LA BDO PAGE 1

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1. Le stage de développement personnel

2. L'ultime solution

3. Le mitraillage photographique de la sculpture mystérieuse

4. Le cadeau à la famille singe

5. On va tout inverser !

6. Dégel et cadavres

7. La grotte

8. Le couvent

9. La clairière

10. Fuite devant les gangsters

 

1 Monique
s. d.
Le stage de développement personnel

Je suis dans une grande salle, et je suis un stage de développement personnel. Il y a beaucoup de monde. Un moment donné nous sommes par petits groupes et je suis avec quelqu'un avec qui je parle beaucoup. On échange, on parle, on se retrouve dans une petite pièce, très douillette, on s'embrasse, mais pas plus. Puis c'est encore le stage, plein de gens, et le gars et moi nous restons toujours comme en contact télépathique. La sensation du rêve est très réelle. Puis le deuxième jour s'achêve, le gars me donne son adresse et part. Je reste encore quelques jours dans l'endroit du stage, puis je décide d'aller dans la ville du gars, pour le rejoindre. Je prends le train, j'arrive dans la ville. Je demande mon chemin. Je sais que je dois trouver un atelier de réparation de vélo et moto. J'arrive devant l'atelier, très calme, et je demande au mécanicien devant l'atelier : «Est-ce que X est là ?». Le mécanicien me regarde très bizarrement et me dit : «Oh, vous l'avez connu ?» Il soupire et ajoute : «Ecoutez, je suis désolé, voilà déjà plusieurs années qu'il est mort. Je suis étonnée, je remercie.»

 

2 Estelle Fin année 2000
L’ultime solution
J'entre dans un endroit public, et je trouve sur le sol deux policiers blessés, qui ont été sauvagement attaqués. Je m'empresse de demander des secours, qui arrivent sans tarder. Le responsable n'est pas difficile à trouver, il revendique son crime. C'est un homme d'un certain âge, distingué, style professeur d'université, froid et cynique.
Pour le punir les autorités décident de l'exécuter d'une façon assez spéciale : relâché dans la nature, il sait qu'il y a un tireur embusqué qui va l'abattre, mais il ne sait pas quand. Submergé de terreur par cette menace de mort, l'homme finalement cède à ses émotions, il se met à pleurer et à gémir, il redevient humain. Et cela le sauve, car à ce moment tombe sa sentence de mort.

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Interprétation du rêve :
Les policiers sont les gardiens de l'harmonie du monde. L'homme cynique représente nos attitudes destructrices. La terreur engendrée par la peur de la mort secoue et vient à bout de la carapace d'indifférence, l'humanité renoue avec les vraies valeurs et reconnaît sa vulnérabilité. Un événement très menaçant sera peut-être nécessaire pour sauver notre monde.

3 Roger Ripert 21/12/97
Le mitraillage photographique de la sculpture mystérieuse

S1. Un plan très net où un groupe compact de photographes (20 à 30) viennent mitrailler une sculpture considérée comme un objet d’art touristique. Me trouvant alors à quelques mètres, je pense à photographier moi-même les photographes, mais je n’ose le faire vraiment. Je ne sais ce que représente la sculpture qui se trouve à l’intérieur d'un stand. Un peu plus tard, et toujours à l’intérieur du même bâtiment, un homme s’approche de moi qui veut me parler, mais il est très hésitant à le faire. Pour le mettre à l’aise, je lui adresse la parole en premier et lui demande s’il a vu Raoul...

S2. Je me trouve à l’intérieur, dans le salon de mon appartement, je pense. C’est le petit matin. Il y a là une femme qui me tourne le dos et Robin. Je pense alors au Rêve planétaire et m’adresse à Robin : «Alors, qu’as-tu rêvé ?» «De la fête», me répond-t-il. Et j’ajoute : «Moi, de course cycliste. Ça me manquait...» Je ne demande rien à la femme car elle ne semble pas très impliquée...


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Commentaires :

Le second rêve est un rêve de faux réveil qui montre que l’induction du rêve a été réussie. Il renvoie avec exactitude à mon premier rêve, antérieur : la course cycliste. Il est vrai que la compétition cycliste me manque; une compétition que j’ai réellement pratiquée étant plus jeune, avec passion et en amateur.
La course cycliste est une forme de rassemblement, celle de coureurs qui luttent de manière sportive avec leurs forces individuelles.
La notion de «catégories» peut renvoyer au fait que chacun doit courir dans la catégorie adaptée à ses moyens.
La femme qui me tourne le dos et qui n’est pas vraiment impliquée m’évoque mon ex-petite amie qui n’a pas terminé la course... Par contre, avec Robin, nous étions bien au Trance Buddha (à Amsterdam) la nuit du 18 décembre pour y faire la fête et lancer le Rêve planétaire en musique...
Le rassemblement des photographes qui mitraillent une sculpture mystérieuse (représentant le Rêve planétaire 97 ?) met l’accent sur l’événement en le fixant sur la pellicule. Qui est Raoul ? Je l’ignore.

4 Yasmine 7/11/01
Le cadeau à la famille singe

Je suis dans un pays que je ne connais pas mais qui pourrait être la Corse. Je regarde une carte du pays avec mon père, en fait cela se présente commme un petit livret où sont répertoriés tous les endroits sensibles prêts à exploser.
Je suis dans l'un de ces sites, une belle forêt agréable. Les arbres sont immenses mais laissent passer le soleil, ce qui fait que l'atmosphère ambiante n'est pas humide, il y a une chaleur douce.
Soudain je vois des grands chimpanzés très amicaux qui viennent vers moi, toute une famille, les parents et 2 ou 3 enfants.
Ils s'entendent bien. J'ai envie de leur donner quelque chose, de leur faire un cadeau, pas de la nourriture mais un objet que j'ai sur moi.
Je fouille dans mon sac et je trouve mon petit miroir rond dont les deux parties se sont séparées. Je suis un peu surprise de le trouver là, car dans la réalité je n'ai jamais de miroir dans mon sac.
Le père a compris mon intention, et me dit de faire attention car en donnant ces miroirs à sa communauté ils vont être utilisés à des fins sexuelles.
Comme je ne comprends pas, il me fait voir comme un film ce qui va se passer si je donne les miroirs.
Les adultes vont s'en servir pour capter la lumière du soleil et l'envoyer sur le sexe de leur partenaire, ou celui des singes du sexe opposé au leur.
Je comprends qu'en fait ils signalent ainsi leurs intentions d'une façon très évidente, bien visible par tous.
Cela sous les yeux des enfants ce qui ne crée pas de problème en soi.
C'est seulement quelque chose de nouveau qui va se passer dans leur société, quelque chose qui n'existait pas avant.
Je suis embarassée quand à la décision que je dois prendre, et le singe male qui me parlait sent que je peux ne pas donner les miroirs.
En douce, il me dit de les lui donner quand même rien que pour sa famille.


5 Roger Ripert 24/10/01
On va tout inverser !

"On va tout inverser !", dis-je à une femme inconnue qui m'accompagne dans la rue.
"Nous avons en chacun de nous des pensées négatives et des pensées positives (du négatif et du positif). Nous projetons à l'extérieur (sur les autres) le négatif et sur nous-mêmes, le positif" [Je pense alors à l'ego et à l'autre ego, l'alter ego, trop souvent oublié].
Et j'ajoute : "Ce qui fait qu'à l'extérieur, avec les autres, circuleront de bonnes vibrations. Et à l'intérieur, il nous appartiendra de résoudre nos propres problèmes...

 

6 Manon 31/03/98
Dégel et cadavres

J'étais à l'intérieur d'une chambre à coucher et je regardais par la fenêtre. Dehors je voyais une petite rivière, et la vision que j'avais me disait que j'étais au troisième étage d'un bâtiment. Des adolescents étaient étendus sur le gazon, sur l'autre rive de la rivière. Il faisait très beau. C'était le printemps, la période d'un dégel. Je ne voyais pas de neige mais je sais que le neige avait fondue il n'y avait pas longtemps.
Lorsque j'ai regardé en-bas, j'ai vu un cadavre qui flottait sur l'eau; le courant le faisait roulé. Je me suis dit, mon dieu, je dois absolument appeler la police et je ne comprenais pas comment cela se faisait que les ados ne voyaient pas le cadavre dans l'eau. A ce moment-là, un souvenir m'est revenu. Je me suis souvenue que par négligence j'avais tué une petite fille et que je l'avais enterrée dans la neige, et que si j'appelais la police, étant donné que nous étions à la période de dégel, la petite fille serait découverte et la police découvrirait peut-être que c'était moi qui l'avais tuée, parce que je n'avais pas reconnu qu'elle n'était pas en mesure de faire ce que je lui demandais et qu'elle en est morte.
Ma mère et ma belle-mère (la deuxième femme de mon père qui est aussi la soeur de ma mère) sont entrées dans la chambre. Je me suis confiée à elles au sujet de la petite fille, et elles m'ont rassuré. Lorsque j'ai regardé à nouveau par le fenêtre, la police était là, et sur la rive je pouvais voir qu'ils avaient sorti une douzaine de cadavres, étendus par deux sur le sol. Parmi les cadavres un couple était des mannequins de vitrine.

7 Françoise Den.
La grotte

Je suis dans une grotte, bien au chaud et à l'abri. Soudain, il y a une inondation, de l'eau trouble m'entraîne hors de la grotte. J'essaie de m'agripper à des lianes blanches qui pendent du plafond de la grotte. C'est très difficile, mais il faut que je tienne le coup, il ne faut pas que le flot m'entraîne hors de la grotte, sinon je vais mourir.

Commentaires :

Généralement, lorsque je fais ce rêve - qui ne se termine jamais - je me réveille en sueur, avec le cœur qui cogne, et très angoissée. Un rêve répétitif que j'ai fait très souvent, depuis ma toute petite enfance, jusqu'en 1982.
En 1981, je raconte ce rêve à un psychologue qui me dit que la grotte représente l'utérus maternel. Il me demande si ma mère n'avait pas eu de problèmes pendant sa grossesse (risque de fausse couche par exemple), mais jamais ma mère ne m'avait parlé d'un problème quelconque lorsqu'elle m'attendait, je ne crois pas ce qu'il me dit et je continue de faire ce cauchemar. Un an plus tard, je fais une fausse-couche et ma mère me raconte qu'elle a failli me perdre quand elle était enceinte de moi. Depuis, je n'ai plus jamais fait ce rêve.

 

8 Françoise Den. 07/02/65
Le couvent

J'étais dans l'eau, je nageais, l'eau était agitée et sombre. Je n'arrivais pas à atteindre la berge. Lorsque enfin j'ai réussi, je me suis laissée tomber, j'étais épuisée. Deux hommes arrivent et me disent "allez vous cacher, si mon père vous voit il vous tuera". Je me suis cachée et depuis ma cachette, j'ai vu le père du jeune homme en canot à moteur sur le lac, il faisait des cercles. Je suis partie et suis arrivée devant une belle maison. Il faisait presque nuit. J'ai monté des escaliers et je suis arrivée dans un jardin magnifique, plein de fleurs et de grandes herbes. Je savais que la femme qui habitait là était la maîtresse de l'homme en canot sur la mer. J'ai pensé "s'il me voit ici, il me tuera". Alors je me suis enfuie et je suis arrivée devant un couvent. A nouveau, j'ai monté des escaliers et j'ai demandé à un moine qui était devant la porte de me donner l'asile. Il m'emmène dans une salle, puis dans une chapelle. Je m'agenouille et je fais un signe de croix très maladroit et il me le reproche. La suite est très embrouillée, mais finalement j'ai réussi à rentrer chez moi.

9 Françoise Den. 15/02/65
La clairière

J'étais avec quelqu'un que je ne connaissais pas, nous étions poursuivis. Il faisait une nuit très claire, et nous avions peur qu'on nous voit. Nous nagions dans une grande rivière, et nous faisions attention de ne pas trop nager en surface. Nous longeons la rive à notre droite, tandis que sur l'autre rive, les hommes nous cherchent. Nous prenons toutes nos précautions, mais c'est extrêmement fatigant, bien que l'eau soit calme. Je pensais ne jamais pouvoir grimper sur la berge. Enfin, nous réussissons à grimper sous les feuillages, nous sommes sauvés. C'est un petit bois, nous arrivons dans une clairière. Il y a de drôles de petites maisons, des sortes de tentes ou de huttes rondes. Il y a une grosse pierre plate en guise de foyer et dessus, nous allumons un joli petit feu pour nous réchauffer. Tout à coup, je vois une feuille par terre. Je la prends, il était écrit dessus en plusieurs langues : "défense d'allumer du feu, risque d'incendier les pins". Alors, nous avons éteint le feu.

Note : j'ai fait plusieurs rêves faisant intervenir différentes langues, pays ou personnes étrangères alors qu'à l'époque, j'étais nulle en langues. Je suis devenue traductrice en 1988 (à 42 ans).

 

10 Françoise Den. 03/04/65
Fuite devant les gangsters

Je fuyais devant des ennemis pour sauver une enfant en danger. J'étais prisonnière dans une espèce de maisonnette. Nous étions encerclées, on nous tirait des coups de feu. Nous avons téléphoné à la police et j'ai dû m'enfuir avec l'enfant. Je recevais des coups de feu, mais je courais toujours et nous n'étions pas blessées. L'enfant devait avoir 2 ans. Je me souviens aussi que dans la maisonnette, nous tentions de fermer la porte pour que les ennemis n'entrent pas, mais la porte s'ouvrait toujours, c'était énervant.

 

 

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