Jean-Baptiste Duret (Houdan, France)


5. 1. Introduction au rêve planétaire


20/12/01 (3H16)


Je me trouve dans un endroit qui est une sorte de grand patio, avec un plancher très vaste. Il y a un carré de végétation qui se trouve être un des centres de cet endroit. Je suis avec une amie avec laquelle je dois manger, d'autres personnes doivent venir. Mais en même temps, j'ai un rendez-vous avec ceux qui participent au rêve planétaire.

Je suis content mais aussi un peu angoissé car je me demande comment cela va se passer, et parce que pour venir à ce second rendez-vous j'ai quitté mon premier corps (!) et je comptais apparemment faire des allers-retours entre les deux rapidement pour suivre les 2...

Finalement je décide de rester au second en comptant que mon amie me croit endormi. Quand je vois tout le monde arriver, je suis heureux de constater qu'une amie italienne qui m'est très chère est là aussi. Cela fait très longtemps que je ne l'ai pas vue, et elle me manquait. Il n'y a là que des femmes. Mais tout le monde n'est pas encore arrivé, et cela s'étalera sur plusieurs jours. C'est mon amie qui nous dit comment nous présenter, et pourtant chacun semble déjà savoir ce qu'il doit faire : former un cercle en se tenant par les mains d'une manière assez étrange et laisser couler l'énergie.

D'un coup je vois surgir devant mes yeux un petit grain lumineux qui m'a fait penser à un flocon de neige. Il était l'amour qui circulait de l'un à l'autre et celui ci venait de mon amie en particulier. J'ai l'impression qu'il se fond en moi, mais je n'en suis pas sûr tellement je suis surpris. Je me demande un instant si moi aussi j'ai réussi à en envoyer un, et mon amie se met à rire, ce qui me vexe et je me concentre de plus belle.
Juste au moment où la femme qui se trouvait à côté de moi dit qu'elle sent mes mains qui commencent à chauffer, j'ai une sorte de crise d'épilepsie. Je me calme, puis je remarque mon ancienne directrice, qui me dit qu'elle a reçu un coup de téléphone et qu'on lui a dit que monsieur Mors(e) (!?) allait venir et qu'il avait quelque chose à me dire. Je sais à ce moment qu'il est malade; que c'est un grand homme. Puis on commence à parler des tensions qui existaient entre les gens à l'époque où je travaillais là-bas. Ca ressemble à une thérapie de groupe.

 


5. 2. Impossible d'y entrer

21/12/01 (6H46)

 

Piscine, j'ai envie de nager. Je suis avec Junya, un ami japonais. Je n'ai pas de maillot de bain ni de serviette sur moi mais le besoin de me baigner est trop fort : normalement on peut acheter un maillot dans la piscine et une serviette, j'ai des sous sur moi... Les tarifs sont prohibitifs, 50 frs pour faire la queue, 50 frs pour entrer, et c'est sans compter le prix des affaires. Mais j'ai trop envie. Des gens n'entreront pas car les prix sont trop élevés, mais on ne leur rendra pas les 50 frs qu'ils avaient payés pour faire la queue.

Finalement je n'ai pas dû payer pour le maillot, je l'ai trouvé dans un sac. Je me change, le maillot est un peu étroit, en plus il y a un gaz qui pique les poumons dans la vapeur d'eau des douches, c'est très désagréable. Je cherche Junya, il n'y a plus trace de mes vêtements, mais ce n'est pas grave, je dois me baigner, je veux rentrer dans l'eau.

On y va, j'ai des palmes, un masque, un tuba, super ! Je vais pouvoir plonger. Le prof (qui ressemble à mon dentiste) est méchant, mais j'écoute les conseils qu'il donne à quelqu'un d'autre. Pourtant, je n'arrive pas à plonger dans l'eau, la surface m'oppose une résistance frustrante, c'est à peine si je suis mouillé. Il y a des bateaux pneumatiques, j'essaie de passer par dessous, mais je n'ai pas plus de succès. Frustré, honteux. Je me réveille.

Commentaires

J'avais essayé de me concentrer très fort pour le rêve planétaire, mais ça n'a pas donné grand chose...


5.3. Tom Bombadil 22/12/01 (3H21)

 

Je suis avec une amie, V., on se promène dans les rue de notre village le soir. On est dans un café dont le patron était l'ancien époux de V, il la battait et c'est pour ça qu'elle l'a quitté. Il a un ami qui fait pareil avec sa femme mais elle est accro, cela nous fait de la peine de la voir comme ça. On part, et on voit un homme qui en détrousse un autre, je siffle pour lui faire comprendre qu'on l'a vu et il nous tire dessus. On s'enfuit en courant dans la rue de l'école primaire, mais on rencontre un homme qui veut se servir de mon amie pour voler des voitures (il l'assomme, met ses empreintes...)

V. vient de sortir de prison, mais en même temps, l'emprise de l'homme est très forte sur elle. D'habitude il l'attrape, mais je m'envole et je la porte; elle semble sans force et se laisse aller complètement, j'ai du mal à la porter, elle glisse. On se fait capturer par un gang. A un moment, je vole la tête en bas pour essayer d'attraper mes lunettes qui sont tombées sous la voiture, mais comme c'est la première fois, je n'arrive pas à redécoller dans cette position, alors je roule sur le toit de la voiture sur le côté j'en suis très fier, mais on s'aperçoit que le boss est mort au volant du véhicule (assassiné ?) Il y a un flottement et on en profite pour s'enfuir à nouveau avec V.

Où qu'on aille, il y a un "gardien" qui nous barre la route, mais ils n'ont pas de lien entre eux. On décide finalement d'affronter l'autre. On traverse une sorte de pont avec plein de voitures agressives qui veulent passer sans qu'on puisse traverser, mais on force le passage. On prend un chemin sur les bords de la Seine, il y a beaucoup de végétation et on tombe juste derrière l'homme qui allait par là. Il nous prend pour quelqu'un d'autre qui lui a emprunté des cours de math et de grec qu'ils aimerait récupérer; je porte V dans mon dos, dans les vapes, et il ne l'a pas vue. Ça ne marche qu'un temps, il y a un sbire qui lui fait remarquer que j'ai 4 bras et V ne cesse de tenir des propos incohérents et je n'ose pas lui dire de se taire de peur de nous faire remarquer encore plus. Je me prépare à porter V. en volant de l'autre côté du fleuve. Puis l'homme plonge, et traverse à la nage. Je m'aperçois qu'il espère nous couper le chemin de l'autre côté du pont car il n'y a plus de possibilité d'avancer sur cette rive. A nouveau il me faut courir en portant V, pas le temps de voler, mais on y arrive un poil avant lui. Je le pousse à l'eau et il me dit que cette eau l'accueille avec joie et qu'il est encore plus à son aise dedans. Je suis dégoûté car je sais qu'il va remonter très vite...

Je me dirige vers un endroit qui s'appelle "la croissanterie", qui est une sorte de grande étendue d'eau où sont oubliés de grands marteaux de metal rouillés. Il me dit qu'on ne peut pas vivre par là-bas, qu'il n'y a rien, alors qu'avec lui, V. est en sécurité... Un moment d'hésitation, puis je me rends compte que je ne pourrai pas y arriver avec V sans vie qui semble lourde comme du plomb. Alors je prends mon amie, et la lui pousse dans les bras. Un peu déçu, mais sachant que c'est la meilleure chose à faire.
Je me réveille.

 

Commentaires

La veille au soir, j'avais parlé avec cette amie qui apparaît dans le rêve, et nous avions discuté des problèmes qu'elle a avec un gars dont elle est amoureuse mais qui lui ne l'est pas. Son comportement amorphe et apathique dans le rêve traduit bien les sentiments que j'ai éprouvés lors de cette discussion, sa sortie de prison symbolise le fait qu'elle avait réussi à s'en détacher il y a peu, mais apparemment elle est toujours sous son emprise.
J'ai appelé ce rêve Tom Bombadil, car l'homme du rêve me fait très fortement penser à ce personnage de Tolkien qui est "le maître dans son pays", voulant dire qu'il ne craint rien, etc. Il vit avec la fille de la rivière.


5.4. Créer des liens

24/12/01 (heure inconnue)

 

Ça commence, il y a la mer, nous sommes dans un port et je dois attendre ma soeur. Mais on doit quitter le ponton car il va etre desamarré... Des gens veulent faire une promenade sur la barge de fonction du gars qui est chargé de l'opération. Il prend tout le monde. Je suis le dernier à quitter le ponton, d'autres ont plongé dans l'eau pour s'amuser. Je me retrouve le dernier à la queue sur une sorte de planche à trois niveaux dont le haut est une rame...

Une petite fille se trouve accrochée là, elle semble avoir très chaud avec sa doudoune mais ne veut pas l'enlever. Je m'inquiète pour elle. J'ai les pieds qui font trempette, alors j'enlève mes chaussettes, on se promène un peu. Je ne sais pas comment, je me retrouve avec la petite sur une île déserte. Je regarde une vidéo dans une sorte de grotte et la gamine vient me voir, je me rappelle qu'il faut qu'on appelle les autres pour leur dire qu'on est ici et qu'ils devraient venir nous chercher. On doit traverser mon jardin derrière la maison, et je vois un grand chat blanc qui arrive. Comme j'adore les chats je suis content d'en voir un si gros, mais je sais aussi qu'il va nous attaquer et qu'on va le vaincre. J'ai dans l'idée de poser la petite par terre et de lui dire de courir, mais je me dis que si je le fais elle se fera manger par le chat qui nous prend pour des souris. Alors je la porte et je me mets à courir, le chat se précipite la gueule ouverte, et moi je me sens gonfler et devenir tigre, avec ma main, je le bloque et après avoir mis la fille en securité, je deviens le chasseur. A un moment, il est un chien en peluche tout defraichi, et ça s'arrête là. Je rentre, ma mère a mon portable et téléphone à ma tante. Je lui dis que j'allais justement les prévenir, je ne voulais pas paraître avoir oublié de le faire avant parce qu'il se sont inquiétés. Des bruits de pas, la gamine est retourné dehors, danger, il pleut des tuiles, en se brisant au sol elles sont tr?s coupantes. Vite, il y a mes deux cousins, je leur dis de rentrer et de ne pas regarder. Je vois mon oncle et ma tante, elle me prend à part et me dit qu'il y a des gens dehors en ville qui agressent les habitants et qu'on n'est pas en sécurité. Ce sont eux qui auraient lancé les tuiles. Je sors de la maison par devant, et je vois des gitans (hommes femmes et enfants) de gros camions sur la place devant chez moi. Je sais qu'ils sont potentiellement dangereux, prompts à réagir à tout de peur qu'on se moque d'eux... J'ai un peu peur, mais je descends les marches. Je m'imagine rayonner d'amour et de paix, de calme d'une manière subtile et invisible.

Je passe à côté d'un homme bourru, il y a beaucoup de monde et certains se mettent à chanter des chants diphoniques très beaux. Je me promène dans leur "cercle" en montrant ma confiance et je me retrouve à côté d'une jeune femme qui allaite un tout petit bébé. Je lui demande son âge, mais elle ne comprend pas ma langue. Par gestes, je lui montre qu'il est tout petit, et je fais avec mes doigts "1, 2, 3 ? " Elle me fait oui, mais elle me dit que son peuple considère que jusqu'à 10 ans c'est un seul âge pour les enfants et que celui-là est tellement jeune qu'il fait presque figure d'handicapé. Je lui dit que je comprends, que chaque culture a sa manière de voir les choses, etc.

Et puis tous partent en promenade, vers la rivière qui coule en bas de chez moi. Je suis heureux, j'ai l'impressin qu'en lui parlant, j'ai établi un lien entre nos deux communautés. Ils ne sont pas partis définitivement, mais les camions menaçants et envahissants ne sont plus là. Je retrouve ma famille et leur dit que j'adore ce rôle d'hôte, mon père fait une remarque en rapport avec les réceptions de fin du 19ème siècle.
Je me réveille.

Commentaires

Ce rêve m'est venu alors que j'avais arrêté de me concentrer sur le RP, mais je le mets avec les autres car il contient une référence explicite au rayonnement (et à une rivière qui coule).

 

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