LA GOUVERNANCE DES PEUPLES ET DES CITOYENS

NON CELLE DES ETATS/NATIONS

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A propos de :

L'AUSTRALIE

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Barack Obama

 

Le Premier ministre australien John Howard n'est pas raciste,

mais, apparemment, il n'aime ni les Noirs, ni les Arabes et ni les Abos !
        

SYDNEY (AP) - 2/7 - Le Premier ministre australien John Howard a défendu lundi ses attaques verbales contre le candidat à l'élection présidentielle américaine Barack Obama, malgré les critiques qu'ont déclenché ses propos aux Etats-Unis, à la fois chez les démocrates et les républicains.

Quelques heures seulement après l'annonce officielle de la candidature de Barack Obama, sénateur démocrate de l'Illinois, John Howard avait critiqué dimanche son opposition à la guerre en Irak, affirmant qu'elle pourrait encourager "le terrorisme" [sic] et déstabiliser le Proche-Orient.

Plusieurs voix se sont élevées aux Etats-Unis et en Australie même pour estimer que John Howard n'avait aucun droit de se mêler des questions de politique intérieure américaine.

Mais le Premier ministre australien a affirmé lundi que ses déclarations n'étaient pas inappropriées sur le plan diplomatique, soulignant "la contribution appropriée et très significative" de son pays à la guerre en Irak, étant donné sa population de 20 millions d'habitants. Canberra a envoyé 1.400 soldats sur le terrain pour soutenir la guerre décidée par George W. Bush, ami proche de John Howard.

Réagissant à l'attaque du Premier ministre australien, Barack Obama s'est d'abord déclaré flatté d'être critiqué par un proche de George W. Bush, avant d'aborder son engagement en Irak.

"Je soulignerais que nous avons près de 140.000 soldats sur le terrain actuellement, et, si je comprends bien, M. Howard en a déployé 1.400. Donc s'il est tellement décidé à mener à bien le combat en Irak, je suggère qu'il appelle 20.000 Australiens pour les envoyer en Irak", a-t-il déclaré. "Sinon, ce n'est que de la rhétorique vide".

Lors des émissions politiques du week-end, des sénateurs américains des deux camps ont également réagi aux propos de John Howard.

"La chose la plus charitable que l'on peut dire au sujet des commentaires de M. Howard est qu'ils sont bizarres", a estimé le démocrate Ron Wyden, sénateur de l'Oregon. "Dans ce pays, nous nous ferons nos propres jugements en respectant les élections".

De son côté, le sénateur républicain du Texas Jon Cornyn a expliqué que, même "si le Premier ministre australien n'avait pas tort" [sic], il n'avait pas à émettre de jugement sur la politique intérieure des Etats-Unis. "Je préférerais que M. Howard reste à l'écart de notre politique intérieure, et nous resterons à l'écart de la sienne", a-t-il déclaré.

En Australie, le chef de l'opposition Kevin Rudd a accusé John Howard de mettre en péril les relations diplomatiques avec les Etats-Unis et de faire passer sa relation personnelle avec "George W. Bush" [porte-parole de la secte pentagoniste] avant les intérêts de l'Australie.

Législatives difficiles pour le gouvernement australien du sieur John Howard !

Par James Grubel Reuters

CANBERRA (Reuters) - 23/11/07 - L'Australie vote samedi pour élire un nouveau parlement, que les sondages prédisent dominé par l'opposition travailliste au Premier ministre libéral John Howard, au pouvoir depuis 1996.

Le chef du Parti travailliste, Kevin Rudd, a mené campagne sur le thème du renouvellement des dirigeants, s'engageant de plus à ratifier le protocole de Kyoto sur les changements climatiques et à faire revenir d'Irak les unités de combat australiennes qui y sont stationnées.

Quelle que soit l'issue du vote, il s'agira de la dernière campagne de John Howard, 68 ans, qui a annoncé qu'en cas de victoire il céderait sa place au bout de deux ans à son ministre des Finances, Peter Costello.

Dans son dernier discours de campagne jeudi, Howard s'est dit confiant d'être reconduit dans ses fonctions, ajoutant n'avoir pas perçu chez les électeurs de colère à l'encontre de son gouvernement, qui a selon lui renforcé l'Australie depuis 1996.

"En arpentant le pays, je n'ai pas constaté chez les citoyens de volonté de changement dans la voie suivie par l'Australie. J'ai participé à de nombreuses campagnes électorales. Celle-ci n'est pas dominée par la colère", a-t-il déclaré.

Les travaillistes doivent remporter 16 sièges supplémentaires pour parvenir au pouvoir. Même si les sondages créditent l'opposition de 8 à 10 points d'avance, suffisamment pour obtenir une confortable majorité, Rudd et Howard évoquent tous deux un scrutin serré.

Pour faire campagne, Howard a mis en avant son bilan économique, avec une croissance soutenue et un taux de chômage à un niveau historiquement bas. Un gouvernement travailliste, a-t-il prévenu, serait composé d'anciens syndicalistes et nuirait à l'économie.

FAUX TRACTS

L'équipe de campagne d'Howard a dû faire face jeudi à la distribution à Sydney de faux tracts portant le logo du Parti libéral et dans lesquels "un parallèle était dressé entre les travaillistes et les islamistes" [sic].

"Je le condamne totalement. Cela n'a pas été autorisé par le Parti libéral ni par moi. Cela ne fait pas partie de ma campagne", a affirmé le Premier ministre.

Cet incident pourrait toutefois nuire à Howard dans certaines circonscriptions, dont la sienne, où les électeurs d'origine étrangère voient une dérive xénophobe dans certaines mesures du gouvernement, notamment la politique de fermeté contre les clandestins tentant de rallier l'Australie par bateau.

Le mandat d'Howard, proche du président américain George Bush, a été marqué par l'accent mis sur les questions de sécurité et sur l'économie.

L'Australie est engagée en Irak et en Afghanistan ainsi que dans plusieurs autres opérations, et le nombre de soldats actifs à l'extérieur du pays, 3.500, est le plus élevé depuis la guerre du Viêtnam.

En tête des sondages depuis le mois de janvier, Rudd, 50 ans, a promis de rénover l'Australie s'il devient Premier ministre. "L'Australie est un grand pays, mais nous ne sommes pas aussi grands que nous le pourrions", a-t-il déclaré mercredi lors de son dernier discours électoral.

L'une des priorités de son gouvernement, a-t-il dit, sera d'abroger les lois sur le travail de John Howard et de mettre en place une politique de prudence budgétaire.

En matière de sécurité toutefois, la politique d'un gouvernement travailliste se limiterait au retrait d'Irak de quelques centaines de soldats.

TROUPES DE MERCENAIRES AUSTRALIENS : HORS DE l'IRAK ET DE L'AFGHANISTAN !

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Un soldat australien tué en Afghanistan

CANBERRA (Reuters) - 23/11/7 - Un "soldat" [sic] australien a été tué dans une attaque des taliban en Afghanistan, annonce l'armée australienne à la veille des élections législatives dans son pays. C'est le troisième militaire australien tué en Afghanistan ces dernières semaines.

"Je veux dire à mes compatriotes que ce conflit en Afghanistan est difficile, dangereux, mais qu'il est nécessaire pour vaincre 'le terrorisme' [sic]" , a déclaré le Premier ministre sortant John Howard, critiqué pour son soutien inconditionnel à la politique américaine en Irak et en Afghanistan.

"C'est une cause juste que l'Australie continuera à défendre", a-t-il ajouté.

Son adversaire travailliste Kevin Rudd, en tête des sondages, a promis de retirer d'Irak une partie du contingent australien.


Victoire de l'opposition travailliste !

Le futur Premier ministre, Kevin Rudd, promet d'agir pour le climat

Par Rohan Sullivan

BRISBANE - 25/11/7 - AP - Le futur Premier ministre australien, le travailliste Kevin Rudd, a promis dimanche "d'agir, d'agir maintenant" sur le volet du réchauffement climatique, l'une de ses promesses de campagne.

Kevin Rudd s'exprimait à Brisbane (nord) lors de sa première conférence de presse depuis la victoire de son Parti travailliste aux élections législatives de samedi. Il a indiqué que les députés travaillistes se réuniraient jeudi et qu'il espérait être investi avec son gouvernement dans la foulée.

Après 11 ans de pouvoir conservateur de John Howard, l'Australie s'est choisi samedi un gouvernement de gauche. Kevin Rudd, 50 ans, a fait campagne sur le thème du renouvellement, a promis de retirer les 550 soldats australiens en Irak et a placé la lutte contre le réchauffement climatique en tête de ses priorités. Il entend ainsi signer rapidement le protocole de Kyoto.

Au lendemain de sa défaite, le Parti libéral de John Howard s'est enfoncé dans la crise. Peter Costello, successeur désigné du Premier ministre sortant, a annoncé dimanche qu'il ne souhaitait pas être le chef de l'opposition.

"Le moment est venu pour moi d'ouvrir un nouveau chapitre de ma vie", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse organisée dimanche à Melbourne, dans le sud de l'Australie.

Peter Costello, ministre des Finances depuis 11 ans dans le gouvernement de John Howard, a précisé qu'il honorerait le mandat de trois ans de député pour lequel il a été réélu samedi, avant de se tourner vers le secteur privé.

Reconnaissant la défaite de son camp, John Howard l'avait intronisé samedi soir comme son successeur à la tête du Parti libéral, principale formation de la coalition conservatrice au pouvoir depuis près de 12 ans en Australie.

Les anciens ministres de l'Environnement Malcolm Turnbull et des Affaires étrangères Alexander Downer apparaissent désormais comme les successeurs les plus probables de Howard à la tête du Parti libéral.

Au lendemain du scrutin, le Parti travailliste de Kevin Rudd obtenait dimanche plus de 53% des voix, après dépouillement de plus de 75% des bulletins de vote des 13,5 millions d'électeurs australiens, contre 46,6% pour les libéraux de Howard, selon les résultats fournis par la commission électorale.

Les travaillistes comptaient ainsi 83 des 150 sièges de la chambre basse du Parlement, soit 23 de mieux que lors du scrutin de 2004. Les libéraux obtenaient, eux, 47 sièges.

John Howard était en passe de perdre dans sa circonscription de Bennelong, pourtant traditionnellement conservatrice, au bénéfice de Maxine McKew, ancienne journaliste de télévision charismatique. Le résultat définitif ne devrait être connu que dans les prochains jours, après le comptage des bulletins de vote par correspondance.

Australie : Kevin Rudd promet de s'attaquer au changement climatique...

Par Marc LAVINE

SYDNEY (AFP) - 25/11/7 - Le travailliste Kevin Rudd, dont le parti a remporté samedi les élections législatives en Australie, a promis dimanche de s'attaquer à la lutte contre le changement climatique et assuré que la relation avec les Etats-Unis resterait cruciale malgré les divergences politiques.

A peine élu, il a fait part de son intention de se rendre aux Etats-Unis en 2008 et en décembre à Bali (Indonésie) pour la conférence pilotée par l'Onu qui doit tracer une feuille de route de négociations pour donner une suite aux engagements de Kyoto, dont la première phase expire en 2012.

"Je voudrais dire que nous serons un gouvernement pour tous les Australiens et que je gouvernerai toujours dans l'intérêt national", a-t-il dit lors d'une courte conférence de presse dimanche, promettant de mettre en oeuvre ses promesses de campagne.

La lutte contre le changement climatique et le retrait des quelque 1.500 militaires australiens déployés en Irak ont été deux des thèmes les plus populaires de la campagne du leader travailliste, qui a mis fin avec un raz-de-marée électoral à onze ans de règne du Premier ministre conservateur John Howard et de son Parti libéral.

M. Rudd a assuré que sa priorité était "d'agir et d'agir maintenant sur le changement climatique et l'eau", alors que l'Australie, continent le plus sec de la planète, a souffert de sa plus grave sécheresse en un siècle.

Pendant la campagne, M. Rudd a promis s'il était élu de ratifier le protocole de Kyoto, que l'Australie est le seul pays industrialisé, avec les Etats-Unis, à ne pas avoir signé.

Malgré les divergences politiques sur le réchauffement climatique et la guerre en Irak, M. Rudd a assuré dimanche que la relation avec les Etats-Unis resterait fondamentale: "J'ai insisté auprès du président Bush sur le caractère central de l'alliance avec les Etats-Unis dans notre approche de la politique étrangère", a dit le futur Premier ministre australien, que M. Bush a appelé pour le féliciter.

"J'ai aussi indiqué que je souhaiterais me rendre aux Etats-Unis dès que possible, au cours de l'an prochain", a ajouté M. Rudd.

Il a refusé d'indiquer s'il avait évoqué avec le président américain sa promesse électorale de retirer les troupes australiennes d'Irak. Son prédécesseur John Howard était l'un des derniers alliés indéfectibles de George Bush dans ce conflit.

Il a révélé également avoir parlé au Premier ministre britannique Gordon Brown et au président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, qui l'ont appelé pour le féliciter.

"Le changement climatique a été le thème central de mes conversations avec le Premier ministre britannique et avec le président Yudhoyono", a-t-il dit.

"Ce sera le thème central de la conférence de Bali et je me réjouis d'y assister", a-t-il dit.

Il devrait prêter serment lundi et former son gouvernement jeudi.

M. Rudd, un ancien diplomate de 50 ans, a remporté une victoire éclatante, la plus importante du parti travailliste depuis le seconde guerre mondiale : une fois l'ensemble des bulletins dépouillés, son parti devrait remporter 88 sièges, contre 60 à la coalition menée par le parti libéral, dans un parlement de 150 sièges, selon l'Australian Broadcasting Corporation.

Le parti libéral se trouvait pour sa part décapité : M. Howard, 68 ans, qui risque de perdre son propre siège de Bennelong, a demandé à son ministre des Finances Peter Costello de lui succéder à la tête du parti, mais celui-ci a décliné l'offre, appelant à l'émergence d'une nouvelle génération de dirigeants politiques.

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Le retour des Abos, enfin !

Approchez le rêve Aborigène


Ils constituent l’un des paradoxes les plus étonnants de notre temps.
Après avoir été (et être hélas souvent encore) traités plus bas que terre, comparés à des sous-hommes et férocement niés, les Aborigènes d’Australie sont devenus, pour toute une génération d’Occidentaux, le symbole de l’humanité fondatrice et de l’inspiration onirique originelle.
Plusieurs collaborateurs et amis de Nouvelles Clés ont des liens forts avec les habitants du plus vieux continent, qui nous apprennent une chose essentielle :
nous, humains, avons la capacité de gérer notre vie entière en nous inspirant de nos rêves et en les partageant.

 

Cérémonie aborigène au Parlement australien


CANBERRA, Australie - AP - 11/2/8 - Des aborigènes ont dansé et entonné des chants traditionnels mardi au Parlement australien, à Canberra, lors d'une cérémonie historique, dont beaucoup espèrent qu'elle marquera une nouvelle ère dans les relations raciales dans le pays.

Les visages et les corps peints en blanc, des aborigènes de la tribu Ngunnawal munis d'un didgeridoo ont appelé les esprits pour accueillir les nouveaux venus au Parlement dans le cadre d'une cérémonie.

Le Premier ministre Kevin Rudd a reçu un cadeau traditionnel de bienvenue.

A travers cette cérémonie, le gouvernement a reconnu symboliquement pour la première fois en 107 ans que la terre sur laquelle a été construite Canberra, la capitale australienne, appartenait autrefois aux aborigènes et leur a été soustraite par les colons européens sans compensation. AP

 

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