Bâti des villages |
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Extrait du plan cadastral
Source : http://www.geoportail.fr/
La rue (impasse) * Perrau [Perreau]
Traditionnellement dénommée en patois morvandiau, "Porio" ou "Peurio", cette rue perpendiculaire à la rue principale (marquée en jaune sur le plan ci-dessus), située au coeur du village, semble tenir son origine du nom du maçon tailleur de pierre qui a signé un certain nombre de monuments sur la commune et aussi sur la commune de Bazoches-du-Morvan : F. P. M. (Fait Par Moi] PERRAU, notamment : - la croix de Champignolle-le-Bas datée de 1825 (voir ci-dessous); Pour en savoir plus, J-P Derlon et R. Ripert ont mené une petite recherche à la mairie de Neuffontaines dans les archives de l'état-civil sur les Perrau/Perreau, qui étaient nombreux sur la commune au 19 ème siècle (1). De fait, on trouve bien une lignée de Perreau (Pierre, Jean et Léger) qui ont été maçons tailleurs de pierre durant trois générations. Le premier d'entre eux est Pierre Perreau, marié à Reine (Marie) Chouard, tailleur de pierre à Vignes-le-Bas, comme le mentionne l'acte de baptême de son fils, Jean Perreau, né le 10 décembre 1788. Marié à Françoise Connétable [photo de l'acte manquante], qui décède le 9/1/1838, Jean Perreau aura : Jean Perreau décède à Vignes-le-Bas le 4 novembre 1858 (à l'âge de 69 ans ?). Comme l'indique l'acte de décès, son fils, Léger Perreau est alors maçon à Chitry Mont Sabot. Léger Perreau se marie en premières noces avec Claudine Gathier, le 26/11/1843 (elle décède à Chitry Mont Sabot le 3 juillet 1858), et en secondes noces avec Anne Perdriat, le 16/4/1860 (comme indiqué dans l'acte, il demeure alors à Chitry (2). Il décède à Vignes-le-Bas le 14/5/1872, à l'âge de 54 ans. Pour ce qui est de l'auteur proprement dit des monuments (de 1825 à 1838 pour les dates connues), il s'agit sans doute de Jean Perreau qui avait entre 37 et 50 ans à l'époque. Son fils, Léger Perreau, ayant seulement entre 7 et 20 ans. Notes 1. Une famille qui se rattache sans doute à la famille noble des de Perreau, propriétaires en un temps du fief de Vignes-le-Bas (voir la page sur ce hameau). 2. On peut supposer qu'il habitait la maison située à l'angle (occupée en dernier lieu par Maxime et Paulette Perdriat, justement), d'où la dénomination de la rue. * Peut-être vaudrait-il mieux parler d'impasse, à présent ? Lors du remembrement des terres (en 1976 ?), le chemin qui prolongeait la rue et menait au Mont Sabot a en effet été supprimé. |
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Photos RR du 10/3/2011
Croix de carrefour à Champignolle-le-Bas
(commune de Bazoches-du-Morvan, 58)
Note RR : Faute de nettoyage, la date et l'inscription ne sont plus très lisibles.
Notice du Patrimoine de France Croix de chemin (croix de carrefour) à Bazoches (58) |
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Photo RR du 5/5/2011
Inscription sur la clef d'arc :
F. P. M [Fait Par Moi]
PERRA (manque le U !)
1834
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Voûte d'une porte de grange à Vignes-le-Haut
Bâtiment appartenant à la famille Perdriat
(non loin d'un ancien pigeonnier, en partie écroulé)
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Ferme de polyculture-élevage à Chitry Mont Sabot Photo Jean-Luc Duthu. |
La ferme en 2015, propriété de Maxime Dameron
Photo Roger R. du 28/12/2015
Dans la partie de son ouvrage consacrée aux fermes de polyculture-élevage *, Bernard Lauvergeon écrit :
* In Architectures, outillage et traditions viticoles, canton de Tannay, Nièvre. (Images du patrimoine, document émis dans le cadre de l'inventaire général des monuments et richesses artistiques de France). Texte de Bernard Lauvergeon et François Portet. Photographies de Jean-Luc Duthu. Publié par l'Association pour la connaissance du patrimoine de Bourgogne, 2éme trimestre 1996, 64 pages (document transmis par J-P Derlon, le 25/2/2011). |
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Vue d'ensemble de la maison appartenant à Roger Blandin où se faisait la goutte, autrefois.
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(photos RR du 6/6/2011, prises de l'impasse Perrau)
Vues détaillées de la fenêtre et de la porte Le linteau de la porte, orné d'un bel arc en accolade*, ainsi que les chanfreins ** des encadrements en pierre de la porte et de la fenêtre pourraient dater cette maison de la fin du XV ème ou début du XVI ème siècle (Cf. le Patrimoine de France à Dijon). La plus ancienne maison du village ? * Accolade : on donne ce nom à certaines courbes qui couronnent les linteaux des portes et fenêtres, particulièrement dans l’architecture civile. Ce n’est guère que vers la fin du XIVe siècle que l’on commence à employer ces formes engendrées par des arcs de cercle, et qui semblent uniquement destinées à orner les faces extérieures des linteaux. Les accolades sont, à leur origine, à peine apparentes; plus tard, elles se dégagent, sont plus accentuées ; puis, au commencement du XVIe siècle, prennent une grande importance, et accompagnent presque toujours les couronnements des portes, les arcatures, décorent les sommets des lucarnes de pierre, se retrouvent dans les plus menus détails des galeries, des balustrades, des pinacles, des clochetons. ** Chanfrein : arête abattue suivant un angle de 45 degrés. Dans l'architecture du moyen âge, surtout à dater de l'époque ogivale, les arêtes à la portée de la main, au lieu d'être laissées à angle droit, sont souvent abattues. cf. Wikisource : Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle Note RR : l'accolade désigne aussi le signe typographique qui a la même forme, mais verticale au lieu d'horizontale.
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Commune de Marigny s/Yonne
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Photo RR du 25/3/11
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Commune de Villiers sur Yonne
Photo RR du 5/6/11
* N-B : pour la commune de Neuffontaines,
un travail sur les différents blasons est en cours...