SANTÉ

CORONAVIRUS

VACCINS

 

 

François Asselineau expose à l'écran une boîte d'ivermectine, dans une vidéo mise en ligne le 30 juillet.

Ivermectine et hydroxychloroquine en mains, Asselineau s'exprime
après un test positif au Covid-19 30 juil. 2021



En savoir plus sur RT France : 

https://francais.rt.com/france/89125-ivermectine-hydroxychloroquine-mains-asselineau-exprime-test-positif-covid

 

Positif au Covid-19, François Asselineau a expliqué s'être procuré de l'ivermectine et de l'hydroxychloroquine. Sans être opposé à la vaccination, il a expliqué qu'il attendrait d'avoir le choix entre des vaccins russe, chinois et français. «Comme beaucoup de responsables politiques qui ont [eu] le Covid, je me suis arrangé pour me procurer des traitements que monsieur Véran ou monsieur Macron interdisent aux Français mais qu'ils sont les premiers à prendre pour ce qui les concerne [...]. Par l'intermédiaire d'amis, je me suis procuré de l'ivermectine que voici», a affirmé François Asselineau, président fondateur de l'Union populaire républicaine (UPR), dans une vidéo mise en ligne le 30 juillet intitulée «François Asselineau, positif à la Covid-19, va déjà mieux grâce à l'ivermectine».

J'ai l'impression qu'on a énormément gonflé la gravité du variant delta

«Depuis que j'ai pris de l'ivermectine, j'ai senti un mieux», assure l'homme politique depuis son domicile, avant d'exposer à l'écran une boîte de ce médicament, puis de comprimés d'«hydroxychloroquine fabriquée en Chine». «Je ne dis pas que je suis un modèle à suivre, je dis simplement que cette maladie, telle que je la perçois, ressemble, de mon point de vue, à une grippe assez bénigne [...] Je ne nie pas que ça soit une maladie qui puisse être très grave dans certains cas, mais j'ai l'impression qu'on a énormément gonflé la gravité du variant Delta», explique encore François Asselineau après avoir détaillé les symptômes auxquels il a personnellement été confronté.

«Je me ferai vacciner si nécessaire, le moment venu»

«Je ne suis pas vacciné, j'ai toujours dit que je me ferai vacciner si nécessaire, le moment venu, lorsque j'aurai le choix avec le vaccin russe, le vaccin chinois, le vaccin français», a fait savoir le président de l'UPR, soulignant qu'il ne souhaitait pas être «un cobaye». Contraint de rester à son domicile pendant les prochains jours, François Asselineau a annoncé qu'il ne pourrait donc pas manifester samedi 31 juillet à Paris contre l'extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire pour certaines professions. Il a cependant appelé les Français à descendre dans la rue pour manifester, «non pas contre les vaccins par principe, mais pour le libre choix vaccinal et surtout contre le pass sanitaire à la fois absurde, injuste et totalement liberticide». A en croire des sondages cités par l'AFP, «deux Français sur trois sont favorables au pass sanitaire et à la vaccination obligatoire alors que 23% disent soutenir le mouvement à son encontre». Selon les derniers bilans du Covid-19 à travers le monde, l'épidémie a provoqué au total 112 000 morts en France depuis son apparition sur le territoire.

Des traitements sujets à débats

Pour rappel, les deux médicaments mis en avant par François Asselineau dans sa vidéo ont fait et continuent de faire l'objet d'intenses débats médiatisés en France. D'aucuns reprochent en effet au gouvernement son manque d'investissement dans la piste médicamenteuse face à l'épidémie. Cependant, l'utilisation de ces médicaments contre le Covid-19 a fait l'objet de réserves de la part de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui a mis en garde contre l'ivermectine à tous les stades de la maladie, en dehors des essais cliniques, et qui déconseille l'hydroxychloroquine en tant que traitement préventif. Plus récemment, une étude de l'Institut Pasteur a souligné une réduction des symptômes liés au Covid-19 grâce à l'ivermectine. Le médicament agirait sur le récepteur nicotinique, selon le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux.

--------------------------

L'ivermectine réduit «la gravité de l’infection» au Covid-19, selon l'institut Pasteur

RTFrance - 14 juil. 2021

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/88707-ivermectine-reduit-gravite-infection-covid-19-selon-institut-pasteur

Une étude de l'institut français a souligné une réduction des symptômes liés au Covid-19 grâce à cet antiparasitaire, pourtant déconseillé par l'OMS. Le médicament agirait sur le récepteur nicotinique, selon le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux

L'institut Pasteur vient nourrir le débat sur l'ivermectine. Le centre de recherche a dévoilé le 12 juillet une étude sur les effets de ce traitement antiparasitaire contre le Covid-19, qui conclut que «la prise de ce médicament à des doses standards permet de réduire dans un modèle animal les symptômes et la gravité de l’infection au SARS-CoV-2».

Les travaux des scientifiques de l'institut, publiés dans la revue de l'Organisation européenne de biologie moléculaire, soulignent ainsi que la molécule d'ivermectine entraîne «une limitation de l’inflammation des voies respiratoires et des symptômes qui en découlent» et «une protection contre la perte d’odorat». Une avancée significative En revanche, le traitement ne semble pas agir sur la réplication virale : «Les modèles traités et non traités présentaient des quantités similaires de charge virale dans la cavité nasale et dans les poumons. Nos résultats révèlent que l’ivermectine possède un effet immunomodulateur et non antiviral», a expliqué Guilherme Dias de Melo, épidémiologiste et co-auteur de l’étude. Hervé Bourhy, responsable d'unité à l'institut Pasteur qui a également participé aux travaux, estime néanmoins que ces «résultats fournissent une avancée significative et [...] ouvrent la voie à des axes de développement pour de meilleurs traitements contre la Covid-19 chez l’Homme». L'ivermectine est un antiparasitaire couramment utilisé contre des parasites comme la gale, onchocercose (cécité des rivières) ou les poux. Le médicament fait l'objet d'une campagne de promotion sur les réseaux, notamment depuis qu'une étude australienne publiée au printemps 2020 avait observé une efficacité in vitro de la molécule d'ivermectine sur le Sars-CoV-2. La nicotine comme bouclier ? Mais le 31 mars, une équipe clinique de l'OMS avait affirmé que les données des études pour en mesurer l'efficacité contre le Covid-19 n'avait pas fourni de résultats probants. «Notre recommandation est de ne pas utiliser l'ivermectine pour des patients atteints du Covid-19. Ceci s'applique quel que soit le niveau de gravité ou de durée des symptômes», avait déclaré Janet Diaz, responsable du panel d'experts de l'agence onusienne. En outre, le fabricant du médicament, Merck, avait assuré le 4 février que l'idée d'un «potentiel effet thérapeutique contre le Covid-19 n'a[vait] aucune base scientifique», alertant sur de possibles risques si le médicament n'était pas correctement administré. Lire aussi Une publicité du gouvernement australien pour la vaccination contre le Covid-19 fait polémique «Menés le plus souvent dans des pays émergents, ces essais cliniques ne réunissaient pas les conditions demandées pour la mise à l’épreuve de médicaments chez nous. Cela a conduit à des critiques tant au sein de l'Organisation mondiale de la santé qu'au sein de la direction générale de la Santé», a expliqué auprès de L'Obs Jean-Pierre Changeux, célèbre neurobiologiste co-signataire de l'étude française. Autre facteur, «la polémique autour de l’hydroxychloroquine [autre antiparasitaire] a beaucoup nui à l’évaluation objective de l’ivermectine», a avancé le chercheur. Pour arriver à ces résultats, l'équipe de l'institut a suivi une piste développée depuis un an par Jean-Pierre Changeux avec Zahir Amoura, de la Pitié-Salpêtrière. En mars 2020, l'un des internes de ce dernier s'était questionné sur des études chinoises montrant un faible nombre de fumeurs parmi les malades. Ils ont alors travaillé sur le potentiel de protection de la nicotine contre le Covid-19. Les deux scientifiques sont partis de l'idée que le virus pénètre l'organisme par le récepteur nicotinique, une protéine contenue dans les neurones que Jean-Pierre Changeux avait lui-même découverte et isolée en 1970. «Notre hypothèse est que le coronavirus bloquerait directement ou indirectement ce récepteur et que l’ivermectine pourrait le réactiver», a expliqué le neurobiologiste à L'Obs.

Malgré le désaveu de l'OMS, le médicament a déjà rencontré le succès dans plusieurs pays comme le Brésil, le Liban ou l'Afrique du Sud. En Indonésie, l'AFP rapporte que les pharmacies font face à une ruée sur l'ivermectine. En Inde aussi, où un collectif d’avocats de Bombay a annoncé lancer des poursuites contre Soumya Swaminathan, pédiatre spécialiste de la tuberculose et directrice scientifique de l'OMS. Les avocats indiens l’accusent d’avoir écarté des preuves en faveur de l'ivermectine, d'avoir tweeté pour en déconseiller l’usage (ce qu'ils assimilent à de la désinformation ayant entraîné des morts), et d’avoir favorisé les laboratoires qui produisent les vaccins.  

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/88707-ivermectine-reduit-gravite-infection-covid-19-selon-institut-pasteur

 

 

Un centre de vaccination brûle près de Bayonne, soupçon d’incendie volontaire

18.07.2021

Une enquête pour destruction volontaire a été ouverte après l’incendie, dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 juillet, du centre de vaccination d'Urrugne (Pyrénées-Atlantiques). Plusieurs actes ont été recensés contre des structures de ce genre ou la vaccination en général en France.

Un incendie a touché le centre de vaccination d'Urrugne, dans le pays basque, dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 juillet, relate France Bleu. Les premiers éléments de l’enquête montrent qu’il peut s’agir d’un incendie volontaire, précise le média. Les spécialistes ont apparemment découvert plusieurs départs de feu.

Les pompiers ont été appelés à se rendre sur les lieux à environ 3 heures du matin. Il est indiqué que l’échelle de dégâts n’a pas encore été établie complètement.

«Le parquet a saisi le service de police judiciaire de Bayonne d'une enquête de flagrance pour destruction volontaire par incendie», a écrit le procureur de la République de Bayonne sur son compte Twitter.

D’autres attaques contre la vaccination en France

Il ne s’agit pas d’un cas isolé. La nuit précédente, un centre de vaccination dans l’Isère a été vandalisé. Le mobilier, des seringues et des compresses ont également été endommagés, alors que le bâtiment était redécoré à l’aide d’inscriptions anti-vaccins. Du matériel municipal stocké dans des garages sous le bâtiment a lui-aussi été saccagé, la structure et le parquet gorgés d'eau.

En juin, un autre centre de vaccination, l’un des plus importants des Hautes-Alpes, à Gap, a été  partiellement détruit par les flammes qui en ont sérieusement endommagé les installations. Toutefois, cet acte n’a pas mis sur pause la campagne de vaccination; le maire et l’hôpital s’étant alors mobilisés pour continuer à prendre soin dela population.

Lors d’un rassemblement anti-vaccin le 3 juillet, un faux pompier a été pendu à Nancy. Cette mise en scène était légendée de l’inscription «le Sdis m’a tué». Le maire PS de la ville, Mathieu Klein, a promis de saisir la justice suite à cet acte. Réagissant sur Twitter, il a qualifié d’«intolérable» cette mise en scène, véritable «attaque sur la voie publique».

Les marches anti-vaccin en France

Après les annonces d’Emmanuel Macron sur l’élargissement du pass sanitaire et la campagne vaccinale, les opposants à cette stratégie dénoncent une violation de leurs droits.

Une quinzaine de personnes ont envahi le 15 juillet la permanence du président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, à Châteaulin (Finistère). Ils se sont enfuis à l’approche de gendarmes.

De nombreuses manifestations contre le pass sanitaire se sont déroulées le 14 juillet dans diverses villes, dont Paris, Lyon, Nantes et Caen, réunissant près de 19.000 personnes, selon les autorités. Ils étaient près de 114.000 personnes à manifester à travers la France le 17 juillet, selon le ministère de l’Intérieur.

Certains hommes politiques ont démontré leur soutien au mouvement. Notamment, à Lille, François Asselineau qui a ainsi été vu au sein d’un cortège. Florian Philippot a également appelé à protester à Paris contre le «pass de la honte», ajoutant qu’il manifesterait du côté du Palais Royal. Le député Nicolas Dupont-Aignan s’est pour sa part dit prêt à «résister de toutes ses forces» au pass sanitaire, à l’Assemblée comme dans la rue, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.


 

 

 

L'Agence européenne des médicaments rejette Spoutnik V

 

La France persiste et signe : elle ne reconnaîtra pas les touristes vaccinés avec le Spoutnik V !

 

31.05.2021

Sputnik

Par 

 

Qualifié de «bon» en mars dernier par Thierry Breton, le vaccin russe Spoutnik V ne sera cependant pas reconnu par le pass sanitaire européen sans autorisation de l’EMA. Selon Clément Beaune, les touristes qui veulent venir en France peuvent toutefois faire un test PCR.

Un deuxième pays de l’UE va utiliser le Spoutnik V car «un important nombre» d'habitants ne veut que ce vaccin, avait annoncé le 26 avril le gouvernement slovaque. Cependant, l’UE tergiverse toujours sur l’homologation du premier vaccin anti-Covid au monde et la France ne fait pas exception.

Invité ce 31 mai sur Franceinfo, le secrétaire d'État en charge des Affaires européennes Clément Beaune a répété encore une fois que seuls les vaccins autorisés par l'Agence européenne des médicaments (EMA) seront reconnus par le pass sanitaire européen.

«Dans le texte législatif européen, il est prévu que tous les vaccins autorisés par l’Agence européenne des médicaments, quatre aujourd’hui, soient reconnus. Un pays peut ajouter, par exemple, un vaccin russe ou chinois qui ne serait pas reconnu par les autorités sanitaires européennes pour autoriser l’entrée sur son territoire. Ce n’est pas le choix que nous faisons en France».

?Selon M.Beaune, les touristes qui veulent venir en France peuvent cependant faire un test PCR.

Le Spoutnik V est «un bon vaccin»

À l’heure actuelle, quatre vaccins ont été validés par l'Agence européenne du médicament (EMA): ceux du laboratoire Pfizer-BioNTech, de Moderna, de Johnson&Johnson et d'AstraZeneca.

L’UE hésite encore à valider le vaccin russe, approuvé en août 2020 dans son pays d’origine, le premier au monde. L’Agence européenne des médicaments (EMA) a entamé l’examen du Spoutnik V le 4 mars dernier en vue d’une éventuelle autorisation dans l’UE. Or, sans attendre l’aval de l’EMA, la Hongrie a décidé d’utiliser le Spoutnik V, ainsi que la Slovaquie qui l’avait enregistré indépendamment du régulateur. En outre, l’UNICEF est devenu la première agence des Nations unies à passer une commande du vaccin anti-Covid russe. Le Fonds russe d'investissements directs et l'UNICEF ont signé un accord sur la livraison de 220 millions de doses du vaccin Spoutnik V.

À la mi-mars, se prononçant lors d’une conférence de presse à Bruxelles, le commissaire de l’UE pour le marché intérieur Thierry Breton avait déclaré que le Spoutnik V était «un bon vaccin, car la Russie a de très bons scientifiques» tout en affirmant que l’UE pourrait aider la Russie à produire son vaccin Spoutnik V sur le territoire européen. Deux semaines après, il a cependant indiqué que l’Europe n’en avait «absolument pas besoin», car s’il était approuvé, il faudrait environ un an pour lancer sa fabrication. Une déclaration qui a même fait réagir Vladimir Poutine qui s’est posé la question des intérêts que «protègent et représentent ces personnes», ceux des entreprises pharmaceutiques ou des citoyens des pays européens.

Le vaccin Spoutnik V, enregistré en août 2020, a été approuvé par les régulateurs de 66 pays, pour une population totale de 3,2 milliards d'habitants.

Selon le Centre Gamaleïa, concepteur du vaccin, le Spoutnik V est efficace à 97,6% compte tenu de l'analyse des informations de 3,8 millions de Russes vaccinés, un pourcentage plus élevé que celui précédemment cité par la revue médicale The Lancet qui était de 91,6%.

 


 

 

A quand le vaccin disponible en France ?

 

Le Spoutnik V désormais disponible pour 60 pays avec au total trois milliards d’habitants

 

Sputnik

 

12.04.2021

Par 

 

L’Inde est devenue le 60e pays à autoriser l’utilisation du Spoutnik V. Le vaccin russe anti-Covid est désormais disponible pour près de 40% de la population mondiale.

Le contrôleur général des médicaments de l'Inde (DCGI) a donné son autorisation à l'utilisation d'urgence du Spoutnik V, a annoncé ce lundi 12 avril le Fonds d’investissements directs de Russie (RFPI) chargé de la commercialisation du vaccin russe à l’étranger.

«Le RFPI annonce la décision du contrôleur général des médicaments de l'Inde (DCGI) d’enregistrer le vaccin russe contre le coronavirus Spoutnik V. L’Inde devient le 60e pays à valider cette préparation. Le Spoutnik V est l’un des trois vaccins approuvés en Inde», informe le fonds.

New Delhi a pris sa décision compte tenu des résultats des essais cliniques du vaccin en Russie, ainsi que des données positives obtenues lors de la phase III des essais cliniques supplémentaires menés sur le territoire indien en coopération avec la société Dr.Reddy’s Laboratories.

Disponible pour 40% de la population mondiale

Selon le RFPI, l’Inde est le pays le plus peuplé parmi ceux où le Spoutnik V a obtenu le feu vert.

«Le nombre total d’habitants de ces États atteint trois milliards de personnes, soit 40% de la population mondiale», souligne le fonds.

L’Inde est l’un des principaux centres de production du vaccin russe. Le RFPI a conclu des accords avec les plus grandes sociétés pharmaceutiques en Inde, dont Gland Pharma, Hetero Biopharma, Panacea Biotec, Stelis Biopharma, Virchow Biotech pour produire plus de 850 millions de doses du Spoutnik V par an.

Ces accords permettront de «fabriquer le Spoutnik V pour vacciner la population indienne et pour garantir des livraisons internationales», a déclaré Kirill Dmitriev, responsable du RFPI.

Spoutnik V

Le vaccin russe (GamCovidVac), enregistré en Russie en août 2020, occupe actuellement le deuxième rang mondial quant au nombre d'approbations reçues par les régulateurs gouvernementaux.

Son efficacité à hauteur de 91,6% a été confirmée par le journal scientifique influent The Lancet.

Le vaccin a été mis au point sur la base de vecteurs adénoviraux humains bien étudiés. Il utilise deux vecteurs différents: l’adénovirus 26 (Ad26) lors de la première dose, puis l’adénovirus 5 (Ad5) lors de la seconde, offrant une immunité plus longue que d’autres produits utilisant le même vecteur pour les deux doses.

L'Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé début mars avoir commencé l’examen continu du dossier du Spoutnik V en vue de son autorisation dans l’UE. Deux pays de l’UE, la Hongrie et la Slovaquie ont déjà approuvé le Spoutnik V sans aval de l’EMA. L'Autriche a pour sa part annoncé avoir achevé des négociations sur l'achat d’un million de doses russes, en dehors du cadre européen.

 


 

 

A quand le vaccin disponible en France ?

 

Zéro effet indésirable : le Mexique livre son évaluation de la vaccination avec le Spoutnik V

Sputnik, 23/3/21

 

Alors que l’EMA a annoncé début mars avoir entamé l’examen du dossier du Spoutnik V et qu’un responsable européen a affirmé que l’UE n’en aurait «pas besoin», le ministère mexicain de la Santé a publié des données prouvant que, sur les quatre vaccins utilisés dans le pays, seul le vaccin russe n’avait aucun effet indésirable grave.

Le site du Spoutnik V publie ce lundi un message sur Twitter reprenant les données du ministère mexicain de la Santé concernant son programme de vaccination et prouvant que le vaccin russe est le seul à ne pas avoir d’effets indésirables graves.

Le tweet est accompagné d’un tableau démontrant la sécurité du Spoutnik V par rapport aux autres vaccins.

Ainsi, selon des données au 20 mars 2021 recueillies lors de la campagne de vaccination, les effets indésirables sont à zéro pour le vaccin russe, alors que les chiffres sont de 7, 9 et 79 cas pour, respectivement, AstraZeneca, Sinovac et Pfizer-BioNTech. Calculés pour 100.000 doses, ils sont de 0,8, 0,9 et 2,5.

«Les vaccins doivent être analysés sur la base de données et non de la politique», s’est félicité le site du vaccin russe.

«Pas besoin du Spoutnik V»?

Ce dernier message fait visiblement écho à la déclaration du commissaire européen au Marché intérieur, en charge des vaccins, Thierry Breton, qui a affirmé sur TF1 que les Européens n’auraient absolument «pas besoin du Spoutnik V».

Le fabricant du Spoutnik V a constaté la partialité du responsable européen et a fait remarquer que si ce point de vue constitue la position officielle de l'UE, «merci de nous informer qu'il n'y a aucune raison de demander l'approbation de l'EMA en raison de vos préjugés politiques».

«Nous continuerons à sauver des vies dans d'autres pays», a-t-il conclu.

Validé dans 55 pays

Le Spoutnik V est désormais approuvé pour l’utilisation dans 55 pays, qui comptent au total plus de 1,4 milliard d’habitants, la République de Maurices’étant jointe à la liste ce 22 mars.

Le fait que le vaccin russe est efficace à 91,6% a été confirmé par les données publiées dans la revue médicale The Lancet.

 


 

 

 

 

Le concepteur de Spoutnik V compte créer

un autre vaccin contre le coronavirus

 

Spounik

30.01.2021

 

Le centre d’épidémiologie et de microbiologie Gamaleïa, qui a créé le vaccin anti-Covid Spoutnik V, en développera un autre en 2021 ainsi que deux médicaments pour la prévention et le traitement du Covid-19, selon le site russe des Dépenses publiques.

Un nouveau vaccin contre le Covid-19 sera créé en Russie en 2021 par le Centre d’épidémiologie et de microbiologie Gamaleïa, concepteur de Spoutnik V, qui recevra à cette fin une subvention d’environ 272.000 euros, ressort-il d’un document publié sur le site russe des Dépenses publiques.

Selon le document, le centre Gamaleïa devra développer un vaccin à base de pseudo-particules virales (VLP). À cette fin, l’État débloquera environ 25 millions de roubles (soit près de 272.000 euros).

Les vaccins VLP sont des pseudovirions, des molécules qui imitent les virus. Ils sont constitués de particules non infectieuses contenant des protéines virales en nombre suffisant pour provoquer une réponse immunitaire, selon un site consacré aux projets innovants de la Commission européenne.

Deux nouveaux médicaments contre le Covid-19

Le Centre mettra en outre au point deux autres produits contre le Covid-19, selon le site.

Un médicament, qui sera basé sur un inhibiteur non nucléotidique synthétique de la protéase du coronavirus, est destiné à traiter le Covid-19. Il devrait être prêt d’ici 2023. Le coût de son développement peut dépasser 41 millions de roubles (environ 445.000 euros).

L’autre pourra être utilisé tant pour le traitement que pour la prévention de la maladie provoquée par le SRAS-CoV-2. Il devra bloquer le récepteur ACE2, une protéine présente à la surface des cellules, notamment pulmonaires, à l'aide de laquelle le coronavirus pénètre à l’intérieur. Les travaux de conception de cette préparation, planifiés pour aboutir fin 2022, pourraient coûter environ 25 millions de roubles (quelque 272.000 euros).

Vaccins russes contre le Covid-19

Le Fonds russe d’investissements directs (RFPI) avait annoncé le 29 janvier que le vaccin «allégé» à une seule dose contre le Covid-19, Spoutnik Light, serait disponible en février. Il s'agit d’un dérivé du vaccin à deux doses Spoutnik V.

Spoutnik V est devenu le premier vaccin enregistré au monde à avoir été mis au point à partir d’adénovirus humain. À l'heure actuelle, il fait partie des dix meilleurs candidats vaccins répertoriés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Outre Spoutnik V (GamCovidVac) du centre Gamaleïa, la Russie a déjà enregistré un autre vaccin contre le Covid-19, baptisé EpiVacCorona. Il s’agit d’une préparation peptidique développée à partir de protéines produites artificiellement.

 


 

 

 

 

 

«Un vaccin pour toute l’humanité» :
The Lancet évalue l’efficacité de Spoutnik V à 91,6%

 

Sputnik, 2/2/21

Il s’agit de la deuxième publication depuis septembre 2020 sur le Spoutnik V dans cette revue médicale très respectée. Elle est consacrée au stade III des essais cliniques du vaccin.

Le Spoutnik V est sûr, efficace et offre une protection complète contre les cas graves de Covid-19: c’est la principale conclusion de la publication dans la revue The Lancet. Il a fallu des mois de recherche aux immunologistes russes et 19.866 volontaires pour terminer la phase III des essais cliniques, qui ont confirmé l’efficacité du vaccin à 91,6%.

L’autre découverte importante est l’immunogénicité du vaccin russe: 14.964 volontaires, qui ont reçu des injections réelles de Spoutnik V, ont eu de 1,3 à 1,5 fois plus d’anticorps contre le nouveau coronavirus que ceux qui se sont rétablis du Covid-19. Au cours de l’étude, les 4.902 participants restants ont reçu un placebo, comme l’exigeaient les règles des essais cliniques à grande échelle.

«L’essai portait sur un groupe de volontaires âgés de 60 à 87 ans, montrant des résultats impressionnants pour ce groupe d’âge. De manière surprenante, l’efficacité de Spoutnik V chez les personnes âgées était comparable à celle du groupe d’âge entre 18 et 60 ans (91,8%).»

En ce qui concerne la sécurité, le comité indépendant de surveillance des données a confirmé que 94% des effets indésirables étaient bénins. Aucun effet indésirable grave ni aucune allergie liée au produit n’ont été détectés et la plupart des complications bénignes se limitaient à des symptômes pseudo-grippaux ou à des maux de tête.

Le Russian Direct Investment Fund (RDIF), fonds souverain créé pour effectuer des co-investissements, principalement en Russie, avec des investisseurs stratégiques et financiers internationaux, est actuellement chargé de renforcer la production et la distribution internationale du Spoutnik V.

Kirill Dmitriev, PDG du RDIF, a salué la publication dans The Lancet, affirmant que «c’est un beau jour dans la lutte contre la pandémie de Covid-19»:

«Les données publiées par The Lancet prouvent que le Spoutnik V est non seulement le premier vaccin enregistré au monde, mais aussi l’un des meilleurs. Il protège entièrement contre le Covid-19 sévère, selon des données qui ont été récoltées et examinées de façon indépendante par des collègues, puis publiées dans The Lancet. Le Spoutnik V est l’un des trois seuls vaccins au monde avec une efficacité de plus de 90%, mais surpasse les autres en termes de sécurité, de facilité de transport en raison des exigences de stockage entre +2 et +8 degrés et d’un prix plus abordable. Le Spoutnik V est un vaccin pour toute l’humanité.»

À l’échelle mondiale, seuls quatre producteurs de vaccins, dont l’Institut de recherche Gamaleya, ont publié les résultats de leurs essais cliniques de phase III dans les principales revues médicales avec comité de lecture. Le Spoutnik V est l’un des trois seuls vaccins au monde dont l’efficacité est prouvée à plus de 90%. D’autres vaccins présentent des taux d’efficacité inférieurs, par exemple 62,1% pour celui d’AstraZeneca, 50,4% pour celui de Sinovac et 79,3% pour celui de Sinopharm.

Par ailleurs, il bat les autres vaccins, avec une efficacité de plus de 90% offrant une logistique plus facile, un prix plus bas et une réponse immunitaire plus durable, obtenue grâce à ce que l’on appelle la «revaccination hétérogène», l’utilisation de deux vecteurs différents dans deux doses séparées.

Le RDIF a répété à plusieurs reprises que le Spoutnik V était prêt à aider à augmenter l’efficacité d’autres vaccins avec un taux d’efficacité inférieur à 90% en fournissant l’une des doses de Spoutnik V. Il coopère déjà avec AstraZeneca pour augmenter son efficacité, qui est de 62,1%, en ajoutant une dose de Spoutnik V à AstraZeneca.

«Facile à produire et pratique à utiliser»

Après les critiques d’il y a seulement plusieurs mois, diminuant progressivement face à de solides données, de nombreux scientifiques occidentaux ont également salué la nouvelle publication.

«Le développement du vaccin Spoutnik V a été critiqué pour sa précipitation répréhensible, ses recherches de moyens faciles et son absence de transparence. Mais le résultat est clair et le principe scientifique de la vaccination démontré, ce qui signifie qu’un autre vaccin peut désormais rejoindre la lutte pour réduire l’impact du Covid-19», ont affirmé le Dr Ian Jones, de l’Université de Reading, et le Dr Polly Roy, de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, qui n’ont pas participé à l’examen par les pairs de l’article paru dans The Lancet.

Cecil Czerkinsky, directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), souligne les avantages incontestables du Spoutnik V en ce qui concerne la logistique, ainsi que ceux de sa double dose: «Les résultats intermédiaires de l’essai clinique de phase III du vaccin à vecteur adénovirus Spoutnik V sont assez impressionnants. Ce vaccin semble être très efficace et immunogène dans tous les groupes d’âge. C’est clairement une bonne nouvelle, car ce vaccin à double dose est comparativement plus facile à fabriquer et à utiliser dans un contexte de pénurie mondiale anticipée de vaccins et des problèmes logistiques des vaccins thermosensibles récemment autorisés pour une utilisation d’urgence.»

En Argentine, qui a déjà reçu le vaccin russe et a lancé une campagne de vaccination réussie, les professionnels de santé ont salué l’efficacité du produit: «L’article publié dans The Lancet confirme les bons résultats et fournit des informations supplémentaires sur l’efficacité et la sécurité de ce vaccin dans différents sous-groupes, a déclaré Omar Sued, président de la société argentine d’infectiologie. Du point de vue de la santé publique, l’efficacité du vaccin est très élevée. Le profil de sécurité est très bon. La diffusion de ces informations est vitale pour le développement progressif et le déploiement de ce vaccin dans le monde entier.»

«Aujourd’hui, le monde a besoin de tous les bons vaccins qu’il peut obtenir contre le Covid-19, déclare David Livermore, professeur de microbiologie médicale à l’Université britannique d’East Anglia. Et ce sont des résultats impressionnants: le Spoutnik V est le premier vaccin vecteur adénovirus à avoir une efficacité de 90% observée, avec les deux vaccins à ARNm.»

Entretemps, alors que le nombre de personnes ayant reçu leur injection de vaccin contre le coronavirus augmente, le scientifique américain Hildegund C.J. Ertl, du Vaccine & Immunotherapy Center de l’Institut Wistar, souligne que le Spoutnik V «est efficace à 100% pour prévenir les maladies graves ou la mort, ce qui est finalement le paramètre le plus crucial; nous pouvons tous faire face aux reniflements tant que nous restons hors de l’hôpital ou du cimetière.»

«Même après une seule dose, la protection contre la maladie était de 87,6%. Le Spoutnik V est donc plus efficace que l’AstraZeneca ou le Johnson & Johnson. Le Spoutnik V, qui, contrairement aux vaccins à ARNm tout aussi efficaces de Pfizer et Moderna, peut être conservé au réfrigérateur, sera d’une valeur inestimable pour lutter contre la pandémie mondiale de Covid-19.»

Élargir la distribution

Le Spoutnik V a été développé en mai 2020 par l’Institut de recherche Gamaleya d’épidémiologie et de microbiologie du ministère russe de la Santé. Le vaccin a été conçu à l’aide d’une plateforme adénovirale humaine bien connue et fiable. Il est aussi l’un des moins chers au monde, avec un prix de 10 dollars par injection. À la fin de l’année dernière, le vaccin a été approuvé pour une utilisation dans le cadre de la campagne de vaccination nationale à grande échelle en Russie, qui a débuté en décembre 2020 et est entièrement gratuite pour les citoyens russes.

Selon le RDIF, le Spoutnik V a été enregistré dans 16 pays. Dans les jours à venir, des injections de vaccin russe devront être administrées dans le cadre des campagnes de vaccination en Bolivie, au Kazakhstan, au Turkménistan, en Palestine, aux Émirats arabes unis, au Paraguay, en Hongrie, en Arménie, en Algérie, en République serbe de Bosnie, au Venezuela et en Iran.

?Plus de 50 pays ont commandé 1,2 milliard de doses de Spoutnik V aux partenaires du RDIF en Inde, au Brésil, en Chine, en Corée du Sud et dans d’autres pays qui se préparent à produire le vaccin pour le marché mondial.

 


 

 

 

 

Covid-19 et vaccin – La député européenne Michèle Rivasi porte plainte

Réseau International

21/1/2021

Dans une interview pour le média alternatif BAM ! en date du 19 janvier, la député Michèle Rivasi annonce qu’elle a porté plainte via la commission de contrôle budgétaire de l’Union européenne, pour non divulgation des données au sujet des vaccins contre le Covid-19. Voici les propos inquiétants de cette députée, pour une situation qui l’est tout autant ! Ça fait plaisir de voir que des députés font encore leur boulot !

« J’ai consulté les soixante-sept pages du rapport. J’essaie de savoir à combien s’élève le prix des vaccins et là, c’est barré, c’est tout noir !

Après je regarde combien l’Europe a donné en pré-achat avant que le vaccin soit autorisé. Tout ça c’est en noir…

Ensuite je regarde qui va produire ce vaccin. Là-dessus rien n’est dit !

Qui est responsable des effets secondaires ? Les deux pages là-dessus ont disparu, elles n’y sont pas…

Les députés européens ne peuvent rien contrôler, il n’y a aucune transparence puisqu’il n’y a aucun chiffre. Ça veut dire qu’on a donné de l’argent public (on donne des milliards aux laboratoires) et on ne sait pas le détail des choses, on ne sait pas qui est responsable.

Les premiers cobayes, ce sont les personnes âgées !

Au sujet des négociations avec les laboratoires pharmaceutiques, c’est l’opacité la plus totale ! On est en train de distribuer des milliards à des labos, sans condition ! »

Décidément l’actualité est chaude car à peine avons nous publié cet article, qu’un Twitt de Jordan Bardella annonce que sa consultation des contrats des vaccins négociés entre l’UE et les laboratoires vient d’être annulée ! Il confirme au passage les dires de Michèle Rivasi.

source : https://lemediaen442.fr/


 

 

© AP Photo / Lionel Bonaventure

 

Traitements et vaccins anti-Covid :

«Il faut arrêter de prendre les gens pour des cons», s’emporte Asselineau

Sputnik France

07.01.2021

Olivier Véran a été invité à s’exprimer sur les traitements contre le Covid-19 en cours d’étude à travers le monde. Selon l’un des trois cosignataires de la tribune en question, François Asselineau, cette transparence contribuerait à restaurer la confiance des Français durement ébranlée depuis le début de la crise sanitaire. Analyse.

«On ne dit pas qu’on est contre les vaccins. On dit simplement que ce qui n’est pas normal, c’est cette focalisation exclusive sur des vaccins, et même sur la sous-catégorie des vaccins à ARN messager, alors que tout le reste a été diabolisé!»

Le président de l’Union populaire républicaine (UPR), François Asselineau, revient auprès de Sputnik sur la lettre commune qu’il a adressée à Olivier Véran avec Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France (DLF), et Florian Philippot, président des Patriotes (LP). Dans ce courrier de trois pages, en date du 2 janvier, et rendu public ce 7 janvier, les trois leaders politiques appellent le ministre de la Santé à informer les Français de manière hebdomadaire sur les traitements testés et développés contre le Covid-19 à travers le monde.

Aux yeux de François Asselineau, l’exécutif, à commencer par le Président de la République, a tout à gagner à se saisir de cette opportunité de transparence qui «rassurerait» les Français.

«Cela montrerait à la population qu’il n’est pas tenu par Big Pharma. [...] Que ni lui, ni Jean Castex, ni Olivier Véran, ni Carine Lacombe ne sont pieds et poings liés. A contrario, s’il ne le fait pas, cela va renforcer l’impression que les Français peuvent avoir: qu’il ne cherche pas le bien commun, mais obéit à des commanditaires.»
Les trois leaders politiques ont dressé une liste de molécules étudiées par les scientifiques du monde entier. On y retrouve la désormais célèbre hydroxychloroquine (décriée en France et tout juste autorisée en Italie) et l’azithromicyne, ainsi que des pistes plus incongrues comme les graines de nigelle expérimentées au Pakistan. Figurent également en bonne place les vitamines C et D ainsi que le zinc afin de renforcer les défenses immunitaires. Sans oublier le tocilizumab (un anticorps, dit monoclonal, utilisé dans le traitement de maladies auto-immunes), l’interféron ou encore l’ivermectine, qui fait de plus en plus parler d’elle.

L’ivermectine, «une piste à ne pas négliger» selon Paris Match qui rappelle que cet antiparasitaire à large spectre est utilisé dans 90 pays. Il est «prescrit à la dose orale de 12 mg pendant trois ou quatre jours de suite ou en prise unique de 15 mg» contre le Covid-19. Un traitement, tant prophylactique (qui prévient l’apparition de la maladie, comme le fait notamment un vaccin) que curatif. Le bénéfice de ce remède «apparaît important et net à toutes les étapes et dans tous les essais sauf dans deux ayant inclus un très faible nombre de sujets» souligne l’hebdomadaire.

«Pourquoi on n’en parle pas? Cela ne vaut presque rien et c’est commercialisé en France», s’interroge François Asselineau. Pour le président de l’UPR, la stratégie face à l’épidémie ne doit pas être «soit le vaccin, soit les traitements». Il déplore «que l’État n’informe pas les Français de ce qui se passe ailleurs».

«Ce n’est pas normal qu’il n’y ait pas cette réflexion, naturelle, de regarder ce qui se passe ailleurs. On est dans un monde blanc ou noir où, si vous n’êtes pas pour le vaccin Pfizer, vous êtes un horrible complotiste!» regrette le président de l’UPR.

Un enthousiasme pour l’ivermectine que ne partageait pas 20 Minutes, qui fin décembre avait épinglé un tweet de François Asselineau en faveur de ce traitement antigale et relégué à la case «fake» les affirmations sur son efficacité. Le quotidien revient d’ailleurs ce 7 janvier sur une étude de la CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis) selon laquelle seule une personne sur 100.000 aurait fait un choc anaphylactique suite à l’injection du vaccin Pfizer. Étonnamment, 20 Minutes oublie que cette même CDC rapportait que près de 3% des vaccinés (3.150 sur 112.807) étaient à la mi-décembre «incapables d'accomplir des activités quotidiennes normales, incapable de travailler, requéraient des soins d’un médecin ou un professionnel de la santé».

Entre effets secondaires et «pognon de dingue»

«Il faut arrêter de prendre les gens pour des cons! Un vaccin ce n’est pas uniquement le choc allergique dans les quarante-huit heures», s’emporte le tenant du Frexit, qui évoque le cas du vaccin contre le H1N1. Ce vaccin, tant attendu lors de la crise sanitaire de 2009, a depuis provoqué des cas de narcolepsie-cataplexie (des assoupissements brutaux tout au long de la journée) chez plusieurs centaines de personnes en France. Comme le rappelait Libération en novembre dernier, ces deux cents invalides à vie tardent à être dédommagés par l’État, qui s’était «engagé bien vite» auprès des laboratoires à endosser toutes les responsabilités.

Une précipitation qui n’est pas sans rappeler celle que l’on observe aujourd’hui du côté de la Commission européenne qui passe les commandes de vaccins. «C’est quand même incroyable de vouloir faire vacciner des dizaines de millions de personnes avec quelque chose sur lequel on n’a pas de recul», insiste François Asselienau. Au passage, il en profite pour égratigner l’exécutif européen et le «scandale absolu» du remdesivir.

La Commission européenne a passé commande pour 1,2 milliard de dollars de cet anitiviral à l’américain Gilead début octobre. Et ce alors que ce laboratoire venait de recevoir les résultats préliminaires de l’études Solidarity de l’OMS. Ces résultats d’essais menés dans trente-cinq pays soulignaient l’inefficacité du remdesivir et même sa dangerosité, poussant l’OMS à recommander de ne plus l’administrer aux patients hospitalisés quelle que soit la gravité de leurs symptômes.

La crise de confiance, reflet de la perte de ses valeurs par l’Occident ?

Interrogé sur le fait qu’il n’en ait pas informé la Commission européenne, le laboratoire américain répondra qu’il ne reconnaît pas les études donnant des résultats différents des siennes. «On ne peut pas dépenser 1 milliard d’euro du contribuable européen et faire comme si cela n’existait pas», poursuit le président de l’UPR. Il en appelle à une enquête internationale. Pour lui, ces éléments ont sapé la confiance des Français tout au long de la crise.

«Je suis stupéfait qu’on n’ait pas plus insisté sur le président de Pfizer qui a vendu ses actions tout en refusant de se faire vacciner au motif bidon qu’il n’est pas prioritaire alors même que son entreprise produit des millions de doses… Qu’on ne vienne pas ensuite nous dire qu’on est au pays de Marie Curie ou de Louis Pasteur, car on n’est plus du tout dans ce monde-là! On est dans un monde où tous les prétextes sont bons pour se faire un "pognon de dingue".»
Mais est-ce qu’une question de vaccination ? En effet les vaccins russes et chinois ne reçoivent absolument pas le même accueil des autorités européennes que ceux des laboratoires occidentaux. N’y aurait-il pas simplement une crainte en Occident que la solution au Covid-19 puisse parvenir d’un pays ne faisant pas partie du club? Une piste, d’ordre géopolitique, que François Asselineau n’écarte pas. Au contraire, il va même plus loin.

Pour lui, cette crise de confiance qui traverse les sociétés occidentales résulte avant tout d’une montée en puissance de l’industrie pharmaceutique conjuguée à un effondrement de l’éthique entrepreneuriale et politique dans les pays occidentaux. Il y voit la conséquence de la perte progressive, par l’Occident, des valeurs millénaires héritées du christianisme qui l’ont fondé. Par exemple, «le principe de vérité, de charité, le don de soi», énumère François Asselineau.

«Il ne reste plus que Mammon, le dieu de l’Argent, regrette-t-il, et tout est bon pour s’en mettre plein les fouilles le plus vite possible: en mentant, en truandant les études, on ne les communiquant pas… au même moment où l’on taxe de dangerosité un médicament qui avait fait ses preuves depuis soixante-dix ans. C’est ça qui choque les gens!» conclut l’homme politique.

Mammon, dans le Nouveau Testament de la Bible, est la richesse matérielle qui est personnifiée en divinité à laquelle les hommes sont susceptibles de vouer leur vie. Son adoration correspond dans l'Ancien Testament ou dans la Torah au culte du Veau d'or, et dans la morale catholique à l'avarice qui est un des sept péchés capitaux.

 

 

 

La Russie a reçu des demandes de vaccin Spoutnik V de plus de 50 pays

Plus de 50 pays ont demandé à la Russie de leur envoyer au total 1,2 milliard de doses du vaccin contre le Covid-19, Spoutnik V, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.

Le Fonds russe d'investissements directs (RFPI) a reçu des demandes d'achat de 1,2 milliard de doses du vaccin contre le Covid-19, Spoutnik V, de plus de 50 pays, a annoncé ce jeudi 3 décembre Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

«Le Fonds russe d’investissements directs et l’Institut Gamaleïa augmentent la production du vaccin Spoutnik V en vue d’une campagne de vaccination de masse en Russie. En outre, ils œuvrent pour assurer une transition technologique vers le lancement de la production du vaccin à l’étranger et de sa livraison sur les marchés internationaux», a indiqué Mme Zakharova.

Spoutnik V présenté à l’Onu

Le 2 décembre, la mission permanente de la Russie auprès de l'Onu et le ministère russe de la Santé ont présenté le vaccin Spoutnik V à l’Onu en marge de la 31e session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies.

Pendant cette présentation, le ministre de la Santé, Mikhaïl Mourachko, a déclaré que les essais post-homologation de Spoutnik V, enregistré en Russie le 11 août, se déroulaient en Russie, en Biélorussie, en Inde, aux Émirats arabes unis et au Venezuela. L’organisation des essais de Spoutnik V au Brésil et ailleurs est à l’étude, selon lui. Spoutnik V a montré «une puissante réponse immunitaire», a ajouté le ministre.

Le directeur du RFPI Kirill Dmitriev a pour sa part annoncé que son Fonds avait déposé des demandes d'approbation de Spoutnik V dans 40 pays et qu’il collaborait avec les régulateurs de ces pays. Selon M.Dmitriev, le vaccin russe coûtera moins de 10 dollars par dose, ce qui est «beaucoup moins cher que certains vaccins à ARN messager (ARNm)».

Spoutnik V

Le ministère russe de la Santé a enregistré Spoutnik V (GamCovidVac) le 11 août.

Ce vaccin, le premier au monde développé contre le Covid-19, est basé sur deux vecteurs d’adénovirus humains. Cette plateforme vaccinale est réputée pour être sûre, efficace et ne pas provoquer des effets indésirables à long terme.

Le Président Poutine a chargé le gouvernement de lancer la campagne de vaccination contre le Covid-19 en Russie dès la fin de la semaine prochaine. Gratuite pour tous, la vaccination ne sera pas obligatoire.

 

© Sputnik . Konstantin Mikhaltchevski

 

Au moins 10 vaccins anti-Covid sont en cours de développement en Russie

03.12.2020

Par 

 

Outre les connus Spoutnik V et EpiVacCorona, la Russie travaille sur d'autres candidats vaccins contre le Covid-19. Elle en développe une dizaine au moins, selon la directrice de l’agence sanitaire russe.

Au moins 10 vaccins contre le coronavirus sont en cours de développement au sein des centres scientifiques en Russie, annonce ce jeudi 3 décembre Anna Popova, directrice du Service fédéral de protection des droits des consommateurs et du bien-être humain (Rospotrebnadzor).

«Au moins 10 vaccins sont actuellement développés dans le pays», a-t-elle fait savoir ce jeudi sur la chaîne télévisée Rossiya 1.

Énumérant les centres scientifiques, la directrice de Rospotrebnadzor a mentionné l'institut Vektor en Sibérie, l'Agence fédérale biomédicale et l’Académie des sciences russe qui œuvrent pour endiguer l’épidémie.

«Toute une série de réalisations sont en cours de préparation aujourd'hui. Nous espérons qu'ils [les vaccins, ndlr] seront réussis», a assuré Mme Popova.

Vaccins russes contre le Covid-19

La Russie travaille de manière active sur des vaccins contre le nouveau coronavirus qui a fait près de 1,5 million de morts dans le monde depuis le début de l'année.

Spoutnik V, le premier vaccin élaboré au monde contre le Covid-19, a été homologué en août par le centre d’épidémiologie et de microbiologie Gamaleïa de Moscou à partir de deux vecteurs d’adénovirus humains. Son taux d’efficacité est estimé à 95%.

EpiVacCorona, conçu par le Centre de virologie et de biotechnologie Vektor de Novossibirsk, a été homologué en octobre. Selon la directrice de Rospotrebnadzor, Vektor travaille sur trois autres vaccins anti-Covid. Mme Popova a notamment mentionné un vaccin combiné contre la grippe et le coronavirus, basé sur le virus de la rougeole.

La France n’écarte pas la possibilité de proposer les vaccins russes aux Français

 

01.02.2021

Invité ce 1er février sur Franceinfo, Gabriel Attal a indiqué que les vaccins anti-Covid-19 n’avaient pas de nationalité. Ainsi, en cas d’autorisation de l’Agence européenne du médicament, le vaccin russe «pourrait évidemment être proposé aux citoyens français».

Le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal était invité ce 1er février sur Franceinfo à évaluer la possibilité d’acquérir le vaccin russe contre le coronavirus alors que le pays est en pleine campagne de vaccination.

«Ce qu’on veut, c’est qu’il soit sûr et efficace. Et donc, dès lors qu’un laboratoire demande un enregistrement de son vaccin auprès de l’Agence européenne du médicament, c’est examiné sans regarder sa nationalité», expose M.Attal. «Je crois que c’est le cas pour le vaccin russe et donc il va être examiné comme tous les vaccins ont été examinés.»

Il n’écarte donc pas la possibilité d’acquérir le médicament russe.

«Si l’Agence européenne du médicament considère qu’il est sûr et efficace, la Haute autorité de santé française procèdera à la même évaluation et il pourrait évidemment être proposé aux citoyens français, si c’était le cas», souligne le porte-parole du gouvernement.

Concernant les vaccins qui ont déjà été autorisés en France, soit ceux de Pfizer et Moderna, Gabriel Attal a livré des prévisions quant au nombre de personnes qui recevront leur première dose en février dans l’Hexagone:

«À la fin du mois de février, au moins deux millions et demi de personnes auront reçu au moins leur première injection. Et le million et demi de Français qui ont été vaccinés au mois de janvier recevront leur deuxième injection au mois de février», précise-t-il, ajoutant que «les doses d’AstraZeneca viendront en plus».

La situation sanitaire est suivie de près, affirme Gabriel Attal qui constate «une décélération de la hausse de l’épidémie» grâce au couvre-feu.

«On a fait le choix de tout faire pour éviter un reconfinement. La contrepartie de ça, c’est que les règles actuelles, et notamment le couvre-feu à 18 heures, soient pleinement respectées, donc il y a une augmentation des contrôles», explique le porte-parole du gouvernement.

 

 

 


Retour au Coronavirus

 

ACCUEIL SANTE