Archives de catégorie : Sommeil

On a trouvé dans notre cerveau un interrupteur pour déclencher l’état de rêve (chez les souris !)

Par Grégory Rozières

Le Huffington Post

http://quebec.huffingtonpost.ca

Et si vous pouviez choisir de rêver ou non? Même si le contrôle de notre sommeil est encore loin, la découverte de neuroscientifiques de l’université de Berkeley en Californie est un grand pas en avant. Ils ont réussi à faire rêver des souris à la demande.

Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont intégré un « interrupteur optogénétique » dans des cellules du bulbe rachidien, explique Medicalxpress. Ce bouton a la particularité d’être activable par un laser et de faire rêver la souris en quelques secondes.

Plus exactement de faire rentrer la souris dans le « sommeil paradoxal », pendant lequel ont lieu les rêves (et pendant lequel vos yeux bougent tous seuls et vos muscles sont comme paralysés). Dans leur étude publiée le 15 octobre, les chercheurs précisent avoir réussi à faire rentrer ou sortir les souris de cette phase de sommeil en quelques secondes, simplement en actionnant l’interrupteur.

Éveillé, l’interrupteur donne envie de manger

« On pensait jusqu’alors que la région du bulbe rachidien était uniquement impliquée dans la paralysie des muscles pendant le sommeil paradoxal. Nous avons montré que ces neurones activent tous les aspects de ce sommeil », explique Yang Dan, professeur à l’université de Berkeley.

L’interrupteur est composé d’un canal ionique (une protéine présente dans le corps qui a pour effet notamment d’activer les neurones) spécial, sensible à la lumière. Une fibre optique, insérée dans le cerveau de la souris, permet ensuite d’activer les neurones en question.

Lorsque les souris sont éveillées, celles-ci ne tombent pas de sommeil pour autant. Par contre, elles ont tendance à manger plus quand on active l’interrupteur. En effet, ces fameux neurones qui contrôlent notre sommeil paradoxal, appelés GABAergiques, sont en général plus actifs lorsque la souris mange ou fait sa toilette.

Grâce à cette découverte, les chercheurs espèrent mieux comprendre certains troubles et maladies neurologiques qui affectent parallèlement le sommeil, comme les maladies d’Alzheimer et Parkinson

Voir aussi : « Researchers find neural switch that turns dreams on and off »

http://medicalxpress.com

15/10/2015 

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Article transmis par Carole

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Traiter l’insomnie sans médicaments

THÉRASOMNIA

Traiter l’insomnie sans médicaments grâce à la thérapie comportementale et cognitive.

Annonce publiée par Roger Ripert, le 29/5/2015

Voir la rubrique « Sommeil » du site Oniros.

Michel Billiard, spécialiste du sommeil et Gérard Apfeldorfer, psychothérapeute, ont mis au point le premier programme de thérapie en ligne qui propose de traiter l’insomnie sans médicaments grâce à la thérapie comportementale et cognitive (TCC). Voir ci-dessous.

En avant-première, afin de tester ce programme, ThéraSomnia propose offre un abonnement gratuit  de 3 mois aux 3 premières personnes qui se manifestent (valeur : 117 €)

Offre valable pour un démarrage du programme d’ici le 31/07/2015.

Les personnes intéressées peuvent s’adresser à [email protected], en communiquant leur adresse mail, leur nom, prénom, leur âge et leur numéro de téléphone et en mentionnant qu’elles viennent de la part de l’association Oniros. 

La méthode ThéraSomnia 

La méthode ThéraSomnia est la méthode en ligne pour retrouver le sommeil naturellement. En quelques étapes simples, notre programme vous aide à en finir avec l’insomnie et à retrouver un sommeil de qualité.

ThéraSomnia, un programme reposant sur les thérapies comportementales et cognitives.

Le suivi par des psychologues formées aux TCC de l’insomnie permet de comprendre le comportement et les troubles du sommeil de chaque personne.

En 3 mois et 7 étapes simples ThéraSomnia vous aide à réapprendre progressivement à bien dormir et à retrouver un sommeil de qualité.

Cette méthode a fait ses preuves en milieu médical et s’est avérée plus efficace à long terme que les traitement avec des somnifères.

Les participants à une étude britannique menée en mars 2012 ont en effet réduit leur temps d’endormissement de 56% et le nombre de leurs éveils nocturnes de 63%. »

Aujourd’hui, environ 20% des Français souffrent de mal dormir. Le programme ThéraSomnia a été élaboré par des spécialistes du sommeil et des thérapies cognitivo-comportementales pour traiter l’insomnie en ligne, naturellement, en 3 mois. Les thérapies comportementales et cognitives de l’insomnie ont été évaluées scientifiquement et ont fait leurs preuves depuis les années 1990 en milieu médical pour traiter l’insomnie chronique primaire. Ces thérapies agissent à plusieurs niveaux : elles conduisent l’insomniaque à renouer avec une bonne hygiène du sommeil, à apprendre à se relaxer et se mettre dans le bon état d’esprit pour dormir, à réduire le temps qu’il passe au lit sans dormir ; les techniques de restructuration cognitive permettent de corriger les croyances sur le sommeil, les attentes pathogènes, tout en améliorant l’adhésion de la personne.L’efficacité des thérapies comportementales et cognitives sur l’insomnie

De nombreuses études internationales ont pu montrer l’efficacité de cette approche. Le sommeil devient plus satisfaisant, la fatigue durant la journée diminue, la personne diminue la consommation de somnifères. Au bout de 2 mois de programme de Thérapie Comportementale et Cognitive de l’Insomnie, 70 à 80 %  des personnes souffrant d’insomnie primaire ont amélioré la qualité et l’efficacité de leur sommeil, la plupart des personnes s’endorment désormais en moins de 30 mn et restent éveillées moins de 30 mn pendant la nuit.  Un tiers des patients retrouvent un sommeil de dormeur normal en fin de thérapie .

Toutefois, la plus grande difficulté en France reste de trouver des spécialistes du sommeil qualifiés et disponibles. La Thérapie Comportementales et Cognitive nécessite en effet 6 à 8 séances de travail avec un psychologue ou médecin formé. C’est pourquoi les mettre à disposition du plus grand nombre sur internet peut rendre d’énormes services à la population.

Différents programmes de thérapie online de l’insomnie chronique primaire fondés sur les mêmes principes existent déjà dans les pays anglo-saxons et ont pu être évalués scientifiquement. Par exemple, l’étude de Colin A. Espie, en 2012, montre que ce type de thérapie, complétée par le soutien d’une communauté internet sous forme de forum, est aussi efficace qu’une prise en charge directe.

Le programme ThéraSomnia est le premier programme en ligne de thérapie comportementale et cognitive de l’insomnie en France.

Un programme élaboré par des spécialistes du sommeil

Notre expert du sommeil, Michel Billiard, a publié de nombreux ouvrages sur le sommeil. Il a notamment écrit «Les Troubles du sommeil», paru aux éditions Elsevier Masson, mais également d’autres ouvrages comme «Le Guide du sommeil» aux éditions Odile Jacob, ou « De l’art de bien dormir » aux éditions Cavalier Bleu. Ses ouvrages s’adressent aussi bien au grand public, qu’aux spécialistes du sommeil. Reconnu au niveau mondial, il est le créateur de l’un des premiers centres spécialisés du sommeil et de l’éveil en France. Il a signé plus de 150 articles sur le sommeil dans des revues scientifiques internationales. Ancien président de la Société Européenne de Recherche sur le Sommeil, Michel Billiard a élaboré ce programme en y apportant son savoir-faire et son expertise.

Gérard Apfeldorfer, psychiatre instructeur en TCC et Directeur scientifique de la société, a participé à l’élaboration du programme en tant que spécialiste des TCC.

Un programme simple en 7 étapes

Le programme s’articule en 7 étapes progressives pour vous aider à retrouver un sommeil de qualité :

  • Je comprends le sommeil ;
  • J’adopte de nouvelles habitudes ;
  • Je reconditionne positivement mon sommeil ;
  • J’apprends à me relaxer ;
  • Je crée un état mental propice à la venue du sommeil ;
  • Je retrouve un sommeil de qualité ;
  • Je revois et j’intègre toutes les stratégies du programme.

Chaque étape est clôturée par un agenda du sommeil complet pour déterminer vos progrès, ainsi que l’évolution de votre efficacité du sommeil. Étape après étape, vous améliorez votre hygiène du sommeil, vous apprenez à vous détendre, vous restructurez vos nuits, vous modifiez vos discours intérieurs concernant le sommeil. Vous avancez dans le programme à votre rythme, et en plus de votre parcours sommeil en 7 étapes, vous avez accès à des outils, des défis, ainsi qu’à une communauté très active sur nos forums et nos blogs.

Un suivi personnalisé par mail et par téléphone avec nos psychologues

Une question ? Nos psychologues sont à votre écoute. Joignables par mail et par téléphone, ils sont tous psychologues cliniciens et ont été formés par notre expert, Michel Billiard. Leur rôle ? Vous accompagner et vous soutenir tout au long de votre parcours sommeil. Ils vous apportent du soutien mais vous aident également à adapter le programme à vos besoins et vos attentes, pour atteindre vos objectifs.

Nos utilisateurs parlent du programme 

«Assez rapidement, les 4 éveils nocturnes se sont réduits à 1 ou 2 et la faculté de me rendormir rapidement avec la relaxation ou le body scan est devenue un réflexe. Mon sommeil est plus dense et plus réparateur et je peux enfin revivre normalement, sans cette compagne fatigue qui me  » pourrissait  » la vie.»

Stella, Forum ThéraSomnia, le 12/02/15

«Ce que j’apprécie le plus, c’est de m’endormir très vite, ce qui n’était jamais le cas avant. Et quasiment plus de réveils durant la nuit.»

Anjali, Forum ThéraSomnia, le 20/02/15

« C’est un site très bien fait, aussi bien du fait des explications sur le sommeil que sur  le parcours en plusieurs étapes progressives. »

Charlotte, Forum ThéraSomnia, le 02/03/15

Informations pratiques :

4 formules vous sont proposées pour suivre le programme ThéraSomnia, à partir de 25 euros par mois pour un abonnement de 3 mois au programme en ligne, et de 39 euros par mois pour un abonnement de 3 mois avec suivi téléphonique avec une psychologue.

Bibliographie succinte

Tassi P. et al. Thérapie comportementale et cognitive de l’insomnie. J. ther. Comp. Cogn. 2010, 20, 125-130

Edinger JD, Wohlgemuth WK, Radtke RA, Marsh GR, Quillian RE. Cognitive behavioral therapy for treatment of chronic primary insomnia: a randomized controlled trial. JAMA. 2001 Apr 11;285(14):1856-64.

Morin CM; Vallières A; Guay B; Ivers H; Savard J; Mérette C; Bastien C; Baillargeon L. Cognitive behavioral therapy, singly and combined with medication, for persistent insomnia: a randomized controlled trial. JAMA.  2009; 301(19):2005-15

Ritterband L.M. et al. Efficacy of an Internet-Based Behavioral Intervention for Adults With Insomnia. Arch Gen Psychiatry. 2009;66(7):692-698.

Espie C.A., et al. A Randomized, Placebo-Controlled Trial of Online Cognitive Behavioral Therapy for Chronic Insomnia Disorder Delivered via an Automated Media-Rich Web Application. Sleep. 2012 Jun 1; 35(6): 769–781.

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Le bonheur dans un couple s’observe à sa manière de dormir

20 minutes.fr – 16/4/14

ETUDE – Selon une étude, 42 % des couples dorment dos à dos…

Dis-moi comment tu dors, je te dirai comment va ton couple. Selon une étudeconduite dans le cadre du Festival international des sciences d’Édimbourg et menée par le professeur Richard Wiseman, il est possible d’évaluer le bonheur dans un couple en observant sa position quand il dort.

Une étude basée sur le comportement de 1.000 pesonnes

Ainsi, des amoureux qui passent la nuit à moins de trois centimètres l’un de l’autre sont plus heureux dans leur relation que ceux qui entretiennent un écart plus large. Cette étude basée sur le comportement de 1.000 personnes a aussi révélé les positions de sommeil les plus populaires dans les couples: 42 % dorment dos à dos, 31 % se tournent dans la même direction et 4 % dorment l’un face à l’autre.

Mais pour le professeur Richard Wiseman, psychologue à l’Université de Hertfordshire (Royaume-Uni) «le plus important c’est le contact». Dos à dos, ou face à face «80 % des couples qui ont passé la nuit avec l’autre avec au moins un contact sont satisfaits de leur relation, contre 68 % de ceux qui ne se sont pas du tout touchés».

 R.L.

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Apnée du sommeil : NSA et Sécu, même combat ?

Par Adrien Renaud
Economiste de la santé et journaliste

Rue89 – 25/3/14 – Quiconque ne suit pas correctement son traitement ne sera pas remboursé. Une idée qui semble frappée au coin du bon sens : pourquoi la collectivité devrait-elle payer pour ceux qui ne respectent pas les prescriptions de leur médecin ? S’appuyant sur ce principe simple, la Sécu croyait avoir trouvé une manière innovante de faire des économies. A partir du mois d’octobre dernier, elle l’a testée sur les patients souffrant d’apnée du sommeil, qui ont eu la surprise de voir apparaître un dispositif du nom de «téléobservance».

Pour la première fois en France, la prise en charge des soins était conditionnée au comportement des malades. Pour l’instant, on ne peut pas dire que ce soit un succès. En février, le dispositif qui encadrait ce projet a été suspendu par le Conseil d’Etat en raison de « doutes sérieux sur sa légalité ». Un jugement sur le fond est attendu dans les mois qui viennent.

Alors, saine mesure d’économie ou fliquage intolérable ?

80 millions d’euros d’économies potentielles

Au cœur du débat se trouve un traitement efficace mais particulièrement contraignant : les malades souffrant d’apnée du sommeil doivent dormir avec un appareil de « pression positive continue » qui envoie en permanence de l’air dans leur appareil respiratoire… Comme le raconte ce patient, ce n’est pas une sinécure : le bruit de la machine vous dérange, le masque vous gêne, et votre partenaire a l’impression de «dormir avec un cosmonaute».

La location de l’appareil est prise en charge par l’assurance-maladie et les complémentaires santé. Environ 500 000 personnes en bénéficient, et le montant annuel des remboursements atteint 360 millions d’euros. Mais le ministère de la Santé estime que 20% des patients appareillés n’utilisent pas leur machine, ou pas assez. Les dépenses injustifiées sont évaluées à 80 millions d’euros par an.

Pour tenter de récupérer une partie de cette somme, à partir du mois d’octobre 2013, les machines des patients ont été équipées de cartes SIM. Jusqu’à l’invalidation du dispositif, ces « mouchards », comme les appellent les opposants au projet, transmettaient quotidiennement les données recueillies à un prestataire extérieur. Si, sur une période de 28 jours, le temps d’utilisation de l’appareil était inférieur 84 heures, ou inférieur à 3 heures par jour sur une période de 20 jours, l’assuré devait recevoir un avertissement. Au bout du troisième avertissement, le remboursement devait être divisé par deux. Au bout du cinquième, il devait cesser.

Michel Foucault au pays des apnéistes

En attendant le jugement définitif du Conseil d’Etat sur la téléobservance, ni ses partisans ni ses adversaires n’ont l’intention de déposer les armes. La fédération des Prestataires de santé à domicile, qui représente 16 000 professionnels intervenant chez les patients, défend le dispositif. Jean-Philippe Alosi, son délégué général, assure que le principal objectif est d’aider l’usager à mieux suivre son traitement : détectés plus tôt, les patients qui ont du mal à utiliser leur machine peuvent d’après lui être mieux conseillés. La fédération appelle donc le ministère à tout faire pour «sauver» le mécanisme. Logique : celui-ci a nécessité des investissements non négligeables de la part des prestataires.

Mais du côté des représentants des patients, la mobilisation n’est pas moins forte. Convoquant le «Surveiller et punir» de Michel Foucault, le collectif Coopération patients a rédigé une lettre ouverte [PDF] à l’intention de Marisol Touraine. «En quelque sorte », écrivent les signataires, «vous avez créé l’assurance-maladie conditionnelle». La missive somme la ministre de renoncer à la surveillance des malades, et l’engage à miser sur l’éducation thérapeutique plutôt que sur la répression.

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Dormir favoriserait l’apprentissage

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Par Zigonet – Dimanche 2 mai 2010

Massachusetts,  États-Unis – Selon les scientifiques, les individus qui rêvent d’une tâche qu’ils viennent d’effectuer sont meilleurs au réveil pour l’effectuer à nouveau que ceux qui ne dorment pas ou ne font pas de rêves liés à cette tâche.

Un groupe de 99 personnes a dû étudier un labyrinthe en trois dimensions sur un ordinateur afin de pouvoir retrouver un point de repère, un arbre. Cinq heures plus tard, chaque individu a été placé dans un autre endroit du labyrinthe virtuel. Ceux qui avaient été autorisés à faire une sieste et qui se souvenaient d’avoir rêvé du labyrinthe ont retrouvé plus rapidement l’arbre que ceux qui n’ont pas eu l’autorisation de dormir ou qui ont rêvé d’autre chose.
Selon le professeur Stickgold de l’université médicale de Harvard, qui a dirigé la recherche, les résultats mettent fin à un débat de plus de 100 ans sur la connexion entre les rêves et le cerveau. Cette étude démontrerait clairement que les rêves sont un moyen pour le cerveau « de traiter, intégrer et comprendre une nouvelle information ». Les rêves n’amélioreraient pas la mémoire mais seraient simplement le signe que le cerveau humain travaille dur pour se souvenir du chemin du labyrinthe. Le professeur Stickgold espère que des études plus poussées permettront de répondre à la question : « pourquoi rêve-t–on ?

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Dreams Tell Us That the Brain Is Hard At Work On Memory Functions

A new study in which subjects were asked to navigate this 3D computer maze is helping BIDMC scientists better understand the important roles that sleep and dreams play in memory functions and learning new information.
Date: 4/22/2010

BOSTON – It is by now well established that sleep can be an important tool when it comes to enhancing memory and learning skills. And now, a new study sheds light on the role that dreams play in this important process.

Led by scientists at Beth Israel Deaconess Medical Center (BIDMC), the new findings suggest that dreams may be the sleeping brain’s way of telling us that it is hard at work on the process of memory consolidation, integrating our recent experiences to help us with performance-related tasks in the short run and, in the long run, translating this material into information that will have widespread application to our lives. The study is reported in the April 22 On-line issue of Current Biology.

“What’s got us really excited, is that after nearly 100 years of debate about the function of dreams, this study tells us that dreams are the brain’s way of processing, integrating and really understanding new information,” explains senior author Robert Stickgold, PhD, Director of the Center for Sleep and Cognition at BIDMC and Associate Professor of Psychiatry at Harvard Medical School. “Dreams are a clear indication that the sleeping brain is working on memories at multiple levels, including ways that will directly improve performance.”

At the outset, the authors hypothesized that dreaming about a learning experience during nonrapid eye movement (NREM) sleep would lead to improved performance on a hippocampus-dependent spatial memory task. (The hippocampus is a region of the brain responsible for storing spatial memory.)

To test this hypothesis, the investigators had 99 subjects spend an hour training on a “virtual maze task,” a computer exercise in which they were asked to navigate through and learn the layout of a complex 3D maze with the goal of reaching an endpoint as quickly as possible. Following this initial training, participants were assigned to either take a 90-minute nap or to engage in quiet activities but remain awake. At various times, subjects were also asked to describe what was going through their minds, or in the case of the nappers, what they had been dreaming about. Five hours after the initial exercise, the subjects were retested on the maze task.

The results were striking.

The non-nappers showed no signs of improvement on the second test – even if they had reported thinking about the maze during their rest period. Similarly, the subjects who napped, but who did not report experiencing any maze-related dreams or thoughts during their sleep period, showed little, if any, improvement. But, the nappers who described dreaming about the task showed dramatic improvement, 10 times more than that shown by those nappers who reported having no maze-related dreams.

“These dreamers described various scenarios – seeing people at checkpoints in a maze, being lost in a bat cave, or even just hearing the background music from the computer game,” explains first author Erin Wamsley, PhD, a postdoctoral fellow at BIDMC and Harvard Medical School. These interpretations suggest that not only was sleep necessary to “consolidate” the information, but that the dreams were an outward reflection that the brain had been busy at work on this very task.

Of particular note, say the authors, the subjects who performed better were not more interested or motivated than the other subjects. But, they say, there was one distinct difference that was noted.

“The subjects who dreamed about the maze had done relatively poorly during training,” explains Wamsley. “Our findings suggest that if something is difficult for you, it’s more meaningful to you and the sleeping brain therefore focuses on that subject – it ‘knows’ you need to work on it to get better, and this seems to be where dreaming can be of most benefit.”

Furthermore, this memory processing was dependent on being in a sleeping state. Even when a waking subject “rehearsed and reviewed” the path of the maze in his mind, if he did not sleep, then he did not see any improvement, suggesting that there is something unique about the brain’s physiology during sleep that permits this memory processing.

“In fact,” says Stickgold, “this may be one of the main goals that led to the evolution of sleep. If you remain awake [following the test] you perform worse on the subsequent task. Your memory actually decays, no matter how much you might think about the maze.

“We’re not saying that when you learn something it is dreaming that causes you to remember it,” he adds. “Rather, it appears that when you have a new experience it sets in motion a series of parallel events that allow the brain to consolidate and process memories.”

Ultimately, say the authors, the sleeping brain seems to be accomplishing two separate functions: While the hippocampus is processing information that is readily understandable (i.e. navigating the maze), at the same time, the brain’s higher cortical areas are applying this information to an issue that is more complex and less concrete (i.e. how to navigate through a maze of job application forms).

“Our [nonconscious] brain works on the things that it deems are most important,” adds Wamsley. “Every day, we are gathering and encountering tremendous amounts of information and new experiences,” she adds. “It would seem that our dreams are asking the question, ‘How do I use this information to inform my life?’”

Study coauthors include BIDMC investigators Matthew Tucker, Joseph Benavides and Jessica Payne (currently of the University of Notre Dame).

This study was supported by grants from the National Institutes of Health.

BIDMC is a patient care, teaching and research affiliate of Harvard Medical School, and consistently ranks in the top four in National Institutes of Health funding among independent hospitals nationwide. BIDMC is a clinical partner of the Joslin Diabetes Center and a research partner of the Dana-Farber/Harvard Cancer Center. BIDMC is the official hospital of the Boston Red Sox.

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Passer une bonne nuit de sommeil serait le meilleur des petits plaisirs de la vie

ZIGONET, 4/1/10

http://www.zigonet.com/

Grande-Bretagne – Selon une étude réalisée auprès de 3000 Britanniques, dormir serait le meilleur des petits plaisirs de la vie.

Passer une bonne nuit de sommeil après une dure journée dépasserait donc tous les autres petits plaisirs que la vie peut offrir. C’est la société « Cup-a-soup, spécialisée dans la soupe lyophilisée » [sic] qui a commandé ce sondage. Les trois meilleurs moments apparaîtront ainsi sur l’emballage de ses produits. A la seconde place, c’est la découverte d’argent dans le fond de sa poche, viennent ensuite les câlins sous la couette et pleurer de rire. Top 20 des meilleurs petits plaisirs de la vie :

1 : Une bonne nuit de sommeil [et de bons rêves !]

2 : retrouver de l’argent dans le fond de sa poche

3 : faire un câlin dans son lit

4 : pleurer de rire

5 : faire la grasse matinée

6 : dormir dans des draps propres

7 : faire une bonne affaire

8 : faire sourire quelqu’un

9 : reprendre contact avec un ancien ami

10 : rire d’événements passés

11 : avoir un repas dominical avec sa famille

12 : être complimenté par quelqu’un

13 : se blottir dans le canapé avec une boisson chaude

14 : s’apercevoir qu’on a perdu du poids

15 : prendre son petit déjeuner au lit

16 : se réveiller pensant qu’on doit aller travailler et réaliser qu’on est en week-end

17 : croiser le sourire d’un inconnu dans la rue

18 : feuilleter un ancien album photo

19 : prendre de la nourriture à emporter

20 : regarder les premières neiges de l’année

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