LES GILETS JAUNES

 

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Une manifestation des "gilets jaunes" à Rochefort (Charente-Maritime), le 24 novembre 2018. (XAVIER LEOTY/ AFP)

 

Des "gilets jaunes" créent une "délégation" officielle de huit personnes

et publient leurs revendications


franceinfo avec AFP

publié le 26/11/2018

 

Cette délégation adresse "deux propositions principales" au gouvernement : "revoir à la baisse toutes les taxes" et créer "une assemblée citoyenne" pour débattre des thèmes de la transition écologique.

Une délégation" de huit "communicants officiels" du mouvement des "gilets jaunes" a été créée pour "engager une prise de contact sérieuse et nécessaire avec les représentants de l'Etat et de son gouvernement",annonce un communiqué publié lundi 26 novembre.

Après avoir consulté ses sympathisants sur Facebook, cette délégation adresse "deux propositions principales" au gouvernement : "revoir à la baisse toutes les taxes" et créer "une assemblée citoyenne" pour débattre des thèmes de la transition écologique. Elle demande également la "prise en compte de la voix des citoyens", l'augmentation du pouvoir d'achat ou encore la lutte contre la précarité.

 

 

Un référendum pour la démission de Macron

Nous Gilets Jaunes mobilisés  nous appelons, celles et ceux qui ne sont rien, les humiliés, les exploités, les indignés à signer cet appel afin d' exiger un référendum pour la démission du président de la république Emmanuel Macron. 

 

We Sign It

LA PÉTITION

 A tous ! à toutes ! Le mouvement des Gilets jaunes exprime depuis le 17 novembre dernier 2018, le ras-le-bol d'un peuple qui n'en peut plus d'être taxé, humilié, exploité, méprisé par un pouvoir toujours plus distant de sa réalité.

Nous Gilets Jaunes mobilisés depuis le 17 novembre dans les blocages et présents en nombre dans les manifestations de ce 24 novembre appelons,  celles et ceux qui ne sont rien, les humiliés, les exploités, les indignés à signer cet appel afin d' exiger un référendum pour la démission du président de la république Emmanuel Macron. 

Inconséquence politique, échec économique, casse sociale, rupture du pacte républicain, atteinte à l’égalité des chances, politique de la peur, stratégie de la division, lois liberticides, pratiques autocratiques du pouvoir, favoritisme, manipulations médiatiques, ingérences judiciaires, collusion avec le monde des affaires et les forces de l’argent…


Nous avons tous toutes nos raisons pour nous opposer à Emmanuel Macron. Mais celui que nous ne pouvons plus appeler "notre président"  effrayé par le peuple, prend grand soin de le tenir à l'écart, muselant au besoin sa parole derrière des cordons de CRS.
 Nous, simples citoyens, vigilants et inquiets, en conscience et indépendamment de tout parti ou syndicat, appelons toutes celles et tous ceux qui ressentent l'envie à exiger sans haine sans armes et sans violence un référendum pour la démission d'Emmanuel Macron

 

 

 

Var : Brigitte Bardot souhaite «une bonne jaunisse» à Macron en soutien aux «gilets jaunes»

MOBILISATION  La célèbre actrice Brigitte Bardot s'est affichée sur Twitter un gilet jaune sur le dos....

 

Publié le 29/11/18 par 20minutes.fr

L’actrice Brigitte Bardot s’ajoute à la liste des personnalités qui soutiennent le mouvement des « gilets jaunes». La célèbre comédienne a posté une photo prise à Saint-Tropez, dans le Var, un gilet jaune sur le dos. Brigitte Bardot a également pris soin de vêtir son petit chien de ce même gilet jaune.

Avec son franc-parler habituel, Brigitte Bardot a répondu à quelques questions à ce propos à nos confrères de Var-Matin. Elle se dit « à fond avec » les membres de ce mouvement de contestation et souhaite une « bonne jaunisse » au président de la République Emmanuel Macron. L'acteur Franck Dubosc a lui aussi apporté son soutien à ce mouvement qui dure depuis le 17 novembre.

 

 

 

Polnareff, Dubosc, Bardot, Kaaris…
Pourquoi ces people affichent leur soutien aux «gilets jaunes» ?

ENGAGEMENT  Michel Polnareff, Brigitte Bardot, Patrick Sébastien, Franck Dubosc, Philippe Lellouche, ou encore Arnaud Ducret ont apporté leur soutien au mouvement des « gilets jaunes ». Opportunisme ou sincérité ?…

Par Anne Demoulin

20minutes.fr
20/11/18  
  • Michel Polnareff, Brigitte Bardot, Patrick Sébastien, Franck Dubosc, Philippe Lellouche, ou encore Arnaud Ducret ont apporté leur soutien aux «gilets jaunes».
  • Patrick Sébastien a notamment dénoncé la « fracture » entre les élites et les plus défavorisés, pas assez pris en considération. 
  • Alors, engagement sincère ou opportunisme ? Le point avec la sémiologue Mariette Darrigrand. 

Ils gagnent bien leur vie et ne bloquent pas les ronds-points. Et pourtant Michel Polnareff, Brigitte Bardot, Patrick Sébastien, Franck Dubosc, Philippe Lellouche, ou encore Arnaud Ducret et Kaaris ont apporté leur soutien via les médias ou les réseaux sociaux au mouvement de protestation non structuré des « gilets jaunes ». Que signifient ces prises de position de la part de célébrités aux profils aussi différents ?

Mariette Darrigrand, sémiologue qui dirige le cabinet Des Faits et Signes, spécialisé dans l’analyse du discours médiatique, auteure de J’te kiffe, je t’aime (Gallimard) souligne que « la diversité des artistes qui soutiennent le mouvement représente la variété des acteurs du mouvement. Ces prises de position relèvent en creux l’absence des artistes qui défendent le modèle démocratique, qu’ils soient de gauche ou de droite, peu importe ». Parmi les célébrités, aucun intellectuel, ce qui « montre la perte d’influence de la culture traditionnelle », remarque la sémiologue.

Patrick Chirac de « Camping », un « gilet jaune » ?

Parmi les discours de revendication des «gilets jaunes», « on observe deux tensions, celle de la réhabilitation d’un peuple, une demande de reconnaissance, et l’autre très dure, avec un désir de se battre physiquement, un désir de violence », constate la sémiologue.

Sur le plan de cette « réhabilitation », il y a eu des signes culturels avant-coureurs. « Les succès des films Camping ou Bienvenue chez les Ch’tis amorcent quelque chose, estime la sémiologue. Camping est un film populaire annonciateur du populisme à la française en train de s’exprimer ». Pas étonnant donc de voir les acteurs de la saga comme Franck Dubosc ou Philippe Lellouche apporter leur soutien aux «gilets jaunes». « Il faut que l’on soit avec vous, nous les favorisés », a ainsi publié Franck Dubosc ce mardi soir sur Facebook.

Patrick Sébastien et l’invisibilisation d’un certain public

Dans les films de la saga Camping, Franck Dubosc incarne « un héros populaire ». Avec son slip de bain moulant, son débardeur rose, sa passion pour le Benco et le camping des flots bleus, Patrick Chirac paraît certes caricatural, mais permet aussi de réhabiliter « des gens qui ne se sentent pas suffisamment considérés ». « L’intervention de Franck Dubosc est donc parfaitement cohérente », analyse la chercheuse.

D’autres prises de position peuvent également paraître logiques. « Vous êtes un gilet jaune ou pas ? », demandait Laurence Ferrari à Patrick Sébastien sur CNews ce mercredi. « C’est pas ça, c’est que moi, c’est ma France qui est dans la rue. C’est la mienne. » « C’est celle qu’on vire en même temps qu’on me vire de la télévision », poursuit-il.

L’éviction de Patrick Sébastien de France Télévisions participe-t-elle à la fameuse « invisibilisation » de la France des «gilets jaunes» ? « J’ai deux millions et demi de personnes qui me suivent et à qui on a dit : “Non, c’est pas assez bien pour vous” », estime l’ex-animateur de France 2 qui dénonce la « fracture » entre les élites et les plus défavorisés, pas assez pris en considération.

Des stars en promo ou proches de certains partis politiques

En revanche, le lien est plus difficile à comprendre entre Michel Polnareff, exilé aux Etats-Unis depuis 1973 à la suite d’un conflit avec le fisc français, et les « gilets jaunes ». Rencontré cette semaine à Las Vegas par Le Parisien à l’approche de la sortie de son nouvel album (tiens tiens ?), le chanteur affirme soutenir les « gilets jaunes », dans les rangs desquels se trouvent certains de ses fans.

Si les paroles de Polnareff peuvent laisser perplexes, le soutien de Brigitte Bardot aux gilets jaunes semble tout naturel à Mariette Darrigrand. « Brigitte Bardot est proche du FN. Elle représente cette partie du mouvement », commente l’experte. La star a publié mercredi une photo d’elle en gilet les deux pouces levés, à côté de sa Renault 4L blanche garée à l’entrée de La Madrague, sa maison de Saint-Tropez. « Avec vous ! », a écrit la star en légende.

 

 

Révolution ? Non : la couronne de France soutient les Gilets jaunes

RTFrance, 11-12-18

Après le soutien de l'orléaniste Comte de Paris, les Gilets jaunes engrangent à présent celui d'un autre prétendant au trône de France, Louis de Bourbon, du courant légitimiste, qui a tenu à marquer sa «solidarité» envers le mouvement.

Après le soutien inattendu du Comte de Paris, les Gilets jaunes peuvent s'enorgueillir d'un autre soutien couronné – quant à savoir lequel des deux serait le plus légitime en l'absence de République française, la question n'est pas tranchée et trois prétendants sont en lice. Le prince Louis de Bourbon d'Anjou, également appelé Louis XX, a posté sur son compte Facebook une publication en faveur du mouvement le 8 décembre :

Je tiens à exprimer ma solidarité et ma profonde compassion pour ceux qui souffrent, dénués de ressources, écrasés de charges, humiliés et privés d’Espérance

«Alors que se développe de semaine en semaine sur toute l’étendue du territoire national, le mouvement de protestation et de contestation des Gilets Jaunes, je tiens à exprimer ma solidarité et ma profonde compassion pour ceux qui souffrent, dénués de ressources, écrasés de charges, humiliés et privés d’Espérance, et qui n’ont d’autre moyen d’expression que de se lever comme un seul homme pour manifester leur déception, leur angoisse et leur colère. Ces Français, c’est la majorité silencieuse qui se tait depuis des décennies et dont certains avaient oublié l’existence. Aujourd'hui c’est le peuple de France qui se dresse pour défendre son mode de vie et sa dignité.»

Ce prétendant dit «légitimiste» au trône de France, descendant de Louis XIV, vit en Espagne et possède la nationalité franco-espagnole. Son concurrent le plus sérieux au trône, le Comte de Paris, descendant de Louis-Philippe, avait pour sa part soutenu le mouvement dès le lendemain de la manifestation du 1er décembre : «La Non Violence du Mahatma Gandhi, jointe à la désobéissance civile de masse a libéré l’Inde de l’oppression et lui a rendu sa dignité. Exemple à méditer pour défendre nos droits civiques, portés par les Gilets jaunes», avait-il ainsi tweeté.

Le troisième prétendant au trône de France, Jean-Christophe Napoléon, ne s'est pas encore manifesté en faveur des Gilets jaunes.

 

 

Gilets Jaunes : Michel Onfray répond aux attaques de Bernard-Henri Lévy (qui a «trop de maisons dans le monde») contre le mouvement

Michel Onfray a encore frappé. Après sa "Lettre à Manu sur le doigté et son fondement", qui lui a valu des accusations d'homophobie, le philosophe normand revient en grande forme pour dégommer Bernard-Henri Lévy, qui s'en est pris, avec le mépris qui le caractérise, au mouvement populaire des Gilets jaunes.

AGORAVOX

Par Vera Mikhaïlichenko 
mardi 27 novembre 2018

Voici son texte, publié sur son site personnel le 19 novembre, et intitulé "Le message clair des Gilets jaunes à BHL" :

A l’heure où la France pauvre et modeste des Gilets jaunes fait savoir ses difficultés à se nourrir, à se loger, à se vêtir et son impossibilité d’offrir des sorties, des loisirs ou des vacances à ses enfants, Carlos Ghosn, grand patron français (mais aussi brésilien et libanais, il a la triple nationalité), se fait arrêter au Japon parce qu’il fraude le fisc… Pauvre chéri : il ne gagnait que 16 millions d’euros par an ! Il lui fallait bien mettre un peu d’argent de côté s’il voulait survivre un peu…

  J’y vois un symbole de la paupérisation induite par ce libéralisme que Mitterrand fait entrer dans la bergerie française en 1983 avec les intellectuels médiatiques du moment, Nouveaux Philosophes en tête. Des pauvres de plus en plus pauvres et de plus en plus nombreux, puis des riches de plus en plus riches et de moins en moins nombreux : voilà ce qu’est la paupérisation. L’Empire maastrichtien est la créature des clones de Carlos Ghosn qui paupérisent à tour de bras. Macron est l’un d’entre eux.

  Les journalistes des médias dominants clament partout que le message des Gilets jaunes est confus, invisible, illisible, divers, diffus, multiple, contradictoire : non, il ne l’est pas. Il est même très clair : ce que dénoncent les Gilets jaunes, c’est tout simplement cela : la paupérisation.

  On le voit dans les reportages, ce peuple-là n’est pas doué pour la rhétorique et la sophistique, la dialectique et la parole. Il dit simplement et clairement des choses simples et claires que les diplômés des écoles de journalisme, de Science Po, de l’ENA ou de Normale Sup ne comprennent pas parce que ça dépasse leur entendement. Ils sont pauvres et l’engeance qui tient le pouvoir, politique, médiatique et économique, ne sait pas ce que signifie faire manger une famille avec 5 euros par repas. Ils ne le savent pas…

  Il est facile de salir ces gens modestes comme le font Libération et Le Monde, L’Obs (avec un article dégoûtant d’un nommé Courage, probablement un pseudonyme…), voire l’inénarrable BHL. "Ces pauvres qui disent qu’ils le sont et qu’ils n’en peuvent plus de l’être, quelle beaufitude, quelle grossièreté, quel manque de manière !". Et ces journaux seraient des journaux de gauche ? Qui peut encore le croire ?

 "Salauds de pauvres !" disent Quatremer & Joffrin, Courage & Askolovitch (qui m’inonde de textos insultants en me disant que tout le monde "se fout" de ce que j’écris, sauf lui apparemment…), Xavier Gorce, dessinateur au quotidien du soir & BHL. Car tous souscrivent comme un seul homme à cette saillie qu’on entend dans la bouche de Gabin dans La Traversée de Paris, un film de Claude Autant-Lara, un ancien du Front national version Jean-Marie Le Pen : "Salauds de pauvres !" Le rideau se déchire enfin !

  BHL écrit : "Poujadisme des Gilets jaunes. Échec d’un mouvement qu’on nous annonçait massif. Irresponsabilité des chaînes d’info qui attisent et dramatisent. Soutien à Macron, à son combat contre les populismes et à la fiscalité écolo" (17 novembre 2018).

Passons sur la rhétorique du personnage, il y a bien longtemps qu’il ne pense plus et qu’il ne fonctionne qu’aux anathèmes –peste brune, rouges-bruns, poujadistes, fascistes, nazis, staliniens, pétainistes, vichystes, maurrassiens sont ses arguties préférées pour clouer au pilori quiconque ne pense pas comme lui. BHL a le record mondial du point Godwin ! Chez lui l’insulte a depuis longtemps remplacé toute argumentation digne de ce nom. Dans le registre des insultes, on l’a oublié, il y avait aussi : "saddamite"…

  C’est le néologisme créé par lui pour insulter Jean-Pierre Chevènement lors de la guerre du Golfe. A cette époque, BHL ne s’est pas fait traiter d’homophobe ! Il est vrai que ses amis dans la presse sont nombreux et qu’il dispose d’un efficace pool qui nettoie le net de ses bêtises en les renvoyant dans les pages invisibles du net –vérifiez en tapant "BHL saddamite Chevènement" sur le net, plus rien, nettoyé… Étonnant ! Car dans Bloc-Notes. Questions de principe cinq, page 141 de l’édition du Livre de poche, on peut encore y lire : "Chevènement saddamite et philoserbe". J’attends que, des Inrocks à Libération, du Monde à France-Inter, on dénonce cette homophobie qu’on m’a prêtée il y a peu parce que, moi, je ne souscrivais pas au doigt d’honneur antillais qui semblait ravir le président de la République, et que je l’ai fait savoir sur le mode ironique. Il est vrai que BHL et l’humour, ça fait deux…

  BHL qui fait tant pour qu’on parle de ses livres à chacune de ses parutions voudrait qu’on ne parle pas des Gilets jaunes dans les médias ! Comme si c’étaient les journalistes qui créaient l’actualité…

La pauvreté existe parce qu’on la montre.

Ne la montrons pas,

De cette manière elle n’existera plus.


  C’est ainsi qu’on apprend à penser à l’Ecole normale supérieure ! Censurons ces Gilets jaunes à la télévision, demandons à France-Culture comment on s’y prend pour interdire de parole sur les radios du service public, et faisons taire cette racaille populiste, crypto-fasciste, lepeniste, vichyste, pétainiste, nazie –ne nous interdisons rien ! Car quiconque demande du pain pour ses enfants est une ordure populiste bien sûr…

  Que BHL soutienne Macron, il n’y a rien là que de très normal. Avec Stéphane Bern et les Bogdanoff, Line Renaud et Philippe Besson, ce qui se faisait de mieux chacun dans son domaine a offert ses courbettes au Prince. Il y en eut de plus malins qui vinrent manger la soupe payée par le contribuable à Bercy, qui servait à préparer la présidentielle. On n’y mangeait pas des repas à cinq euros… 

 Enfin, que BHL soutienne "la fiscalité écolo", comme son ami Cohn-Bendit, n’est pas non plus étonnant : il reprend l’élément de langage qui voudrait que ces taxes aillent à la fiscalité verte alors qu’elles vont majoritairement dans les caisses de l’Etat. La revue Que choisir l’a récemment montré dans l’un de ses articles [1].

  Pour salir les Gilets jaunes, des journalistes et des éditorialistes affirment qu’ils refusent la fiscalité, qu’ils sont contre les taxes, qu’ils refusent les impôts, qu’ils rechignent à payer des taxes écologiques. C’est faux. C’est Carlos Ghosn qui refuse de payer ses impôts, ainsi que les riches qui ont placé leur argent dans les paradis fiscaux avec l’assentiment de l’Etat français, pas les Gilets jaunes qui, eux, veulent bien payer des impôts directs et indirects, mais s’insurgent que ces impôts, qui doivent servir à payer le salaire des fonctionnaires, à faire fonctionner les écoles, les hôpitaux, les commissariats, les gendarmeries, soient accompagnés en province de suppressions de fonctionnaires et de fermetures d’écoles, d’hôpitaux, de commissariats, de gendarmeries.

 Revenons à BHL : s’il est tellement soucieux de l’état de la planète qu’il estime que l’Etat maastrichtien doive faire payer les pauvres avec leurs voitures de travail afin que les riches puissent polluer en se déplaçant en avion, alors qu’il cesse de passer son temps entre deux aéroports lui qui disait sans vergogne qu’il avait trop de maisons…

  On peut lire en effet dans L’Obs (5 juillet 2017) :"J’ai trop de maisons dans le monde" : Bernard-Henri Lévy se résout à vendre une de ses villas pour 6 millions d’euros. Lisons cet article : "Trop d’argent, pas assez de temps. Bernard-Henri Lévy a confié à Bloomberg dans un article publié ce lundi qu’il était contraint de vendre une de ses villas au Maroc, à Tanger, faute de pouvoir en profiter suffisamment : "Je partage mon temps entre Paris, New York et Marrakech. J’ai trop de maisons dans le monde et hélas, l’année ne dure que 52 semaines". Prix de la demeure sacrifiée : 6 millions d’euros, en vente sur le site de Christie’s International Real Estate, pour 600 mètres carrés situés "au sommet d’une falaise, face à Gibraltar, au point précis où se côtoient l’Atlantique et la Méditerranée", affirme BHL, bon vendeur. Bonjour la trace carbone du philosophe !

  On comprend que cet homme-là ignore quelle misère signifie un trou de cinquante euros dans le budget d’une famille vivant avec moins de mille euros par mois… "Salauds de pauvres !", en effet.

Michel Onfray

 

 

BHL assimile les Gilets jaunes au nazisme

et appelle à soutenir Macron !

SputnikFrance - 7.12.2018

En pleine crise des Gilets jaunes et alors que ceux-ci s’apprêtent à descendre dans les rues samedi 8 décembre pour la 4e fois de suite, Bernard-Henri Lévy a dénoncé le mouvement qui, selon lui, n’a pas «le courage de virer les fachos de droite et de gauche» qui «l’infestent». Il a également appelé à soutenir Emmanuel Macron. La Toile a vite réagi.

Alors que le mouvement des Gilets jaunes est loin de s'essouffler à la veille de la nouvelle manifestation prévue pour le samedi le 8 décembre, le philosophe Bernard-Henri Lévy y met aussi du sien. Sur son compte Twitter il a publié le 6 décembre une série de messages, dénonçant les Gilets jaunes qu'il accuse d'être «infestés» de «fachos de droite et de gauche».

?Il va même encore plus loin que cela dans ses attaques au mouvement en faisant un parallèle entre les Gilets jaunes et les «Gilets bruns», faisant ainsi référence aux chemises brunes caractérisant les SA nazis pendant l'entre-deux-guerres.

?Finalement, M.Levy a tenu à exprimer tout son soutien au dirigeant français qui serait, selon lui, la «seule option digne» face «à la montée en puissance des fachos, des factieux et des ennemis de la République». Il a donc créé le hashtag #SoutienAuPresidentMacron lançant ainsi un appel aux internautes d'apporter leur soutien au chef de l'État.

 

 

 

Antisémitisme : il faut «faire cesser» les manifestations des Gilets jaunes, réclame le CRIF !

19 févr. 2019

RTFrance - 19-2-19 - Le Conseil représentatif des institutions juives de France, Francis Kalifa, estime que le mouvement citoyen est désormais noyauté par des organisations «extrémistes» et qu’il permet l’expression de la «haine des juifs et «d’Israël».

A l’occasion d’un entretien au Parisien publié le 18 février, Francis Kalifa, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), s’en est pris vertement au mouvement des Gilets jaunes.

«Le mouvement s’est radicalisé et a été infiltré, par les mouvements complotistes, l’extrême droite, l’extrême gauche, les islamo-gauchistes et les salafistes [sic]. Il leur donne l’occasion de venir exprimer leur haine des juifs, d’Israël, à ces manifestations du samedi», a-t-il affirmé alors qu’on lui demandait si ces manifestations attisaient l’antisémitisme.

Le droit de manifester est constitutionnel, mais il faut trouver le moyen de les faire cesser, en tout cas de les canaliser [sic]...

Dans la même veine, il a appelé à l’application de «mesures drastiques pour faire cesser ces manifestations qui ne servent plus à revendiquer sur le pouvoir d’achat, mais à exprimer la haine des institutions, de la République et des juifs».

 «Le droit de manifester est constitutionnel, mais il faut trouver le moyen de les faire cesser, en tout cas de les canaliser. Il ne faut laisser défiler que les manifestations déclarées au préalable, empêcher les autres. Fixer des cortèges qui ne passent plus par les centres-villes. On ne peut plus continuer comme ça, de samedi en samedi», a-t-il renchéri.

«Le "sale juif" d’hier est devenu le "sale sioniste" d’aujourd’hui»

Par ailleurs, Francis Kalifa a réagi sur la récente initiative du député La République en marche, Sylvain Maillard, de pénaliser l’antisionisme : «Une recommandation du Parlement européen a adopté la définition de l’Ihra (l'Alliance internationale de la mémoire de l’holocauste] qui recense en 11 points ce qu’est l’antisémitisme. Parmi eux figure la négation d’Israël, tout en précisant que la critique de l’Etat d’Israël ne fait pas partie de ce que l’on peut considérer comme de l’antisionisme.»

«J’attends que la France adopte cette recommandation. Car on sait que le "sale juif" d’hier est devenu le "sale sioniste" d’aujourd’hui, l’agression contre Finkielkraut en est le dernier exemple», a-t-il expliqué après avoir appelé le président Emmanuel Macron à prendre «des actes, des décisions fortes», afin «d’enrayer cette vague d’antisémitisme qui gangrène notre pays».

 

 

 

Zéro SDF, retraites, salaire maximum...

Découvrez la liste des revendications des "gilets jaunes"

Le mouvement a envoyé aux médias et aux députés un communiqué comprenant une quarantaine de revendications, jeudi. 


Franceinfo le 29/11/2018

Les revendications des "gilets jaunes" dépassent désormais officiellement la seule question des prix du carburant. Dans un long communiqué envoyé aux médias et aux députés, jeudi 29 novembre, la délégation du mouvement liste une série de revendications qu'il souhaite voir appliquées.

"Députés de France, nous vous faisons part des directives du peuple pour que vous les transposiez en loi (...). Obéissez à la volonté du peuple. Faites appliquer ces directives", écrivent les "gilets jaunes". Des porte-parole de la délégation doivent être reçus, vendredi à 14 heures, par le Premier ministre, Edouard Philippe, et le ministre de la Transition écologique, François de Rugy. 

Augmentation du smic à 1 300 euros net, retour à la retraite à 60 ans ou abandon du prélèvement à la source... La liste comprend de nombreuses mesures sociales, mais également des mesures concernant les transports, comme la fin de la hausse des taxes sur le carburant et la mise en place d'une taxe sur le fuel maritime et le kérosène. Voici cette liste non exhaustive de revendications : 

• Zéro SDF : URGENT.

• Davantage de progressivité dans l'impôt sur le revenu, c'est-à-dire davantage de tranches.

• Smic à 1 300 euros net.

• Favoriser les petits commerces des villages et centres-villes. Cesser la construction des grosses zones commerciales autour des grandes villes qui tuent le petit commerce et davantage de parkings gratuits dans les centres-villes.

• Grand plan d'Isolation des logements pour faire de l'écologie en faisant faire des économies aux ménages.

• Impôts : que les GROS (MacDo, Google, Amazon, Carrefour...) payent GROS et que les petits (artisans, TPE PME) payent petit.

• Même système de Sécurité sociale pour tous (y compris artisans et autoentrepreneurs). Fin du RSI.

• Le système de retraite doit demeurer solidaire et donc socialisé. Pas de retraite à points.

• Fin de la hausse des taxes sur le carburant.

• Pas de retraite en dessous de 1 200 euros.

• Tout représentant élu aura le droit au salaire médian. Ses frais de transports seront surveillés et remboursés s’ils sont justifiés. Droit au ticket restaurant et au chèque-vacances.

• Les salaires de tous les Français ainsi que les retraites et les allocations doivent être indexés à l'inflation.

• Protéger l'industrie française : interdire les délocalisations. Protéger notre industrie, c'est protéger notre savoir-faire et nos emplois.

• Fin du travail détaché. Il est anormal qu'une personne qui travaille sur le territoire français ne bénéficie pas du même salaire et des même droits. Toute personne étant autorisée à travailler sur le territoire français doit être à égalité avec un citoyen français et son employeur doit cotiser à la même hauteur qu'un employeur français.

• Pour la sécurité de l'emploi : limiter davantage le nombre de CDD pour les grosses entreprises. Nous voulons plus de CDI.

• Fin du CICE. Utilisation de cet argent pour le lancement d'une industrie française de la voiture à hydrogène (qui est véritablement écologique, contrairement à la voiture électrique.)

• Fin de la politique d'austérité. On cesse de rembourser les intérêts de la dette qui sont déclarés illégitimes et on commence à rembourser la dette sans prendre l'argent des pauvres et des moins pauvres, mais en allant chercher les 80 milliards de fraude fiscale.

• Que les causes des migrations forcées soient traitées.

• Que les demandeurs d'asile soient bien traités. Nous leur devons le logement, la sécurité, l'alimentation ainsi que l'éducation pour les mineurs. Travaillez avec l'ONU pour que des camps d'accueil soient ouverts dans de nombreux pays du monde, dans l'attente du résultat de la demande d'asile.

• Que les déboutés du droit d'asile soient reconduits dans leur pays d'origine.

• Qu'une réelle politique d'intégration soit mise en œuvre. Vivre en France implique de devenir français (cours de langue française, cours d'histoire de France et cours d'éducation civique avec une certification à la fin du parcours).

• Salaire maximum fixé à 15 000 euros.

• Que des emplois soient crées pour les chômeurs.

• Augmentation des allocations handicapés.

• Limitation des loyers. Davantage de logement à loyers modérés (notamment pour les étudiants et les travailleurs précaires).

• Interdiction de vendre les biens appartenant à la France (barrage, aéroport…)

• Moyens conséquents accordés à la justice, à la police, à la gendarmerie et à l’armée. Que les heures supplémentaires des forces de l’ordre soient payées ou récupérées.

• L'intégralité de l'argent gagné par les péages des autoroutes devra servir à l'entretien des autoroutes et routes de France ainsi qu'à la sécurité routière.

• Le prix du gaz et l’électricité ayant augmenté depuis qu'il y a eu privatisation, nous voulons qu'ils redeviennent publics et que les prix baissent de manière conséquente.

• Fin immédiate de la fermeture des petites lignes, des bureaux de poste, des écoles et des maternités.

• Apportons du bien-être à nos personnes âgées. Interdiction de faire de l'argent sur les personnes âgées. L'or gris, c'est fini. L'ère du bien-être gris commence.

• Maximum 25 élèves par classe de la maternelle à la terminale.

• Des moyens conséquents apportés à la psychiatrie.

• Le référendum populaire doit entrer dans la Constitution. Création d'un site lisible et efficace, encadré par un organisme indépendant de contrôle où les gens pourront faire une proposition de loi. Si cette proposition de loi obtient 700 000 signatures alors cette proposition de loi devra être discutée, complétée, amendée par l'Assemblée nationale qui aura l'obligation, (un an jour pour jour après l'obtention des 700 000 signatures) de la soumettre au vote de l'intégralité des Français.

• Retour à un mandat de 7 ans pour le président de la République. L’élection des députés deux ans après l'élection du président de la République permettait d'envoyer un signal positif ou négatif au président de la République concernant sa politique. Cela participait donc à faire entendre la voix du peuple.)

• Retraite à 60 ans et pour toutes les personnes ayant travaillé dans un métier usant le corps (maçon ou désosseur par exemple) droit à la retraite à 55 ans.

• Un enfant de 6 ans ne se gardant pas seul, continuation du système des aides PAJEMPLOI jusqu’à ce que l’enfant ait 10 ans.

• Favoriser le transport de marchandises par la voie ferrée.

• Pas de prélèvement à la source.

• Fin des indemnités présidentielles à vie.

• Interdiction de faire payer aux commerçants une taxe lorsque leurs clients utilisent la carte bleue. Taxe sur le fuel maritime et le kérosène.

 

 

L'auteure de la pétition, Priscillia Ludosky, à la station-essence Auchan de Bois Sénart (Essonne) le 20 octobre 2018. (MAXPPP

 

"Gilets jaunes" : plus d'un million de signataires pour la pétition contre la hausse des prix du carburant

La pétition connaît un vif succès depuis qu'elle a été relayée sur les réseaux sociaux. C'est la deuxième pétition la plus signée depuis l'ouverture en 2012 de la plateforme change.org en France.

 

franceinfo avec AFPFrance Télévisions

publié le 29/11/2018

A 21h45, jeudi 29 novembre, 1 026 275 personnes avaient signé et ce nombre ne cessait de croître. La pétition en ligne "pour une baisse des prix du carburant à la pompe", lancée par l'une des figures des "gilets jaunes" en région parisienne, a dépassé, dans la soirée du jeudi 29 novembre, le million de signataires sur la plateforme change.org.

Lancée fin mai par Priscillia Ludosky, vendeuse de cosmétiques à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne), la pétition a connu un succès fulgurant depuis fin octobre, après avoir été relayée sur les réseaux sociaux et avoir fait l'objet d'articles de presse. C'est la deuxième pétition la plus signée depuis l'ouverture en 2012 de la plateforme change.org en France, derrière la pétition "Loi travail, non merci". Lancée en 2016 par Caroline de Haas, elle avait recueilli 1,3 million de signatures.

Priscillia Ludosky est l'une des deux porte-parole des "gilets jaunes" reçus mardi soir par le ministre de la Transition écologique, François de Rugy. L'idée de lancer cette pétition est "venue du simple constat que [s]a facture augmentait", a-t-elle expliqué la semaine dernière. "J'ai voulu savoir pourquoi. Une recherche en a amené une autre, et j'ai trouvé que l'explication donnée par le gouvernement n'était pas très cohérente. J'ai voulu partager mon questionnement, avec les automobilistes pour voir s'ils se sentaient aussi concernés que moi et aussi m'adresser au ministère pour avoir des réponses", avait-elle ajouté.


 

 

 

"Gilets jaunes" : sans surprise,

l'Assemblée rejette la motion de censure de la gauche, votée par 70 députés

Les 62 députés auteurs de la motion dénoncaient la gestion de la crise des "gilets jaunes" par un gouvernement "déconnecté du peuple".

Franceinfo - 13/12/18 - Sans surprise, l'Assemblée a rejeté la motion de censure de la gauche contre le gouvernement, votée par 70 députés, jeudi 13 décembre. Les 62 députés auteurs de la motion (PS, PCF et LFI) dénoncaient la gestion de la crise des "gilets jaunes" par un gouvernement "déconnecté du peuple", sur fond de crispations liées à l'attentat de Strasbourg. La majorité requise était de 289 sur 577 députés.

Les trois groupes de gauche voulaient faire entendre les "cris du peuple"lancés par les "gilets jaunes" avec cette motion et condamner "la politique sociale et fiscale injuste conduite depuis dix-huit mois" par le gouvernement.

"Le temps presse" 

Accompagné de plusieurs membres du gouvernement, le Premier ministre a répondu que depuis juin 2017, "les Français ont vu des transformations rapides que nous mettions en œuvre. Mais ils ont trouvé trop lentes celles qui amélioraient directement leur pouvoir d'achat, ils ne l'ont pas accepté, c'est pourquoi le président nous a demandé d'accélérer".

"Le temps presse" et Edouard Philippe a rappelé les mesures annoncées lundi par Emmanuel Macron – baisse de CSG, les smicards augmentés de 100 euros mensuels, heures supplémentaires défiscalisées... – qui vont être traduites dans un projet de loi, mercredi en Conseil des ministres.

Le groupe LR n'a pas voté la motion [sic], "dont le contenu est très éloigné de nos propositions", a expliqué Virginie Duby-Muller. "Lundi, Jupiter semble être redescendu sur terre, annonçant plusieurs mesures, dont certaines que nous défendions depuis plusieurs mois", a-t-elle souligné.

Les députés RN ont voté la motion

"Si le changement de ton de ces derniers jours est une posture, alors vous allez droit dans un mur", a averti Jean-Christophe Lagarde (UDI-Agir), qui n'a pas voté la motion, tout comme Philippe Vigier (Libertés et Territoires), sans "blanc-seing".

Les députés RN ont de leur côté approuvé la motion, pour dire leur "opposition absolument totale avec la politique" d'Emmanuel Macron, avait justifié Marine Le Pen depuis Lille. Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) s'est aussi prononcé pour la censure, considérant que le gouvernement "n'a plus de légitimité populaire".

Gilets jaunes. L’Assemblée rejette la motion de censure de gauche

par Nouvel Ordre Mondial  (14/5/18)

L’Assemblée nationale a rejeté sans surprise, ce jeudi soir, la motion de censure de gauche contre le gouvernement d’Édouard Philippe pour sa gestion de la crise des gilets jaunes, votée par seulement 70 députés.

Avec cette motion, les trois groupes de gauche - socialistes, Insoumis, et communistes - voulaient faire entendre les « cris du peuple » lancés par les gilets jaunes et condamner « la politique sociale et fiscale injuste conduite depuis dix-huit mois » par le gouvernement.

Outre les voix de la gauche, se sont ajoutées un LR, Franck Marlin, les voix des élus RN, dont celle de Marine Le Pen, ainsi que de Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) et Jean Lassalle (non inscrit).

Pour que la motion soit adoptée, il aurait fallu qu’elle soit votée par 289 députés sur 577.

Plus de 100 motions de censure ont été déposées depuis 1958. Une seule a été adoptée, en 1962, faisant chuter le gouvernement de Georges Pompidou.


 

 

«Il n’a rien fait à part être un symbole» :

Laëtitia Dewalle raconte l'arrestation d'Eric Drouet

 

© RT France
Laetitia Dewalle témoigne après l'arrestation d'Eric Drouet.

 

RT France 22/12/18 - Lors de l'acte 6 des Gilets jaunes, l'une des figures médiatiques du mouvements, Eric Drouet, a été interpellé avec 64 autres personnes à Paris. Au micro de RT France, une autre représentante des Gilets jaunes, Laëtitia Dewalle, témoigne.

Alors que plusieurs centaines de Gilets jaunes manifestent ce 22 décembre à Paris dans un calme relatif, l'un des leaders du mouvement, Eric Drouet, a été interpellé par les forces de l'ordre avec 64 autres personnes. Présente sur place au moment de son interpellation, Laëtitia Dewalle, autre figure des Gilets jaunes, témoigne au micro de RT France. 

«Il a été interpellé assez violemment : une quinzaine de gendarmes lui ont littéralement sauté dessus [...] Il s'est retrouvé au sol, il a pris des coups et a été gazé à bout-portant», raconte-t-elle. Des Gilets jaunes ont tenté de s'interposer car, selon elle, «il n'a rien fait» à part être «le symbole d'un mécontentement». Une pétition a été mise en ligne pour exiger sa libération.

Laëtitia Dewalle estime qu'Eric Drouet a été interpellé car il est un symbole. Les forces de l'ordre n'ont pour l'instant fait que confirmer son arrestation, sans en expliquer la cause.

Eric Drouet, 33 ans, un chauffeur routier de Melun (Seine-et-Marne), est une des voix qui pèsent dans la contestation qu'il définit lui-même comme «populaire» et «totalement apolitique». Il a été arrêté vers 14h15 rue Vignon, dans le quartier de la Madeleine, au milieu de quelques dizaines de manifestants.  

Créée mi-octobre, sa page Facebook appelant au «blocage national contre la hausse des carburants» a été rapidement suivie par des dizaines de milliers de personnes, amorçant la mobilisation nationale du 17 novembre, l'«acte I» du mouvement. C'est lui qui avait appelé les Gilets jaunes à manifester à Versailles ce 22 décembrei, avant de lancer ce matin sur Facebook un nouvel appel à se rassembler à Montmartre. 

Lire aussi : Pourquoi Rousseau était un Gilet Jaune


 

 

Castaner a commandé 1280 LBD 40 pour canarder toujours plus les Gilets jaunes

Publié le 28 décembre 2018 - par  -

Ripostelaique.com

 

 

Dans sa lettre au père Noël postée en urgence le 23 décembre, Castaner a commandé 1 280 lanceurs de balles de défense 40 – LBD 40 pour les intimes – à la firme suisse Brüger et Thomet. Ce fabriquant d’armes est installé à Thun, dans la périphérie de Berne. Pour les Gilets jaunes que ça intéresse.

Jusque-là, la milice du régime utilisait les Flash-Ball® de l’entreprise stéphanoise Verney-Carron pour défigurer les Gilets jaunes.

Depuis le célèbre « tu lui envoies une grenade dans la gueule », aboyé par un petit chef des nervis du régime à ses hommes à Bourg-en-Bresse, depuis les images de Gilets jaunes mis par terre par des tirs tendus des prétendues forces de l’ordre, la violence légitime de l’État s’est transformée en opération de répression digne de n’importe quelle dictature qui a décidé de mettre au pas sa population.

https://francais.rt.com/france/56571-tu-lui-envoies-grenade-dans-la-gueule-ordre-douteux-policier-bourg-en-bresse-video

Le nouveau joujou des robocops gouvernementaux doit être utilisé sur des hommes et des femmes situés à plus de vingt mètres des canardeurs en uniforme. À moins, il peut être létal. À constater de quelle manière ils ont respecté les consignes de distance données par le fabriquant – 30 personnes gravement blessées dont 10 éborgnées – (selon Libération, aucun chiffre officiel fourni par les autorités), on peut craindre que quelques manifestants se retrouvent bientôt six pieds sous terre. Et sans doute, comme on l’a entendu sur les Champs-Élysées, un plaisantin en uniforme gueulera « a voté » en voyant sa victime tomber.

Castaner et ses préfets ragent devant la destruction des radars. Sans doute plus de 80 % sont hors service dans la France périphérique. Et ceux qui ont survécu doivent s’attendre à avoir le flash moins fier lors de la nuit de la Saint-Sylvestre qui approche.
La minorité de « gens subtils et intelligents » encore au pouvoir – même si celui-ci a des allures de miettes laissées aux étourneaux – s’attendent certainement à d’autres troubles populaires avec l’An nouveau.
Alors ces gens-là attribuent une prime à leur garde prétorienne pour qu’elle oublie que son premier devoir n’est pas le maintien de l’ordre mais la protection des citoyens, pas le matraquage massif, pas d’asphyxier les Français en leur balançant à la gueule des milliers de lacrymos, pas de les éborgner pour se faire plaisir à coup de LBD 40 et de leurs si beaux projectiles.

Si pour l’instant, après une petite augmentation de 150 €, les forces de protection du régime tiennent encore, il n’est pas sûr qu’une partie d’entre elles ne rejoignent pas le camp qui est génétiquement le leur, celui de la révolte jaune.
Tôt ou tard, certaines connexions cérébrales vont se remettre en route dans les têtes des troupes de préservation de « l’élite ». Et LBD 40 ou pas, elles finiront par comprendre que le peuple est le seul contre-pouvoir légitime à ce régime qui nous impose sa sinistre vision de l’humanité, celle de l’homo economicus, celle où l’on donne toujours plus aux nantis et où l’on assomme – dans tous les sens du terme – toujours davantage le peuple d’en bas.

L’État – autrement dit NOUS – avec notre argent (l’imposition à la source est une belle magouille pour éviter toute grève de l’impôt) nous tabasse d’augmentations, de taxes, de radars, de LBD 40.

Choupinet le Maquillé qui, paraît-il, a de plus en plus la trouille dans son palais, devrait se souvenir de ce qui est arrivé à quelques hommes politiques qui ont cru pouvoir facilement dompter un peuple. Il devrait revoir en boucle les dernières heures de Ceausescu et de sa « Brizitte » à lui.
Un mauvais flash.

Mais les Français, qui sont beaucoup plus intelligents que le p’tit Cron et ses sbires, se contenteront de l’accompagner vers la sortie. À 80 km/h ?

Tu partiras, Manu. Rappelle-toi la prédiction de tes amis exhibitionnistes sur le perron de l’Élysée lors de la Fête de la musique : « Ce soir, brûlons cette maison. Ce soir, brûlons-la complètement ». Sans oublier : « T’es vénère parce que je me suis fait sucer la bite et lécher les boules ». Mais ça, c’est une autre « benalla » histoire.

Bonne année quand même, Manu.

Marcus Graven

 

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Les Gilets jaunes visés par un fusil ARWEN 37 tirant des «bâtons cinétiques»?

© Sputnik . Irina Kalashnikova, 15/1/19

Un internaute a publié sur les réseaux sociaux un tweet où il a cru remarquer un fusil ARWEN 37 lors d'une manifestation des Gilets jaunes pendant l'acte 9 à Nantes. Le fusil ARWEN est une arme utilisée notamment au Québec et Le Journal de Montréal avait indiqué que la cartouche projetée «peut causer de sérieuses blessures ou la mort».

Dans un message publié sur Twitter, un internaute aurait remarqué l'utilisation d'un ARWEN 37 lors de la mobilisation des Gilets jaunes pendant l'acte 9 à Nantes.

Un post publié dès juin 2016 sur Facebook par un internaute et repris par Nantes Révoltée laissait penser que le gouvernement français expérimenterait un fusil à barillet (multi-coups) de 37 mm à destination du maintien de l'ordre.

Le fusil ARWEN est une arme utilisée notamment au Québec. Or, selon Le Journal de Montréal, la cartouche projetée par une arme ARWEN 37 «peut causer de sérieuses blessures ou la mort». Le quotidien précise que l'information vient de la fiche de spécifications de ce produit et que cette dernière contient un avertissement: ce produit «doit être utilisé uniquement par les membres des forces de l'ordre autorisés et formés» pour le faire, et qu'il doit être manipulé, entreposé et utilisé avec la plus grande prudence.

Au Québec, plusieurs personnes ont été blessées avec cette arme, avait précédemment noté Le Journal de Montréal, indiquant que ces armes projettent des balles de plastique, aussi appelées «bâtons cinétiques», à une vitesse pouvant atteindre 266 km/h et que l'agent, lorsqu'il y a recours, doit éviter de viser certaines parties du corps, dont la tête et la colonne cervicale, sans quoi les projectiles peuvent être mortels.

Face à la taxe sur les prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.

 

 

 

Voeux 2019 : Pour une nouvelle Révolution française, Macron dehors !

Publié le 30 décembre 2018 - par  
ripostelaique.com

 

Je m’en souviens comme si cela était hier. Il y a juste un an, je vous envoyais le dernier édito de l’année 2017, intitulé « En 2018, feu à volonté sur les collabos… avec la plume ».

https://ripostelaique.com/en-2018-feu-a-volonte-sur-les-collabos-avec-la-plume.html

Et je concluais ainsi : « Pour passer une bonne année 2018, faisons-en passer une très mauvaise à nos pires ennemis »…

Le moins qu’on puisse dire, c’est que, depuis le 17 novembre, nos vœux ont été exaucés au-delà de nos espérances.

Depuis le 17 novembre, le régime de Macron vacille davantage, chaque jour. Notre fondateur, Pierre Cassen, dans sa vidéo du jour, résumait en trois minutes le chemin parcouru depuis sept semaines, sous l’impulsion d’un formidable mouvement populaire, les Gilets jaunes.

Tous les piliers du régime s’effondrent les uns après les autres. L’imposture de la Cop 21 est de plus en plus contestée, notamment grâce aux travaux et au livre de François Gervais.

Macron ne peut plus mettre un pied dehors sans se faire courser par des citoyens en colère. Il a même vu, de manière symbolique, à Angoulême, dans une tradition très révolutionnaire, des Gilets jaunes le juger, le condamner à mort, et décapiter un mannequin à son effigie.

Et, ce samedi, une nouvelle étape a été franchie : entre Noël et le Jour de l’An, des milliers de Gilets jaunes se sont regroupés devant BFM-TV et France Télévisions, piliers du régime, et ont qualifié les journalistes de « Collabos ». Eux qui, serviles laquais du pouvoir, nazifient tous ceux qui s’opposent à l’Union européenne, à la politique migratoire du régime et à l’islamisation de la France, se sont pris ces références en pleine tête, comme un boomerang. Ce sont eux, à présent, qui sont amalgamés au régime pétainiste collaborationnistes des années 1940. Mais eux n’ont pas l’excuse d’une défaite militaire pour justifier leurs trahisons.

Sur les Champs-Élysées, une équipe de CNews n’a pas pu finir son reportage, conspuée par les manifestants. Ils ont dû ranger leur matériel, et prendre piteusement la fuite.

Politiciens et journaleux convaincus que ce mouvement allait s’éteindre aussi vite qu’il était né. Ils pensaient qu’ils se contenteraient de miettes. C’est trop tard, à présent, et l’année 2019 verra la continuité d’une guerre à mort, entre ce régime mondialiste, prêt à tout pour se maintenir au pouvoir, et le peuple français, qui se reconnaît derrière le mouvement des Gilets jaunes.

Aujourd’hui, la police et l’armée, avec toute la caste des collabos, sont les derniers soutiens de Macron. S’ils cessent d’obéir à Macron et à ses sbires, qui les méprisent ouvertement, ce régime va tomber, comme un fruit trop mûr. Par contre, si nous perdons cette lutte à mort, la répression qui va frapper le camp patriotique sera féroce, car ils ne nous pardonneront jamais la peur que nous leur avons procurée.

Le monde entier regarde la France, et les peuples sont conscients que quelque chose de vital pour l’avenir de l’humanité est en train de se jouer, dans les rues de Paris et des villes de province. La France peut être le pays qui mettra fin à la dictature mondialiste, et réimposera la volonté souveraine des peuples. Et ceux-ci, n’en déplaise aux gauchistes, ne veulent plus, pour 80 %, d’immigration.

Grâce aux Gilets jaunes, nous sommes plus fiers que jamais d’être français, avec les meilleures traditions révolutionnaires de notre pays.

Chers amis lecteurs de Riposte Laïque, passez d’abord les meilleures fêtes de fin d’année, avec vos amis ou votre famille. Si vous êtes isolé, ne soyez pas trop triste, bichonnez-vous, et passez la meilleure soirée possible.

Et puis, pour 2019, chacun à son niveau, consacrons, tous ensemble, l’intégralité de nos forces pour nous débarrasser des traîtres qui nous gouvernent.

Nous avons tous compris que l’issue de ce duel à mort qui a été entamé par les Gilets jaunes ne peut être que la chute de Macron, sa démission ou son départ précipité. A nous, ensuite, de transformer cette première victoire, et de mettre au pouvoir des dirigeants qui mettent en place une politique sociale, laïque et identitaire, pour que la France redevienne la France.

Je reprendrai, pour conclure cet édito, la même phrase que l’an passé, en changeant simplement l’année : « Pour passer une bonne année 2019, faisons-en passer une très mauvaise à nos pires ennemis »…

Bonne année, les amis…


 

 

Gilets jaunes : Mélenchon rend un vibrant hommage à Eric Drouet
et à son homonyme de la Révolution

 

© REGIS DUVIGNAU Source : Reuters
Jean-Luc Melenchon, leader de la France Insoumise s'entretient avec un manifestant Gilet jaune, à Bordeaux, le 8 décembre 2018. 

 

RT-France - 1/1/19 - Se disant «le cœur plein de gratitude» pour les Gilets jaunes, Jean-Luc Mélenchon a rendu hommage à Eric Drouet, l'une des figures du mouvement. Et l'a mis en parallèle avec un homonyme, Jean-Baptiste Drouet, personnage décisif de la Révolution.

Une homonymie pleine de symbole qui n'a pas échappé au leader de la France insoumise. Jean-Baptiste Drouet est-il un ancêtre d'Eric Drouet, une des figures des Gilets jaunes ?

Jean-Luc Mélenchon a rendu un long et vibrant hommage aux deux hommes en opérant un parallèle historique entre le mouvement des Gilets jaunes et la Révolution française.

«La France est pleine de ces personnages qui marquent son histoire comme autant de cailloux blancs»

Il ainsi rappelé le rôle déterminant de Jean-Baptiste Drouet grâce à qui Louis XVI a été démasqué sur la route de Varennes en juin 1791 tandis qu'il tentait de fuir Paris. «Ce Drouet-là est un vrai modèle dans ce qu’est une révolution populaire : on n’attend pas les consignes pour agir !», s'est enthousiasmé le chef de file des insoumis le 31 décembre sur sa page Facebook.

Jean-Luc Mélenchon se dit fasciné par Eric Drouet

Et Jean-Luc Mélenchon d'appuyer le parallèle historique : «"Ce n'est pas légal", hurlaient les réactionnaires de l'époque. "Et alors ?", demande Robespierre. La chute de la Bastille non plus, réplique-t-il, la proclamation de la fin de la royauté pas davantage ! De nos jours nous pourrions argumenter à l'inverse : "l'esclavage c'était légal, le droit de vote réservé aux hommes c'était légal, la monarchie présidentielle c'est légal, les privilèges fiscaux c'est légal, la suppression de l'ISF c'est légal, l'usage du glyphosate c'est légal"».

Le député des Bouches-du-Rhône qui évoque également Priscilia Ludosky, une autre figure du mouvement, a également exprimé toute son admiration envers les Gilets jaunes : «Je les vois se tenir à distance des pièges grossiers qui leur sont tendus à intervalles réguliers par les terribles adversaires qu’ils affrontent à mains nues», écrit-il, ajoutant : «La France est pleine de ces personnages qui marquent son histoire comme autant de cailloux blancs.»

Avouant sa «fascination» pour Eric Drouet, Jean-Luc Mélenchon écrit : «Comment est-ce possible ? Drouet ? Il porte le nom d’un personnage dont Napoléon a dit : "sans vous l’histoire de France aurait été toute différente".» Car il y a déjà eu un Drouet décisif dans l’histoire révolutionnaire de la France».

«Puisse cette année être la vôtre et celle du peuple redevenu souverain»

Il conclut ce clin d'oeil aux deux Drouet par un voeu pour l'année 2019: «Monsieur Drouet, on vous retrouve avec plaisir. Puisse cette année être la vôtre et celle du peuple redevenu souverain. Puisse-t-elle être celle de la fin de la monarchie présidentielle et du début de la nouvelle république.»

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MERCI MONSIEUR DROUET

Comme ceux qui me lisent, je vis la fin d’année politique la plus motivante de ma longue vie d’engagements. J’ai donc le cœur plein de gratitude pour ces gilets jaunes qui mènent avec tant de bon sens, tant de sang-froid, tant de constance, le combat pour libérer notre pays des chaines de l’argent roi. Je mesure que dire cela en une phrase de ce marbre, c’est s’exposer à l’ironie des pomponnés. Mais je ne peux pas renoncer au plaisir que ces mots me donnent. Il n’y a pas de plus grand bonheur pour qui épouse ses rêves que ce matin qui se lève avec leurs couleurs.
La révolution citoyenne des gilets jaunes est une des meilleurs choses qui nous soit arrivée depuis si longtemps. L’histoire de France a pris un tournant qui a déjà ses répliques dans nombre de pays. Quel bonheur c’est là. Je m’amuse des ironies de l’histoire. Il y en a tant ! La plus suave c’est de voir l’action de monsieur Éric Drouet. Je ne le connais pas. Je l’écoute, je le lis et je vois en lui la même sage et totale détermination que chez madame Priscilla Ludosky. Je les vois se tenir à distance des pièges grossiers qui leur sont tendus à intervalles réguliers par les terribles adversaires qu’ils affrontent à mains nues. Leur surgissement, leur incroyable aptitude au combat sidèrent ceux qui regardent le peuple de haut. La France est pleine de ces personnages qui marquent son histoire comme autant de cailloux blancs. C’est pourquoi je regarde Éric Drouet avec tant de fascination. Comment est-ce possible ? Drouet ? Il porte le nom d’un personnage dont Napoléon a dit « sans vous l’histoire de France aurait été toute différente ». Car il y a déjà eu un Drouet décisif dans l’histoire révolutionnaire de la France. Drouet, c’est cet homme qui a observé attentivement cette diligence bizarre sur la route de Varennes en juin 1791. Il a reconnu le passager. C’était le roi Louis XVI fuyant Paris, le peuple et la révolution. Son sang n’a fait qu’un tour ! Il alerte un copain et les voilà qui chevauchent à travers bois pour atteindre Varennes avant le fuyard. A la sortie de la bourgade, au-delà d’un pont, attendaient des troupes qui devaient accompagner le roi dans sa fuite. Drouet y arrive pendant que le roi fait halte chez le premier adjoint au maire de Varennes, l’épicier monsieur Sauce (ça ne s’invente pas). Drouet s’active. Il mobilise les gens qui étaient à l’auberge du village pour construire une barricade. Elle barre bientôt le pont et coupe la route au roi. Ce Drouet-là est un vrai modèle dans ce qu’est une révolution populaire : on n’attend pas les consignes pour agir ! Le peuple qui accourut pour ramener le roi à Paris, les soldats qui refusèrent de passer en force sur le pont, tous ont pour point de départ la situation créée par Drouet. Sa vie ensuite restera à l’image de ce moment. Il sera présent dans nombre des épisodes décisifs de la grande révolution de 1789. Sur le seul tableau à l’Assemblée nationale montrant un épisode de cette Révolution française, on le voit, lui Drouet, un pistolet à la main, menaçant le président de séance un jour où les sans-culottes parisiens avaient envahi l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Les sans-culottes exigeaient l’arrestation des députés qui servaient la soupe à un gouvernement protecteur des riches, fermé aux demandes populaires, inerte devant l’envahisseur après avoir provoqué la guerre. Naturellement, ce revolver et toute la violence de la scène ont été peints pour déprécier le mouvement populaire et stigmatiser sa « violence ». Et ce tableau n’est d’ailleurs exposé que pour cela encore aujourd’hui. Pourtant, pour ma part, chaque fois qu’un groupe de visiteurs passe par là et que je m’y trouve, je lui commente le tableau. Et je lui parle de ce Drouet comme d’un modèle de citoyen qui sait aller à l’action révolutionnaire sans tortiller, pour faire vivre la République. « Ce n’est pas légal » hurlaient les réactionnaires de l’époque. « Et alors ? » demande Robespierre. La chute de la Bastille non plus, réplique-t-il, la proclamation de la fin de la royauté pas davantage ! De nos jours nous pourrions argumenter à l’inverse : « l’esclavage c’était légal, le droit de vote réservé aux hommes c’était légal, la monarchie présidentielle c’est légal, les privilèges fiscaux c’est légal, la suppression de l’ISF c’est légal, l’usage du glyphosate c’est légal ». S’est-on jamais débarrassé de la cruauté d’un ordre légal autrement que par la lutte ? Et les puissants ont-ils jamais fait autre chose que de dénoncer la violence de ceux qui leur résistaient ?
J’en finis avec mon clin d’œil historique. Le Drouet de Varennes est resté un révolutionnaire républicain jusqu’à son dernier souffle, dans une vie pleine de rebondissements. La religion républicaine, la passion pour le programme que contient sa devise « liberté, égalité, fraternité », disent un message universel. La langue républicaine des Français fracasse les bastilles des puissants. Elle comble les gouffres du temps avec des ponts de mots brulants et d’espérances invaincues.
Monsieur Drouet, on vous retrouve avec plaisir. Puisse cette année être la vôtre, et celle du peuple redevenu souverain. Puisse-t-elle être celle de la fin de la monarchie présidentielle, et du début de la nouvelle république. Sur le seuil de ce début d’année prometteur, pour saluer tous les gilets jaunes et l’histoire dont ils sont les dignes héritiers, je vous dis « merci, monsieur Drouet "


 

Éric Drouet a été arrêté pour "organisation d'une manifestation non déclarée" mercredi soir.

Éric Drouet, l'une des figures des "gilets jaunes", lors d'un rassemblement près de la place de la Concorde à Paris

FranceInfo - le 2/01/2019

Éric Drouet, l'une des figures des "gilets jaunes", a été interpellé mercredi 2 janvier dans la soirée à Paris, rapporte un journaliste de franceinfo qui a assisté à l'arrestation. Cette dernière a eu lieu rue Royale, près de la place de la Concorde.

Éric Drouet était venu, avec une cinquantaine de personnes, déposer des bougies place de la Concorde, en soutien aux blessés du mouvement des "gilets jaunes". Il a été interpellé pour "organisation d'une manifestation non déclarée", a indiqué une source policière à franceinfo. Il a été placé en garde à vue. Plusieurs autres personnes ont été arrêtées pour des vérifications d'identité.

Déjà interpellé une première fois

Éric Drouet avait déjà été interpellé samedi 22 décembre pour le port illégal "d'une sorte de matraque" *et pour "participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations". Il doit être jugé le 5 juin prochain pour ces faits.

Dans un long billet, Jean-Luc Mélenchon avait dit avoir de la fascination pour Éric Drouet. Il l'a même comparé à un personnage de la Révolution française : Jean-Baptiste Drouet, celui qui a démasqué Louis XVI pendant sa fuite. Le leader de La France insoumise a d'ailleurs réagi mercredi soir à la suite de cette nouvelle interpellation.

NdR : c'est quoi au juste cette soi-disante "sorte de matraque" ? Une arme prohibée de catégorie D ?

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Paris : le Gilet jaune Eric Drouet interpellé par les forces de l'ordre près de la Concorde

2 janv. 2019

RTFrance - La figure des Gilets jaunes Eric Drouet a été de nouveau interpellé par les forces de l'ordre à Paris, non loin des Champs-Elysées, alors qu'il participait à un rassemblement.

Dans la soirée du 2 janvier, des Gilets jaunes se sont réunis aux abords de la place de la Concorde à Paris, au pied des Champs-Elysées. Dans l'après-midi, Eric Drouet, l'une des figures des Gilets jaunes, avait appelé dans une vidéo sur Facebook à mener une «action» : «Ce soir, on va pas faire une grosse action mais on veut choquer l'opinion publique. Je sais pas s'il y en aura qui seront avec nous sur les "Champs" [...] On va tous y aller sans gilets». 

Se conformant à ces consignes, les manifestants n'ont pas revêtu leurs gilets jaunes. «On ne vient pas manifester, on ne vient pas bloquer, on reste sur les trottoirs, sur les passages piétons, mais par contre, on va où on veut», avait également déclaré Eric Drouet. 

À cette occasion, des CRS ont été déployés rue Royale, près de la place de la Concorde. 

Eric Drouet a été interpellé par les forces de l'ordre, comme l'a constaté notre reporter.

L'AFP a appris auprès du parquet de Paris que le Gilet jaune avait été arrêté et placé en garde à vue pour organisation de manifestation sans déclaration préalable.

Rapidement après l'interpellation d'Eric Drouet, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé sur Twitter «un abus de pouvoir». «Une police politique cible et harcèle désormais les animateurs du mouvement Gilet jaune», s'est insurgé le leader de la France Insoumise, qui avait rendu le 31 décembre un hommage à Eric Drouet.

Le Gilet jaune originaire de Melun avait déjà été arrêté lors de la manifestation du 22 décembre (acte 6 de la mobilisation) à Paris, puis placé sous contrôle judiciaire. Il sera jugé le 5 juin pour «port d'arme prohibé de catégorie D» et pour «participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations». Selon l'AFP, citant une source proche du dossier, il aurait été «retrouvé porteur d'une sorte de matraque» lors de la mobilisation du 22 décembre. 

Dans une interview accordée à RT France le 26 décembre, il avait assuré que le mouvement se poursuivrait les samedis à venir.

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Éric Drouet le 23 décembre 2018 au palais de justice de Paris après sa première interpellation. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

 

Arrestation d'Éric Drouet : "Un très mauvais signe envoyé à la population"
selon le président du Mouvement citoyen des "gilets jaunes"

Kamel Amriou demande la libération d'Éric Drouet, l'une des figures des "gilets jaunes", interpellé mercredi soir à Paris lors d'un rassemblement non autorisé.

franceinfoRadio France
publié le 02/01/2019

"On démarre très mal. C'est un très mauvais signe envoyé à la population, qu'elle soit 'gilets jaunes' ou pas", a réagi mercredi 2 janvier sur franceinfo Kamel Amriou, président du Mouvement citoyens des "gilets jaunes", après l'arrestation d'Éric Drouet à Paris lors d'un rassemblement près de la place de la Concorde.

Kamel Amriou regrette un "acharnement" et la volonté de "stigmatiser les 'gilets jaunes' et Éric Drouet". Il souligne que les personnes qui se sont rassemblées sont venues "rendre hommage aux gens qui sont décédés et ont été blessés", lors des différents rassemblements qui ont eu lieu depuis le mois de novembre.

"C'est dommageable pour notre démocratie"

"La démarche de stigmatiser Éric Drouet me semble disproportionnée", estime le président du Mouvement citoyens des "gilets jaunes". "Ce n'est pas un très bon message à envoyer au reste de la population et de la grande majorité de Français qui soutiennent nos actions."

Pour Kamel Amriou, l'épisode de mercredi soir démontre "qu'on se focalise, qu'on est dans une note répressive et c'est dommageable pour notre démocratie. Je ne crois pas qu'on va faire taire les gens. Bien au contraire. Cela risque de produire l'effet inverse." Le Mouvement citoyens des "gilets jaunes" demande qu'Éric Drouet soit "remis en liberté le plus vite possible".


 

 

Benjamin Cauchy, figure médiatique des "gilets jaunes", a réagi à l'arrestation d'Éric Drouet.

Benjamin Cauchy, le 7 décembre à Paris.  (YOAN VALAT / EPA)

 

Arrestation d'Eric Drouet : l'exécutif "met de l'huile sur le feu" avec sa "police politique" estime Benjamin Cauchy

 

franceinfoRadio France
publié le 02/01/2019

"Malheureusement j'ai l'impression que le gouvernement veut radicaliser le mouvement. L'éxécutif ne fait que mettre de l'huile sur le feu. Ils viennent de remettre une pièce dans le jukebox et la chanson des "gilets jaunes" va continuer à chanter, ça c'est sûr !" a estimé mercredi 2 janvier sur franceinfo Benjamin Cauchy, figure médiatique des "gilets jaunes" après l'arrestation dans la soirée d'Eric Drouet, autre figure du mouvement, pour la deuxième fois en 15 jours.

"Je suis absolument abasourdi par cet acharnement politique que le pouvoir tente de mettre en place", a-t-il estimé. "La fermeté érigée en porte-drapeau lors de l'intervention du 31 décembre d'Emmanuel Macron se traduit par une police politique" a jugé Benjamin Cauchy, membre pourtant des "gilets jaunes libres" et partisan d'une ligne modérée et d'un dialogue avec le gouvernement. "Je peux vous assurer que l'arrestation d'Eric Drouet est le premier acte des futures élections européennes" estime-t-il.

"Une justice à deux vitesses"

"Il y a une justice à deux vitesses dans le pays : on arrête Eric Drouet qui vient déposer des bougies pour les 10 victimes de ce mouvement social, alors que le 31 décembre, il y a des centaines de délinquants qui ont brûlé des voitures. Il y a des centaines de vendeurs de drogue qui depuis des décennies gangrennent la jeunesse de notre pays et j'ai l'impression qu'on met plus d'énergie à arrêter Eric Drouet et ses amis que des personnes qui brûlent des voitures" regrette le "gilet jaune" de 38 ans.

"Les paroles d'Eric Drouet dépassent parfois largement sa pensée, mais il résume bien la colère qui s'exprime chez des centaines de milliers de Français qui ne se retrouvent pas dans la politique d'Emmanuel Macron"juge Benjamin Cauchy. "Il y a parfois des propos et des attitudes dommageables, mais l'arrêter quand il dépose des bougies, il y a deux poids, deux mesures à respecter !"



© Capture d'écran @RT France
François Boulo, avocat et porte-parole des Gilets jaunes de Rouen, invité du journal télévisé de RT France.

 

Arrestation d'Eric Drouet : «une nouvelle anœuvre d’intimidation du président»,
pour François Boulo

 

RTFrance - 3/1/19 - Invité du journal télévisé de RT France, l'avocat François Boulo, l'un des porte-paroles des Gilets jaunes de Rouen, a dénoncé l'interpellation d'Eric Drouet et exhorté le président français à procéder à un «changement de cap».

L'avocat François Boulo s'est exprimé au nom des Gilets jaunes de Rouen sur le plateau de RT France le 3 janvier pour dénoncer l'interpellation à Paris, la veille au soir, d'Eric Drouet, une des figures du mouvement. Auteur d'une lettre ouverte destinée à Emmanuel Macron, il a mis en garde le président français et l'a appelé à «ouvrir les yeux sur la profonde crise sociale et économique» qui traverse le pays.

 

«Cette interpellation est tout à fait irresponsable et de nature à alimenter la colère»

François Boulo a qualifié l’arrestation d'Eric Drouet de «manœuvre d’intimidation du président», alors que le rassemblement (non-déclaré) sans port de gilets ne visait qu'à rendre hommage aux morts et aux blessés lors des manifestations. Selon l'avocat, «le pouvoir est en train d’essayer d'utiliser la force pour museler politiquement des gens qui ont décidé de contester effectivement cette politique injuste menée par le gouvernement». «C'est une interpellation tout à fait irresponsable et de nature à alimenter la colère [...] Eric Drouet voulait apaiser les choses et ne pas alimenter le climat de tension qui règne dans le pays», a-t-il ajouté. 

Une adresse au président, pour un véritable changement de cap

François Boulo, nouvelle icône médiatique du mouvement à Rouen, a adressé une lettre ouverte au président de la République le 1er janvier. Il y énonce un certain nombre de recommandations afin «d'entendre le peuple» et de lui apporter des «solutions concrètes». «Il faut prononcer des paroles apaisantes, notamment en ayant un mot d’empathie pour les morts pour les blessés graves, ainsi que condamner les dérives individuelles de certaines forces de l’ordre», a-t-il déclaré sur le plateau de RT France. Il a repris des points développés dans sa lettre : dénoncer les agissements de certains individus au sein des forces de l'ordre et de «réconcilier le peuple» avec ses policiers et ses gendarmes.

 

Emmanuel Macron ne remet en cause aucun des dispositifs fiscaux au bénéfice des 1% des plus riches du pays

Est-ce réaliste d’estimer que de simples paroles pourraient infléchir le mouvement des Gilets jaunes ? François Boulo estime également qu'«un vrai changement de cap politique» est nécessaire. Trouvant les «10 milliards d’euros» des mesures sociales décidées par le président «très insuffisants», et assumés par «la classe moyenne au sens large», il préconise de taxer les plus fortunés à la place. «Emmanuel Macron ne remet en cause aucun des dispositifs fiscaux au bénéfice des 1% des plus riches du pays», dénonce l'avocat qui plaide pour une remise à plat de l'impôt sur la fortune (ISF), de l'exit tax, de la flat tax et du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE).

A propos du CICE, dans un duel sur LCI visionné plus de 800 000 fois sur les réseaux sociaux, le porte-parole des Gilets jaunes de Rouen a cloué Patrick Martin, président délégué du Medef. Pour financer de nouvelles mesures sociales, comme la hausse du minimum vieillesse ou l'indexation des allocations familiales sur l'inflation, François Boulo a suggéré que le CICE soit conservé pour les petites et moyennes entreprises, mais supprimé pour les grandes entreprises, qui en captent la moitié. Il a estimé que «les grands groupes» n’en avaient pas besoin, eux qui «distribuent des dividendes aux actionnaires par milliards», tout en continuant à licencier. L'avocat a évalué ces «cadeaux fiscaux» à 20 milliards en 2018 et 30 milliards en 2019.

Alors que Patrick Martin a évoqué une récupération, estimant que cet aménagement du CICE ne faisait pas partie des revendications des Gilets jaunes, François Boulo a répliqué qu’il suffisait de consulter tous les cahiers de doléances qui circulaient sur les réseaux sociaux. «Que vous soyez dans le déni, et que vous ne vouliez pas le voir ça, ça vous regarde !», a-t-il asséné au président délégué.



 

 

Le gouvernement italien apporte son soutien aux Gilets jaunes français

RTFrance - 7-1-19 - Par la voix de ses deux Vice-président du conseil des ministres, Matteo Salvini et Luigi Di Maio, le gouvernement de coalition italien a affirmé ce 7 janvier son soutien au mouvement citoyen français des Gilets jaunes.

Le gouvernement italien soutient le mouvement des Gilets jaunes. C'est ce qu'ont annoncé ce 7 janvier les deux Vice-président du conseil des ministres et chefs des deux partis membres de la coalition au pouvoir, selon l'AFP.

Gilets jaunes, ne faiblissez pas !

«Je soutiens les citoyens honnêtes qui protestent contre un président gouvernant contre son peuple», a ainsi affirmé le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini, patron de la Ligue (droite anti-immigration). L'homme fort du gouvernement italien a néanmoins fait savoir qu'il condamnait avec une «totale fermeté» la violence des dernières manifestations.

Le ministre du Développement économique, du Travail et des Politiques sociales, et chef du Mouvement 5 Etoiles (M5S) Luigi Di Maio, a également eu ce message : «Gilets jaunes, ne faiblissez pas !»

Le Mouvement 5 Etoiles offre l'aide de sa plateforme de démocratie directe

Bien que condamnant lui aussi les violences, Luigi Di Maio, dont le mouvement prône une forme de démocratie directe depuis ses débuts en 2009, a offert l'aide de sa plate-forme internet, baptisée «Rousseau», afin d'«organiser des événements sur le territoire», de «choisir des candidats» et de «définir le programme électoral» via son système de vote.

«Comme d'autres gouvernements, celui en France pense surtout à représenter les intérêts des élites, ceux qui vivent de privilèges, mais plus de ceux du peuple»

La maire de Rome (M5S) Virgina Raggi, avait remporté l'élection municipale en 2016 après avoir été sélectionnée sur cette plate-forme interactive par les militants lors d'une finale entre une dizaine de candidats, tous inconnus du grand public.

Luigi Di Maio explique que ce système est «pensé pour un mouvement horizontal et spontané» comme celui des Gilets jaunes. «Comme d'autres gouvernements, celui en France pense surtout à représenter les intérêts des élites, ceux qui vivent de privilèges, mais plus de ceux du peuple», écrit également le chef de file du M5S.

Une nouvelle Europe est en train de naître. Celle des Gilets jaunes, celle des mouvements, celle de la démocratie directe

«Le gouvernement d'[Emmanuel] Macron n'est pas à la hauteur des attentes et certaines politiques mises en oeuvre sont de fait dangereuses, non seulement pour les Français, mais aussi pour l'Europe», a ajouté Luigi Di Maio, se fProgramme - Saint Vincent tournante 2019 à Vézelayélicitant dans sa note de blog que l'Italie soit parvenue «à inverser cette tendance».

«Une nouvelle Europe est en train de naître. Celle des Gilets jaunes, celle des mouvements, celle de la démocratie directe. C'est une dure bataille que nous pouvons mener ensemble», conclut le vice-président italien, qui a déjà lancé la campagne du M5S pour les élections européennes prévues en mai.


 

 

Gilets jaunes : Marine Le Pen propose l'instauration du référendum d’initiative populaire 

 

RTFrance - 9-1-19 - Référendum d’initiative populaire, dissolution de l’assemblée nationale : dans un communiqué du Rassemblement national publié le 7 janvier, Marine Le Pen a formulé une série de propositions en réponse à la «crise» des Gilets jaunes. 

Dans un communiqué publié le 7 janvier, Marine Le Pen préconise la mise en place d’une série de mesures, censées mettre fin à la «crise politique et institutionnelle», après avoir déploré «une installation des tensions et des violences» depuis la naissance du mouvement des Gilets jaunes.

Dans son «plan de sortie de crise» en trois étapes, la présidente du Rassemblement national (RN) propose le vote en urgence de «modifications législatives et constitutionnelles» visant à «redonner à la démocratie toute sa place et son efficacité».

Pour parvenir à cet objectif, la présidente du parti prône l’instauration de «la proportionnelle intégrale aux élections législatives», une «réduction du nombre de parlementaires» et la mise en place d'un «référendum d’initiative populaire» – qui n'est pas sans rappeler le fameux  référendum d'initiative citoyenne (RIC), revendication grandissante des Gilets jaunes . 

Dans un second temps, Marine Le Pen appelle à la dissolution de l’Assemblée nationale «dont chacun a pu mesurer la perte de légitimité». Pour elle, cette étape est «indispensable pour réconcilier les Français avec la politique et leur redonner confiance aux institutions représentatives».

Enfin, la députée du Pas-de-Calais appelle logiquement à la convocation «de nouvelles élections législatives», qui permettraient «de rétablir une démocratie apaisée avec des institutions rénovées, pluralistes, ouvertes à la démocratie directe».

Ce plan en trois étapes est «le seul qui soit en même temps démocratique, constitutionnel et efficace et qui de toute façon s’imposera compte tenu de la gravité et de la dégradation continue de la situation», assure-t-elle en conclusion.

La proposition de Marine Le Pen intervient après un acte 8 des Gilets jaunes, le 5 janvier, marqué par un renforcement de la mobilisation, mais également par des scènes de violence très médiatisées. Le ministère de l'Intérieur avait affirmé avoir recensé 50 000 Gilets jaunes sur l'ensemble du territoire. 

 

Gilets jaunes : «Édouard Philippe verse une citerne d’huile sur le feu de la révolte»

Sputnik - 9/1/19 - Les Gilets jaunes sont revenus en force en ce début d’année avec l’Acte VIII. Alors que des manifestations sont prévues le 12 janvier et que le gouvernement a annoncé encore plus de fermeté face aux contestataires, quel est le sentiment des manifestants ? Des forces de l’ordre ? Sputnik a contacté les deux parties pour faire le point.

Avec la semi-trêve observée durant les fêtes, le gouvernement espérait que le mouvement des Gilets jaunes ne passerait pas l'année. Il n'en a rien été. Comme si les vœux offensifs du Président avaient soufflé sur les braises, la flamme de la contestation qui échauffe la France depuis le 17 novembre est repartie de plus belle. Jusqu'à faire céder la porte du secrétariat d'État de Benjamin Griveaux lors de l'Acte VIII, le 5 janvier. Passons l'habituelle bataille des chiffres (50.000 manifestants pour Beauvau, 300.000 pour France Police —Policiers en colère), les nombreuses photos circulant sur les réseaux sociaux ont montré des cortèges jaunes un peu partout à travers le pays.

?Les Gilets jaunes ne veulent rien lâcher et ont envoyé un message fort à l'exécutif. Le retour en force de la contestation s'est accompagné de son lot de violences. En dehors de l'exfiltration en urgence du porte-parole du gouvernement, des véhicules ont été incendiés à Paris, des barricades montées et un ancien boxeur, Christophe Dettinger, a joué des poings contre les gendarmes sur une passerelle de la capitale.

En province, la mairie de Rennes a été attaquée et des heurts entre manifestants et forces de l'ordre ont été observés à Nantes, Beauvais ou Bordeaux. Liste non exhaustive.

«On ne parle que des violences, tout ce qui est pacifique est passé sous silence. Les médias ont une grande part de responsabilité et attisent la colère dans la rue. J'étais à Nice pour l'Acte VIII et tout s'est bien passé. On discutait avec la police, on négociait avec eux. Les femmes ont réussi beaucoup de marches pacifiques le 6 janvier. C'était génial!», explique à Sputnik France Charlotte, jeune maman très investie dans la cause des Gilets jaunes sur la Côte d'Azur.

Un message qui n'est pas totalement remonté jusqu'aux oreilles du Premier ministre Édouard Philippe. Lors de la grand-messe du 20 heures, sur TF1, il a annoncé le 7 janvier une prochaine loi «anticasseurs» et malgré les quelque 2.000 blessés et mutilés depuis le début du mouvement, il a promis encore plus de fermeté:

«Dans bien des villes de France, les manifestations se sont passées pacifiquement, mais nous ne pouvons pas accepter que certains profitent de ces manifestations pour déborder, pour casser, pour brûler. Ceux-là n'auront jamais le dernier mot dans notre pays.»

Outre une loi d'orientation et un durcissement des sanctions contre les casseurs, le locataire de Matignon a annoncé la création d'un très controversé fichier de personnes interdites de manifestations, sur le modèle des interdits de stade. Plusieurs magistrats dénoncent déjà des risques d'atteintes aux libertés des citoyens.

?Pour Michel Thooris, secrétaire général du syndicat France Police —Policiers en colère, qui est lui aussi vent debout contre la mesure, il faut bien faire la différence entre les casseurs et les Gilets jaunes. Il dénonce un certain amalgame fait par le gouvernement:

«Ce type d'individus, qui vont enfoncer la porte d'un ministère, sont des casseurs professionnels et non des Gilets jaunes. C'est facile d'enfiler un Gilet jaune pour un casseur. Je pense que cela arrange Monsieur Griveaux d'expliquer à l'opinion publique française que ces agissements sont en partie le fait de Gilets jaunes. Je conteste cette version des faits. Je suis un professionnel habitué au maintien de l'ordre et je sais très que ce ne sont pas des Gilets jaunes ordinaires qui ont fait cela et monté une opération de cette envergure sur un coup de tête. Ces casseurs ont l'habitude d'infiltrer les manifestations pour s'adonner à des violences que nous condamnons. Ils profitent du mouvement des Gilets jaunes comme ils profitent des mouvements sociaux en général, du 1er Mai ou de manifestations sportives. Ils portent préjudice au mouvement, mais ne sont en rien des Gilets jaunes.»

Grégoire*, Gilet jaune parisien et de presque tous les rassemblements depuis le 17 novembre, considère que la stratégie du gouvernement va envenimer la situation: «L'allocution d'Édouard Philippe verse une citerne d'huile sur le feu de la révolte. En ne parlant que des casseurs et de la répression, sans évoquer les revendications de Gilets jaunes, toujours soutenus par 55% des Français, il encourage l'embrasement du pays et des actions de plus en plus radicales. En ce qui concerne ces actions, il est amusant de regarder les élites horrifiées par la dégradation de la porte du ministère de Griveaux à coups d'engin de chantier, poursuit-il. Ils pensent que la diffusion de la vidéo va dénigrer les Gilets jaunes, ignorant qu'une bonne partie des Français regardent ces images avec jubilation et une irrésistible envie d'applaudir.»

Alexandre Langlois, secrétaire général du syndicat Vigi-CGT-Police, s'interroge sur une possible stratégie de la tension jouée par l'État:

«En tout cas, on a l'impression qu'ils travaillent pour aboutir à ce résultat. C'est le sentiment que les policiers ont quand ils voient comment ils sont dirigés sur le terrain. Il y a une volonté d'une escalade de la violence afin de décrédibiliser le mouvement plutôt que d'apporter des réponses politiques aux Gilets jaunes. L'État ne peut plus continuer à jouer la confrontation, vu l'état d'épuisement des forces de l'ordre et le fait qu'une partie d'entre eux soutient les propositions des Gilets jaunes sur le pouvoir d'achat. Ces tensions sont créées par des gens dans des bureaux qui ne prennent aucun coup.»

«À la fin de notre manifestation, on est allé remercier les flics et les saluer… C'est triste à dire, mais ils font leur boulot. Et moi, pour l'instant, je n'ai que de bonnes expériences avec eux…», raconte Charlotte. À l'image de cette dernière, beaucoup de Gilets jaunes continuent d'appeler la police à les soutenir. Mais pour d'autres, les échanges de coups entre les deux camps, manifestation après manifestation, ont créé un climat délétère.

La «bataille des cagnottes» en est un bon exemple. Une collecte de dons avait été lancée pour soutenir Christophe Dettinger et sa famille et l'aider à payer ses frais de justice. Devant la polémique entraînée par le montant faramineux récolté en moins de 48 heures (plus de 115.000 euros), Leetchi, filiale du Crédit Mutuel, a décidé de clore la collecte.

Dans le sillage de cette affaire, le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, a lancé sa propre cagnotte, cette fois en soutien aux forces de l'ordre. Elle dépasse déjà les 175.000 euros de dons récoltés.

La fracture est-elle en train de se creuser entre manifestants et forces de l'ordre ?

«Je ne pense pas que l'on bascule dans la haine. Il y a des tensions fortes avec certains Gilets jaunes qui ne comprennent pas- et je peux l'entendre- pourquoi ils se retrouvent très encadrés quand ils viennent manifester. Et malheureusement, quand des violences sont commises par des casseurs et que nos collègues ripostent, ils peuvent être touchés. Mais je pense que la population est assez intelligente pour comprendre qu'il est impératif d'assurer le maintien de l'ordre public et de lutter contre les casseurs. On ne peut pas laisser un groupe d'individus rentrer dans l'Assemblée nationale et tout saccager», estime Michel Thooris.

«La France est en retard d'un siècle sur la question du maintien de l'ordre. Nos effectifs sont très bien formés, mais encore faut-il que le pouvoir et la haute hiérarchie les utilisent à bon escient afin d'éviter les blessés. Dans les pays du Nord existent des modèles qui marchent très bien avec une désescalade de la violence. En France, le gouvernement et le ministère de l'Intérieur ont choisi de sortir les biceps et d'aller à la confrontation pour que l'on prenne les pavés à leur place faute d'une réponse politique à un problème social. Nous espérons arrêter de prendre des coups à cause de ces gens-là et que ces derniers prennent leurs responsabilités afin de sortir de la crise dans laquelle on se trouve. Dans le cas contraire, les blessés continueront d'augmenter et l'on ne va jamais s'en sortir.»

Si Charlotte admet que les forces de l'ordre ne font «qu'exécuter des ordres», elle s'inquiète de l'engrenage de la violence qui provoque des blessés dans les deux camps: «On a eu des Gilets jaunes qui ont eu des mains arrachées, certains éborgnés, d'autres mutilés. Des gens dont la vie ne sera plus jamais la même. Et ils n'étaient pas des casseurs! Et vous savez ce que ça donne ? Ça donne un boxeur mains nues face aux gendarmes ou des gens qui oublient qui est l'ennemi et se défoulent sur les flics !»

«Je rappelle une nouvelle fois que les policiers ne font qu'appliquer les ordres de l'autorité administrative. Ils obéissent aux préfets qui eux-mêmes ont des consignes du ministère de l'Intérieur. Le niveau de sévérité du maintien de l'ordre est défini par le politique et si aujourd'hui on voit une extrême fermeté —pour ne pas dire autre chose- à l'égard des Gilets jaunes, ce n'est pas un souhait de mes collègues», s'insurge Michel Thooris.

Grégoire se désole également de cette situation et rend le gouvernement responsable: «Le fossé entre le peuple et les décideurs paraît infranchissable. Les élites perdent complètement les pédales et se montrent de plus en plus enragées. Tous ceux qui se sont rendus aux rassemblements ont constaté que les ordres consistent à s'en prendre aussi aux pacifistes les plus faibles (jeunes femmes, personnes âgées) afin de réduire les rassemblements à une poignée de casseurs impopulaires. Mais il semblerait que la solidarité entre les Gilets jaunes soit indestructible, tout comme leur détermination.»

Pour les Gilets jaunes et policiers interrogés par Sputnik France, c'est du côté politique que viendra la solution pour mettre fin aux affrontements. Comme l'explique Alexandre Langlois:

«La majorité des Français soutient le mouvement sur les questions de pouvoir d'achat. Ils veulent vivre et non plus survivre. Ils veulent pouvoir profiter un peu de la vie et du fruit de leur travail. Selon Monsieur Macron, le travail paie, et bien il est temps de passer aux actes. Les signaux envoyés comme le gel du point d'indice pour les fonctionnaires ou l'absence de prime de fin d'année comme demandé au secteur privé vont dans le sens inverse. Et pendant ce temps-là, on change les moquettes à l'Élysée… Et avant de défiscaliser les heures supplémentaires, qu'ils commencent par les payer. Je rappelle que dans la police nationale, nous en sommes à 1.300 ans d'heures supplémentaires non payées.»

Même son de cloche chez Michel Thooris : «Le gouvernement envoie des signaux qui contribuent à mettre de l'huile sur le feu. Ils passent leur temps à insulter les Gilets jaunes sans répondre à aucune de leurs revendications. Dès le 17 novembre, je disais que la réponse à cette crise devait être politique. Vous avez une mesure simple à prendre: le référendum d'initiative citoyenne ou RIC. Dès le lendemain, les manifestations cessent et les Gilets jaunes rentrent chez eux. Le pouvoir est dans une posture où il veut montrer les muscles et ne rien céder. Je pense qu'Emmanuel Macron sait qu'il a perdu toute chance de faire un second mandat et il va chercher à faire passer en force les mesures attendues par l'establishment qui l'a mis en place.»

D'après RTL, «216 personnes liées aux violences ont été incarcérées entre le 17 novembre et le 17 décembre» un «chiffre record, inédit dans le cadre d'un mouvement social». Le 20 décembre, le ministère de l'Intérieur avançait les chiffres de 1.843 blessés «civils» et 1.048 chez les Forces de l'ordre. Des chiffres qui ont depuis augmenté. Selon Libération, dix personnes sont mortes en marge du mouvement depuis le 17 novembre, dont trois Gilets jaunes. Comme le rappelle Charlotte: «Des morts on en a déjà eu et malheureusement j'ai peur que cela continue.»

«Nous sommes face à des Gilets jaunes qui n'ont plus grand-chose à perdre. Ils souffrent, ne finissent pas leurs mois, ne se nourrissent pas correctement. La détermination est là. Et tant que la réponse politique ne sera pas à la hauteur, cela ne s'arrêtera pas. Jusqu'où cela peut-il aller? Difficile à dire. Mais d'acte en acte, de manifestation en manifestation, les violences se multiplient, une minorité de Gilets jaunes commencent à se radicaliser. Nous sommes, en tant que syndicat de policiers, très inquiets que l'on finisse par avoir des morts directement lors des heurts dans les manifestations. Si c'est le cas, je ne vois pas comment le gouvernement pourrait se maintenir à la tête du pays», souligne Michel Thooris.

Un point de vue qui est soutenu par le secrétaire général du syndicat Vigi-CGT-Police:

«Si la réponse politique est à la hauteur, les gens rentreront chez eux. Il restera peut-être une partie d'individus qui veulent aller plus loin, mais vu leur nombre réduit, la police sera parfaitement capable de les encadrer et ils n'auront pas le soutien massif de la population», affirme quant à lui Alexandre Langlois.

L'Acte IX est d'ores et déjà annoncé sur les réseaux sociaux. Sur les différents groupes de manifestants, la détermination semble intacte. Du côté du gouvernement, le dispositif de sécurité annoncé comptera pas moins de 80.000 policiers sur l'ensemble du territoire, dont 5.000 à Paris. C'est le niveau de sécurité qui était en place… mi-décembre.

*le prénom a été changé


 

 

 

Christophe Dettinger, le boxeur [yéniche] qui a mis KO Bernard-Henri Lévy !

 

Agoravox - 7-1-19 - Il a fait la une des médias pour avoir affronté avec ses poings nus quelques CRS casqués et équipés. Il a consterné et épouvanté notre caste politico-médiatique. Il est aussi devenu un des symboles de cette violence populaire des gilets jaunes, jetés à la rue par quarante ans de réformes libérales.

Non, Christophe Dettinger n’est pas un lâche qui aurait tabassé plus petit que lui, car ce n’est pas dans ses habitudes. Notre bonhomme fut champion de boxe lourd-léger en 2007-2008, il est désormais fonctionnaire territorial à Massy (91) et mène une vie de modeste père de famille. Dans une vidéo, il s’est expliqué sur les raisons de son « pétage de plombs », avant de se rendre à la police :

http://www.leparisien.fr/faits-divers/gilets-jaunes-le-boxeur-christophe-dettinger-qui-a-frappe-un-gendarme-place-en-garde-a-vue-07-01-2019-7982358.php

Dettinger déballe tout : les raisons de son engagement aux côtés des petites gens, la violence de la police (les gazages notamment), l’avenir incertain de ses enfants, son rejet des élites. Bien qu’apolitique, il serait fan de Marion Maréchal et de Coluche (d’après sa page Facebook). Notre gaillard de 37 ans, 1m92 et toutes ses dents (18 victoires en 23 combats pro), a certes confondu un peu vite son ring de boxe et la rue. Sur le pont Sédar Senghor, il s’est battu à un contre trois sans arbitre, et n’a fait que risquer d’encaisser des coups de matraques et de boucliers. Sed lex, dura lex, il aura à répondre d’agression sur les forces de l’ordre, et il l’assume.

Un vrai gaulois, altruiste et patriote, qui fait tant défaut à la France actuelle. Un prolo, petit fonctionnaire catégorie C (donc payé au SMIC), comme notre bourgeoisie bien pensante les déteste : nature, viril, courageux et ouvert aux autres. Du genre à faire sursauter l’élégant Bernard Henri-Lévy, engagé contre la violence des « gueux » depuis le début du conflit des gilets jaunes. D’ailleurs, on peut se demander si Dettinger ne serait pas un poil « antisémite », lui qui déteste autant les Rothschild, Goldman-Sachs et Cohn-Bendit que les policiers ?

Patatras ! On apprend que Christophe le boxeur est... yéniche d’origine. Il s’agit d’une communauté peu connue de manouches juifs d’origine alsacienne. Pratiquant ou pas, on ne peut l’accuser d’être un « vilain facho » comme notre BHL aime les pourfendre. Autre pied de nez au système, il est bien intégré, travaille pour une collectivité et éduque ses enfants. Loin de l’image « Django les bonnes combines » et autres clichés. Il est patriote, français et fier de l’être, Astérix énervé de temps à autre, mais certainement généreux et combattif, car sa jeunesse nomade lui a appris à se défendre face aux épreuves.

Plus que le pugilat avec les CRS, pour lequel la justice ne lui fera aucun cadeau contrairement aux racailles, trafiquants et délinquants en tous genres à qui on accordera l’excuse sociale et culturelle, il a commis un outrage politiquement correct impardonable : Christophe a fait fonctionner sa cervelle, a raisonné et a compris qu’il n’avait rien à attendre du système économique ultralibéral. Il s’est fait philosophe et guerrier, l’antithèse d’un Bernard-Henri Lévy, qui se croit seul autoriser à émettre des opinions, lui qui n’a jamais travaillé.

Christophe le patriote français et yéniche est bien le bonhomme de ce début d’année 2019, alliage de nervosité et de volonté d’en découdre, ce dont rêve notre prolétariat depuis plusieurs années. Ce n’est pas le peuple qui est violent, mais les politiques qui le pousse à le devenir. Il n’y a pas de raisons sans causes...

 

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Arrestation de Christophe Dettinger : des gens du voyage appellent à "bloquer Paris"

Après que le boxeur retraité avait attaqué des policiers à Paris le 5 janvier, et a depuis été arrêté, des gens du voyage appellent à des représailles contre les autorités.

franceinfoFrance Télévisions 11/1/19 -

Des gens du voyage ont exprimé leur soutien à Christophe Dettinger, le boxeur qui a frappé des gendarmes lors d'un rassemblement des "gilets jaunes" à Paris, le 5 janvier. Des faits pour lesquels l'accusé à présenté des excuses. Au-delà de ce soutien, certains lancent un appel à la communauté des gens du voyage à venir grossir les rangs des "gilets jaunes". "J'appelle tous les gitans, manouches, voyageurs, avec les camions, les semi-remorques... On bloque tout à Paris, on ferme Paris ! Personne ne rentre, personne ne sort", appelle par exemple un homme dans une vidéo filmée dans sa voiture.

Des propos jugés "inadmissibles"

"Macron je vais te dire quelque chose : les gitans c'est comme les braises. Quand tu as une braise bouillante et que tu souffles dessus, ça ravive une flamme. Cette flamme, c'est le peuple voyageur. En fait, t'as soufflé sur l'un de chez nous. Tu attises la flamme et là c'est tout le peuple gitan qui va se réveiller", lance un autre internaute. Certaines déclarations particulièrement virulentes ont été condamnées par le maire PS du Mans, Stéphane Le Foll, qui a déclaré : "Ces propos sont inadmissibles. (...) Ils devraient être sanctionnés".

 

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Christophe Dettinger lors de son procès le 13 février 2019

 

L'ancien boxeur Christophe Dettinger condamné à un an de prison ferme
aménageable en semi-liberté

13 févrie. 2019

© Benoit PEYRUCQ Source: AFP

RTFrance - Jugé pour avoir frappé deux gendarmes le 5 janvier, lors de l'acte 8 des Gilets jaunes, Christophe Dettinger a été condamné le 13 février à une peine d'un an de prison ferme, aménageable en semi-liberté, et 18 mois de sursis.

L'ex-boxeur Christophe Dettinger a écopé d'un an de prison ferme et de 18 mois avec sursis pour avoir frappé deux gendarmes pendant l'acte 8 des Gilets jaunes le 5 janvier. L'un de ses méfaits fut filmé, dans une vidéo devenue virale, où l'on voit le prévenu boxer un militaire en charge du maintien de l'ordre, pendant la mobilisation parisienne des Gilets jaunes.

Il verra d'ici cinq jours un juge pour un éventuel aménagement de peine en semi-liberté : il dormira chaque soir en prison, mais la journée Christophe Dettinger sera libre pour garder une vie professionnelle et familiale. Le tribunal a également prononcé un sursis avec mise à l'épreuve et une interdiction pour Christophe Dettinger de séjourner à Paris pendant six mois. Enfin, Christophe Dettinger devra indemniser ses victimes, respectivement à hauteur de 2 000 et 3 000 euros.

L'avocat des parties civiles Jean-Philippe Morel, de l'Association professionnelle nationale militaire «Gendarmes et Citoyens», a estimé que «la gravité des faits a été reconnue», évoquant une décision «sage» et «équilibrée».

Hugues Vigier, l'avocat de Christophe Dettinger, a, quant à lui, exprimé son soulagement car «Christophe Dettinger, dans les cinq jours qui viennent, va remettre un pied dehors, reprendre son travail».

Les soutiens de Christophe Dettinger ont laissé éclater quelques cris de joie à l'extérieur du Tribunal de grande instance de Paris. 

Peu avant le délibéré, le procureur avait requis trois ans de prison dont un an avec sursis et mise à l'épreuve contre l'ancien boxeur. «Monsieur Dettinger se prépare, réajuste ses gants. Il frappe, vise la tête. Il est dans la toute-puissance. Ces scènes sont d'une violence inouïe et doivent être sanctionnées», avait déclaré le représentant du ministère public, demandant le «maintien en détention» de Christophe Dettinger.

Le père de famille de 37 ans, fonctionnaire territorial en Essonne, est incarcéré depuis le 9 janvier. Son casier judiciaire était jusque là vierge.

Lire aussi : L'ancien boxeur Dettinger va porter plainte contre Macron pour «injure raciale» et «diffamation»

 

 

 

Que l'ONU ouvre une enquête sur les violences policières envers les Gilets Jaunes

 

Gilets JAUNES CITOYENS a lancé cette pétition adressée à ONU et à 2 autres

 

NOUS ADRESSONS UNE DEMANDE À L'ONU POUR OUVRIR UNE ENQUÊTE SUR LES VIOLENCES POLICIÈRES ENVERS LES GILETS JAUNES.

 

Lettre adressée  à l'ONU : 

Monsieur le secrétaire général de l'ONU, 

NOUS DEMANDONS À L'ONU D'OUVRIR UNE ENQUÊTE SUR LES VIOLENCES POLICIÈRES ENVERS LES GILETS JAUNES.

Depuis le 17 novembre, la France est dans un contexte social tendu.Nos manifestations sont sous haute tension. La multiplication des arrestations, des blessés liés aux violences policières est inquiétante. Nous sommes très préoccupé par l'usage excessif de la force par la de police et les CRS au cours de nos rassemblements. Des violences ayant entrainé des séquelles physiques et psychologiques graves. Récemment un ancien ministre, Luc Ferry, à appelé à tirer sur les manifestants.

Les possibilités aux victimes de ces violences de porter plainte sont très compliquées. L’absence d’éventuelles sanctions engagées et les sanctions prononcées contre les responsables sont inexistantes. Sans l'écrire ouvertement, des experts qui militent contre les violences s'inquiètent des multiples débordements qui surviennent pendant nos nombreuses manifestations.

Des tirs à vue du flash-balls répétitifs et injustifiés en tirant dans le dos. Des tirs qui parfois atteignent les manifestants à la tête. L’utilisation massive des gaz lacrymogènes est devenue une habitude. Des vidéos montrent des personnes de plus de soixante-dix ans suffoquer sous l’effet de gazages massifs. Les chiffres parlent d’eux-même : 82 manifestants blessés gravement et une femme morte à cause d’une grenade lacrymogène : une octogénaire Zined.

Les blessures sont très graves. Des membres sont arrachés, des organes ont perdu leur fonction principale. Des os sont fracturés, des pieds et des jambes sont abîmés par des morceaux de grenades. Les brûlures se comptent par centaines. Tout cela sans compter les plaies ouvertes à la tête. Les femmes ne sont pas épargnées. Les multiples témoignages sur le sujet sont effrayants.

Cette réalité est peu visible dans les médias. Une réalise antidémocratique qui démontre le nombre élevé de policiers qui nous témoigne leur haine. Ces violences touchent une partie pauvre de la population. L’orientation des dirigeants politiques accentue ces violences. En effet, le gouvernement souhaite des règles de maintien de l’ordre toujours plus fortes fin de briser nos solidarités. Preuve en est, le premier ministre Edouard Philippe annonce une loi durcissant les sanctions concernant les manifestations avec la mise en place d’un fichier.

Ce sont nos libertés civiles, publiques qui sont bafouées. De facto nos droits fondamentaux remis en question : interdictions de manifester et filtrages des cortèges , détentions arbitraires. Les mesures liberticides gagnent le droit commun et sont un danger à la démocratie.

Dès le 21 novembre, le ministère parlait déjà de manifestants 552 blessés. Le 8 décembre, 1723 personnes ont été interpellées et 1220 placées en garde à vue. Au total ce sont 4 523 interpellations, dont 4 099 ont débouché sur des gardes à vue. Le ministre de l’intérieur à signé un chèque en blanc à la police.

Ils ne font vraiment pas la une de certains grands médias. La recherche de reportages dit « sensationnalistes" concernant les Gilets Jaunes qui attaquent les forces de police ne fait que renforcer cette excessive répression de notre mouvement. C’est une des raisons pour laquelle nous déplorons que des journalistes soient pris à partie sur le terrain, insultés et frappés. Nous dénonçons les casseurs et les personnes radicalisées mais nous refusons d'être associées à ces personnes.

Les bien trop nombreuses déviances policières sont semblables à des bandes organisées et s’expliquent par un dangereux mélange discours/non dit. Par ailleurs, des consignes de « laisser-faire » sont accordées aux policiers. Elles font apparaître qu’en fait de bavures, cette répression devient systématique. Les ministres et les préfets sont autant d’expressions le complexe institutionnel à tendance à fabriquer les violences et l’impunité avec une justice qui est dans un déni réalité. L’affaire récente du commandant de police Didier Andrieux en est un triste exemple. Ce décoré de la Légion d’honneur a passé à tabac plusieurs manifestants. Ce n’était pas la première fois que le gradé se rendait coupable de faits graves, sa hiérarchie n’ayant jamais pris les mesures qui s’imposaient.

Il est important de rappeler que des experts du Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme avaient épinglé la France. Elle lui avait demandé de faire la lumière sur les violences policières et s'interrogeait sur l’impunité pour les policiers en cause. Ils s’agissait des affaires de l'interpellation de François Bayiga en mai 2016, la mort d'Adama Traoré deux mois plus tard, et les violences commises contre le jeune Théo L en février 2017.

Nous demandons que la France fasse l'objet d'une véritable enquête efficace et urgente. Nous voulons que les auteurs soient traduits en justice. Des sanctions à la hauteur de la gravité des faits doivent entrainer des condamnations proportionnelles . La répression mise en place sur notre mouvement social est contraire aux droits de l’homme. La fréquence régulière et la gravité des violences policières commises ne doit plus être passée sous silence. 

 

Cette pétition accompagnera la demande à l'ONU

 

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MARCHE BLANCHE POUR LES BLESSÉS GILETS JAUNES VICTIMES DE VIOLENCES POLICIÈRES 

DIMANCHE À PARIS 14H 17H00

https://www.facebook.com/events/1881386961969958/

 

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Pétition pour une enquête de l’Onu sur les violences policières contre les Gilets jaunes

© Sputnik . Julien Mattia

14/1/19

Évoquant les propos de Luc Ferry, qui a appelé à tirer sur les manifestants, une pétition a été créée sur le site change.org, demandant à l’Onu d’ouvrir une enquête sur les violences policières à l’encontre les Gilets jaunes.

Une pétition a vu le jour sur le site change.org, laquelle appelle l'Onu à ouvrir une enquête sur les violences policières lors des manifestations des Gilets jaunes, «ayant entraîné des séquelles physiques et psychologiques graves».

«Nos manifestations sont sous haute tension. La multiplication des arrestations, des blessés liés aux violences policières est inquiétante», dit-on dans le texte de la réclamation.

Ses auteurs se déclarent très préoccupés «par l'usage excessif de la force par la police et les CRS au cours de nos rassemblements».

Les organisateurs de la pétition font également référence aux propos récents de l'ancien ministre Luc Ferry, sur le recours aux armes lors des manifestations. Il a notamment estimé que les forces de l'ordre devraient avoir le droit d'ouvrir le feu contre les Gilets jaunes et a appelé à faire intervenir l'armée.

Pour l'instant, la pétition a recueilli plus de 11.800 signatures sur les 15.000 nécessaires.

Depuis le début des manifestations des Gilets jaunes, les forces de l'ordre ont recours aux gaz lacrymonènes, à des grenades de désencerclement, à des grenades assourdissantes et à des tirs de lanceur de balle de défense (LBD) ou flash-balls. Tout au long des actions du mouvement, ces tirs ont blessé un grand nombre de manifestants, dont un grièvement à la tête.

 

 

 

 

 

De tout cœur avec lui» : le soutien des Gilets jaunes au pompier blessé à Bordeaux

 

© AFP 2018 MEHDI FEDOUACH

 

Sputnik, 15/1/19 - De nombreux Gilets jaunes se sont rendus devant l’hôpital Pellegrin de Bordeaux pour manifester leur solidarité au manifestant blessé à la tête suite à un tir de LBD lors de l’acte 9 et placé en coma artificiel après son opération d’une hémorragie cérébrale. De nombreuses déclarations de soutien ont également fleuri sur la Toile.

Les Gilets jaunes ont organisé une veillée de soutien à Olivier, un pompier Gilet jaune blessé à la tête à Bordeaux suite à un tir de LBD.

«Les Gilets jaunes sont présents devant l'hôpital Pellegrin à Bordeaux, en soutien à Olivier, dans le coma après un tir de flashball reçu à la tête samedi dernier», a tweeté un compte consacré aux manifestations des Gilets jaunes.

De plus, l'homme, plongé dans un coma artificiel, reçoit un grand nombre de messages de soutien postés sur les réseaux sociaux.

Ce pompier, marié et père de trois enfants, a été blessé à la tête suite à un tir de LBD dans le dos, à Bordeaux, au cours de l'acte 9 des Gilets jaunes. Il a été opéré d'une hémorragie cérébrale mais se trouve toujours plongé en coma artificiel, selon sa femme. Sur une vidéo postée sur Twitter par d'autres utilisateurs, on peut notamment observer le moment où le Gilet jaune a été blessé samedi.

Le préfet de Gironde et le parquet ont saisi l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) après la diffusion de ces vidéos sur les réseaux sociaux.

 

 

Au moins 93 blessés graves depuis le début du mouvement des Gilets jaunes,
13 personnes éborgnées

 

© Zakaria ABDELKAFI Source: AFP

RTFrance - 15-1-19 - Depuis le 17 novembre, au moins 93 personnes ont été gravement blessées par les forces de l’ordre. Des violences qui n'avaient pas été observées depuis des années en France dans le cadre d'un mouvement social.

Selon un décompte réalisé par le site Checknews de Libération, au moins 93 personnes (manifestants et journalistes) ont été gravement blessées par les forces de l’ordre depuis l’acte 1 des Gilets jaunes, le 17 novembre. 68 ont été victimes de tirs de lanceur de balle de défense (LBD40) et 13 ont perdu un œil. Ce bilan, mis en ligne ce 14 janvier, intègre le dernier recensement opéré après les affrontements de l’acte 9, organisé le 12 janvier.

Pour arriver à ces chiffres, le site spécialisé dans la vérification des faits explique s'être basé sur des données fournies par les réseaux sociaux, le site Désarmons-les (un collectif «contre les violences d’Etat»), et les signalements de violences policières réalisés sur Twitter par le journaliste indépendant David Dufresne. Seuls les cas ayant pu être formellement authentifiés et recoupés ont été retenus. «Nous avons retenu comme blessures les membres arrachés, les organes ayant perdu leur fonction principale, les fractures, les pieds et jambes incrustés de bouts de grenades, les brûlures graves, mais aussi toutes plaies ouvertes au niveau de la tête» est-il précisé. 

En outre, depuis le début du mouvement de contestation, 11 personnes ont perdu la vie en lien avec des actions des Gilets jaunes, selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur. La grande majorité de ces victimes ont été renversées près de ronds-points, épicentres de la contestation des manifestants. L'une des personnes décédées, Zineb Romdhane, octogénaire algérienne de Marseille, a été heurtée par une grenade lacrymogène alors qu'elle fermait ses volets lors d'une manifestation.

Toujours selon la place Beauvau, le bilan (avant l'acte 9 du mouvement) serait de 1 700 blessés parmi les manifestants contre environ un millier chez les forces de l'ordre. Des chiffres rarement observées en France dans le cadre d'un mouvement social. 

 

 

 

 

DEMANDE D’INDEXATION DES RETRAITES SUR L'INFLATION

Par FRANCINE VERGON

Pétition adressée à TOUS LES RETRAITÉS AINSI QUE CEUX QUI PEUVENT NOUS AIDER

https://www.mesopinions.com/petition/politique/indexation-retraites-inflation/55743

Le 15/01/2019

Madame, Monsieur, Chers Amis, 

Avant toute chose, je voudrais vous remercier pour avoir signé aussi nombreux cette pétition que j'ai mise en ligne dans un esprit de colère et d'indignité car M. MACRON nous a pris pour des imbéciles. Comment peut il traiter les retraités, ceux qui ont travaillé plus de 40 à 50 heures par semaines, avec 4 semaines de congé payés et dans des conditions terriblement plus difficiles qu'à l heure actuelle et avec des moyens obsolètes ?

Jamais je n'aurai pensé obtenir autant de signatures et ce n est pas fini, à ce jour nous en sommes à 215 123 signatures et 56627 commentaires

Aussi a partir de cette semaine la pétition sera transmise à tous les parlementaires ainsi qu'aux sénateurs, à Mr le 1er ministre et à monsieur MACRON

Outre l'indexation totale des pensions sur l'indice du coût de la vie nous demandons la suppression totale des 1,86 % de CSG pour tous

Pour toutes les pensions de moins de 2000 euros un rattrapage normale permettant à ces personnes de vivre dans la dignité et la décence la plus totale, sans oublier ceux qui ne bénéficient pas du minimum vieillesse car ils sont à la limite du plafond ainsi que ls toutes petites retraites,  Mr MACRON les a complètement mis de coté, Comment peut on vivre avec 700, 800 euros c est inacceptable intolérable


Une garantie sur le maintien dans les règles actuelles des pension de réversi

Le rétablissement la part de 0,5 point pour les veuves et les veufs

Un rattrapage de 3 % compte tenu des pertes passée

Je reste à votre disposition pour toutes informations supplémentaires

Amicalement

Francine VERGON,

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Monsieur MACRON va supprimer la hausse de la CSG injustement établie pour les retraités ayant une retraite de plus de 1200 euros/mois. Cette suppression concernera les personne touchant des pensions de - de 2000 euros.

Les retraites n'ont plus été revalorisées depuis avril 2013 ce qui est scandaleux compte tenu de l'augmentation du coût de la vie.

Tous ceux qui ont une pension de retraite de - de 1000 euros par mois sont les grands oubliés des mesures annoncées par MACRON. Beaucoup d entre nous ont du mal, eux aussi, à finir le mois.

NOUS EXIGEONS L'INDEXATION DES RETRAITES SUR L'INFLATION afin que tous puissent vivre un peu plus dignement !

 

 

 

Le Chant des gilets jaunes

Par Roland Lelouard

YouTube

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Suite Gilets jaunes, p. 2

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