LA GOUVERNANCE DES PEUPLES ET DES CITOYENS

A LA BASE DES ÉTATS/NATIONS

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LE KURDISTAN

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Les zones majoritairement kurdes (en clair).

 

Le Kurdistan (signifiant littéralement «pays des Kurdes»; en kurde : Kurdewarî ou simplement Kurdistan (ce dernier étant plus usité), anciennement transcrit Gordyène ou Kardouchi, est une région géographique et culturelle d'Asie occidentale, majoritairement peuplée par les Kurdes.

Cette région s'étend dans le sud-est de la Turquie, dans le nord-est de l'Irak, dans le nord-ouest de l'Iran et sur deux petites régions au nord-est et au nord-ouest de la Syrie. Sur ces quatre pays, seuls deux reconnaissent officiellement une région sous la dénomination de «Kurdistan» : l'Iran avec sa province du Kurdistan et l'Irak avec sa région autonome du Kurdistan.

Cf. Encyclopædia Britannica - Article «Kurdistan» [archive],‎ 2008 (consulté le 22 octobre 2008)

 

 

Les Kurdes syriens ouvrent leur représentation à Moscou


Sputnik - 5/2/16 - Le 10 février prochain, le Kurdistan syrien (région autonome kurde située dans le nord de la Syrie) ouvrira sa représentation à Moscou, a annoncé vendredi le quotidien russe Kommersant.


Selon le journal, la représentation aura le statut d'organisation non-gouvernementale (ONG) et non celui d'ambassade, car le Kurdistan n'est pas un Etat souverain. Il n'en reste pas moins que la nouvelle structure remplira les fonctions d'une mission diplomatique.

La cérémonie d'ouverture réunira les représentants du ministère russe des Affaires étrangères et les dirigeants de divers partis politiques.

Le quotidien souligne que la mise en place d'une représentation kurde à Moscou risque d'aggraver la discorde entre la Russie et la Turquie, car cette dernière considère tout contact avec les Kurdes comme une atteinte à ses intérêts nationaux.

Le journal rappelle également qu'une délégation du Parti de l'union démocratique (PYD), une des principales formations politiques du Kurdistan syrien, s'est rendue en novembre dernier à Moscou pour prendre part à une conférence consacrée à la création d'une coalition internationale chargée de combattre l'Etat islamique (Daech). Cette conférence a également réuni les représentants des Kurdes turcs, notamment des membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Les deux partis sont considérés comme des organisations terroristes en Turquie.

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http://fr.sputniknews.com/international/20160205/1021515591/les-kurdes-syriens-ouvrent-leur-representation-a-moscou.html#ixzz3zOug60aV

 

La Russie insiste pour que les Kurdes participent aux négociations sur la Syrie


Sputnik - 30/1/16 - Avant l'arrivée à Genève de la délégation de l'opposition syrienne, le ministère russe des Affaires étrangères a de nouveau demandé de permettre aux Kurdes syriens de prendre part aux négociations.

"Comme (l'émissaire de l'Onu) Staffan de Mistura a décidé de s'abstenir d'inviter les Kurdes en ajoutant toutefois qu'il ferait tout le nécessaire pour qu'ils y prennent part à des stades ultérieurs, nous prendrons soin, et nous souhaitons qu'ils se joignent au processus de négociation le plus vite possible", a indiqué le ministre adjoint russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov, qui représente la Russie aux négociations.

"Les Kurdes syriens sont des citoyens de Syrie. Ils ont le droit de participer aux négociations sur l'avenir de leur pays", affirme samedi sur le compte Twitter Alekseï Borodavkine, ambassadeur russe à l'Office des Nations unies à Genève.

Auparavant, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait estimé que sans la pleine participation des Kurdes syriens, on ne pourrait pas parvenir à une solution politique à la crise syrienne.
Selon lui, les Kurdes syriens, qui sont déjà devenus une partie intégrante du processus de résolution de la crise, participent de façon active à la lutte antiterroriste. C'est pourquoi, les négociations prévues à Genève entre les opposants et les représentants du régime syrien ne pourront pas donner de résultat si le principal parti kurde syrien, le Parti de l'union démocratique (PYD), n'est pas invité.

"Sans ce parti, sans ses représentants, les négociations ne peuvent pas donner le résultat que nous voulons, à savoir un règlement politique définitif du conflit syrien", a déclaré M.Lavrov.

Les négociations de paix entre le gouvernement et les opposants syriens ont lieu à Genève sous l'égide des Nations unies.

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http://fr.sputniknews.com/international/20160130/1021341793/kurdes-participer-negociations-syrie.html#ixzz3zOygRAn2

 

 

Le massacre de 60 Kurdes dans une profonde indifférence médiatique


Sputnik - 8-2-16 - Tandis que la presse turque annonce avoir éliminé dimanche une soixantaine de membres du PKK, les Kurdes dénoncent un crime contre l'humanité et l'embargo médiatique sur le massacre qui s'est produit dans la ville de Jizra, dans la région du Kurdistan de Turquie.

Ankara fait passer le massacre que son armée a perpétré contre une soixantaine de civils kurdes pour un combat contre des terroristes et ce dans un assourdissant silence médiatique, a annoncé dans un entretien à Sputnik Nursel Kilic, représentante des femmes kurdes en Europe.

"Nous nous sommes réveillés avec un cauchemar, avec un massacre, avec une atrocité. Aujourd'hui, dans la ville de Jizra (…) plus de 60 (personnes, ndlr) ont été exécutées, incendiées. (Ces individus, ndlr) ont été attaqués par des armes chimiques par l'armée régulière turque et retrouvés morts dans des caves de deux différents immeubles", a-t-elle déclaré.

Et d'ajouter que le "crime contre l'humanité, ce crime de guerre", que subit le Kurdistan restait "sous embargo médiatique international et local".

Selon Mme Kilic, le Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir en Turquie) fait passer pour des terroristes "les civils qui ont été grièvement blessés et tués et qui ont été séquestrés depuis plus de 52 jours dans ces deux caves".

Pour elle, les autorités turques sont engagées dans une politique de criminalisation, de destruction du peuple kurde, qui veut vivre dans une démocratie et dans la liberté.

Après le succès que les Kurdes ont enregistré dans la ville syrienne de Kobane, d'où ils ont réussi à chasser les extrémistes de Daech, le président turc Recep Tayyip Erdogan cherche à dénigrer l'image du peuple kurde, dit-elle.

"C'est une volonté d'anéantir ce peuple, le plus ancien de la Mésopotamie", a conclu Mme Kilic.

Dénonçant les massacres commis par l'Etat turc, le Conseil démocratique kurde en France et la Maison franco-kurde Midi-Pyrénées ont appelé à tenir un rassemblement ce lundi 8 février à Toulouse.

Citant une source au sein des forces turques, la chaîne de télévision locale TRT a annoncé que des membres des services de sécurité avaient fait irruption dans un sous-sol où se trouvaient 70 combattants kurdes, dont 60 ont trouvé la mort dans le combat qui s'en est suivi.
En décembre 2015, les autorités turques ont décrété un couvre-feu dans plusieurs localités kurdes du sud-est du pays, notamment dans le quartier Sur de Diyarbakir, dans les villes de Jizra et Silopi dans la province de Sirnak ainsi qu'à Nusaybin et Dargecit dans la province de Mardin.

Des affrontements entre les forces de sécurité et les combattants du PKK se poursuivent jusqu'à présent à Sur et à Jizra.

Selon les données officielles d'Ankara, environ 850 combattants kurdes ont été éliminés depuis le début de l'opération spéciale dans le sud-est de la Turquie. La partie kurde affirme pour sa part qu'il s'agit pour la plupart de victimes civiles.

Créé en 1978 pour réclamer l'indépendance des territoires peuplés par des Kurdes, le Parti des travailleurs du Kurdistan est considéré par les autorités turques comme une organisation terroriste.

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La kurdophobie d'Erdogan : citations, chiffres et faits


Sputnik - 9/2/16 - En 2015, la Turquie a violé le moratoire interdisant toute opération militaire contre les rebelles kurdes: depuis, beaucoup de sang a coulé et on a entendu un nombre de déclarations retentissantes.

L'une des dernières en date fut celle du représentant du parti Union démocratique kurde Abd Salam Mohame Ali, qui a déclaré lors de sa visite à Moscou que le président turc Recep Tayyip Erdogan souffrait de "kurdophobie". Qu'en disent les faits et les statistiques ?

Un footballeur turc disqualifié pour un tweet de soutien aux Kurdes
Erdogan a récemment déclaré qu'il combattait les Kurdes "depuis 35 ans", et que lui et ses alliés poursuivaient "patiemment cette lutte à ce jour".
Le président turc a aussi promis d'"enterrer" les représentants de "l'organisation terroriste kurde" et ses partisans dans les "tranchées qu'ils creusent".

"La Turquie n'a besoin de l'autorisation de personne. Nous ferons ce que nous jugeons nécessaire", a déclaré Erdogan en commentant les éventuelles actions de l'armée turque après la proclamation, par les Kurdes syriens, d'une autonomie dans la ville de Tell Abyad. Le président turc a également comparé le soutien apporté aux rebelles kurdes par l'Occident à une "complicité terroriste".

Les US rendent visite aux kurdes en Syrie. Attention : Erdogan voit tout
"La Turquie poursuivra ses opérations militaires contre les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) jusqu'à ce qu'il ne reste pas un seul terroriste sur notre territoire."
Le conflit armé entre les Turcs et les Kurdes a commencé en 1984 et a fait plus de 40 000 morts au total.

En 2015, selon Erdogan, 3 100 combattants du PKK ont été tués en Turquie et à l'étranger. On ignore le nombre exact de militaires turcs morts.

Le massacre de 60 Kurdes dans une profonde indifférence médiatique
Le couvre-feu a été décrété 58 fois entre le 16 août 2015 et le 10 janvier 2016 dans 19 districts des provinces de Diyarbak?r, Sirnak, Mardin et Hakkari où vivent 1,38 million de personnes. Selon le Fonds des droits de l'homme turc, 162 civils ont été tués pendant cette période.
D'après l'état-major des forces armées turques, au 7 février 2016 733 membres du PKK avaient été éliminés dans le cadre d'opérations dans les quartiers de Cizre (province de Sirnak) et de Sur (province de Diyarbak?r). Selon l'organisation Amnesty International, l'opération a également coûté la vie à au moins 150 civils et 200 risquent encore d'être tués.

Le 8 février 2016, 60 combattants du PKK ont été éliminés dans une opération "antiterroriste" à Cizre.

L'hostilité d'Ankara envers les Kurdes, principal obstacle au règlement syrien

Le meurtre le plus scandaleux a eu lieu en novembre 2015: lors d'une conférence de presse se déroulant directement dans la rue a été tué l'avocat kurde Tahir Elçi, connu pour son attitude négative envers le président turc Erdogan.
Les Kurdes ethniques représentent aujourd'hui 18% de la population en Turquie. En 1982, Ankara a reconnu l'existence de la communauté ethnique kurde dans le pays. Avant cela, le terme "kurde" était interdit en Turquie — ils étaient officiellement appelés "Turcs de montagne". En 1984, le PKK a annoncé le début d'un conflit armé pour la création d'un Kurdistan indépendant. En 1991, les Kurdes ont été autorisés à parler leur langue. En 2001 ils ont pu commencer à chanter des chansons kurdes. Une chaîne kurde a été lancé en 2004 puis un moratoire a été instauré en 2013 sur les opérations militaires de la Turquie contre des rebelles kurdes. En 2015, la Turquie a enfreint ce texte.

Des centaines d'activistes kurdes sont détenus actuellement dans des prisons turques, dont le célèbre Abdullah Öcalan, fondateur et leader permanent du PKK, derrière les barreaux depuis 1999.

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http://fr.sputniknews.com/presse/20160209/1021610336/turquie-erdogan-kurdes.html#ixzz3zoplBRsG

 

 

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