NEUFFONTAINES
(HAMEAU)
   

 

NEUFFONTAINES (LE HAMEAU)

 

L'un des cinq hameaux (l'ancien bourg) de la commune du même nom

 

A droite de la traverse de la croix, on distingue la gravure de l'année 1827

La croix entourée de quatre beaux tilleuls, mais attaqués par le gui

Sur l'arbre, l'indication du chemin de Compostelle (Espagne)

Photos RR du 6-12-8

Cliquer pour agrandir les photos


La Croix-Rouge à l'entrée de Neuffontaines

Source : Patrimoine de France

Croix de chemin dite Croix Rouge à Neuffontaines (58)
Catégorie : Croix de chemin
aire d'étude : Tannay
adresse : R. D. 281 (?)
époque de construction : 2e quart 19e siècle
année : 1827
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
historique : Croix vraisemblablement refaite sur un piédestal plus ancien en 1827 comme en témoigne la date gravée sur la traverse de la croix, à l'ouest (date précédée d'une inscription piochée) .
Inscription gravée sur le piédestal, à l'ouest : RETABL (lettres piochées) DARNAU (D incertain). Cerclage entre le fût et la croix.
description : Piédestal pyramidal de plan carré aux arêtes abattues, monolithe; fût de section rectangulaire aux arêtes chanfreinées et croix de même section aux extrémités fleurdelysées, monolithes.
gros-oeuvre : calcaire
dimensions : 245 h
propriété publique
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1992
rédacteur(s) : Bernard Lauvergeon
N° notice : IA58000215
© Inventaire général, 1992

-

Vue aérienne sur le centre du village

Cliquer pour agrandir la photo au format véritable (10,5x14,5cm)

Légende au verso

Neuffontaines (Nièvre)

45-85 A - Vue aérienne sur le centre du Village

Editions Aériennes - Combier Imp. Macon (Saône et Loire) [CIM]

Photographie véritable - Reproduction interdite

Fonds Roger Ripert. Achat à la Bourse de Clamecy du 7 nov. 2010 - 5 €

-

Cliquer pour agrandir la photo au format véritable (10,5x14,5cm)

Neuffontaines - Vue générale

Carte expédiée le 19 avril 1933,

appartenant à Mme Legoff, à Neuffontaines (transmise le 10/8/2011).

 

CP Eglise Neuff

Cliquer pour agrandir la photo

Carte postale de l'église de Neuffontaines (avant la guerre 14-18)

Source anonyme. Photo transmise par J-P Derlon, le 8/2/11.

A droite, les deux tilleuls de la porte d'entrée du cimetière.

Personnages non encore identifiés.

Les 4 tilleuls et les 4 sapins du cimetière de Neuffontaines

 

«Pour ma part, ayant vécu face à l’église pendant les 15 premières années de ma vie (1939–1954), j’aimerais apporter quelques précisions sur les arbres du cimetière.

Une fois franchie la porte à double battant ouvrant sur les quelques marches d’accès au cimetière et à l’église, il y avait de chaque côté de l’escalier deux énormes tilleuls, un troisième se situait presque au coin de la route de Bazoches et du chemin conduisant à la ferme Berson (à l’époque Enfert). Le quatrième tilleul avait été planté à l’extrémité du mur montant (direction Chitry) et d’un petit emplacement appartenant à la famille Daviot.
En mauvais état, le cœur et d’énormes branches éclatés, l’abattage (dans les années 50) s’avérait inéluctable en raison du danger que faisaient courir ces arbres en même temps qu’ils sapaient le mur d’entourage du cimetière.

Je pense que c’est au même moment qu’ont été coupés les sapins du cimetière, un de chaque côté de la porte d’entrée dans l’église et deux dans le fond de la partie droite du cimetière, emplacement réservé aux gitans décédés à Neuffontaines. Je ne comprends pas pourquoi ces quatre magnifiques sapins ont été aussi abattus.»

Témoignage de M. Michel Demarigny (courriels du 14 et 16 déc. 2011)

 

 

Eglise de Neuffontaines

Photo RR du 14/10/8

L'homme assis sur l'escalier est le regretté Marcel Danguy

 

L'église paroissiale Notre-Dame à Neuffontaines


Par Michel Anfray

 

Neuffontaines avait une léproserie [où était-elle située ?] et était l'une des trente-deux châtellenies primitives du comté de Nevers (voir note *).

Son église, dédiée à Notre-Dame, renferme une nef de deux travées du milieu du XIIIe siècle, précédée d'une travée sous clocher du XVIe et suivie d'un chœur à chevet plat construit en 1821 (cette date est fournie par une inscription).

La nef, éclairée par de hautes fenêtres en plein-cintre avec appui très incliné et aux deux-tiers murées, est voûtée de croisées d'ogives formées d'un tore en amande sur bandeau "élégi de deux cavets" [?]. Elles retombent sur les colonnettes encadrant les colonnes engagées qui portent les doubleaux profilés d'un bandeau entre deux tores; les clefs, sont décorées de petites rosaces.
Les chapiteaux sont ornés de crochets et de feuilles de lierre, et les bases formées de deux tores assez aplatis, séparés par une gorge, reposent sur des socles polygonaux.
La travée sous clocher, éclairée au nord et au midi par deux petites baies en cintre légèrement brisé avec appui très ébrasé, est couverte d'un berceau en pleincintre.

Le chœur, construit sur le modèle des autres travées, est voûté de croisées d'ogives de même profil que celle de la nef, retombant sur des colonnettes d'angle, et la clef est garnie d'une petite rosace. Il est éclairé de chaque côté par une fenêtre en tîerspoint assez large, mais en grande partie murée, et par une grande fenêtre à double panneau avec une petite rose polylobée percée dans le mur de fond.

A l'extérieur, le soubassement du clocher-porche est épaulé par des contreforts d'angle et médians; il paraît tronqué et est coiffé aujourd'hui d'une petite pyramide en charpente. Le portail est moderne. Les murs de la nef sont renforcés par de puissants contreforts à retraites entre lesquels apparaissent les hautes fenêtres en plein-cintre en partie murées.

Source : M. Anfray, La cathédrale de Nevers et les églises gothiques du Nivernais, 1964, pp. 105-106. (Arch. départementales de Nevers).

* Note : La châtellenie est la circonscription administrative du Moyen Age. En son centre se trouve le «château». Durant la période féodale, une châtellenie est la seigneurie et la juridiction d'un seigneur châtelain. Et, par extension, le terme désigne le territoire soumis à cette juridiction. La république de Saint-Marin utilise encore cette dénomination pour ses subdivisions internes.

-

Patrimoine de France

Eglise paroissiale Notre-Dame à Neuffontaines (58)


Catégorie : église paroissiale
aire d'étude : Tannay
adresse : CV 4
époque de construction : 13e siècle; 1er quart 16e siècle; 1er quart 19e siècle; milieu 19e siècle
année : 1821; 1855
auteur(s) : Dormont J.B. (architecte)
Lassasseigne (entrepreneur)
Mathieu (architecte)
Historique : Edifice construit au 13e siècle, clocher au début du 16e siècle; lors d'une visite pastorale, en 1667, il est dit qu'il faudrait construire 2 contreforts car les voûtes s'écartent et qu'il n' y a pas de sacristie.
L'ensemble est restauré en 1821 : l'église "en ruines depuis 20 ans a été réparée par souscription" (voir la plaque commémorative).
La voûte du choeur s'étant effondrée, le 25 mai 1803, l'église fut fermée et interdite par l'évêque d'Autun jusqu'au 9 avril 1822; le culte avait été transféré à l'église Saint-Pierre de Montsabot pendant toutes ces années.
En 1839, l'agent voyer [agent en charge de la voierie] de l'arrondissement, dans son rapport sur l'état actuel de l'édifice, propose son assainissement, la consolidation des contreforts et deux contreforts supplémentaires; projet réalisé, en 1842, par l'entrepreneur Lassasseigne d'après un devis de J. B. Dormont, architecte à Clamecy.
En 1855-1856, une voûte en brique remplace, sur le choeur, la voûte "en bardeau" qui menace ruine, et la sacristie est agrandie selon le devis de l'architecte Mathieu.

Description : Eglise, de plan rectangulaire, à chevet plat et clocher antérieur; voûte en berceau sur la travée sous clocher, voûtes d'ogives sur les trois autres travées. Flèche en ardoise.
gros-oeuvre : calcaire ; moellon ; enduit
couverture (matériau) : tuile plate ; ardoise
plan : plan allongé
étages : 1 vaisseau
couvrement : voûte d'ogive; voûte en berceau plein-cintre
décor : sculpture
représentation : ornement végétal
Sujet : feuilles et crochets, support : chapiteaux, clefs de voûte.
couverture (type) : toit à longs pans ; toit à deux pans ; toit en pavillon
propriété de la commune
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique (enquête partielle)
date d'enquête : 1994
rédacteur(s) : Pierre Jugie
N° notice : IA58000016
© Inventaire général, 1994
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Bourgogne
Hôtel Chartraire de Montigny - 39, Rue Vannerie 21000 DIJON - 03.80.72.53.33

*

Eglise paroissiale de Notre-Dame

par Georges de Soultrait

 

Eglise paroissiale de Notre-Dame, bâtie sur un plan rectangulaire; quatre travées égales : la première du XVIe siècle, les deux suivantes du milieu du XIIIe; la dernière, servant de choeur, construite en 1821 sur le modèle des autres.

Les travées ancienns voûtées sur croisées d'ogives à arête mousse, retombant sur des colonnettes qui flanquent les colonnes engagées servant de supports aux arcs-doubleaux plats, munis de tores aux angles; clefs de feuillages et chapiteaux sculptés de crosses végétales et de feuilles de lierre. Première travée voûtée en berceau brisé; fenêtre en lancette.

Portail moderne. Clocher carré du XVIe siècle. Cloche de 1511, avec inscription gothique et figures de saints. - Au presbytère, restes de constructions du XVIe siècle.


In Répertoire archéologique du département de la Nièvre, rédigé sous les auspices de la Société nivernaise des Lettres, sciences et arts par M. le comte de Soultrait, Impr. nationale, Paris, 1875, col. 62. Source Gallica.


Cliquer pour agrandir la photo

Façade nord de l'église montrant la partie du pan à refaire de la toiture

(il y pousse de la végétation)

Photo RR du 16-4-2011

Cliquer pour agrandir la photo

Photo montrant le nettoyage effectué en urgence par les services de la commune

de la partie du pan de la toiture au-dessus de la sacristie, là où poussait de la végétation

(photo RR du 7/6/2011)

-

Cliquer pour agrandir les photos

Photos R. Ripert du 8-4-2011 (à gauche) et du 7-6-2011 (à droite)

Inscription commémorative

au-dessus du portail d'entrée de l'église

-

Bénitier

Cliquer pour agrandir la photo

Le bénitier octogonal et son support

© JL DUTHU, Service Patrimoine et inventaire, Région de Bourgogne, 1996
Document conservé au Service Patrimoine et inventaire, Région de Bourgogne


Catégorie : Taille de pierre
Edifice de conservation : église paroissiale de la Nativité-de-Notre-Dame
Adresse : CV 4 de Neuffontaines à Vignes le bas
Matériaux : calcaire : taillé
Structure : plan (octogonal)
Description : Support du bénitier octogonal à base carrée; bénitier octogonal mouluré
Dimensions : h = 32 ; la = 30
Précision état : Eclat, épaufrures
Auteur(s) : auteur inconnu
Siècle : 16e siècle (?)
Date protection : oeuvre non protégée MH
Statut juridique : propriété de la commune
Type d'étude : inventaire topographique (enquête partielle)
Nom rédacteur(s) : Jugie Pierre
Copyright : © INVENTAIRE GENERAL, 1994
Référence : IM58001837
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Bourgogne
Hôtel Chartraire de Montigny - 39, Rue Vannerie 21000 DIJON - 03.80.72.53.33

-

Fonts baptismaux


Cliquer pour agrandir les photos

Photo R. Ripert du 7-6-2011

 

Catégorie : Marbrerie
Edifice de conservation : église paroissiale ; de la Nativité-de-Notre-Dame
Adresse : CV 4 de Neuffontaines à Vignes le bas
Matériaux : marbre (gris) : taillé
Structure : plan (circulaire)
Description : Fonts en marbre veiné; cuve à 2 compartiments, couvercle en zinc peint en faux marbre
Dimensions : h = 138 ; d = 88
Iconographie : ornementation (godrons)
Auteur(s) : Marga (sculpteur, marbrier)
Lieu d'exécution : lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
Siècle : milieu 19e siècle
Date(s) : 1857
Historique : 20 août 1857, fonts baptismaux pris chez Marga, sculpteur marbrier rue des Filles du Calvaire à Paris n° 57 (Archives départementales Nièvre, série 2 O).
Date protection : oeuvre non protégée MH
Statut juridique : propriété de la commune
Type d'étude : inventaire topographique (enquête partielle)
Nom rédacteur(s) : Jugie Pierre
Copyright : © INVENTAIRE GENERAL, 1994
Référence : IM58001832
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Bourgogne
2 avenue Garibaldi - 21000 DIJON - Tél. : 03.80.44.40.55

-

Sainte Agnès

Tableau Ste Agnès

Cliquer pour agrandir la photo

Vue agrandie du visage de sainte Agnès, extraite du tableau avant sa restauration.

© JL DUTHU, Service Patrimoine et inventaire, Région de Bourgogne, 1996
Document conservé au Service Patrimoine et inventaire, Région de Bourgogne


Tableau : sainte Agnès


Catégorie : Peinture
Edifice de conservation : église paroissiale ; de la Nativité-de-Notre-Dame
Adresse : CV 4 de Neuffontaines à Vignes le bas
Matériaux : chêne (support, en plusieurs éléments) : peinture à l'huile
Structure : rectangulaire vertical
Description : Panneau constitué de 3 planches verticales ; assemblage à plat joint et tourillons (tourillons à 9 cm des bords); préparation blanche assez épaisse; trace d'un cadre disparu; surface du revers irrégulière ; bords taillés en biseau
Dimensions : h = 73 ; la = 57
Iconographie : figure (sainte Agnès : en buste, agneau, palme)
Précision représentation : Sainte Agnès tenant un agneau et la palme du martyre.
Etat : mauvais état
Précision état : Support vermoulu et moisi; planches désassemblées; couche picturale écaillée, manques, chancis
Auteur(s) : auteur inconnu
Auteur source : Salvi Giovanni Battista, dit : Il Sassoferrato (d'après, peintre)
Stade création : copie interprétée
Siècle : 16e siècle
Date protection : 1976/01/23 : classé au titre objet
Statut juridique : propriété de la commune
Type d'étude : inventaire topographique (enquête partielle)
Nom rédacteur(s) : Jugie Pierre; Fromaget Brigitte
Copyright : © INVENTAIRE GENERAL, 1996
Référence : IM58002022
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Bourgogne
2 avenue Garibaldi - 21000 DIJON -Tél. : 03.80.44.40.55

-

La restauration du tableau en 2002

Ste Agnes Ste Agnes

Cliquer pour agrandir les articles

Source : Patrimoine de France à Dijon

(photocopies du 31/5/2011)

-

Tableau Ste Agnès

Cliquer pour agrandir la photo

Le tableau restauré de sainte Agnès

par le peintre inconnu

Photo Roger Ripert du 7/6/2011 à l'Eglise de Neuffontaines

-

Tableau de Salvi Giovanni Battista (dit Il Sassoferrato),

source partielle d'inspiration du tableau ?

Au sujet du peintre, voir Wikipedia


Dénomination tableau : LA VIERGE A L'ENFANT AVEC SAINT JEAN-BAPTISTE
Auteur/exécutant : SASSOFERRATO IL (dit), SALVI Giovanni Battista; SANTI Raffaello (d'après), RAPHAEL (d'après, dit).

Période création/exécution 2e quart 17e siècle ; 2e moitié 17e siècle.
Lieu de conservation : Paris,
musée du Louvre, département des Peintures.
Numéro d'inventaire MI 629
Notice complète N° 24

 

 

Image pieuse de sainte Agnès

 

 

Sainte Agnès de Rome, patronne de la chasteté


Agnès est née en 290 à Rome. À l'âge de douze ans, elle rejeta les avances du fils du préfet de Rome qui la courtisait avec empressement, lui déclarant qu'elle était déjà fiancée à quelqu'un de bien plus noble que lui. Le jeune homme tomba malade d'amour. Lorsque son père en connut la raison, il convoqua Agnès qui lui confia qu'elle était chrétienne et consacrée à Jésus-Christ depuis l’âge de dix ans : «Depuis longtemps je suis fiancée à un Époux céleste et invisible; mon coeur est tout à Lui, je Lui serai fidèle jusqu'à la mort. En L'aimant, je suis chaste; en L'approchant, je suis pure; en Le possédant, je suis vierge. Celui à qui je suis fiancée, c'est le Christ que servent les Anges, le Christ dont la beauté fait pâlir l'éclat des astres. C'est à Lui, à Lui seul, que je garde ma foi». Refusant de lui céder, Agnès fut dépouillée de ses vêtements et conduite, nue, à travers la ville, jusqu'au lieu de prostitution. «Je ne crains rien, dit-elle; mon Époux, Jésus-Christ, saura garder mon corps et mon âme». En effet, ses cheveux se mirent à pousser miraculeusement recouvrant entièrement son corps. Arrivée dans le lupanar, un ange apparut et l'enveloppa d'une lumière éblouissante, et le lupanar devint un lieu de prière. Alors que le fils du préfet lui rendait visite, bien décidé à la conquérir, un démon l'étrangla et il mourut. Agnès lui rendit la vie, et nouveau prodige, le jeune homme, changé par la grâce, se déclare chrétien. Fou de colère, le préfet ordonna qu'Agnès soit brûlée en place publique comme une sorcière, mais le feu épargna la jeune fille et détruisit ses bourreaux. Finalement, Sainte Agnès fut égorgée. Le bourreau tremble. Agnès l'encourage : «Frappez, dit-elle, frappez sans crainte, pour me rendre plus tôt à Celui que j'aime. Détruisez ce corps qui, malgré moi, a plu à des yeux mortel». Le bourreau frappe enfin, et l'âme d'Agnès s'envole au Ciel. Sainte Agnès avait treize ans.

Ses principaux attributs sont un agneau blanc, la palme du martyre, un rameau ou une couronne d'olivier, une épée ou un poignard et un bûcher en flammes.

 

-

 

Croixcimetiere

Cliquer pour agrandir la photo

La croix du carrefour déplacée au cimetière

Photo RR du 6-12-2008

La Croix du cimetière de Neuffontaines

Inscrite aux Monuments historiques

Source : Patrimoine de France

Catégorie : Croix de cimetière
époque de construction : 2e quart 17e siècle
année : 1636
Propriété de la commune
date protection MH :
1929/04/06 : inscrit MH
Croix datée de 1636 dans le cimetière : inscription par arrêté du 6 avril 1929
type d'étude : Recensement immeubles MH
N° notice : PA00112931
© Monuments historiques, 1992
date versement 1993/11/26

Note RR : à droite sur la photo, l'ancien bistrot "Chez Marcel" (la maison aux volets bleus).

 

-

Rue Principale

Cliquer pour agrandir la carte postale

La rue Principale

Carte postale originale, de couleur bleutée, transmise par Roger Roumier le 9/4/2011

Au verso : Edition "Artistic", 6 rue de Corentin, Paris XV - Reprod. interdite.

-

Cliquer pour agrandir la carte postale

La rue de l'église, avant la guerre 14-18
A droite, le débit de tabac de Marcel Danguy

Source anonyme. Photo transmise par J-P Derlon le 8/2/11.

-

Le carrefour aujourdhui, sans la croix et sans les arbres

(photo RR du 19-11-2010)

CP-CroixCimetiere

Cliquer pour agrandir la carte postale au format véritable (9x14 cm)

Légende au dos

Carte postale à utiliser seulement dans le service intérieur (France, Algérie, Tunisie)


Carte postale rare ("série des hirondelles", avant la guerre 14-18), achetée par J-C Hernando à la Bourse de Clamecy du 7/11/2010.

A l'arrière-plan, on aperçoit le clocher de l'église. Le carrefour, marqué par cette ancienne croix déplacée au cimetière (voir la photo ci-dessus), était celui de la Grande Rue et de la route de Saizy. A gauche, l'ancienne mairie.

Trois personnages se tiennent devant l'ancienne boulangerie Gally *, qui a laissé place à présent au domaine Le Pigeonnier (chambres et tables d'hôtes), géré par Christine et Jean-Paul Lamarque.

* A noter que l'ancienne boulangère, Mme Elise Gally, âgée de 94 ans, fin 2010, demeure à présent à Corbigny avec son petit-fils Jean-Philippe.

Cliquer pour voir le lien

Gîte rural Le Pigeonnier

Cliquer pour agrandir le cliché

(photo RR du 13-9-2011)

Fenêtre de l'ancien pigeonnier, datée de 1740

 

-

Rue de l'Eglise

Cliquer pour agrandir la carte postale

La rue de l'Eglise

A droite, l'entrée de l'ancienne boulangerie

Carte postale originale, de couleur bleutée, transmise par Roger Roumier le 9/4/2011

Au verso : Edition "Artistic", 6 rue de Corentin, Paris XV - Reprod. interdite.

-

Cliquer pour agrandir la carte postale au format véritable (9x14 cm)

Le centre du bourg *

Carte vendue par Delcampe et acquise par R. Ripert le 26/8/11 (20 €).

Au verso

Carte postale éditée par Phototypie Desaix, 53 rue N.-D. de Nazareth à Paris.

Envoyée à Melle Chapuis, demeurant à Bobigny (Seine).

Le cachet de la poste de Bazoches-du-Morvand indique 19-13-8-21 (13 août 1921).

-

A gauche, l'ancienne mairie. Ni plaque, ni inscription visible. A droite, l'ancienne boulangerie. A l'entrée, deux jeunes enfants assis portant un chapeau de paille. Selon Paul Roumier (oncle à Roger Ripert), il pourrait s'agir de Maxime et Gilberte Noirot, anciens boulangers, avant Gally. Maxime Noirot était joueur de violon et bon chanteur (entretien début oct. 2011).

* Dans le cadre du prochain marquage des rues, la future place Vauban ?

-

Mairie Neuffontaines

L'ancienne mairie

(photo RR du 9/11/10)

On distingue encore l'inscription indiquant la mairie, mais le texte sur la plaque est devenu illisible (1).

Ce texte se rapporte à l'histoire de cette maison ayant appartenu au Maréchal Vauban (son pavillon de chasse à courre, probablement, à cause des anciennes écuries du bâtiment longeant la rue) (2). Il en aurait fait don à la commune (3).

Selon M. Roger Pioux, historien résidant à Tannay, dans la pièce à l'étage servant auparavant de local pour la mairie se trouvaient une belle cheminée ancienne et un tableau du XVIIème siècle. Comme le montrent les photos ci-dessous, prises lors d'une visite de la maison en cours de restauration par le propriétaire, M. Rodian, la cheminée et le tableau sont toujours là, de même qu'un ancien drapeau de la commune.

1. Selon Serge Reinert (entretien du 16/4/11) : "Maréchal de Vauban, seigneur de Neuffontaines".

De fait : Le Nivernais au Maréchal de Vauban, seigneur de Neuffontaines (voir la plaque rénovée ci-dessous).

2. Entretien avec M. Rodian du 7-9-2011.

3. En fait, selon le sous-préfet Marlière, la commune en aurait fait l'acquisition en 1844. Voir l'extrait de Statistique de l'arrondissement de Clamecy (fichier pdf), p. 316. Vauban, lui-même, aurait acheté au comte de Nevers la seigneurie de Neuffontaines, en 1693, comprenant le domaine de l'Armance et 110 ha de terres et de prés.

Voir à ce sujet les pages consacrées au château de Bazoches.

Plaque Vauban

Cliquer pour agrandir la photo

(Photo RR du 31-8-2011)

La plaque en hommage à Vauban, restaurée au mois d'août 2011 par M. Rodian

-

Cliquer pour agrandir le tableau

Photo RR du 7-9-2011

Le tableau au-dessus de la cheminée

Tableau non signé qui daterait du XVII ème siècle

Cliquer pour agrandir la photo

Photo RR du 7-9-2011

L'ancienne cheminée en cours de restauration

avec une plaque en fonte portant 3 fleurs de lys

-

Transfert du secrétariat de la mairie (et du chef lieu) : du bourg de Neuffontaines (maison de Vauban)

à l'école de filles de Vignes-le-Haut

Voir la délibération du Conseil municipal du 31/8/2001 (fichier pdf)

-

MARCEL DANGUY

 

Le ratafia de Chez Marcel

Photo RR 15/1/2009

De gauche à droite : Susanna (l'épouse de Roger R.), Marcel D. et Svetlana (cousine à Susanna)

Sur la table : le dossier de partitions de Marcel Danguy

 

Voir le dossier : LE BISTROT CHEZ MARCEL

 

Après la viticulture et l'accordéon, son café, «Chez Marcel», était devenu toute sa vie.
En le quittant fin novembre 2009, il s'apprêtait aussi à nous quitter.
Par un froid de canard, une route enneigée et verglassée, une cérémonie religieuse a eu lieu le samedi matin 30 janvier 2010, à l'église de Neuffontaines, juste à côté de son bistrot.
Une célébration quelque peu retardée par la sortie de route du père Evariste.
Pour saluer ses talents d'homme et d'artiste, la cérémonie s'est achevée sur un dernier air d'accordéon...

-

Suite : Neuffontaines hameau, p. 2