LA GOUVERNANCE DES PEUPLES ET DES CITOYENS

NON CELLE DES ÉTATS/NATIONS

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A propos de :

LE SÉNÉGAL

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Encyclopédie Wikipedia

 

Langue officielle : Français

Capitale : Dakar

Forme de l’État : République semi-présidentielle
- Président : Abdoulaye Wade
- Premier ministre : Souleymane Ndéné Ndiaye

Superficie : 196 723 km²

Population (juillet 2009) : 13 711 597 2 hab.
59.26 hab./km²

Carte du Sénégal


Le Sénégal, officiellement la République du Sénégal, est un pays d'Afrique de l'Ouest appartenant à l'Afrique subsaharienne. Il est bordé par l'océan Atlantique à l'ouest, la Mauritanie au nord et à l'est, le Mali à l'est et la Guinée et la Guinée-Bissau au sud. La Gambie forme une quasi-enclave dans le Sénégal, pénétrant à plus de 300 km à l'intérieur des terres. Les îles du Cap-Vert sont situées à 560 km de la côte sénégalaise.
Le pays doit son nom au fleuve qui le borde à l'est et au nord et qui prend sa source dans le Fouta Djallon en Guinée. Le climat est tropical et sec avec deux saisons : la saison sèche et la saison des pluies.
Pendant la période coloniale, plusieurs comptoirs appartenant à différents empires coloniaux s'établissent le long de la côte. La ville de Saint-Louis devient capitale de l'Afrique occidentale française puis ce sera la ville de Dakar en 1902 laquelle deviendra ensuite la capitale de la république sénégalaise au moment de l'indépendance en 1960.
Depuis 2000, le président du pays est Abdoulaye Wade. Intégré aux principales instances de la communauté internationale, le Sénégal fait également partie de l'Union africaine (UA) et de la Communauté des États sahélo-sahariens.
Étymologie du nom Sénégal.
L'origine du nom Sénégal reste controversée. Dès 1850 l'abbé David Boilat, dans ses Esquisses sénégalaises, y voyait une déformation de l'expression wolof suñu gaal, c'est-à-dire «c'est notre pirogue». Très populaire, c'est la version la plus souvent relayée par les médias. Elle est pourtant contestée depuis les années 1960 et plusieurs autres étymologies ont été avancées, par exemple celle qui rattache le toponyme à une tribu berbère du Sahara, les Zenaga. Mais le débat n'est pas clos aujourd'hui.


Histoire

Mégalithes
Le plus souvent la préhistoire et protohistoire du Sénégal évoquent avant tout les cercles mégalithiques de Sénégambie ou les amas coquilliers artificiels, tels ceux de l'île de Fadiouth.
Pendant la préhistoire, la présence d'un peuplement assez ancien est estimé très antérieure à l’ère chrétienne. Des bifaces en amande du paléolithique inférieur ont été découverts dans la presqu'île du Cap-Vert, ainsi que d'autres objets en pierre plus élaborés (hachereaux, racloirs) dans la région de Rufisque et au bord des rivières du Sénégal oriental.
Au néolithique, l'outillage se diversifie et la céramique fait son apparition. Les fouilles menées dans les régions côtières ont mis au jour des restes de cuisine qui témoignent d'une importante population de pêcheurs et commerçants (marigot de Khant dans le delta, embouchure du Saloum).
La métallurgie se développe à l'époque protohistorique (premier millénaire avant J.-C.), où l'on retrouve des tombeaux en forme de tumulus. Dans le centre du pays, débordant sur l'actuelle Gambie, on trouve un ensemble de cercles de mégalithes sur un secteur de 100 km sur 250 km. On retrouve ce type d’alignement dans le nord est de la république centrafricaine.


Premiers royaumes
Les peuplements se sont progressivement consolidés pour aboutir à la création des premiers royaumes qui se forment au viie siècle, le Tekrour, le Royaume du Namandirou, puis le Djolof, avec de lointaines parentés avec l'empire du Ghana, sur le territoire de l'actuel Mali. Parmi les différents royaumes, le plus puissant au XIVe siècle était l'empire du Djolof qui regroupait le Cayor, le Baol, les royaumes sérères du Sine et du Saloum, le Waalo, le Fouta-Toro et le Bambouk. Au sud du pays, l'État du Kaabu, puis le Fouladou.
Le Djolof était un empire fondé par Ndiadiane N'diaye, premier bourba (roi) djolof. Il avait été élu comme chef dans ce qui allait devenir le royaume du Oualo, au nord-ouest de l'actuel Sénégal, dans la région du fleuve. Il avait réuni toutes les populations d'ethnie wolof pour fonder cet empire au XIIIe siècle. L'empire s'effondra en 1549, avec la mort du dernier empereur du Djolof, Lélé Fouli Fak, tué par Amari Ngoné Sobel Fall, alors chef de la région du Cayor.
Le Djolof est resté vassal de l'empire du Mali pendant un siècle. À partir de là, les autres États allaient, tour à tour, prendre leur indépendance jusqu'à réduire le grand empire du Djolof aux dimensions d'une royauté dans la partie centrale du pays. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les colons français annexèrent progressivement tous les royaumes du Sénégal. Le Djolof fut le dernier royaume annexé avec le dernier bourba djolof, Bouna Alboury Ndiaye, sous l'impulsion de Louis Faidherbe.
L'islam est introduit au Sénégal pour la première fois entre le VIIIe siècle et le IXe siècle par le biais des commerçants arabo-berbères. Ils diffusent pacifiquement cette religion, initialement transmise aux Dyulas qui convertiront par la suite les Toucouleurs et les Sarakhollés, lesquels la propageront partout au Sénégal.
Plus tard, au XIe siècle, les Almoravides, aidés des Toucouleurs, tentent d'islamiser les groupes de religion traditionnel par le Djihad. C'est l'une des raisons qui entraîne la migration des Sérères vers le Sine-Saloum, des Wolofs, des Peuls et des Mandingues, qui étaient tous concentrés au Tekrour. L'islam se propage très tôt dans l'empire du Djolof. Mais c'est au xixe siècle qu'il gagne véritablement l'ensemble des populations, pacifiquement, grâce aux marabouts tels que Cheikh Amadou Bamba, fondateur du mouridisme, El-Hadji Malick Sy (Tidjaniya) ou Seydina Limamou Laye, fondateur de la confrérie layène, qui émerveillent les populations par leur érudition et leurs miracles. C'est également un moyen pour les populations de s'unir et se protéger contre les ravages que connaissent les royaumes au xixe siècle (djihads répétés, colonisation forcée, exactions des Tiédos).
Le XIXe siècle est en effet marqué par la chute des royaumes, l'avancée des colons européens ainsi que par la résistance anticoloniale, illustrée par des personnages tels que Lat Dior, Sidya Ndaté Yalla Diop, El Hadj Oumar Tall, Mamadou Lamine Dramé, Bouna Alboury Ndiaye, Alpha Molo Balde, Maba Diakhou Ba, Ndaté Yalla Mbodj, Moussa Molo Balde. La religion catholique se diffuse avec les missionnaires européens à partir du XIXe siècle, en particulier au Sine et en Casamance. La figure emblématique de la Casamance est Aline Sitoe Diatta, une femme qui lutta contre les exactions des colons européens, au XXe siècle.


La colonisation

La conquête coloniale commence dès la découverte de ces terres en 1442 par le navigateur vénitien Cadamosto pour le compte du Portugal. Les Portugais se lancent alors rapidement dans la traite des Noirs, mais devront bientôt faire face à la concurrence des négriers britanniques, français et hollandais à travers le Commerce triangulaire.
Les Hollandais fondent un comptoir sur l´île de Gorée, la France établit en 1659 celui de Saint-Louis qui deviendra la première capitale du Sénégal. En 1677 les Français occupent à leur tour l'île de Gorée (un des principaux centres du commerce des esclaves avec Saint-Louis et le fort de l'île James en Gambie).

La seconde République de 1848 créé un mandat de député pour Saint Louis. L'ordre colonial s'impose avec Faidherbe, gouverneur du Sénégal de 1854 à 1861 et de 1863 à 1865 qui jette les bases de la future Afrique occidentale française (AOF). Respectueux des coutumes indigènes, il étend l'influence française très au-delà du Sénégal, travaille à développer l'économie locale et créé le port de Dakar. La Troisième république accorde le statut des quatre communes à Saint-Louis, Gorée, Dakar et Rufisque, puis, sous l'influence du député noir Diagne une citoyenneté pour les habitants de ces communes en 1916 qui envoient des conscrits pendant les deux conflits mondiaux (les tirailleurs sénégalais). En 1919, certains troubles agitent Dakar. Le tirailleur Cheikou Cissé, né au Soudan et blessé pendant la guerre, est condamné à la peine de déportation perpétuelle et envoyé au bagne de Nouvelle-Calédonie. Mort en 1933, il a fait l'objet d'une lutte de la part des milieux anticolonialistes français (dont le Secours rouge international et la SFIC communiste).
Après Saint-Louis, Dakar devient, en 1902, la capitale de l'Afrique occidentale française, l'une des colonies françaises.
En janvier 1959, le Soudan français (actuel Mali) et le Sénégal fusionnent pour former la Fédération du Mali, qui devient complètement indépendante le 20 juin 1960. Cette indépendance est la conséquence des transferts de pouvoirs convenus dans l'accord signé en France le 4 avril 1960. Cette date est considérée comme le jour officiel d'accession du Sénégal à l'indépendance.


Indépendance
Le 20 août 1960, le Sénégal se retire de la fédération du Mali et proclame son indépendance.
Le Sénégal et la Gambie s'unissent en 1982 pour former la Confédération de Sénégambie, mais celle-ci ne fut que théorique et n'a jamais été mise en application. Elle est finalement dissoute en 1989.
Des affrontements ont lieu depuis 1982 de manière intermittente entre les séparatistes installés dans le sud de la Casamance et les forces gouvernementales. Après plusieurs tentatives infructueuses, un nouvel accord a été signé à Ziguinchor le 30 décembre 20044 entre le ministre de l'Intérieur Ousmane Ngom et l'abbé Augustin Diamacoune Senghor, chef de la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
Un autre foyer de conflit entre des Casamançais et la Guinée-Bissau s'est développé en avril 2007 (5).
En 1989, la Mauritanie et le Sénégal ont rejeté violemment et respectivement les communautés du pays voisins alors que la plupart étaient nés depuis longtemps dans leur nouveau pays d'adoption et s'étaient bien implantés dans le tissu social et économique. Selon le HCR, des réfugiés sont toujours établis le long du fleuve Sénégal (6). En 2007, le président de la Mauritanie a déclaré lors de sa campagne, être en faveur du retour de ses compatriotes vivant au Sénégal et au Mali contre leur gré (7).


Politique
Abdoulaye Wade, actuel président de la République.
Le Sénégal est l'un des pays les plus stables d'Afrique car il n'y a jamais eu de coup d’État, et le «modèle sénégalais» (8) était souvent mis en avant dans le passé, même si Amnesty International dénonce encore quelques arrestations à caractère politique (9, 10).
Le Sénégal est une république démocratique (présence de plusieurs partis politiques). Le régime est présidentiel car à l'indépendance, le Sénégal a adapté le modèle politique français de 1958 comme d'autres pays africains qui étaient membres de l'AOF. La constitution du Sénégal date de 1959, elle a été révisée dès 1960 par Léopold Sédar Senghor suite à un référendum. Plusieurs révisions vont se succéder notamment celle de 1963 qui instaure le régime présidentiel (à cette époque : suppression du Premier ministre) puis celle de 2001 qui ramène le mandat présidentiel de sept ans à cinq ans (le Sénat sera supprimé puis rétabli en 2007).
Le président de la République est le chef de l'État, élu au suffrage universel direct pour une durée de cinq ans renouvelable une fois. Il nomme le Premier ministre qui choisit à son tour les ministres de son cabinet et propose leur nomination au président de la République.
Le premier président est Léopold Sédar Senghor, leader charismatique et poète de renom. En 1981 son Premier ministre Abdou Diouf prend sa succession, mais en 2000 le Parti démocratique sénégalais l'emporte avec Abdoulaye Wade, réélu en 2007. L'actuel chef du gouvernement est Souleymane Ndéné Ndiaye, nommé en avril 2009.

Assemblée nationale
Le Parlement du Sénégal est doté de deux chambres : l'Assemblée nationale et le Sénat.
Instituée le 20 août 1960, l’Assemblée nationale accueille 150 députés, élus au suffrage universel direct pour une durée de cinq ans. Le scrutin est majoritaire à un tour au niveau des départements à concurrence de 90 députés et proportionnel sur une liste nationale à concurrence de 60 députés. L’Assemblée est aujourd’hui présidée par Mamadou Seck. Les élections législatives sénégalaises de 2007 se sont soldées par une très large victoire de la coalition présidentielle, mais près des deux tiers des électeurs ne s’étaient pas rendus aux urnes, notamment en raison d’un mot d’ordre de boycott de la part des partis d’opposition.
Le Parlement du Sénégal était monocaméral pendant une période : le Sénat, supprimé en 2001 à la suite d’un référendum constitutionnel, a été rétabli en mai 2007. Les sénateurs seront au nombre de 100. 35 ont déjà été élus au suffrage indirect dans les départements, les 65 autres seront désignés par le chef de l’État. Le Sénat est aujourd'hui présidé par Pape Diop, ancien maire de la ville de Dakar.
La loi sur la décentralisation, mise en application en janvier 1997, accorde des pouvoirs significatifs aux assemblées régionales.

Géographie et climat
Le Sénégal a une importante façade maritime à l'ouest avec l'océan Atlantique (530 km de côtes). Le fleuve Sénégal constitue une frontière au nord avec la Mauritanie et à l'est avec le Mali. Au sud-est, la frontière avec la Guinée est traversée par les contreforts de la montagne du Fouta-Djalon et au sud-ouest avec la Guinée-Bissau par une forêt tropicale. La Gambie forme une enclave et sépare la région de la Casamance avec le reste du pays.
Le territoire sénégalais est compris entre 12°8 et 16°41 de latitude nord et 11°21 et 17°32 de longitude Ouest. Sa pointe ouest (la [presqu'île du Cap-Vert]) constitue la partie la plus occidentale de toute l’Afrique continentale.
Le pays s’étend sur 196 722 km²15. Si on le compare à ses voisins, le Mali et la Mauritanie, le Sénégal est un pays de petite taille.

Notes :

1. « La langue officielle de la République du Sénégal est le français. Les langues nationales sont le diola, le malinké, le pulaar, le sérère, le soninké, le wolof et toute autre langue nationale codifiée. » − Extrait du site officiel du gouvernement sénégalais [archive]
2. (en)CIA-The World Factbook [archive]
3. PNUD [archive]
4. (fr) Rapport 2006 - Amnesty international [archive]
5. (fr) Rapport 2007 Amnesty International [archive] : Combats en Casamance
6. (fr) HCR : La Mauritanie prête à autoriser 20 000 réfugiés à rentrer du Mali et du Sénégal [archive]
7. (fr) Retour des réfugiés mauritaniens [archive]
8. « Y a-t-il un modèle sénégalais de résolution des conflits ? » [archive] (table-ronde régionale sur le Sénégal animée par Jean-Claude Marut, CEAN-IEP de Bordeaux, 15 janvier 2004)
9. Rapport 2006 d'Amnesty International [archive] Arrestation d'Idrissa Seck
10. Rapport 2007 d'Amnesty International [archive] Libération d'Idrissa Seck et abandon des charges contre lui

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Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et son homologue sénégalais Abdoulaye Wade,
le 26 novembre 2009 à Dakar

 

Ahmadinejad à Dakar, soutien du Sénégal sur le dossier du nucléaire

 

Voila.fr - 26/11/9 - Le président sénégalais Abdoulaye Wade a réaffirmé son "soutien à l'Iran" dans le dossier du nucléaire, jeudi à Dakar, à l'occasion d'une visite de Mahmoud Ahmadinejad, en plaidant que Téhéran avait toujours dit que son programme d'enrichissement d'uranium était pacifique.

Au côté du président Ahmadinejad, Abbdoulaye Wade a déclaré : "Je lui ai dit que le Sénégal était contre la prolifération des armes atomiques, c'est une position bien connue, mais dans le cas de l'Iran, je prends acte du fait que le président de l'Iran, pour la énième fois, me dit que son pays est simplement en train de développer l'uranium à des fins pacifiques".

"Les commissaires de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sont venus, ils n'ont rien trouvé. Vous savez en droit (...), c'est celui qui accuse qui doit apporter la preuve (...) Or dans le cas de l'Iran, on n'a rien trouvé jusqu'à présent", a assuré M. Wade. "J'ai réaffirmé mon soutien à l'Iran. Tant que l'Iran défendra sa liberté et son indépendance en disant +je n'enrichis pas de l'uranium à des fins militaires+, le Sénégal restera à côté de l'Iran", a insisté le chef de l'Etat sénégalais, devant la presse.

L'Iran se trouve de nouveau sur la sellette en raison de son programme nucléaire controversé : purement civil comme l'affirme le régime islamique, ou également militaire comme le soupçonnent les grandes puissances.

Le Groupe des Six (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Chine, Russie, France et Allemagne) prépare actuellement un projet de résolution condamnant l'Iran, qui sera soumis vendredi au vote des 35 gouverneurs de l'AIEA.

Le président iranien, venu pour quelques heures à Dakar, achevait au Sénégal une tournée en Afrique et Amérique du Sud pour chercher des soutiens. Il s'était auparavant rendu en Gambie, au Brésil, en Bolivie et au Venezuela.

A Dakar, M. Ahmadinejad n'a pas évoqué devant la presse le dossier du nucléaire. Mais il a annoncé que l'Iran allait aider le Sénégal à développer une industrie automobile, lui fournir "1.000 tracteurs" ou encore s'impliquer dans la "construction d'unités de stockage d'hydrocarbures".

Depuis 2008, des voitures sont fabriqués au Sénégal avec des pièces importées d'Iran, dans une usine sénégalo-iranienne dont l'actionnaire majoritaire est le constructeur iranien Iran Khodro.

"L'Iran aide beaucoup le Sénégal", a fait valoir M. Wade, citant l'exemple de la rénovation du parc des taxis.

En octobre, M. Wade avait tenté une médiation entre l'Iran et la France, en affirmant que Téhéran était prêt à une libération de la Française Clotilde Reiss contre celle de deux Iraniens retenus en France et en proposant que cet "échange se fasse au Sénégal".

Mais cette hypothèse avait été catégoriquement rejetée par la France qui l'avait jugée "scandaleuse".

 

 

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