7. Roger Ripert (France)

21/12/05

Chitry Mont Sabot, UT+1

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7. 1. 1 - La colombe mal en point

4 H 45 - S1 - Image forte d'une colombe blanche que je caresse. Je lui enlève ce que quelqu'un dit être un tique, une sorte de gros puceron, en fait.
Le corps penché en avant, l'oiseau est manifestement malade...

7. 1. 2 - Retour de voyage

S2 - Avant - Je parle de mon retour de voyage. "Nous sommes rentrés hier soir, dis-je, oui, hier soir", évoquant les problèmes d'organisation du voyage à la manière d'un sketch comique. "On ne vous dit rien, simplement que vous devez vous rendre là-bas. Et vous vous apercevez alors qu'il vous reste 20 000 km à faire !"

7. 1. 3 - Travail intérimaire

S3 - Une autre séquence au sujet d'un travail intérimaire en comptabilité. La société me relance au téléphone, mais ça ne me convient pas, apparemment. Je pense aux autres travaux en intérim que j'aurais pu effectuer.

Commentaires

S1 - La colombe, oiseau symbole de paix, peut représenter notre planète en souffrance, parasitée par la guerre.
Coïncidence, notre chat, très malade, a en outre attrapé un tique.

S2 - Efffectivement, avec mon épouse, nous sommes rentrés la veille au soir de notre voyage à l'Ile de la Réunion où j'ai donné deux conférences et un séminaire sur le rêve, à l'invitation de l'association l'Envol, celle de nos amis Océane et Régis. Alerte à la bombe au départ d'Orly et deux heures de retard au départ de St Denis, avec la compagnie Corsair, comme le rapportent les voyageurs, il y a toujours des problèmes et un manque d'information (aucun message diffusé au retour, si ce n'est un affichage pour le retard : "En attente, merci" !).

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22/12/5

7. 2. 1 - Le melon ramassé par terre

R1 - 1 H 15 - Une réunion familiale avec mes parents et un neveu, je crois, qu'ils ont décidé d'aider pour la poursuite de ses études sportives. Ma mère lui fait un chèque. Je suis un peu frustré de ne rien avoir avec le sentiment d'être mis de côté, oublié, même si je comprends cette aide justifiée.
Comme il y a un melon sur la table, je vais m'en emparer pour ne pas repartir les mains vides, mais en voulant le saisir je le fais tomber et le ramasse par terre.

7. 2. 2 - La connerie incommensurable des hommes

R2 - 4 H 45 -
S1 - "Les hommes sont cons, d'une connerie incommensurable [verbatim] !", dis-je.
Je fais cette réflexion critique au sujet du mur de Berlin que je vois tracé sur une carte, non loin de ma destination, et j'ajoute : "Ils en ont construit d'autres !" (sans doute en référence à la dépêche d'agence lue la veille sur le mur en construction au sud du Mexique).

7. 2. 3 - Défilé au pas de l'oie

S2 - Avant - En route vers ma destination (?) et en compagnie de plusieurs amis, j'assiste à un défilé d'individus, sorte de parade, plutôt clairsemée. Une voiture arrive soudain à grande vitesse et je fais une remarque du genre : "Elle roule bien trop vite au risque d'écraser quelqu'un !" Revenant en arrière et quittant la rue du défilé, je marche en imitant le pas de l'oie de manière dérisoire.

7. 2. 4 - Compétitions sportives

S3 - Fin du rêve - Je m'apprête à participer à une course cycliste, mon vélo à côté de moi. Comme il y a une jeune femme tout près, je lui demande si elle va aussi courir et lui raconte ensuite mes incroyables compétitions.
Une course cycliste où devançant largement les autres, j'ai été obligé de les attendre, et un championnat du monde de course à pied où j'ai fini dans le trio de tête !
Dans mon esprit, ces courses font référence à des courses vécues auparavant en rêve.

Commentaires

R1 - Le melon peut, de par sa forme ronde, représenter la Terre. A défaut d'argent, je la ramasse.

R2 - S1 - Pour moi, le cri de la Terre déplorant la connerie de l'espèce humaine dont elle est la victime. Une connerie symbolisée par les murs que les hommes ne cessent d'ériger entre eux.
Après le mur de Berlin entre l'Est et l'Ouest, le mur construit par l'état hébreu, le mur en construction par l'état russe à la frontière de la Tchétchénie, et celui en projet au sud du Mexique par les Etats-Unis (voir ci-dessous).

Le Mexique furieux face à la proposition américaine de construire un mur le long de sa frontière sud

MEXICO (AP) - 21/12/5 - Le Mexique a réagi avec force à la proposition américaine d'ériger une clôture de sécurité le long de sa frontière, jurant mardi de mobiliser la colère de la communauté internationale contre ce projet qui transformerait aussi en criminels les clandestins mexicains.

A l'heure où la lutte contre l'immigration clandestine est devenue un cheval de bataille du président George W. Bush, le texte en question a été approuvé la semaine dernière par la Chambre des représentants et doit désormais être examiné par le Sénat.

"Le Mexique ne va pas supporter, et ne vas pas permettre une chose stupide comme ce mur", a lancé le secrétaire aux relations extérieures Luis Ernesto Derbez, promettant de faire "tout le nécessaire" pour s'y opposer, notamment "déclencher une tempête de critiques" et porter le dossier devant la communauté internationale.

D'autres pays qui seraient aussi concernés, comme le Guatemala, ajoutent leur voix à celle du Mexique. Le président Oscar Berger dénonce un texte "absurde et aggressif".

La proposition, qui inclut la construction de plus de 1.000 kilomètres de murs, a déjà déclenché la tempête au Mexique, où les éditoriaux de la presse se déchaînent, notamment via des dessins, contre l'Oncle Sam et ses murailles anti-mexicaines.

Fernando Robledo, 42 ans, ancien travailleur migrant originaire de l'Etat de Zacatecas, région qui envoie des migrants aux Etats-Unis depuis plus d'un siècle, exprime le sentiment de trahison et de rejet que beaucoup de Mexicains ressentent. "Nous avions appris à croire en les Etats-Unis. Nous avons une vie binationale. Ce n'est pas qu'un sentiment de rejet. C'est contre ce que nous voyons comme partie intégrante de notre vie, notre culture, notre territoire".

Le Mexique juge que les barrières déjà existantes n'ont fait que pousser les migrants candidats à l'entrée sur le sol américain dans des zones encore plus dangereuses et désertiques. L'année écoulée aura vu mourir au moins 415 personnes en tentant de franchir illégalement la frontière, un record, selon la police des frontières.

Fidel Castro encourage l'Europe à condamner la construction d'un mur à la frontière américano-mexicaine

LA HAVANE (AP) - 23/12/5 - Le président cubain Fidel Castro a estimé jeudi que l'Europe devait condamner les Etats-Unis pour leur projet de construction d'un mur à la frontière mexicaine.

"L'Europe ne devrait pas parler du Mur de Berlin", a déclaré le "Lider maximo" devant les députés cubains. "L'Europe a l'obligation de parler du mur que les Etats-Unis veulent construire sur sa frontière avec le Mexique".

L'Europe devrait détourner ses critiques des pays pauvres -souvent accusés de ne pas respecter les droits de l'Homme- et les adresser aux Etats-Unis pour lancer "une véritable protestation", a encore expliqué Fidel Castro.

La Chambre des représentants américains a autorisé la semaine dernière la construction d'une clôture de 1.100km le long de sa frontière de 3.200km avec le Mexique, où des centaines d'immigrants illégaux meurent chaque année en tentant de passer du côté américain.

Plusieurs présidents d'Amérique du Sud, dont le Vénézuélien Hugo Chavez et le Guatémaltèque Oscar Berger, ont également critiqué ce projet.

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Noël à Bethléem: appel du Patriarche à "supprimer le mur" de séparation

BETHLEEM (Cisjordanie) (AFP) - Le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Michel Sabah, arrivé samedi en procession à Bethléem pour célébrer la messe de Noël, a appelé à "supprimer le mur" de séparation érigé par Israël autour de la ville de Nativité.
"Il faut supprimer les murs et ériger à leur place des ponts de paix et d'amour", a affirmé le Patriarche aux journalistes et aux fidèles lorsqu'il est arrivé à l'une des entrées de Bethléem en tête d'une procession venue de Jérusalem.

Le Patriarche a de nouveau affirmé que la construction de ce mur avait transformé Bethléem en "une immense prison".

"Ceux qui veulent exercer le pouvoir sur la Terre Sainte doit savoir qu'on ne peut pas le faire par la violence, mais seulement en gagnant le coeur des Palestiniens et des Israéliens", a-t-il ajouté.

Des milliers de Palestiniens et de pèlerins ont commencé à affluer à Bethléem qui a retrouvé une ambiance de fête, après cinq ans d'Intifada.

Pour la première fois depuis 1999, une Foire de Noël a été organisée.

Dans treize kiosques installés rue de l'Etoile, empruntée selon la tradition par la Vierge Marie alors qu'elle se rendait vers le site de la Nativité, des commerçants vendent des objets d'artisanat sculptés en bois d'olivier, des bibelots et des repas traditionnels.

Les pèlerins ont été acheminés en grand nombre par des bus sur la place de la Mangeoire, cernée d'un côté par la basilique de la Nativité et de l'autre par la mairie de Bethléem et une mosquée.

Le leader palestinien Mahmoud Abbas, un musulman, assistera à la messe de minuit comme le veut la coutume. Son prédécesseur Yasser Arafat, décédé en novembre 2004, avait été empêché par Israël de participer à la messe depuis 2001.

Pour assurer la sécurité, la police palestinienne a déployé 800 hommes, notamment sur la place de la Mangeoire et aux abords de la Basilique, a indiqué à l'AFP son chef, le colonel Issa Hijjo.

Selon lui, l'armée israélienne s'est engagée à s'abstenir de mener des opérations dans Bethléem de vendredi soir jusqu'à mardi matin, pour éviter toute escalade susceptible de perturber les festivités de Noël.

Le colonel Hijjo a également exclu d'éventuels désordres que pourraient provoquer des groupes armés locaux comme ce fut le cas mardi lorsque des miliciens des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, liées au mouvement Fatah, le mouvement de Mahmoud Abbas, avaient brièvement occupé les locaux de la mairie.

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R2-S2 - Ces parades militaires qui mènent la planète au tombeau...

R2-S3 - Vive le sport !

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23/12/5

7. 3 A propos de la pluie

4 H - Attablé avec quelques personnes. L'une d'elles me demande s'il va pleuvoir. "Je ne pense pas", dis-je, et j'ajoute : "Quelques gouttes d'eau ne font pas la pluie." Puis : "Au fait, c'est quoi la pluie ?!"

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Roger Ripert : [email protected]

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