19. Georgette Janas
Le Fontanil, France


1. La réplique (5 H)


Je fais partie d’une troupe de théâtre. Nous devons jouer une pièce jouée dans un temps passé. Mon rôle consiste à ne donner qu’une seule réplique que je connaissais avant mais que j’ai oubliée ce jour... Je la recherche dans le livret de la pièce : elle se trouve à la fin du premier acte. Je la retrouve et la recopie pour m’en souvenir lors de mon passage sur scène : «Ah donc, c’est comme ça madame... [suite de la réplique perdue au réveil].» Je relève dans le livret les noms des personnages, celui de Sganarelle et celui de Scaramouche (si je me souviens bien). Je range le bout de papier dans ma poche. La troupe se rassemble autour du directeur qui nous montre la scène (en fait, c'est le parvis d'une église); en bas des escaliers, les spectateurs attendent attablés aux terrasses des bistrots. Gérard vérifie les costumes dans une autre pièce. La pièce vient d’être jouée et nous visionnons la cassette vidéo. Je me demande ce que cela va donner car je n’ai aucun souvenir de l’avoir jouée... Arrive la séquence où je donne ma réplique et je constate que c’est Yves Montand qui tient mon rôle. Je trouve que ça rend bien.



2. Un cours (6H)

Je suis assise dans une salle de classe disposée comme une salle de cinéma. Les élèves présentent un cours avec un exposé et un film. Il y a du monde dans la salle; une jeune spectateur, derrière moi, tire les cheveux de ma queue. Dans le couloir, j’aperçois de spectateurs qui se pressent pour entrer dans une autre salle de cinéma. Une femme passe, portant sur la tête et sur chacune de ses épaule un enfant debout. Je trouve que c’est ingénieux pour ne pas perdre ses enfants dans la foule. L’exposé commence. Sofia (une élève) montre un document mal décrit; elle parle de bactéries et va projeter le film. Je lui demande de recommencer son travail à l’ordinateur puis de passer le film ensuite.




3. Les portes de l’établissement thermal (rêve lucide) (8 H)

Je marche et je me demande si je rêve. J’essaie de voler. Je m’envole. Je vais vers le soleil. tout est beau et harmonieux. Je me souviens du rêve planétaire et je décide de revenir vers la terre poru faire l’enquête. Je suis très imaptiente et je crains de m’éveiller. Je me pose dan uen jolie cour et je pense qu’il s’agit d’un établissement thermal. Tout est en bleu et orange. J’arrive à la porte et je frappe énergiquement. Je me demande qui va ouvrir. Je suis pressée et crains de me réveiller. Un couple souriant ouvre; j'entre vite et leur demande s'ils font partie du rêve planétaire. Ils ne comprennent pas. Je leur demande s’ils sont des personnages de rêve ou des rêveurs, tout en marchant vite dans un long couloir jaune et bleu qui débouche sans un vaste hall d’établissement thermal, je pense. Le couple me propose de travailler mais il faut m’habiller en jaune et bleu. Je n’ai pas le temps car je souhaite rencontrer des rêveurs. Des rires jeunes éclatent derrière une porte et je me demande ce qui se passe derrière cette porte... L’homme me dit que ce sont les toilettes. J’entre en forçant la porte fermée. Une enfilade de portes blindées, percées comme des passoires, constitue le mur d’une salle. Des jets d’urine sortent des portes. Je ris et repars à la recherche des rêveurs... Je monte au premier étage. Je visite et je prends un carnet pour noter ce que je vois pour ne rien oublier au réveil. Je me réveille (faux éveil). Je me reconditionne pour rêver le rêve planétaire. Je suis à nouveau dans l’établissement et nous passons à la visite du 3ème étage. Je sors mon carnet. Les feuilles tombent; je les ramasse. D’autre personnes prennent des notes. Je me concentre et observe la pièce dans laquelle je me trouve. Elle est grande avec une très grande fenêtre et un magnifique miroir ancien en bois sculpté. J’essaie de dessiner le miroir mais je me dis que ça ne sert à rien, que je vais me réveiller... Je dois me presser. Je visite le 4ème et dernier étage. C’est un très grand grenier aménagé. Un mur constitué de briques entrecroisées présente des arabeques; un autre mur possède une ouverture comme une aile d’oiseau déployée sur un ciel bleu lumineux. Je me réveille.





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