21/12/08

 

9. On fait ce qu'on peut

 

5 H 08 - Pour un reportage télévisé, on est supposé être dans une prison.
Un détenu tient dans ses mains un bocal rond, un peu grand, en verre transparent. Dedans il y a verticalement un agglomérat d’une cinquantaine de corps de sardines, la tête vers le bas. Il pose le bocal avec précautions sur une sorte de table simple. Là il y avait une boîte de sardines sans sardines, je la prends et je bois un peu de l’huile qu’il y avait à l’intérieur puis je prends la boite et sors de la pièce qui donne directement sur l’extérieur ensoleillé; la porte étant déjà ouverte.
A un mètre à droite de la porte, assis par terre, il y a un homme, le dos appuyé au mur. Je lui lance la boîte de sardines en disant : «On fait ce qu’on peut.» Et l’homme répète : «Oui, on fait ce qu’on peut.»

Commentaires 2008

Avant de dormir je m’étais répété : «Que faire pour l’avantage du groupe ?»
Dès le début de la première des trois nuits, ce rêve très net m’est arrivé et je sens bien qu’il est d’une nature différente de mes petits rêves.

Analyse du rêve
Il y a un mouvement de l’intérieur vers l’extérieur, de la prison vers la liberté : et pour le prisonnier (le reportage télé peut être considéré comme une sortie) et pour les sardines et pour moi qui sors à l’extérieur. Donc un mouvement vers la liberté.
Ainsi je suis amenée à penser que ce rêve me dit que je (on ?) dois œuvrer pour l'extériorisation, la liberté des prisonniers, des sardines, de moi-même. L’huile est symbole de lumière.
Le rêve en appelle aussi à la modération.

Commentaires 2009

En décembre 2008, en réfléchissant sur mon rêve et sur mon commentaire, je m’étais dite : les prisonniers, non, je ne me sens pas en résonance avec la demande du rêve. Les sardines, et bien j’essaie de respecter ces animaux et leur milieu naturel de mon mieux. Pour la liberté de moi-même, c’est-à-dire d’être connectée avec mon être profond, j’ai impression de l’être chaque jour un peu plus.

1. Je corresponds presque tous les jours, avec le plus grand plaisir et beaucoup mieux que ça, avec quelqu’un qui est en détention et je participe concrètement à la préparation de sa sortie. En même temps je ne le ressens pas du tout comme un prisonnier.
2. Avant son incarcération actuelle il en avait subi une autre et avait été libéré le 19 décembre 2008 !!! (donc quelques heures avant mon rêve)
A noter que j’ai de très bonnes intuitions.
Merci au contexte du RP08 qui m’a permis de noter ce rêve soigneusement !

A quoi peut servir le rêve quand on ne le comprend qu’a posteriori ?

Peut-être simplement à affirmer la magie de la vie en général et du lien entre des êtres en particulier. Je le relis souvent pour ça.
Je remercie Miguel pour ses pages précises et riches au sujet des rêves lucides (adressées sur la mailing liste "onirama").
«J'ai beaucoup cherché la signification de mes rêves pour deviner l'avenir et... je me suis toujours trompé ! Finalement, je me suis rendu compte que ces rêves prémonitoires ne m'ont jamais servi à rien, alors, depuis de nombreuses années, j'ai totalement abandonné la recherche de leur signification, préférant être plus attentif à mes proches en temps réel.»
Ma vie perso ne m’empêche pas bien sûr de continuer une lecture de mon rêve dans son contexte RP et ouverture au monde.
Encore merci aux RP

Aujourd’hui décembre 2011...

A sa sortie de prison, j’ai vu cette personne. Je lui ai offert du concret : logement, travail, activités sociales, amicales, etc. Possibilités qu’il a surexploitées malhonnêtement. Néanmoins, je suis très contente d’avoir agi et très contente d’avoir arrêté net mes actions (qui manquaient de modération).
Peut-être que j’aurais dû me méfier (= ne pas donner ma confiance à) quelqu’un qui, dans mon rêve, transportait des sardines mortes têtes en bas et/ou qui reste en bas d’une porte de sortie.
 
Le thème 2008 était  : «Que faire pour l’avantage du groupe ?»
Ma réponse, aujourd’hui en liaison avec le rêve :

- Reportage = s’informer sur la prison
- Lancer une boite de sardines vide = peu s’investir personnellement
 
Cela dans l’idée qu’un rêve en sache plus que mon esprit conscient.