J'ai une maison à la campagne/montagne/mer de plein pieds, trois grandes pièces, un salon à gauche, une grande chambre à droite et au mlieu une grande pièce qui fait café/salon/épicerie/bibliothèque, des amis, mes ami(e)s, des hommes, des femmes, on est bien, on s'amuse, on rigole comme d'habitude, et tout à coup une femme arrive. C'est ma mère.
Je suis heureuse. Je m'approche d'elle, je suis fière et je la présente à tout le monde en la prenant par les épaules, je suis heureuse et fière, je l'aime tant. Une amie me prévient, elle me dit : "Non ce n'est pas ta mère, c'est ta fille". Je suis étonnée et intriguée de cette confusion. sans plus...
Je suis profondément heureuse mais je me dit que l'important est que je sois à la campagne que ce soit à Gunsbach, en Indre et Loire, dans l'Aveyron ou à Paris et encore plus ravie d'avoir ouvert pour la deuxième fois un système associatif, là sous forme de café/salon/épicerie/bibliothèque, de voir mes ami(e)s, que tout le monde peut passer, papoter et rigoler avec nous, acheter des produits sans avoir à faire des km et des km pour les avoir dans les grandes surfaces et les faire au même prix et de qualité supérieure. Je veux faire renaître les "Services de Proximité". Il me semble que c'est important de faire revivre les artisans, paysans à travers des petits commerces de village comme c'était avant l'explosion et l'exploitation hyper intensive, industrialisée des années 1960 à grands coups de pas moins de 10 pesticides qui ont remplacés le DDT des années 50 et avant. Industrialisation à outrance des années 60 qui a fait disparaître les Artisans et les petits commerçants. Hyper production qui a fatigué nos terres et déréglé notre éco-système. Je suis aux anges de pouvoir faire quelque chose pour la planète en joignant le plaisir à l'efficacité.
Commentaires
Dans la réalité il est évident que je ne peux pas réunir tout ce que j'aime, tout ceux que j'aime, aujourd'hui, en même temps, activités, amis, famille, lieux de vie naturel et superbe. Je suis étonnée d'avoir une maison sans cave et sans grenier, trois pièces de plein pieds. Je ne sais pas si les services de proximité sont la solution aux problèmes de la planète, c'est bien trop vaste pour moi et beaucoup de choses m'échappent.
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Je suis chez des amies d'une amie que je vois souvent, elle n'est pas toujours gentille et je crains qu'elle ne pique sa crise mais non, elle est gentille. Arrivent deux femmes; elles ont des chatons et je leur demande si je peux avoir un petit chaton couleur fauve et noir, tout mignon. Elles sont très gentilles et me disent oui, puis je m'aperçois qu'il y a plein d'autres chatons. Je demande un autre tout blanc avec plein de poils à la place des moustaches, comme un chien mais pas trop.
On passe des diapos de tous les chatons, un CD en fait, à la télévision, et il y a deux chatons qui ont des museaux de chiens. Je suis étonnée, mais je préfère mes deux chatons qui ont l'air de chatons. Ils sont si mignons et m'aiment déjà beaucoup. Les autres vont se nicher au chaud dans ma couverture. Mon amie, gentille, rajoute d'autres rideaux dans le salon pour que les filles puissent dormir et je vois que ce sont les rideaux verts de mon appartement parisien. Je suis étonnée de les voir là. Je suis heureuse de mes petits chatons, vraiment très heureuse de ces petites boules de chaleur.
Je décide de faire un peu de musique pour m'occuper. J'ai un cours mais je dois préparer la valise de Claire, ma fille. Je lave le linge, je le mets à sécher comme je peux, je n'ai pas de sèche linge. Je pars avec mon groupe à la musique, tout le monde a un violon et nous devons faire un do. Comme je n'ai pas de violon, je joue de la guitare. Donc, je fais un do avec ma voix, puis je me mets à tricoter et à coudre. Je couds un pantalon d'homme, blanc, je ne sais pas trop ce que je fais comme couture dans l'entrejambe, je répare. Pendant ce temps, il y a une femme qui fait des notes "do" magnifiques au violon. J'étais envoûtée, bien, heureuse.
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Je veux absolument faire la roue. Je suis avec quelqu'un, un homme que j'aime qui doit m'aider à faire la roue. J'ai un survêtement gris magnifique. Je me dis : pourtant, je n'aime pas le gris. J'ai commencé et je me suis rendue compte que je n'étais pas prête encore à refaire la roue, que je n'ai plus assez de force musculaire dans les bras pour faire une roue complète. Je suis heureuse quand même d'y arriver encore à mon âge. Je suis particulièrement heureuse, joyeuse, gaie.
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Je suis dans mon appartement. Il y a deux petites filles, mes nièces, qui passent avec une copine.
J'ai deux chats et ça m'inquiéte de savoir si j'aurais la force de m'en occuper... Et un petit naît, une petite boule de poils toute noire. J'appelle un médecin, un vétérinaire ou un médecin parce que le petit chat veut détérer mes plantes et que je veux lui apprendre à ne pas détérer les fleurs. Je remets l'oignon, sur qui, par chance il reste un bourgeon qui pourra refleurir la saison prochaine et je suis contente.
Je cherche désespérément de l'argent pour payer le médecin et je fouille dans toutes mes poches. Je trouve une somme qui a l'air de convenir mais il ne me dit pas combien ça fait. Je lui tends l'argent et il me dit que ça va, sans me dire combien ça coûte vraiment. Je trouve un billet de 50 euros, je lui tends, et il me dit que ça suffit, que ça va.
Je vais voir mon chat et je m'aperçois qu'il parle et ça me plaît. Il dit bonjour et demande comment ça va. Personne n'arrive à croire à un miracle comme ça. L'ambiance est très sympa. Pour moi c'est un vrai bonheur.
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Je rencontre trois amis : deux garçons, une fille. Je suis jeune, je me sens belle, magnifique, bronzée, gaie, heureuse.
Nous décidons d'acheter une petite maison dans le Vexin car je leur ai vanté la beauté de la région.
Nous partons en voiture. Le paysage que j'ai l'habitude de voir, verdoyant, belles forêts, belles campagne a disparu : tout n'est que boue, molle et flasque, couleur ocre. Pourtant, j'ai énormément de plaisir à marcher dans cette boue. C'est très agréable, doux, sensuel et comble la tristesse que j'éprouve devant ce dévastement.
Je propose de nous installer, de reconstruire et reconstituer la nature. Mais mon amie ne veut pas et un de mes deux amis non plus : il trouve cela trop sinistre. J'essaie de les convaincre et je me roule dans la boue en riant comme pour m'installer dans ce décor de fin de monde. Je ris, le soleil brille et chauffe très fort; je fais comme si j'étais sur la plage pour les persuader de rester et de reconstruire.
Le problème est qu'il n'y a aucun point d'eau sur des km et des km, tout a été dévasté. Je suis couverte de cette boue ocre et cela me plaît.
Nous rentrons et je décide que je reviendrai toute seule replanter des arbres et faire revivre la nature...
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