Je rentre dans una chambre : il n’y a rien. J’ai perdu les clés mais je sais que c’est là que j’habite, même si la chambre est vide. Tout à coup, la chambre se transforme en studio assez grand, même un deux pièces. Il y a de la moquette douce, des serviettes de bain de toutes les couleurs. Dans le salon il y a des enfants qui peignent, une ou deux femmes, et un homme gentil, merveilleux. Il m’aime et attend que je sois prête.
Tout est magnifique l’ambiance, les couleurs, tout, tout, tout.
A un moment donné, l’homme s’asseoit devant une boîte en bois. Il met un bout de tissu autour de sa tête pour ne plus voir, met des gants qui grattent légèrement, comme du crin aux mains, et frotte doucement, délicatement la boîte. Je le laisse faire. Puis il vient vers moi et nous nous regardons.
Je chantonne, je suis heureuse et il est vraiment formidable de gentillesse. Je vois dans son regard qu'il attendra que je sois prête. Je sais qu'il me faut encore un peu de temps, au printemps je pense, à la mi mai.
Commentaire
Un rêve étrange et merveilleux.
Rêve adressé a posteriori et analysé dans le cadre de la RDR 121
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Nuit du 17 décembre 2012
16.2 - Le matelas salvateur
S1 - Je suis dans une brasserie chez des amis, avec une amie et nous papotons de tout et de rien. Je me mets en terrasse seule et je m'endors... Quand je me réveille, je suis allongée sur un matelas par terre à l'intérieur à côté de la table de mon amie. Le patron me dit qu'il m'a mis un matelas pour que je sois plus confortablement installée. Je suis étonnée ; mon amie est toujours là. Je me lève et je veux partir. Je sais qu'il y a urgence, Je dois me protéger, sauver ma vie. Je mets le matelas sur mon dos, il est un peu lourd mais je ne veux pas le lâcher, j'en ai trop besoin. Je laisse mon amie surprise de ma réaction.
S2 - Je marche, mais près de chez moi je me perds et je me retrouve dans une zone industrielle, elle est vide, déserte, sinistre et je marche longtemps, je suis fatiguée mais je ne laisse pas mon matelas que j'ai sur le dos. Je suis complètement perdue. Au loin je vois tout à coup des maisons qui explosent et de la fumée noire couvrir le ciel, je me dit que je vais mourir, je ne survivrai pas, je me couche sur mon matelas et je m'évanouis de peur.
S3 - Je me réveille chez un couple d'un certain âge, très gentil. Ils me disent qu'ils sont passés par hasard en voiture et qu'ils m'ont vu sur mon matelas et m'ont sortie de la zone industrielle pour me sauver. Je demande où est mon matelas. Ils me disent dans la pièce à côté. Je le vois, je suis heureuse. Et, surprise, une immense coupure très nette ouvre une partie dans la longueur, je vois à l'intérieur des sacs en plastiques transparents formant gant de toilette. Dans chaque sac il y a des petites piques de couleurs différentes, comme les piques utilisées sur des tableaux pour tenir des notes pense-bête. Je me dis : "Comment est-ce que ça pouvait être aussi douillet et confortable avec toutes ces piques ?".
Commentaires
Tout se mélangeant dans tout les domaines de ma vie, la fin du monde arrivant, semant la psychose dans le monde. Cette fin du monde me ramenait à La fin du siècle et la tempête du 26 décembre 1999 qui devait être la fin du monde qui se profilait déjà et la tempête qui, elle, était bien réelle et traumatisante. J'étais avec des ami(e)s on faisait une soirée entre filles et en ramenant la dernière copine chez elle la tempête à commencé et treès vite les vents violents, je suis rentrée chez moi les rideaux étaient à angle droit, les baies vitrées gonflées par la puisance du vent. Je restais dans l'entrée tétanisée; Puis je décidais d'aller dans l'endroit le plus protéger, je montais sur ma mezzanine et je m'endormais. Le lendemain matin je pensais que tout avait été dévasté mais non j'ai été épargnée, beaucoup de personnes de mon entourage ont été touchées, c'était terrible, je devais rejoindre mon époux et je prenais la route et là j'ai vu le carnage sur la forêt, j'ai fait mes trois heures de route en larme, tout ces arbres détruits, cette déforestation naturelle. Les arbres replantés par les hommes étaient mal agencés et n'avaient aucune chance de s'en sortir. L'homme ne peut pas reproduire la nature il n'y a que la nature qui puise composer la nature.
La crise générale de la société industrielle anéantit les PME, PMI et appauvrit beaucoup de régions qui ne peuvent pas suivre financièrement. Beaucoup de gens sont sans ressources, sans protection sociale. Beaucoup ne peuvent plus payer les médicaments et encore moins les hospitalisations. C'est dramatique. Le système de redistribution va mal. Les banques, les mutuelles, les assurances profitent. Les promoteurs s'engraissent au profit des pauvres gens qui ont souscrit les faux prêts "stables" et dont les intérets augmentaient deux ans après et pour beaucoup doublaient leur mensualités à payer. Aucun scrupule. Tout est fait pour le tourisme et leur vacances à la petite semaine hors de prix, la fameuse société de loisirs promise dans les années 60. Les gens ne devaient plus travailler mais s'amuser. Or il faut qu'ils cumulent trois travails maintenant pour avoir un salaire décent. Que dire lorsque l'on sait qu'une terre brûlée 4 fois est mise sur le marché de la construction dans les mains des promoteurs immobiliers qui construisent des complexes hoteliers.
Oui il y a eu la chute des banques aussi si je me rappelle bien. Les gens retiraient leur argent des banques, vendaient leur or. La panique. Là non plus je n'ai pas cédé à la panique ce qui m'aurait obligée à casser mon plan pour mes projets. Je gardais donc mon argent en banque qui risquait fort de me le "piquer" et j'aurai préféré le mettre dans mon matelas mais j'aurai perdu les intérêts. Les banques promettaient de rembourser jusqu'à la valeur de 1500 euros je crois me souvenir. Encore une épreuve, ca me revient je devais prendre deux banques. Je n'ai rien fait, j'ai laissé comme c'était je n'avais pas la force de changer les choses. Ça c'est arrangé. Je me dis toujours qu'il faut que je fasse autrement ce que je n'ai toujours pas fait.
Il s'agit de jouer la solidarité maintenant, effectivement seule personne ne peut s'en sortir. Et c'est tellement mieux ensemble.
Rien n'est plus terrifiant que de penser que l'on va se coucher et exploser, bruler dans la nuit, la terre n'existera plus, c'est la fin du monde. Fin 2012, début 2013 pour moi à donc été le bonheur de savoir que la fin du monde était la "fin d'un monde". Etape salutaire à passer. Mon autre vie qui m'attend. La joie de vivre, le plaisir de pouvoir refaire des activités. Sentir ma fille si proche de moi et être heureuse de la sentir si près ne plus en souffrir. Heureuse de vivre et une envie plus grande encore de changer des choses.
Email du 5/3/13
Email : [email protected]
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