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Je suis malade, seule par obligation et nécessité. Je n'ai qu'Internet lorsque j'ai un peu de force pour écrire. Je demande à un ami de me mettre deux messages par semaine pour m'aider dans cette solitude forcée. Il rejette ma demande de façon violente et humiliante. Je reste intègre et je réponds poliment qu'il n'y a pas d'obligation. Quelques temps plus tard il m'envoie un email pour dire qu'il a été odieux. Je lui dis que ce n'est pas évident d'être courageux et qu'il ne faut pas s'en vouloir de ne pas l'être. Il me dit qu'il part écrire un livre et qu'il fait comme moi, qu'il s'isole. Je lui dis que je ne le fais pas exprès que j'y suis contrainte et forcée.
Plus tard je reçois son livre qui me semble énorme pour le temps qu'il a passé dessus, il doit bien faire 400 pages et je décide de le couvrir pour ne pas l'abimer, ce que je n'ai jamais fait avec mes livres, aucun. Puis je ressens qu'il va décéder.
Je suis complètement affolée, je vois deux amis une femme et un homme et je suis désespérée, je leur dis que j'ai déjà rêvé le décès de mon frère quelques mois avant qu'il ne décède. Et il est décédé.
Je suis horrifiée par mes pensées, mes intuitions. Je suis très mal mais je me dis que je n'y peux rien, que c'est ainsi. Mes amis me consolent. J'ai le livre entre les mains et je l'ouvre , le referme sans arrêt. Je me sens mieux malgré la tristesse et je me demande si il y a un lien entre le fait d'avoir couvert le livre avec du plastique transparent et le décès de mon ami.
Commentaires
Ce n'est pas très gai mais c'est en plus le seul que j'ai fait.
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