Mardi 23/12/2014
- Réveil 3 H 20 - Aucun souvenir de rêve
- Réveil sur les 5 H 30 (T.U. + 1)
Une scène frappante dont je ne me souviens qu'après coup.
Précédé par un autre cycliste, je roule assez vite à vélo dans les bois, du côté gauche d'une rivière en crue.
Nous arrivons à une passerelle métallique recouverte en partie par les eaux. Nous la traversons quand même, à nos risques et périls.
Un peu plus tard, je parle du danger présenté par cette inondation. «Il faudrait faire quelque chose», dis-je.
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Finalement, je me retrouve dans les bois avec ce dernier rêve des trois nuits d'incubation sur le thème de la défense de la forêt .
Mais en l'occurrence, le rêve n'est pas focalisé sur la forêt, mais sur les dangers engendrés par les crues inattendues.
Ce qui m'évoque les multiples inondations cet automne dans le sud de la France, causant la mort de plusieurs personnes et de nombreux dégâts. Des inondations associées au réchauffement climatique et au déboisement. Voir l'article ci-dessous *
Cette balade à vélo dans les bois me fait aussi penser à celles que j'ai effectuées localement le long du canal du Nivernais et de la rivière l'Yonne.
* Intempéries : un automne 2014 meurtrier dans le Sud-Est avec 17 victimes
Le Midi Libre - AFP - 8/12/2014 - Quatorze épisodes d'inondations en 2 mois et demi, contre 3 ou 4 par an habituellement : les orages et pluies diluviennes, qui ont frappé le Sud-Est à l'automne, ont provoqué 17 morts et mis à rude épreuve les nerfs des habitants, des secours et des élus locaux.En moins de trois mois, "il y a eu 4 à 5 fois plus d'évènements" que dans une année normale, constate Alix Roumagnac, le président de Prédict, une société d'expertise météorologique. Pas moins de 14 épisodes d'inondations ont touché le Sud-Est, des Pyrénées-Orientales aux Alpes-Maritimes, en passant par l'Hérault, le Gard, le Var ou même la Corse entre le 17 septembre et le 30 novembre. "Normalement, dans une année, on a 3, 4 événements de ce style-là", explique le dirigeant de cette société, qui aide les communes dans la gestion des risques inondations. Plus que l'intensité, c'est donc le nombre d'événements "qui est exceptionnel", relève également François Jobard, prévisionniste à Météo France. "Avant tout, ce qui pilote ces épisodes méditerranéens, c'est la dynamique atmosphérique, notamment le flux de sud récurrent", explique-t-il, soulignant notamment l'absence quasi-totale de mistral, un vent du nord, durant cette période.
1,8 tonne d'eau au m2
En cumul de précipitations, des records ont été battus dans de nombreuses stations météo du Sud-Est. Il est tombé près de 1 800 L/m2, soit 1,8 t d'eau par m2 en certains endroits de l'Ardèche, un département "quasi-systématiquement touché" par les vagues pluvio-orageuses, selon le météorologue. Trois fois plus qu'une année de pluie à Paris. Des records ont également été battus, et de beaucoup, dans le Gard, la Lozère, l'Hérault ou le Var. Les météorologues ne lient pas directement cette année exceptionnelle au réchauffement climatique : "Ce qu'on observe depuis les années 50, c'est qu'il n'y a pas de tendance à l'augmentation des fortes pluies". Et il y a toujours une "grande variabilité" du nombre d'événements "d'une année sur l'autre", selon M. Jobard.
Grabels trois touchéeCette séquence s'est, en tout cas, révélée difficile à vivre pour les habitants des communes exposées. "On est un peu fatigué", confie René Revol, le maire de Grabels, près de Montpellier. La commune a été touchée à trois reprises cette année, dont un épisode particulièrement violent dans la nuit du 6 octobre : "280 L/m2 en deux heures", raconte l'élu, "un mur d'eau". Des routes dévastées, de nombreuses maisons inondées. Pas de perte en vies humaines, mais un "traumatisme" pour les habitants, "les gens ne dorment plus", explique-t-il. Dans la localité voisine de Juvignac, le maire Jean-Luc Savy raconte lui aussi avoir frôlé des drames : "On a eu pas mal d'histoires de gens qui ont nagé dans leur jardin, coincés sur les toits et qui ont été sauvés".
Travail remarquable des pompiers
Des dégâts considérables, il y en a eu, à Grabels et Juvignac le 6 octobre, mais aussi à La-Londe-les-Maures (Var) le 27 novembre ou encore à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) le 29 novembre. Pire, la pluie a tué : deux très jeunes enfants et leur mère ont péri à Cruviers-Lacours (Gard), lorsque leur voiture a été emportée par les eaux le 15 novembre ; quatre personnes sont mortes dans un camping à Lamalou-les-Bains (Hérault) le 18 septembre, quatre autres dans le Var le 27 novembre et une fillette reste disparue... Au total, 24 personnes ont péri lors d'inondations dans le Sud-Est depuis le début de l'année, 17 pendant l'automne. Mais vu l'ampleur et la fréquence des évènements, le bilan aurait pu être bien plus lourd. Les élus soulignent le travail des secours et notamment des pompiers, qui ont été extrêmement sollicités. "Ils sont extraordinaires. Leur travail est remarquable", juge ainsi René Revol. "Ils ont vécu des évènements difficiles. Ils ont fait face", commente le colonel Christophe Risdorfer, patron du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de l'Hérault, qui met en avant "les liens" entre services départementaux. A plusieurs reprises, les pompiers des départements voisins ont prêté main forte à ceux de l'Hérault. Lors du dernier épisode le 30 novembre, ce sont ces derniers qui sont allés renforcer leurs collègues des Pyrénées-Orientales.
R1 - Réveil à 22 h 55 (T.U. + 1)
En dernier, après avoir écrasé le bout de ma cigarette, je quitte mon bureau à l'étage, dans un immeuble cossu inconnu. Je descends et trouve la sortie. Un jeune portier vient même m'ouvrir la porte et je le salue en partant. «N'oubliez pas de refermer», me dit-il (si je rentrais à nouveau, j'imagine).
Je me retrouve dans la rue au pied d'un grand bâtiment administratif, à Paris, je pense.
Je n'arrive pas à me repérer. Je me dis que j'aurais dû emmener mon portable.
J'avance de plus en plus rapidement pour me rendre au centre ville, je pense, mais en fait je m'en éloigne. Puis j'avance à très grande vitesse, comme poussé par une force inconnue, avec une femme derrière moi. Je ne contrôle plus mon déplacement et j'évite de justesse un train qui croise la route. J'essaie alors de m'arrêter en pensant que je dois faire demi tour…
4 H 10 - Réveil sans rêve
Réveil à 6 H 10 (TU+1)
S1 - A l'intérieur, dans un petit bureau. Nous sommes trois, y compris le responsable. Il est question de consignes de travail. Il aurait mieux valu, dis-je, de mettre tout ça sur CD et en donner un à chacun. Arrivée de deux autres personnes dont un homme avec la cigarette à la bouche. Il s'approche de moi pour me demander du feu. Je lui dis qu'il vaut mieux éviter de fumer.
Nous nous sentons à présent très à l'étroit dans cette petite pièce et la réunion se termine. Je quitte les lieux en me disant qu'il n'est que 17 H 30. Peut-être ai-je quitté trop tôt mon travail ?
S2 - En marchant dans la rue, je me rends compte avec dépit que j'ai encore oublié mon sac quelque part !
Je ne sais où me diriger dans cette ville, Paris j'imagine, ou la banlieue de Paris, car j'aperçois sur ma gauche un plan de métro. Je vais le consulter en demandant à un passant de m'indiquer sur le plan le chemin à suivre avec les changements. Nous sommes à la station Reiki (une nouvelle station ?). Je vois que le trajet passe par Châtelet, un bon point de repère qui me rassure…
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A propos de la nouvelle station de métro dénommée REIKI
Le reiki est une méthode de soins non conventionnelle d'origine japonaise, fondée sur des soins dits «énergétiques» par apposition des mains. L'efficacité du reiki et l'existence du ki ne sont pas scientifiquement validés.
Gokai : les cinq préceptes ou principes (kyogi) du reiki usui, énoncés par Mikao Usui. Juste aujourd’hui (aujourd'hui même) :
Ne te mets pas en colère
Ne te fais pas de souci
Sois rempli de gratitude
Accomplis ton devoir avec diligence
Sois bienveillant avec les autres, et avec toi-même.
Voir Reiki, encyclopédie Wikipedia
A propos de l'oubli de mon sac
A une époque, il m'arrivait souvent dans mes rêves d'oublier mes bagages, ce qui me contrariait. En faisant davantage attention à mes affaires durant l'état de veille, j'ai réussi à corriger cet oubli dans mes rêves. Raison pour laquelle je suis très dépité de constater dans mon rêve que cet oubli s'est reproduit.
Répétition du scénario dans les deux séquences oniriques
- Perdu en ville : après avoir longtemps vécu à Paris ou dans la banlieue de Paris, je me suis installé à la campagne fin 1999. Habitué à présent à vivre dans un milieu naturel (qui l'est de moins en moins, en fait !), je me sens perdu en ville, surtout dans une mégalopole comme Paris où je n'aime pas me rendre. Dans ces deux séquences oniriques, comme pour beaucoup, j'y suis malheureusement pour le travail.
Lié à la société industrielle, le phénomène de concentration citadine va de pair avec la désertification des campagnes, la destruction des milieux naturels et la déforestation.
- La cigarette : comme le dit mon épouse, il serait bon que je fume moins !
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R1 - 1 H 40 - A Chitry (le village où je demeure), au petit jour. Je descends la rue principale avec des outils de jardin, dont une fourche. Arrivant près de notre ancien jardin, j'aperçois le voisin un peu plus haut et je me demande ce qu'il fait là…
Je continue à marcher jusqu'au lavoir pour aller aux toilettes, mais je me ravise en pensant qu'il n'y en a pas, en fait !
J'entre néanmoins au lavoir où je m'allonge au sol pour me laver les mains. En me redressant dans mon rêve, je me réveille.
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Un peu perdu dans cette séquence mélangeant rêve et réalité comme dans un rêve de faux-éveil et besoin d'aller aux toilettes.
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R2 - 3 H 50 - A l'intérieur, dans un bureau. Je suis employé comme comptable, apparemment. J'examine un registre où figure une liste de prestations se rapportant à des groupes orchestraux. Je vois l'image d'un orchestre. Les prix et les lieux des prestations varient. Je vois l'Ile Maurice et des prix variant de 411 € à plus de 20 000 € Je vais pour relancer les clients au téléphone, mais je me ravise car je ne sais trop quoi leur demander…
Plus tard, j'ai entre les mains un grand dépliant regroupant toutes les œuvres de l'association Oniros. Je le trouve intéressant. Une somme indiquée en rouge, de 229 € je crois, est à payer.
Commentaire
Une séquence où les problèmes financiers, bien réels, me préoccupent, malgré le travail accompli par l'association.
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R3 - 6 H - A l'extérieur. M'adressant à un homme en charge du voyage auquel je participe, je lui demande : «Combien de places les deux bus à l'arrêt — que j'aperçois de l'autre côté de l'autoroute — peuvent-ils contenir ?» «50 à 55», me dit-il. Je pense aussi à une cinquantaine.
Puis nous partons dans notre propre bus, comme si nous avions marqué un arrêt.
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Le voyage groupé en bus évoque le Rêve planétaire et ses participants.
Email : [email protected]
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