Réveil vers cinq heures.
Je suis au travail, au téléphone avec une pharmacienne qui, dans la réalité, a exercé il y a quelques années dans l’hôpital où je travaille. Nous parlons d’un sujet professionnel, puis elle me demande, sans transition, si j’aimerais dîner avec elle. Je crois d’abord qu’elle me propose qu’on aille manger ensemble à la cantine, et j’aurais alors sans doute décliné, puis je comprends qu’elle me propose de venir dîner chez elle. Après un temps de retard, je lui dis ce que j’avais d’abord compris, puisque je suis d’accord.

Ensuite, toujours pendant le rêve, j’y pense de mon côté. D’abord, je me remémore son visage. Puis, je l’imagine avoir eu secrètement l’intention ou l’envie de m’inviter. Je me dis ensuite que je ne lui ai pas dit que j’étais végétarien. Je me demande un peu ce que je fais : est-ce que je le lui dis, ou bien est-ce que, pour une fois, je mangerai ce qu’elle préparera même si ce n’est pas végétarien ? Je me demande aussi comment je m’habillerai. J’achèterai sans doute un bouquet de fleurs, je marcherai avec le bouquet dans la rue. Je me demande comment se passera la soirée, si nous passerons la nuit ensemble. Je pense à la complicité discrète que nous aurons lorsque nous nous croiserons au travail ensuite.

Commentaire : une personne à laquelle je ne pense jamais, et que je n’ai pas vue depuis longtemps. Mes réflexions et mes questions, au cours du rêve, sont très concrètes…

Rêve de fin de nuit, après six heures. Je croise L., une amie, dans la rue, vers chez elle. Je lui dis que nous ne nous reverrons donc plus. Elle confirme, un peu triste. Il bruine dehors. Elle s’est un peu éloignée, elle tient un parapluie. Il y a un passant, près d’une pharmacie qui, dans la réalité, est de l’autre côté du boulevard. Je me rapproche d’elle, lui disant que je ne sais pas comment je vais faire lorsqu’elle ne sera plus là, que, même si nous ne nous voyions jamais, j’aimais savoir qu’elle était là, pas très loin. Je suis triste, elle aussi.

Je la sers dans mes bras, espérant qu’elle ne perçoive pas mon désir pour elle. Puis je lui dis que je l’aime tant. Elle a une réaction un peu vive, s’écartant un peu de moi. Puis ça passe. Elle me parle d’un appartement, qu’elle me montre du doigt. Je ne sais plus ce qu’elle me dit à ce sujet. Un peu après, je lui demande si elle a récupéré son livre, que j’ai mis dans sa boîte aux lettres hier. Elle me dit que oui. Ce qui signifie qu’elle a eu aussi le petit mot que j’y avais joint. Elle me dit qu’elle est encore là pour un mois, et que nous pourrions donc manger ensemble. Nous nous tenons la main. Je m’arrête un moment sur la façon dont nous le faisons, les doigts entrecroisés, ou pas. Puis je regarde ses mains, je les trouve un peu enfantines.
Un peu après, seul, je réfléchis à une pizzeria ou une crêperie près de chez elle où nous pourrions aller déjeuner.

Commentaire : plusieurs éléments de la réalité dans ce rêve. Je rêve souvent de cette amie, et notamment une fois au cours d’un rêve lucide, sans que j’aie fait quelque chose pour qu’elle y soit. Ce rêve lucide était très agréable, il a duré plusieurs minutes, et il serait très racontable, mais c’est un rêve qui a eu lieu il y a plusieurs semaines… Je peux cependant dire que l’entrée dans ce rêve lucide fut particulièrement singulière, car j’ai d’abord pris conscience que je dormais au cours d’un moment de sommeil sans rêve. Puis, au bout d’un instant, tandis que je pensais que j’allais rapidement me réveiller, le rêve a commencé. J’ai donc le sentiment d'avoir alors assisté à la « naissance » de ce rêve, dans lequel j’ai été lucide du début à la fin.

Rêve de milieu de nuit. Le rêve a tourné en boucle, dans une sorte de « rabâchage », comme cela m’arrive parfois. Je dis au Président de la République qu’il y a une troisième menace à son encontre qui n’a pas encore été dévoilée.

Commentaire : je ne sais pas quelles sont les première et deuxième menaces…