LA GOUVERNANCE DES PEUPLES ET DES CITOYENS

A LA BASE DES ÉTATS/NATIONS

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A propos de :

 

 

L’ARABIE SAOUDITE

 

 

 

Source : Wikipedia

Histoire

Le premier État saoudien est constitué aux alentours de 1744. Un chef tribal local, Mohammed Ibn Saoud, s'associe avec un prédicateur religieux, Mohammed ben Abdelwahhab ; ensemble, ils fondent le wahhabisme.

La famille Al Saoud et le royaume connaissent ensuite des confrontations augmentant ou réduisant leur pouvoir en fonction des accords et désaccords avec l'Égypte, l'Empire ottoman et d'autres familles arabes pour le contrôle de la péninsule. Trop instable, le royaume finit par disparaître en 1818.

Un second État saoudien est fondé six années plus tard en 1824, mais disparaît en 1891.

Dans la nuit du 15 au 16 janvier 1902, Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud, souhaitant restaurer l'ancien État de son aïeul, s'empare de Riyad, alors occupée par la famille rivale Al Rachid, originaire de Haïl. En 1904, il s'empare de l'oasis de Buraydah, capitale de la région du Qasim, au nord du Nejd. Abdelaziz fonde vers 1912, avec l'appui des bédouins, l'ordre des Ikhwân (« frères ») qui lui permet d'agrandir son domaine15. Les Ikhwân sont progressivement installés dans environ deux cents colonies agricoles (les hujjar). En 1913, Abdelaziz s'empare de la province de Al-Hassa, dans l'est, dont la majorité de la population est chiite. Son poids politique est reconnu par les Ottomans en mai 1914 lorsque ceux-ci le nomment wali du Nejd.

Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, Abdelaziz se rapproche graduellement des Britanniques. Un traité de protection est signé avec ces derniers en 1915.

Profitant de la dislocation de l'Empire ottoman et de la faiblesse des États arabes qui se constituent pendant le conflit mondial, il fait la conquête par la force en 1924-1925 du Hedjaz, un État comprenant les villes de La Mecque et de Médine, en s'en emparant il met fin à près d'un millénaire de chérifat hachémite, la lignée des descendants du grand-père du prophète. Il finit par se faire reconnaître roi du Hedjaz, en 1927.

L'État ainsi constitué est consolidé par Abdelaziz Al Saoud pour devenir un pays puissant et surtout acteur de la scène internationale. Cet arrêt des conquêtes le brouille avec ses alliés Ikhwân, qui voudraient poursuivre la conquête pour étendre les frontières à toute la communauté des croyants. L'appui des oulémas, essentiellement par une fatwa de 1927, profite à Abdelaziz : ils décrètent qu'il est interdit de se révolter contre le détenteur du pouvoir. Dès lors, il devient licite de faire la guerre contre les Ikhwân, qui sont écrasés en 1929.

L'Arabie saoudite est fondée officiellement le 22 septembre 1932 par la fusion des provinces du Nejd et du Hedjaz. Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud (Ibn Saoud) en devient le roi. Les guerres ayant permis l'accession au pouvoir d'Ibn Saoud firent 500 000 morts entre 1901 et 1932.

La découverte de pétrole en mars 1938 transforme le pays sur le plan économique et marque le début d'une alliance stratégique avec les États-Unis concrétisée par le Pacte du Quincy, qui en échange d'un accès au pétrole, engage les États-Unis à protéger militairement la dynastie des Saoud. Cette alliance se révèlera d'autant plus durable que le pays se présente comme un allié de poids face à la montée des nationalismes arabes dans les années 1950-1960 soutenus par l'Union soviétique.

Abdelaziz accepte le concept de modernisation du pays et persuade les ultra-conservateurs religieux d'accepter les nouvelles technologies, ce qui se traduit concrètement par un confort matériel pour les saoudiens, mais sans changement des mentalités. Après cinquante ans de pouvoir, Adb al-Aziz meurt en 1953, lui succèdent ses fils — Saoud ben AbdelazizFayçal ben AbdelazizKhaled ben AbdelazizFahd ben AbdelazizAbdallah ben Abdelaziz et depuis 2015 le roi Salmane ben Abdelaziz.

Dans les années 1980, la prise de la Grande Mosquée de La Mecque met en évidence le poids de la communauté ultra-conservatrice et la pression fondamentaliste s'accentue. Une police des mœurs, la muttawa, est mise en place, s'assurant que tout ce qui se passe dans le royaume n'enfreint pas les règles de l'islam. Les nouvelles technologies sont encadrées, la musique n'est pas autorisée en public, encore moins le théâtre, et la télévision par satellite est également filtrée, tandis que la ségrégation sexuelle est accentuée, et le port du voile intégral obligatoire.

La rapide augmentation des recettes saoudiennes au début des années 1980 qui passent de 65 milliards de dollars à près de 135 milliards en 1981, permet également au pays qui est le « berceau » du wahhabisme d'exporter sa doctrine religieuse sous la forme du salafisme. Cette politique extérieure se manifeste dans la lutte organisée contre l'Union soviétique dans le conflit afghan en accord avec l'allié américain, mais également dans le soutien financier de nombreuses organisations islamiques à travers le monde dans les années 2000-2018.

Politique

Le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, 7e souverain du royaume d'Arabie saoudite.

L'Arabie saoudite est une monarchie absolue islamique, contrôlée par les familles Saoud et Wahhab qui sont liées par le mariage.

Pour le politologue Riadh Sidaoui, les deux dynasties du Nejd sont les « deux faces d’une même pièce ».

Pour Nabil Mouline, chercheur au CNRS et spécialiste de l'Arabie saoudite, le système successoral saoudien est de type adelphique, c'est-à-dire entre frères. Toutefois, la transmission de la couronne demeure quelque peu aléatoire puisque le roi n'est pas nécessairement l'aîné : « Chaque roi potentiel est à la tête d’une faction, dont la puissance est déterminée par la force de son clientélisme, son soutien dans les forces armées et ses appuis dans le monde religieux et intellectuel. »

L'Arabie saoudite s'attache au Coran comme seule constitution du pays. Le royaume n'a donc pas réellement de Constitution écrite (et encore moins de Parlement élu), mais seulement une « loi fondamentale de gouvernement » qui codifie depuis 1992 les règles d'organisation gouvernementale déjà existantes. Le Conseil des oulémaset le Comité permanent des recherches islamiques et de la délivrance des fatwas sont compétents pour l'interprétation des règles religieuses. Aucune manifestation ou culte d'une autre religion ne sont acceptés, et ceux qui expriment à ce titre une opinion différente sont déclarés apostats et passibles de la peine de mort. La liberté de religion de la population non musulmane d'origine y est très restreinte et doit s'exercer exclusivement dans le domaine privé.

Depuis la fondation de l'État en 1932 par Ibn Saoud, le royaume a été gouverné par sept monarques.

En novembre 1995, après un accident vasculaire cérébral du roi Fahd, en tant que prince héritierAbdallah a pris de facto la direction de l'État. Il devient roi en 2005 après le décès de ce dernier.

Le 4 novembre 2014, l'Arabie saoudite, confrontée a un ralentissement de son économie basée en grande partie sur le pétrole et à une recrudescence de son taux de chômage (30 % de sa population active), décide l'expulsion de centaines de milliers de travailleurs étrangers.

En janvier 2015, Salmane succède à son demi-frère Abdallah, décédé.

 

AVAAZ


Jamal Khashoggi a été décapité et découpé avec une scie à os, vraisemblablement sur ordre du Prince héritier "modéré" Mohammed ben Salmane -- qui fait aussi fouetter les dissidents et bombarder les enfants au Yémen. Il est temps qu'il paie. Les ventes d'armes sont notre meilleur moyen de pression sur les Saoudiens et nos dirigeants envisagent d'y mettre fin. Faisons enfler la pression pour que justice soit faite au nom de toutes les victimes du Prince héritier: 

Chères amies, chers amis,

Jamal Khashoggi est entré dans un consulat saoudien espérant un permis pour épouser l'amour de sa vie -- mais à la place, il s'est fait décapiter et découper en morceaux avec une scie à os.

C'est un crime horrible -- mais peut-être la goutte d'eau nécessaire pour que les choses changent vraiment en Arabie Saoudite.

Le Prince héritier Mohammed ben Salmane aime à donner l'image d'une Arabie Saoudite plus ouverte -- mais n'hésite pas à bombarder les enfants au Yémen, emprisonner les bloggeurs qui se battent pour les droits humains... et aujourd'hui, probablement commanditer l'assassinat macabre d'un journaliste. C'est un monstre, pas un modéré.

Nos dirigeants commencent enfin à comprendre. L'Allemagne vient d'annoncer qu'elle allait suspendre ses ventes d'armement à l'Arabie Saoudite tant que toute la vérité ne serait pas connue. Les armes sont le meilleur moyen d'influencer les Saoudiens et en France, au Canada, ou encore au Royaume-Uni, la pression monte. Si ces pays et d'autres emboîtent le pas à l'Allemagne, nous pourrions obliger l'Arabie Saoudite à adopter de vraies réformes -- et peut-être même pousser le Prince héritier vers la sortie. Ajoutez votre nom et montrons-leur que le monde en a assez: 

Mettons fin aux ventes d'armes à l'Arabie Saoudite


Ce qui est incroyable, c'est qu'il ait fallu attendre ce meurtre pour que le monde réalise la brutalité du régime saoudien. Pendant que Mohammed ben Salmane écrasait les dissidents et bombardait le Yémen, nos gouvernements continuaient à lui vendre des armes, empochant ses milliards et lui déroulant le tapis rouge partout où il se rendait. Il était intouchable.

Aujourd'hui, le vent semble tourner. Même aux États-Unis, l'allié indéfectible des Saoudiens, des faucons de la droite dure demandent des changements, déposant de multiples propositions de loi qui pourraient affecter les ventes d'armes. La pression monte et les médias font état de réunions secrètes de l'élite saoudienne pour réfléchir aux prochaines étapes.

C'est le moment d'agir. Pour Jamal Khashoggi, pour les dizaines de milliers de Yéménites innocents, pour les militants et les journalistes emprisonnés -- mettons fin au règne de la terreur saoudienne. Ajoutez votre nom et demandez justice: 


À de nombreuses reprises, notre mouvement s'est rassemblé contre le règne sanglant du Prince héritier en Arabie Saoudite. Nous sommes même allés jusqu'à obtenir du Parlement européen son soutien à une interdiction des ventes d'armes -- mais les gouvernements n'ont pas entendu. Aujourd'hui, ils écoutent. Saisissons cette opportunité de mettre fin à ces terribles ventes d'armes.

Avec espoir et détermination,

Bert, Danny, Risalat, Rosa, Will et toute l'équipe d'Avaaz

POUR PLUS D'INFORMATIONS 

Khashoggi : l'Arabie saoudite reconnait la mort du journaliste (Le Dépêche)
https://www.ladepeche.fr/article/2018/10/21/2892550-khashoggi-l-arabie-saoudite-reconnait-la-mort-du-journaliste.html

Arabie saoudite: "Le plus simple serait de se débarrasser de 'MBS', devenu un fardeau" (L'Obs)
https://www.nouvelobs.com/monde/20181023.OBS4323/arabie-saoudite-le-plus-simple-serait-de-se-debarrasser-de-mbs-devenu-un-fardeau.html

Affaire Khashoggi: Washington prend de premières sanctions à l'égard des Saoudiens impliqués (Europe 1)
http://www.europe1.fr/international/affaire-khashoggi-washington-prend-de-premieres-sanctions-a-legard-des-saoudiens-impliques-3785576

Affaire Khashoggi: la France évoque des sanctions contre l’Arabie saoudite (Le Monde) 
https://www.lemonde.fr/international/article/2018/10/24/affaire-khashoggi-macron-fait-part-de-sa-profonde-indignation-au-roi-saoudien_5374139_3210.html

Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi aurait été découpé par un médecin qui écoutait de la musique (Huffpost Maghreb)
https://www.huffpostmaghreb.com/entry/le-journaliste-saoudien-jamal-khashoggi-aurait-ete-decoupe-par-un-medecin-qui-ecoutait-de-la-musique_mg_5bc7656ae4b0a8f17ee89fc6

Jamal Khashoggi: Ce dont le monde arabe a le plus besoin, c'est de liberté d'expression (The Washington Post, en anglais)
https://www.washingtonpost.com/opinions/global-opinions/jamal-khashoggi-what-the-arab-world-needs-most-is-free-expression/2018/10/17/adfc8c44-d21d-11e8-8c22-fa2ef74bd6d6_story.html

 

Après le meurtre de Khashoggi, l’Occident se rachète une conscience au Yémen

© Sputnik . 

La guerre au Yémen va-t-elle cesser ? L’affaire du journaliste saoudien Jamal Khashoggi faisant grand bruit, la pression internationale sur l’Arabie saoudite s’intensifie. Et c’est son action dans la guerre contre les Houthis yéménites qui est visée, notamment par ses alliés américains et français. Suffisant pour stopper la guerre au Yémen?

«Ce qui est important c'est que cette guerre cesse. Il est temps, il est plus que temps que cette guerre cesse.»

Cette déclaration n'est pas celle d'un opposant à Riyad, d'un responsable d'une ONG ou d'un activiste pacifiste. Ces propos ont été tenus par Florence Parly, ministre de la Défense de la France, ce 30 octobre 2018 au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. La langue de bois semble s'estomper. Enfin pas totalement, puisque la ministre rappelle avec emphase que la France est le seul pays à avoir organisé une conférence humanitaire pour le Yémen en juin dernier. Et, alors qu'il avait été annoncé en grande pompe par Emmanuel Macron et Mohammed ben Salmane, ce sommet s'était transformé en une mauvaise parodie puisque les leaders politiques n'y avaient pas participé. Langue de bois aussi quand Florence Parly déclare que la France faire tout ce qu'il faut pour arrêter cette guerre:

«Nous faisons pression sans cesse aux côtés des Nations unies pour qu'une solution politique soit trouvée. Parce qu'en effet, cette situation militaire est sans issue. Il faut donc que cette guerre s'arrête.»

Mais force est de constater que le ton de la ministre sur la guerre au Yémen a changé ce 30 octobre 2018. Auparavant, les responsables politiques se bornaient à tenir un discours convenu, demandant à tous les acteurs impliqués de respecter les droits de l'Homme, de favoriser les accès humanitaires, sans incriminer spécifiquement Riyad et en profitant même pour dénoncer le rôle de Téhéran, parrain désigné des rebelles Houthis. Mais cette fois-ci, Paris vise directement le rôle de la coalition dans la tragédie yéménite. Cette coalition- soutien du gouvernement légal, mais contesté- est composée de neuf pays :

Émirats arabes unis, Bahreïn, Jordanie, Qatar, Maroc, Égypte, Koweït, Soudan, sous l'égide de l'Arabie saoudite.

Si cette déclaration intervient très tard —la guerre au Yémen a débuté en 2014 et a causé plus de 10.000 morts, de milliers de déplacés, des épidémies de choléra et une grande famine- la pression politique est nouvelle et c'est donc un évènement. Mais cet appel à mettre fin à la guerre n'est, pour le moment, qu'un effet de manche politico-médiatique. Il n'a pour le moment été suivi d'aucune action diplomatique, comme le dépôt d'une résolution au Conseil de Sécurité de l'ONU. De plus, aucun acte concret n'a encore été posé. Emmanuel Macron pourrait ainsi utiliser un levier que son voisin allemand a récemment actionné: la vente d'armes.

En effet, en lien direct avec l'affaire Khashoggi, Angela Merkel a annoncé le 22 octobre dernier le gel des exportations de tout équipement militaire à destination de l'Arabie saoudite. Mais Florence Parly, qui par le passé, a été plusieurs fois mise dans l'embarras par la presse sur cette question, a tenté de justifier très simplement le choix du gouvernement en refusant de faire de lien entre Khashoggi et l'exportation d'armes.

«L'Allemagne a fait cette déclaration à la suite d'un horrible meurtre qui a été commis, celui de Khashoggi. Il n'y a pas de lien avec ces différents faits.»

Si l'Allemagne est le 5e exportateur d'armements à l'Arabie saoudite, la France occupe la 3e place du podium. En 2017, Paris avait livré à Riyad pour près de 1,3 milliard d'euros d'équipements militaires.

Mais Florence Parly a continué de justifier cette politique en invoquant notamment les intérêts géopolitiques et stratégiques, encore plus qu'économiques. Cette idée de stopper toute vente d'armes n'a pas été non plus retenue par le Président. En effet, Emmanuel Macron s'est désolidarisé de son homologue allemand —qui avait par ailleurs appelé tous les Européens à suivre sa décision- en dénonçant la démagogie d'utiliser l'affaire Khashoggi pour imposer un embargo. Une question à laquelle a aussi répondu Donald Trump le 11 octobre dernier —les États-Unis détenant la première marche du podium- confortant la position de Paris:

«Ils dépensent 110 milliards de dollars en matériel militaire et dans des choses qui créent de l'emploi pour ce pays. Je n'aime pas vraiment l'idée qui consiste à mettre fin à un investissement de 110 milliards de dollars aux États-Unis, parce que, vous savez ce qu'ils vont faire? Ils vont prendre cet argent et le dépenser en Russie ou en Chine ou ailleurs.»

Mais si les ventes d'armes continuent, cette pression ne serait-elle qu'un artifice? C'est très possible, la vente d'armes à l'Arabie saoudite, principal belligérant, ne pouvant que l'encourager à poursuivre la guerre au Yémen.

Ajoutons tout de même que Paris n'est pas le seul grand allié de Riyad à changer de ton. En effet, Mike Pompeo, Secrétaire d'État des États-Unis, a demandé ce 30 octobre l'arrêt immédiat de tout bombardement de la coalition… sur les zones civiles. Son homologue à la Défense, James Mattis a intensifié la pression sur Riyad en appelant les acteurs à se réunir pour des négociations de paix sous 30 jours.

Le temps semble donc compté pour l'impunité de l'Arabie saoudite et de ses alliés. Et ces déclarations politiques sont assurément un tournant dans la gestion de la guerre au Yémen par les Occidentaux, qui dansaient depuis des années le bal des hypocrites avec le Royaume.

Mais si l'affaire Khashoggi a assurément contribué à cette nouvelle posture franco-américaine, c'est aussi probablement pour éviter une nouvelle catastrophe. En effet, selon l'AFP, «la coalition anti-rebelles» acheminerait plus de 10.000 hommes vers Hodeïda. Cette ville portuaire —contrôlée par les Houthis, reçoit environ 80% de l'aide humanitaire pour 14 millions de personnes et a déjà été le théâtre de lourds affrontements en juin 2018:

Florence Parly: «Ce qui est important c'est que cette guerre cesse. Il est temps, il est plus que temps que cette guerre cesse. Et il est important aussi, c'est même la priorité de la France, que la situation humanitaire s'améliore et que l'aide humanitaire puisse passer.»

 

 

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