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Rétablissement des autotests par le Conseil d'Etat,
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En France
L'Assemblée rétablit l'échéance du 31 juillet pour le pass sanitaire !
Sputnik © AFP 2021 GEOFFROY VAN DER HASSELT
500 amendementsAprès cette séance au Palais Bourbon, les sénateurs doivent à nouveau plancher sur le texte plus tard dans la journée de jeudi. L'Assemblée nationale doit avoir le dernier mot vendredi lors d'une lecture définitive.
Quelque 500 amendements, provenant en large partie des bancs de LR mais aussi de la gauche, hostiles au projet de loi du gouvernement, ont été examinés lors d'une séance marathon souvent houleuse entamée mercredi en début d'après-midi, qui s'est terminée vers 3h00 du matin.
Le principal contentieux portait sur la possibilité de recourir au pass sanitaire jusqu'au 31 juillet prochain, que le Sénat dominé par la droite avait ramenée au 28 février.
Les sénateurs, comme les oppositions de droite et de gauche au Palais Bourbon, dénoncent un "blanc seing" donné au gouvernement sur une période qui "enjambe" les élections présidentielle et législatives.
Le pouvoir a "peur d'avoir un débat sur ce sujet quelques semaines avant l'élection présidentielle", a lancé le député LR Julien Dive. La socialiste Lamia El Aaraje a accusé la majorité de "jouer avec la démocratie".
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a assuré que cette date permettait d'avoir de la "lisibilité et de la visibilité" sur la progression du virus "qui continue de circuler" et les moyens de lutter contre.
Le gouvernement a aussi rappelé qu'un débat parlementaire sur le sujet était prévu le 15 février, sans parvenir à convaincre les oppositions qui réclament un examen en bonne et due forme de la politique gouvernementale avec vote.
Plusieurs parlementaires ont tenté en vain d'obtenir une abrogation sans délai du pass sanitaire, comme l'élu LFI Michel Larive qui l'a qualifié d'"aberration démocratique et sanitaire".Le rapporteur Jean-Pierre Pont (LREM) a au contraire salué un dispositif "souple et adaptable, qui a fait ses preuves".
Les députés sont également revenu sur la décision des sénateurs de supprimer une disposition controversée permettant aux directeurs d'établissements scolaires de connaître le statut vaccinal des élèves.
Ils ont aussi rejeté des dispositions introduites par les sénateurs visant à "territorialiser" le recours au pass sanitaire en fonction du taux de vaccination et de la circulation du virus selon les départements.
Les Républicains et la gauche ont d'ores et déjà prévu des recours auprès du Conseil constitutionnel.
— Prolongation du pass sanitaire : le gouvernement joue-t-il avec la démocratie ?© Sputnik Par Mike Beuve
Faisant fi des correctifs apportés par le Sénat au projet de loi "vigilance sanitaire", l’Assemblée nationale l’a adopté dans sa version initiale. Le député LR Éric Pauget dénonce l’entêtement de l’exécutif à maintenir un texte unanimement décrié.
"Ils n’écoutent pas, ils n’entendent pas, ils restent dans leurs certitudes." Éric Pauget, député Les Républicains, ne comprend toujours pas le choix de la majorité de voter, dans la nuit du 3 au 4 novembre, le texte de loi "vigilance sanitaire"… dans sa version initiale. En effet, le Sénat avait amendé ce dispositif, en fixant notamment au 28 février le prolongement du pass sanitaire, au lieu du 31 juillet 2022. Ou encore en proposant de l’appliquer uniquement dans les départements où le virus circule activement et dans ceux qui affichent moins de 80% vaccinés parmi les plus de 12 ans.
Les députés ont donc enterré toutes ces modifications, au grand dam des sénateurs. "Le Sénat ne joue plus son rôle" de contre-pouvoir, regrette Éric Pauget au micro de Sputnik.
Un point de vue également partagé par Danièle Obono, député La France insoumise, sur Twitter.
Un gouvernement aux ordres de Jupiter ?L’élue de Paris a déclaré: "Le Parlement vient d'être dessaisi de ses pouvoirs de contrôle d'un gouvernement aux ordres d'un monarque présidentiel qui se prend pour Jupiter. Les Playmobil applaudissent un pass sanitaire autoritaire qui fracture le pays."
---------------------Pass sanitaire : jusqu’au 31 juillet 2022, maintient l’Assemblée nationale
Vendredi 5 novembre, on sera fixé sur le délai de la prolongation du pass sanitaire. © Adobe stock
Le bras de fer entre les députés et les sénateurs se poursuit. L’Assemblée nationale, dans la nuit du 3 au 4 novembre vient de voter à nouveau la prolongation du pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022. Qui aura le dernier mot ? Retour au point de départLes députés ont voté dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 novembre le projet de loi de « vigilance sanitaire ». Ce projet rétablit la possibilité de recourir au pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022. Une date que le Sénat avait refusé la semaine dernière en votant un délai plus court, jusqu’au 28 février. Quand sera-t-on fixé ?Après l’Assemblée nationale, les sénateurs doivent à nouveau voter le texte jeudi 4 novembre. Ce seront les députés qui auront le dernier mot vendredi 5 novembre, lors d’une lecture définitive. Une cinquième vague arrive !Les chiffres de l’épidémie donnent actuellement raison aux députés. «Depuis une semaine, l’épidémie recommence à gagner du terrain. On parle d’un niveau très faible mais il faut être vigilant», avait déclarait Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement mardi 2 novembre au micro RTL. Olivier Véran, ministre de la Santé avait, lui, évoqué « une cinquième vague » qui arrive. |
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Covid-19 : le Danemark annonce la levée totale des restrictions pour le 10 septembre
Par Sudouest.fr avec AFP
À la faveur d’une importante couverture vaccinale, les restrictions encore en place au Danemark vont être levées à compter du 10 septembre, la maladie n’étant plus considérée comme « menaçante pour la société »
« L’épidémie est sous contrôle, nous avons des taux de vaccination record (ndlr : 71 % de la population est complètement vaccinée). C’est pourquoi, le 10 septembre, nous pourrons abandonner les règles spéciales que nous avons dû introduire dans la lutte contre le Covid-19 », a dit le ministre de la Santé Magnus Heunicke. Passeport sanitaire depuis avrilEn mars 2020, le Danemark avait été l’un des premiers pays à instaurer un régime de semi-confinement avec la fermeture des écoles et des commerces non-essentiels. Après un premier assouplissement, il avait à nouveau serré la vis progressivement dès août 2020, retrouvant le semi-confinement à Noël.
Depuis, le pays a graduellement rouvert, avec l’introduction dès avril du passeport coronavirus, dont le recours est aujourd’hui limité.
Fin du masqueLe 14 août, le port du masque obligatoire a disparu des transports publics, seul endroit où il était encore exigé. L’obligation de montrer un passe sanitaire dans les boîtes de nuit - qui rouvrent le 1er septembre - et lors de grands événements disparaîtra le 10 septembre. Il était déjà prévu que le « coronapass » ne soit plus demandé dans les restaurants, centre de sports et coiffeurs à partir du 1er septembre. — Covid-19 : fin du masque et du passe sanitaire, le Danemark retrouve sereinement la vie d’avantPar SudOuest.fr avec AFP Depuis ce vendredi 10 septembre, le pays n’applique plus aucune restriction sanitaire liée au Covid-19, même si les autorités préviennent qu’elles restent vigilantes
Plus l’ombre d’un masque ni d’un pass sanitaire, les bureaux ont repris vie et les concerts rassemblent des dizaines de milliers de fans : le Danemark tourne ce vendredi entièrement la page des restrictions visant à lutter contre le Covid-19. « Nous sommes définitivement à l’avant-garde au Danemark car nous n’avons plus aucune restriction, nous sommes passés de l’autre côté de la pandémie grâce au déploiement de la vaccination », a expliqué Ulrik Ørum-Petersen, promoteur chez Live Nation. Samedi, l’organisateur de spectacles orchestre un concert à guichets fermés de 50 000 personnes, une première en Europe toujours plombée par les restrictions. Le 4 septembre déjà, Live Nation avait organisé un premier festival opportunément baptisé « retour à la vie », qui avait rassemblé 15 000 personnes à Copenhague. « Être dans la foule, chanter comme avant, ça m’a presque fait oublier le Covid-19 et tout ce qu’on a vécu ces derniers mois », a confié Emilie Bendix, une jeune femme de 26 ans, qui s’est rendue au concert. — Covid-19 : le Danemark annonce la levée totale des restrictions pour le 10 septembre 2021 !
À la faveur d’une importante couverture vaccinale, les restrictions encore en place au Danemark vont être levées à compter du 10 septembre, la maladie n’étant plus considérée comme « menaçante pour la société »
« Libre circulation »Introduit en mars comme corollaire de la réouverture, le « coronapas » n’était plus obligatoire que dans les boîtes de nuit depuis le 1er septembre, une exigence levée ce vendredi. « Notre objectif, c’est la libre circulation […], ce qui va donc se passer c’est que le virus aussi va circuler et qu’il va trouver ceux qui ne sont pas vaccinés », a prévenu l’épidémiologiste Lone Simonsen, professeur à l’Université de Roskilde (est). Le Danemark n’a pas eu de mal à convaincre sa population des bénéfices de la vaccination. Résultat : 73 % des 5,8 millions de Danois sont aujourd’hui complètement vaccinés, et 96 % des 65 ans et plus. « Si le virus n’est plus une menace pour la société, c’est uniquement grâce au vaccin », a insisté Lone Simonsen. Confiance dans le gouvernementPour la direction européenne de l’OMS, l’une des particularités du pays scandinave a été la relation de confiance entre les autorités et la population concernant la stratégie déployée. « Comme de nombreux pays, le Danemark a, tout au long de la pandémie, mis en œuvre des mesures sociales et de santé publique pour réduire la transmission, mais dans le même temps, il s’est largement appuyé sur les individus et les communautés pour qu’ils se plient de leur plein gré aux conseils du gouvernement », a relevé Catherine Smallwood, chargée des situations d’urgence à l’OMS Europe. Avec autour de 500 nouveaux cas quotidiens et un taux de reproduction du virus de 0,7, les autorités danoises estiment l’épidémie sous contrôle. Le ministre de la Santé, Magnus Heunicke, a toutefois assuré fin août que le gouvernement « n’hésitera pas à agir rapidement si la pandémie menace à nouveau les fonctions essentielles de la société ». Pour les autorités, ce retour à la vie d’avant doit être couplé au strict respect des mesures d’hygiène et de l’isolement des malades. Crainte d’un nouveau variantÀ l’OMS, la situation mondiale reste considérée comme critique et nécessitant la prudence. « Chaque pays se doit de rester vigilant si et quand la situation épidémiologique change », a prévenu Catherine Smallwood. Le Danemark compte suivre de près le nombre des hospitalisations - à peine 130 pour le moment - et procéder à un séquençage minutieux des tests pour contrôler l’évolution du virus. Une troisième dose est aussi proposée aux plus vulnérables depuis jeudi. « Jusqu’à présent les variants ont respecté l’immunité offerte par le vaccin mais si d’autres variants avec un échappement immunitaire (une résistance au vaccin) apparaissent, nous devrons repenser notre stratégie », a relevé Lone Simonsen. Pour Christian Nedergaard, restaurateur dans la capitale danoise, à l’heure où l’on célèbre le retour à une vie normale, « la situation reste complexe ». « Le souvenir du coronavirus va disparaître très vite de certains esprits mais rester dans d’autres et pour la restauration, c’est sûr que cette période a changé la donne. Le secteur doit réfléchir à la façon de devenir plus résilient », a-t-il avancé. L’entrée au Danemark reste, elle, sujette à la présentation d’un passeport sanitaire et/ou d’un test négatif, et le port du masque est obligatoire dans les aéroports.
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François Asselineau expose à l'écran une boîte d'ivermectine, dans une vidéo mise en ligne le 30 juillet. Ivermectine et hydroxychloroquine en mains, Asselineau s'exprime
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