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PASSEPORT SANITAIRE

 


Rétablissement des autotests par le Conseil d'Etat,
mais l'Etat tarde à le mettre en pratique...

ZE Journal

Auteur : FranceSoir  | Editeur : Walt | Samedi, 06 Nov. 2021

Le 15 octobre dernier, le gouvernement mettait fin au remboursement des tests pour les non-vaccinés. Dans le même temps, avec le décret n° 2021-1343, il rangeait les autotests au placard. Au motif qu'il fallait mettre un terme aux "tests de confort", l'exécutif avait effectivement choisi de ne plus octroyer le passe sanitaire à ceux qui choisiraient l'autotest plutôt que le PCR ou l'antigénique.

Parmi les options restantes aux non-vaccinés, déjà peu nombreuses, ils représentaient pourtant la moins coûteuse : alors qu'il faut désormais compter minimum 25 € pour un test PCR ou antigénique, le prix des autotests n'est que de 12,50 €. Entre autres choses, l'annulation de ce décret a été demandée par plusieurs requérants, associations de citoyens ou partis politiques.

Le référé au Conseil d'État de Jean-Frédéric Poisson : "un petit pas en avant"

Aussitôt que la décision a été rendue publique, le président du parti politique "VIA - La voie du peuple", a déposé un référé au Conseil d'État pour demander la suppression de ce décret. Il invoquait notamment : "un doute sérieux quant à la légalité des décisions" ; une "atteinte au droit au respect de la vie privée" ; "une atteinte disproportionnée au principe d'égalité et au principe d'égal accès aux soins". Le 29 octobre dernier, après une attente anormalement longue (une semaine, au lieu de 48 h en principe), il a obtenu gain de cause.

Comme il l'explique sur Twitter, le Conseil d'État a ordonné au gouvernement d'autoriser à nouveau l'usage des autotests pour l'obtention du passe sanitaire. Bien que toutes les autres requêtes étudiées par le juge, notamment celles de l'association BonSens, aient été rejetées, c'est une petite victoire pour Jean-Frédéric Poisson. Selon ses mots, c'est "non seulement une économie, mais encore une liberté de choix reconquis sur l'autorité abusive de l'État".

Un gouvernement réticent et un goût d'inachevé

Quelques jours après avoir pris connaissance de l'ordonnance du Conseil d'État - qui n'a pas été rendue publique sur le site de l'institution, le président de VIA s'étonne de recevoir de nombreux témoignages rapportant que les autotests n'ouvrent toujours pas droit au passe sanitaire. Ils ne sont pas accessibles en pharmacie ; l'ordonnance ne semble pas avoir été suivie d'exécution.

Du fait que le Conseil d'État fait figure d'autorité suprême en matière de contentieux administratif, Jean-Frédéric Poisson reprend la plume pour écrire directement au Premier ministre, Jean Castex, pour lui demander que "cette décision soit appliquée dans les plus brefs délais, que les autotests soient disponibles et permettent aux Français qui les font d’obtenir le passe-sanitaire qu’on les oblige à avoir".

L'exécutif traîne donc visiblement la patte. Hier matin, Jean-Frédéric Poisson, qui continue de suivre de très près l'application pratique de cette ordonnance, relevait que "le portail SI-DEP délivrant les passes sanitaires a pris en compte la possibilité d'utiliser les auto-tests supervisés, conséquence de l'ordonnance du Conseil d'État. Quant aux sites du gouvernement, ils persistent en toute illégalité à dire l'inverse !".

Le portail indique en effet que dès le 3 novembre à 19h30, "la saisie dans SI-DEP des autotests réalisés sous la supervision des professionnels de santé habilités sera rétablie et, sur résultat négatif, permettra de délivrer un pass sanitaire.". Mais à l'heure où nous publions, le site du gouvernement n'est toujours pas mis à jour...

Mise à jour le 5 octobre le 17h10 :

En plus de sa lettre au Premier ministre, Jean-Frédéric Poisson annonce cet après-midi avoir aussi saisi, au nom de VIA, le service contentieux du Conseil d'État.


 

 

 


En France

 

L'Assemblée rétablit l'échéance du 31 juillet pour le pass sanitaire !

 

Sputnik

© AFP 2021 GEOFFROY VAN DER HASSELT

 

 

L'Assemblée nationale a voté dans la nuit de mercredi à jeudi le projet de loi de "vigilance sanitaire", rétablissant notamment la possibilité de recourir au pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022, une date que le Sénat avait ramenée au 28 février.

Le texte a été approuvé par 147 voix contre 125 et deux abstentions, au terme d'une nouvelle lecture qui rétablit le texte, profondément modifié la semaine dernière par la chambre haute, dans le sens souhaité par le gouvernement.

500 amendements

Après cette séance au Palais Bourbon, les sénateurs doivent à nouveau plancher sur le texte plus tard dans la journée de jeudi. L'Assemblée nationale doit avoir le dernier mot vendredi lors d'une lecture définitive.
Quelque 500 amendements, provenant en large partie des bancs de LR mais aussi de la gauche, hostiles au projet de loi du gouvernement, ont été examinés lors d'une séance marathon souvent houleuse entamée mercredi en début d'après-midi, qui s'est terminée vers 3h00 du matin.
Le principal contentieux portait sur la possibilité de recourir au pass sanitaire jusqu'au 31 juillet prochain, que le Sénat dominé par la droite avait ramenée au 28 février.
Les sénateurs, comme les oppositions de droite et de gauche au Palais Bourbon, dénoncent un "blanc seing" donné au gouvernement sur une période qui "enjambe" les élections présidentielle et législatives.
Le pouvoir a "peur d'avoir un débat sur ce sujet quelques semaines avant l'élection présidentielle", a lancé le député LR Julien Dive. La socialiste Lamia El Aaraje a accusé la majorité de "jouer avec la démocratie". 
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a assuré que cette date permettait d'avoir de la "lisibilité et de la visibilité" sur la progression du virus "qui continue de circuler" et les moyens de lutter contre.
Le gouvernement a aussi rappelé qu'un débat parlementaire sur le sujet était prévu le 15 février, sans parvenir à convaincre les oppositions qui réclament un examen en bonne et due forme de la politique gouvernementale avec vote.
Plusieurs parlementaires ont tenté en vain d'obtenir une abrogation sans délai du pass sanitaire, comme l'élu LFI Michel Larive qui l'a qualifié d'"aberration démocratique et sanitaire".Le rapporteur Jean-Pierre Pont (LREM) a au contraire salué un dispositif "souple et adaptable, qui a fait ses preuves".
Les députés sont également revenu sur la décision des sénateurs de supprimer une disposition controversée permettant aux directeurs d'établissements scolaires de connaître le statut vaccinal des élèves.
Ils ont aussi rejeté des dispositions introduites par les sénateurs visant à "territorialiser" le recours au pass sanitaire en fonction du taux de vaccination et de la circulation du virus selon les départements.
Les Républicains et la gauche ont d'ores et déjà prévu des recours auprès du Conseil constitutionnel.

 

Prolongation du pass sanitaire : le gouvernement joue-t-il avec la démocratie ?

© Sputnik

Par Mike Beuve

 

Faisant fi des correctifs apportés par le Sénat au projet de loi "vigilance sanitaire", l’Assemblée nationale l’a adopté dans sa version initiale. Le député LR Éric Pauget dénonce l’entêtement de l’exécutif à maintenir un texte unanimement décrié.

"Ils n’écoutent pas, ils n’entendent pas, ils restent dans leurs certitudes."

Éric Pauget, député Les Républicains, ne comprend toujours pas le choix de la majorité de voter, dans la nuit du 3 au 4 novembre, le texte de loi "vigilance sanitaire"… dans sa version initiale. En effet, le Sénat avait amendé ce dispositif, en fixant notamment au 28 février le prolongement du pass sanitaire, au lieu du 31 juillet 2022. Ou encore en proposant de l’appliquer uniquement dans les départements où le virus circule activement et dans ceux qui affichent moins de 80% vaccinés parmi les plus de 12 ans.
Les députés ont donc enterré toutes ces modifications, au grand dam des sénateurs. "Le Sénat ne joue plus son rôle" de contre-pouvoir, regrette Éric Pauget au micro de Sputnik.
Un point de vue également partagé par Danièle Obono, député La France insoumise, sur Twitter.

Un gouvernement aux ordres de Jupiter ?

L’élue de Paris a déclaré: "Le Parlement vient d'être dessaisi de ses pouvoirs de contrôle d'un gouvernement aux ordres d'un monarque présidentiel qui se prend pour Jupiter. Les Playmobil applaudissent un pass sanitaire autoritaire qui fracture le pays."

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Pass sanitaire : jusqu’au 31 juillet 2022, maintient l’Assemblée nationale

 

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4 novembre 2021

Sputnik

Vendredi 5 novembre, on sera fixé sur le délai de la prolongation du pass sanitaire. © Adobe stock

Le bras de fer entre les députés et les sénateurs se poursuit. L’Assemblée nationale, dans la nuit du 3 au 4 novembre vient de voter à nouveau la prolongation du pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022. Qui aura le dernier mot ?

Retour au point de départ

Les députés ont voté dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 novembre le projet de loi de « vigilance sanitaire ». Ce projet rétablit la possibilité de recourir au pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022. Une date que le Sénat avait refusé la semaine dernière en votant un délai plus court, jusqu’au 28 février.

Quand sera-t-on fixé ?

Après l’Assemblée nationale, les sénateurs doivent à nouveau voter le texte jeudi 4 novembre. Ce seront les députés qui auront le dernier mot vendredi 5 novembre, lors d’une lecture définitive.

Une cinquième vague arrive !

Les chiffres de l’épidémie donnent actuellement raison aux députés. «Depuis une semaine, l’épidémie recommence à gagner du terrain. On parle d’un niveau très faible mais il faut être vigilant», avait déclarait Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement mardi 2 novembre au micro RTL. Olivier Véran, ministre de la Santé avait, lui, évoqué « une cinquième vague » qui arrive.

 


Covid-19 : le Danemark annonce la levée totale des restrictions pour le 10 septembre

 

Par Sudouest.fr avec AFP

Publié le 31/08/2021

 

À la faveur d’une importante couverture vaccinale, les restrictions encore en place au Danemark vont être levées à compter du 10 septembre, la maladie n’étant plus considérée comme « menaçante pour la société »

« L’épidémie est sous contrôle, nous avons des taux de vaccination record (ndlr : 71 % de la population est complètement vaccinée). C’est pourquoi, le 10 septembre, nous pourrons abandonner les règles spéciales que nous avons dû introduire dans la lutte contre le Covid-19 », a dit le ministre de la Santé Magnus Heunicke.

Passeport sanitaire depuis avril

En mars 2020, le Danemark avait été l’un des premiers pays à instaurer un régime de semi-confinement avec la fermeture des écoles et des commerces non-essentiels. Après un premier assouplissement, il avait à nouveau serré la vis progressivement dès août 2020, retrouvant le semi-confinement à Noël.

Depuis, le pays a graduellement rouvert, avec l’introduction dès avril du passeport coronavirus, dont le recours est aujourd’hui limité.

Fin du masque

Le 14 août, le port du masque obligatoire a disparu des transports publics, seul endroit où il était encore exigé.

L’obligation de montrer un passe sanitaire dans les boîtes de nuit - qui rouvrent le 1er septembre - et lors de grands événements disparaîtra le 10 septembre. Il était déjà prévu que le « coronapass » ne soit plus demandé dans les restaurants, centre de sports et coiffeurs à partir du 1er septembre.

Covid-19 : fin du masque et du passe sanitaire, le Danemark retrouve sereinement la vie d’avant

Par SudOuest.fr avec AFP
Publié le 10/09/2021

Depuis ce vendredi 10 septembre, le pays n’applique plus aucune restriction sanitaire liée au Covid-19, même si les autorités préviennent qu’elles restent vigilantes

Plus l’ombre d’un masque ni d’un pass sanitaire, les bureaux ont repris vie et les concerts rassemblent des dizaines de milliers de fans : le Danemark tourne ce vendredi entièrement la page des restrictions visant à lutter contre le Covid-19. « Nous sommes définitivement à l’avant-garde au Danemark car nous n’avons plus aucune restriction, nous sommes passés de l’autre côté de la pandémie grâce au déploiement de la vaccination », a expliqué Ulrik Ørum-Petersen, promoteur chez Live Nation.

Samedi, l’organisateur de spectacles orchestre un concert à guichets fermés de 50 000 personnes, une première en Europe toujours plombée par les restrictions. Le 4 septembre déjà, Live Nation avait organisé un premier festival opportunément baptisé « retour à la vie », qui avait rassemblé 15 000 personnes à Copenhague. « Être dans la foule, chanter comme avant, ça m’a presque fait oublier le Covid-19 et tout ce qu’on a vécu ces derniers mois », a confié Emilie Bendix, une jeune femme de 26 ans, qui s’est rendue au concert.

Covid-19 : le Danemark annonce la levée totale des restrictions pour le 10 septembre 2021 !

 

À la faveur d’une importante couverture vaccinale, les restrictions encore en place au Danemark vont être levées à compter du 10 septembre, la maladie n’étant plus considérée comme « menaçante pour la société »

« Libre circulation »

Introduit en mars comme corollaire de la réouverture, le « coronapas » n’était plus obligatoire que dans les boîtes de nuit depuis le 1er septembre, une exigence levée ce vendredi. « Notre objectif, c’est la libre circulation […], ce qui va donc se passer c’est que le virus aussi va circuler et qu’il va trouver ceux qui ne sont pas vaccinés », a prévenu l’épidémiologiste Lone Simonsen, professeur à l’Université de Roskilde (est).

Le Danemark n’a pas eu de mal à convaincre sa population des bénéfices de la vaccination. Résultat : 73 % des 5,8 millions de Danois sont aujourd’hui complètement vaccinés, et 96 % des 65 ans et plus. « Si le virus n’est plus une menace pour la société, c’est uniquement grâce au vaccin », a insisté Lone Simonsen.

Confiance dans le gouvernement

Pour la direction européenne de l’OMS, l’une des particularités du pays scandinave a été la relation de confiance entre les autorités et la population concernant la stratégie déployée. « Comme de nombreux pays, le Danemark a, tout au long de la pandémie, mis en œuvre des mesures sociales et de santé publique pour réduire la transmission, mais dans le même temps, il s’est largement appuyé sur les individus et les communautés pour qu’ils se plient de leur plein gré aux conseils du gouvernement », a relevé Catherine Smallwood, chargée des situations d’urgence à l’OMS Europe.

Avec autour de 500 nouveaux cas quotidiens et un taux de reproduction du virus de 0,7, les autorités danoises estiment l’épidémie sous contrôle. Le ministre de la Santé, Magnus Heunicke, a toutefois assuré fin août que le gouvernement « n’hésitera pas à agir rapidement si la pandémie menace à nouveau les fonctions essentielles de la société ». Pour les autorités, ce retour à la vie d’avant doit être couplé au strict respect des mesures d’hygiène et de l’isolement des malades.

Crainte d’un nouveau variant

À l’OMS, la situation mondiale reste considérée comme critique et nécessitant la prudence. « Chaque pays se doit de rester vigilant si et quand la situation épidémiologique change », a prévenu Catherine Smallwood. Le Danemark compte suivre de près le nombre des hospitalisations - à peine 130 pour le moment - et procéder à un séquençage minutieux des tests pour contrôler l’évolution du virus. Une troisième dose est aussi proposée aux plus vulnérables depuis jeudi.

« Jusqu’à présent les variants ont respecté l’immunité offerte par le vaccin mais si d’autres variants avec un échappement immunitaire (une résistance au vaccin) apparaissent, nous devrons repenser notre stratégie », a relevé Lone Simonsen. Pour Christian Nedergaard, restaurateur dans la capitale danoise, à l’heure où l’on célèbre le retour à une vie normale, « la situation reste complexe ».

« Le souvenir du coronavirus va disparaître très vite de certains esprits mais rester dans d’autres et pour la restauration, c’est sûr que cette période a changé la donne. Le secteur doit réfléchir à la façon de devenir plus résilient », a-t-il avancé. L’entrée au Danemark reste, elle, sujette à la présentation d’un passeport sanitaire et/ou d’un test négatif, et le port du masque est obligatoire dans les aéroports.


 

 


 

François Asselineau expose à l'écran une boîte d'ivermectine, dans une vidéo mise en ligne le 30 juillet.

Ivermectine et hydroxychloroquine en mains, Asselineau s'exprime
après un test positif au Covid-19 30 juil. 2021



En savoir plus sur RT France : 

https://francais.rt.com/france/89125-ivermectine-hydroxychloroquine-mains-asselineau-exprime-test-positif-covid

 

Positif au Covid-19, François Asselineau a expliqué s'être procuré de l'ivermectine et de l'hydroxychloroquine. Sans être opposé à la vaccination, il a expliqué qu'il attendrait d'avoir le choix entre des vaccins russe, chinois et français. «Comme beaucoup de responsables politiques qui ont [eu] le Covid, je me suis arrangé pour me procurer des traitements que monsieur Véran ou monsieur Macron interdisent aux Français mais qu'ils sont les premiers à prendre pour ce qui les concerne [...]. Par l'intermédiaire d'amis, je me suis procuré de l'ivermectine que voici», a affirmé François Asselineau, président fondateur de l'Union populaire républicaine (UPR), dans une vidéo mise en ligne le 30 juillet intitulée «François Asselineau, positif à la Covid-19, va déjà mieux grâce à l'ivermectine».

J'ai l'impression qu'on a énormément gonflé la gravité du variant delta

«Depuis que j'ai pris de l'ivermectine, j'ai senti un mieux», assure l'homme politique depuis son domicile, avant d'exposer à l'écran une boîte de ce médicament, puis de comprimés d'«hydroxychloroquine fabriquée en Chine». «Je ne dis pas que je suis un modèle à suivre, je dis simplement que cette maladie, telle que je la perçois, ressemble, de mon point de vue, à une grippe assez bénigne [...] Je ne nie pas que ça soit une maladie qui puisse être très grave dans certains cas, mais j'ai l'impression qu'on a énormément gonflé la gravité du variant Delta», explique encore François Asselineau après avoir détaillé les symptômes auxquels il a personnellement été confronté.

«Je me ferai vacciner si nécessaire, le moment venu»

«Je ne suis pas vacciné, j'ai toujours dit que je me ferai vacciner si nécessaire, le moment venu, lorsque j'aurai le choix avec le vaccin russe, le vaccin chinois, le vaccin français», a fait savoir le président de l'UPR, soulignant qu'il ne souhaitait pas être «un cobaye». Contraint de rester à son domicile pendant les prochains jours, François Asselineau a annoncé qu'il ne pourrait donc pas manifester samedi 31 juillet à Paris contre l'extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire pour certaines professions. Il a cependant appelé les Français à descendre dans la rue pour manifester, «non pas contre les vaccins par principe, mais pour le libre choix vaccinal et surtout contre le pass sanitaire à la fois absurde, injuste et totalement liberticide». A en croire des sondages cités par l'AFP, «deux Français sur trois sont favorables au pass sanitaire et à la vaccination obligatoire alors que 23% disent soutenir le mouvement à son encontre». Selon les derniers bilans du Covid-19 à travers le monde, l'épidémie a provoqué au total 112 000 morts en France depuis son apparition sur le territoire.

Des traitements sujets à débats

Pour rappel, les deux médicaments mis en avant par François Asselineau dans sa vidéo ont fait et continuent de faire l'objet d'intenses débats médiatisés en France. D'aucuns reprochent en effet au gouvernement son manque d'investissement dans la piste médicamenteuse face à l'épidémie. Cependant, l'utilisation de ces médicaments contre le Covid-19 a fait l'objet de réserves de la part de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui a mis en garde contre l'ivermectine à tous les stades de la maladie, en dehors des essais cliniques, et qui déconseille l'hydroxychloroquine en tant que traitement préventif. Plus récemment, une étude de l'Institut Pasteur a souligné une réduction des symptômes liés au Covid-19 grâce à l'ivermectine. Le médicament agirait sur le récepteur nicotinique, selon le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux.

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L'ivermectine réduit «la gravité de l’infection» au Covid-19, selon l'institut Pasteur

RTFrance - 14 juil. 2021

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/88707-ivermectine-reduit-gravite-infection-covid-19-selon-institut-pasteur

Une étude de l'institut français a souligné une réduction des symptômes liés au Covid-19 grâce à cet antiparasitaire, pourtant déconseillé par l'OMS. Le médicament agirait sur le récepteur nicotinique, selon le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux

L'institut Pasteur vient nourrir le débat sur l'ivermectine. Le centre de recherche a dévoilé le 12 juillet une étude sur les effets de ce traitement antiparasitaire contre le Covid-19, qui conclut que «la prise de ce médicament à des doses standards permet de réduire dans un modèle animal les symptômes et la gravité de l’infection au SARS-CoV-2».

Les travaux des scientifiques de l'institut, publiés dans la revue de l'Organisation européenne de biologie moléculaire, soulignent ainsi que la molécule d'ivermectine entraîne «une limitation de l’inflammation des voies respiratoires et des symptômes qui en découlent» et «une protection contre la perte d’odorat». Une avancée significative En revanche, le traitement ne semble pas agir sur la réplication virale : «Les modèles traités et non traités présentaient des quantités similaires de charge virale dans la cavité nasale et dans les poumons. Nos résultats révèlent que l’ivermectine possède un effet immunomodulateur et non antiviral», a expliqué Guilherme Dias de Melo, épidémiologiste et co-auteur de l’étude. Hervé Bourhy, responsable d'unité à l'institut Pasteur qui a également participé aux travaux, estime néanmoins que ces «résultats fournissent une avancée significative et [...] ouvrent la voie à des axes de développement pour de meilleurs traitements contre la Covid-19 chez l’Homme». L'ivermectine est un antiparasitaire couramment utilisé contre des parasites comme la gale, onchocercose (cécité des rivières) ou les poux. Le médicament fait l'objet d'une campagne de promotion sur les réseaux, notamment depuis qu'une étude australienne publiée au printemps 2020 avait observé une efficacité in vitro de la molécule d'ivermectine sur le Sars-CoV-2. La nicotine comme bouclier ? Mais le 31 mars, une équipe clinique de l'OMS avait affirmé que les données des études pour en mesurer l'efficacité contre le Covid-19 n'avait pas fourni de résultats probants. «Notre recommandation est de ne pas utiliser l'ivermectine pour des patients atteints du Covid-19. Ceci s'applique quel que soit le niveau de gravité ou de durée des symptômes», avait déclaré Janet Diaz, responsable du panel d'experts de l'agence onusienne. En outre, le fabricant du médicament, Merck, avait assuré le 4 février que l'idée d'un «potentiel effet thérapeutique contre le Covid-19 n'a[vait] aucune base scientifique», alertant sur de possibles risques si le médicament n'était pas correctement administré. Lire aussi Une publicité du gouvernement australien pour la vaccination contre le Covid-19 fait polémique «Menés le plus souvent dans des pays émergents, ces essais cliniques ne réunissaient pas les conditions demandées pour la mise à l’épreuve de médicaments chez nous. Cela a conduit à des critiques tant au sein de l'Organisation mondiale de la santé qu'au sein de la direction générale de la Santé», a expliqué auprès de L'Obs Jean-Pierre Changeux, célèbre neurobiologiste co-signataire de l'étude française. Autre facteur, «la polémique autour de l’hydroxychloroquine [autre antiparasitaire] a beaucoup nui à l’évaluation objective de l’ivermectine», a avancé le chercheur. Pour arriver à ces résultats, l'équipe de l'institut a suivi une piste développée depuis un an par Jean-Pierre Changeux avec Zahir Amoura, de la Pitié-Salpêtrière. En mars 2020, l'un des internes de ce dernier s'était questionné sur des études chinoises montrant un faible nombre de fumeurs parmi les malades. Ils ont alors travaillé sur le potentiel de protection de la nicotine contre le Covid-19. Les deux scientifiques sont partis de l'idée que le virus pénètre l'organisme par le récepteur nicotinique, une protéine contenue dans les neurones que Jean-Pierre Changeux avait lui-même découverte et isolée en 1970. «Notre hypothèse est que le coronavirus bloquerait directement ou indirectement ce récepteur et que l’ivermectine pourrait le réactiver», a expliqué le neurobiologiste à L'Obs.

Malgré le désaveu de l'OMS, le médicament a déjà rencontré le succès dans plusieurs pays comme le Brésil, le Liban ou l'Afrique du Sud. En Indonésie, l'AFP rapporte que les pharmacies font face à une ruée sur l'ivermectine. En Inde aussi, où un collectif d’avocats de Bombay a annoncé lancer des poursuites contre Soumya Swaminathan, pédiatre spécialiste de la tuberculose et directrice scientifique de l'OMS. Les avocats indiens l’accusent d’avoir écarté des preuves en faveur de l'ivermectine, d'avoir tweeté pour en déconseiller l’usage (ce qu'ils assimilent à de la désinformation ayant entraîné des morts), et d’avoir favorisé les laboratoires qui produisent les vaccins.  

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/88707-ivermectine-reduit-gravite-infection-covid-19-selon-institut-pasteur

 

 

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