Isabelle de Bourbon

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Anonyme (Flemish School)

Isabelle de Bourbon (née en 1437 – morte le 25eptembre 1465), comtesse de Charolais, était la fille de Charles Ier de Bourbon, duc de Bourbon et d'Agnès de Bourgogne. Princesse de sang royal, elle descend de Saint Louis par Robert de Clermont, le fondateur de la maison capétienne de Bourbon.

Le 30 octobre 1454, elle épousa à Lille son cousin Charles le Téméraire, comte de Charolais et futur duc de Bourgogne. Elle lui apportait en dot la seigneurie de Château-Chinon.

Cette union fut une union heureuse car Isabelle de Bourbon était une fort jolie femme et son époux en tomba amoureux et lui fut fidèle (1), attitude rare à l'époque et contrastant avec les frasques de son père Philippe le Bon.

Son beau-père d'ailleurs a pour elle des attentions exceptionnelles en acceptant par exemple de gracier un condamné à mort, grâce qu'il avait refusée à son propre fils.

Le 13 février 1457, elle donna le jour à Marie de Bourgogne.

Elle meurt le 25 septembre 1465, vraisemblablement de la tuberculos, à l'abbaye Saint-Michel à Anversalors qu'elle rejoignait sa fille.

Son monument funéraire a été déplacé en la Cathédrale Notre-Dame d'Anvers (2), et dix des vingt-quatre statuettes originales sont conservées au Rijksmuseum Amsterdam (3) (les autres ont été volées).

Charles le Téméraire
Duc de Bourgogne

Copie de la moitié du XVIe siècle d'après un original de 1474 (?). Le portrait porte la date de 1474, année où, accompagnant à la chartreuse de Champmol les corps de ses parents défunts, Charles le Téméraire fit à Dijon sa "joyeuse entrée", vêtu d'une armure splendide. Sa visite fut marquée par de grandes festivités, et le duc prononça des discours où il manifestait sa volonté de devenir roi. Un portrait peut-être été réalisé à cette occasion. Ce panneau, qu'une étude du support de bois a permis de dater de la moitié du XVIe siècle, en serait la copie

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Le plus beau musée de Dijon !

Le musée est en train de subir une très importante rénovation.
Seulement une quinzaine de salles sont accessibles à la visite. On y trouve tableaux, sculptures, objets d'arts et aussi les très beaux tombeaux des ducs de Bourgogne.
La fin des travaux est prévue pour mai 2019 et 50 salles supplémentaires seront alors ouvertes

Foncez-y ! Gratuit et immanquable à Dijon. Situé dans le Palais des Ducs, en plein centre ville. Les cénotaphes * sont impressionnants.

* Monument funéraire à la mémoire d 'une personne , mais qui ne contient pas son corps .

Voir : Patrimoine de l'histoire

Le musée des Beaux-Arts de Dijon est l'un des plus importants de France. C'est aussi l'un des plus anciens. Créé sous l'Ancien Régime (sans ouverture au public), les deux salles qui le constituaient (Salon Condé et Salle des Statues) étaient destinées à parfaire la formation des élèves de l'école de dessin fondée en 1766. La fréquentation des œuvres des grands-maîtres ne pouvait qu'affûter leur jugement et leur art. Entre 1781 et 1785, on l'élargit d'une nouvelle aile. Pendant la Révolution, on y entassa les œuvres confisquées aux émigrés et aux établissements religieux. C'est pourquoi un premier musée put ouvrir en 1799. Depuis, bien sûr, par acquisitions et legs, il n'a cessé de s'enrichir. La surface d'exposition s'est accrue d'autant, empruntant au fil des décennies salles et couloirs du Palais des Ducs de Bourgogne.
La salle des Gardes avec ses tombeaux de Philippe le Hardi, Jean sans Peur et Marguerite de Bavière est connue de tous les amateurs d'art. Pourtant le musée de Dijon est aussi remarquable par sa très importante collection de Primitifs suisses et rhénans - la plus riche de France. Sans compter les statues (comme la merveilleuse sainte Catherine d'Alexandrie), c'est près d'une quarantaine de panneaux (et de retables) qui s'offre aux visiteurs, comme témoignage du talent artistique germanique au XVe siècle.