LA GOUVERNANCE DES PEUPLES ET DES CITOYENS
NON CELLE DES ETATS/NATIONS
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A propos de :
(REPUBLIQUE DE L'INDE)
Histoire de l'Inde
Pré et Proto-Histoire
Les abris sous roche peints à l'âge de pierre à Bhimbetka dans le Madhya Pradesh constituent les traces connues les plus anciennes d'implantation humaine en Inde. Les premières installations permanentes découvertes à ce jour apparaissent il y a 9000 ans, et les anthropologues pensent qu'elles relèvent de populations de type veddoïde.
Puis une civilisation brillante, l'une des plus anciennes connues à ce jour, se développe dans la vallée de l'Indus et atteint son apogée entre le XVIe siècle av. J.-C. et le XIXe siècle av. J.-C. : les historiens pensent qu'elle est due aux populations dravidiennes du nord, dont les Brahouis actuels seraient les derniers descendants.
Vers le XVIe siècle av. J.-C., des tribus aryennes venues d'Asie centrale auraient émigré en Inde du nord et développé la culture védique, mais cette hypothèse est rejetée par certains chercheurs qui notent les nombreuses continuités entre la civilisation de l'Indus et la civilisation védique. Des études génétiques récentes n'ont pas permis de trancher jusqu'ici (certaines confirment, d'autres réfutent la théorie de l'invasion aryenne): il est vraisemblable que, comme dans de nombreux autres exemples de ce type (Étrusques, Mésopotamie, Chine...) les envahisseurs aient en partie imposé leur langue (ici le sanskrit), leur organisation sociale et leurs croyances, mais en adoptant largement la civilisation des autochtones, les deux populations s'assimilant mutuellement.
L'Ère des réformes
Au VIe siècle, un vent de réforme religieuse se lève, le bouddhisme et le jainisme fleurissent, ajoutant à la richesse de la culture indienne dans tous les domaines. L'hindouisme classique se développe à partir de la culture védique. Le premier millénaire voit beaucoup de royaumes indépendants se développer puissamment, certains acquérant une stature impériale. La dynastie hindoue des Gupta domine la période que les historiens considèrent comme un «âge d'or» de l'Inde et les Maurya, et en particulier l'empereur bouddhiste Ashoka, contribuent au rayonnement culturel indien. Les arts, les mathématiques, la technologie, l'astrologie, la religion et la philosophie s'épanouissent grâce au mécénat royal.
La conquête musulmane
À partir du VIIe siècle de notre ère, les petits royaumes se multiplient et s'affrontent, jusqu'à la conquête musulmane entamée au XIIe siècle par Muhammad Ghori et ses troupes venues d'Asie Centrale. Ainsi, durant le deuxième millénaire, la plupart des régions de l'Inde sont assujetties à un pouvoir musulman, le sultanat de Delhi puis à l'Empire moghol. On pense que c'est vers cette époque que des groupes entiers de populations nomades indiennes, les ancêtres des Roms, fuyant les désordres, ont quitté le pays pour se diriger vest le nord-ouest, traversant l'Iran, puis la Turquie jusqu'en Europe.
Néanmoins quelques royaumes hindous, comme le royaume de Vijayanâgara, subsistent et prospèrent. Avec l'arrivée au pouvoir de la dynastie moghole initiée par Babur, descendant de Tamerlan, qui avait vaincu son principal rival lors la bataille de Panipat en 1526, l'Inde se transforme en un vaste empire, stable et prospère, qui s'étend du Turkestan jusqu'au Bengale et dont le rayonnement politique et intellectuel impressionne ses homologues contemporains.
Durant le règne des empereurs moghols, et plus particulièrement sous l'impulsion d'Akbar, de profondes réformes sont entreprises. Dans le domaine politique, les prémisses d'un état moderne apparaissent : l'administration s'organise en un système décentralisé de provinces gouvernées par des princes nommés par l'empereur et où l'impôt est levé, et une institution judiciaire est mise sur pied. C'est encore Akbar qui met en place une politique de tolérance religieuse envers les Hindous, ce qui conduit entre autres au développement d'une culture spécifique dont l'ourdou, langue issue du persan et de l'hindoustani est un des résultats. En matière d'art et d'architecture, les empereurs moghols se révèlent de grands mécènes et des promoteurs éclairés, et c'est durant cette période qu'est édifiée ce qui reste comme la plus belle réalisation architecturale de la période, le Taj Mahal. Cependant, l'empire se délite progressivement à partir de la mort de l'empereur Aurangzeb en 1707, sous l'effet de luttes interminables pour le trône entre branches rivales de la dynastie.
La conquête européenne
Entamée avec la création de Goa par les Portugais en 1510, l'arrivée des commerçants français, néerlandais, anglais (puis britanniques) précipite le déclin de l'empire, tant ces derniers tirent profit de la division politique du sous-continent en installant des comptoirs, avant de les coloniser. Les Britanniques triomphent successivement de leurs rivaux européens puis des pouvoirs princiers locaux grâce à la force militaire et l'économie de comptoirs florissante de la Compagnie des Indes orientales, et parviennent à asseoir leur domination sur l'Inde dès la moitié du xixe siècle. Ils établissent alors une puissante administration coloniale placée sous la responsablité directe de la Couronne britannique.
L'ère des révoltes
En 1857, la révolte des Cipayes, des soldats indiens au service des Britanniques, se transforment en soulèvement populaire général contre la puissance de la Compagnie anglaise des Indes orientales. Les Indiens considèrent cette révolte comme la première guerre — infructueuse — d'indépendance.
Vers l'indépendance
Après la révolte, les mouvements indiens nationalistes se forment et s'organisent dès la création du Congrès national indien en 1885 et commencent à exiger une indépendance complète. L'influence du mouvement ne cesse de s'accroître durant la première moitié du xxe siècle, mais n'est pas exempt de désaccords, notamment entre Hindous et Musulmans. Le 15 août 1947, l'Inde accède finalement à son indépendance, au prix de nombreuses grèves et sacrifices, grâce aux efforts tenaces des dirigeants du Parti du Congrès, chef de file du mouvement nationaliste, et en particulier de Nehru et du Mahatma Gandhi. Parallèlement, elle subit une Partition qui donne naissance à un autre État, le Pakistan pour les Musulmans.
La période qui suit est dédiée à la construction de la nation. Nehru est le premier dirigeant de l'Inde indépendante. Il met en place une économie planifiée inspirée par le modèle des pays socialistes et qui tend à l'auto-suffisance, notamment en mettant l'accent sur la réforme de l'agriculture. En politique extérieure, il promeut le mouvement des "non-alignés" pendant la guerre froide.
Une partition douloureuse
Après 1947, l’Inde participe par ailleurs à quatre guerres contre son voisin le Pakistan dont le statut du Cachemire constitue la principale motivation.
De 1975 à 1977, le Premier ministre Indira Gandhi déclare l’état d’urgence, limitant les droits civiques et entraînant la mise en détention de nombreuses personnes sans procès.
Si la démocratie est rétablie au début des années 1990, la destruction de la mosquée Babri Masjid d’Ayodhya en 1992 entraîne plusieurs conflits intercommunautaires en Inde occidentale.
En 1999, l’Inde mobilise ses troupes dans le district de Kargil au Cachemire pour repousser des infiltrations de "terroristes islamistes" [sic] et de rebelles indépendantistes kashmiris venus du Pakistan.
Depuis 1947, les rebellions séparatistes et les violences intercommunautaires dans les états du nord-est du pays ont provoqué la mort de quelque 50 000 personnes.
Les institutions
Promulguée le 26 janvier 1950, la Constitution donne naissance à la «République souveraine et démocratique» de l'Inde, dont elle affirme le caractère laïque et la vocation sociale.
Ce texte dote l'Union indienne d'institutions inspirées des modèles britannique et américain. Ainsi, le régime est une fédération de type dyarchique comme aux États-Unis, et parlementaire bicaméral calqué sur le parlement de Westminster. Le pouvoir est divisé entre le législatif, l'exécutif, et le judiciaire.
Le président est le chef de l'état, mais ses pouvoirs sont surtout symboliques. Le président et le vice-président de la république sont élus au suffrage indirect tous les cinq ans par un collège spécial. Le vice-président ne devient pas nécessairement président si le président démissionne ou vient à décéder. Le premier ministre est, cependant, le chef de gouvernement de fait. Il est nommé par le président, avec l'aval du parti ou de la coalition qui détient la majorité des sièges à la Chambre du Parlement. Le Parlement est composé de deux chambres : la chambre haute, la Rajya Sabha (Conseil des États) et la chambre basse, la Lok Sabha (Chambre du peuple). La Rajya Sabha peut compter jusqu’à 250 membres élus pour une durée de six ans, et renouvelés par tiers tous les deux ans. La plupart sont élus indirectement par les assemblées de chaque État proportionnellement à la population de ce dernier. Les 545 membres de la Lok Sabha sont élus au suffrage universel direct pour représenter différents collèges électoraux pour des mandats de cinq ans.
Le Parlement désigne un Premier ministre issu du parti majoritaire ou d'une coalition. Celui-ci détient les pouvoirs exécutifs et dirige le conseil des ministres. Il est directement responsable devant le Parlement.
La branche exécutive comprend le président de la République, le vice-président et le Conseil de ministres (le Cabinet étant son comité de direction) dirigé par le Premier ministre. Tout ministre détenant un portefeuille doit être un membre de l'une ou l'autre des assemblées.
Le pouvoir judiciaire en Inde est également organisé en dyarchie, comme aux États-Unis. La plus haute juridiction du pays est la Cour suprême, dirigée par le premier magistrat du pays, le président de la Haute Cour de l'Inde. La Cour suprême arbitre les conflits entre les États et le Centre. Elle constitue en outre la dernière juridiction d'appel au-dessus des vingt et une hautes cours (High Courts) des États. Enfin, elle a le pouvoir de prononcer l'inconstitutionnalité des lois et des décrets des gouvernements (et donc de les annuler) si elle estime que ces derniers sont en conflit avec les principes fondamentaux de la constitution. À l'échelon inférieur, on trouve les hautes cours, qui siègent dans les États et territoires de l'Inde. Ces dernières sont principalement des juridictions d'appel et examinent les litiges issus des tribunaux subalternes (lower courts) tels que les tribunaux de district ou de localité.
La gestion du territoire
L'Inde a été formée durant des siècles d'états princiers, plus ou moins interdépendants localement. Les Britanniques, en unifiant le territoire sous leur autorité, créent l'Inde en tant qu'entité territoriale. L'administration britannique conservera le principe sous-jacent en découpant le territoire en principautés, états et territoires. Elle n'hésitera cependant pas au fil du temps à regrouper et découper, comme bon lui semble, ces zones en entités ne correspondant pas tout à fait aux réalités historiques. Ainsi par exemple, elle créa l'Eastern Bengal and Assam qui devienda l'Assam et le Bengale... A l'indépendance, l'Inde a gardé cette structure en état et territoire. Le processus de création d'états continue et le Purvanchal, au centre nord, est candidat pour devenir un nouvel état à par entière. Ces états et territoires sont découpés en districts. Certaines zones urbaines peuvent couvrir plusieurs districts, tandis que les districts des zones rurales sont découpés en sous-divisions qui sont elles même découpées en groupement de villages. Le noms locaux peuvent différer, par exemple les groupements villageois du nord de l'Inde sont appelés Tehsil mais Taluk dans le sud. Les villes ont un statut différent en fonction de leur population.
Plus récemment des regroupements régionaux, au niveau des états, sont nés. Issus d'initiatives locales, ces regroupements ont le développement économique pour objectif principal. C'est le cas par exemple du Nord-Est indien.
Politique
L'Inde est une démocratie parlementaire et une république fédérale. Avec son milliard d'habitants, l'Inde se présente comme «la plus grande démocratie du monde».
Depuis son indépendance en 1947, le gouvernement de la République de l'Inde a été dirigé principalement par le Parti national du Congrès (Indian National Congress ou Congrès(I), le parti de Gandhi et de Nehru. La vie politique des États a été dominée quant à elle par plusieurs partis nationaux, le Congrès, le Bharatiya Janata Party (BJP), le Parti communiste (Indian Communist Party ou CPI-M), le Janata Dal et surtout de nombreux partis régionaux tels que le Davida Munnetra Kazhagam (DMK) au Tamil Nadu.
De 1950 à 1990, le Parti du Congrès a bénéficié de la majorité parlementaire hormis pendant deux brèves périodes : entre 1977 et 1980, le Janata Dal remportait les élections en raison du mécontentement populaire provoqué par la proclamation de l'état d'urgence par Indira Gandhi, alors Premier ministre. En 1989, une coalition nationale menée par le Janata Dal allié aux partis de gauche accéda une nouvelle fois au pouvoir et s'y maintint pendant deux ans.
Les années 1996 à 1998 ont vu une succession de partis à la tête du pays, arrivés au pouvoir par la formation d'alliances hétérogènes et qui se sont révélées éphémères.
Le BJP, parti nationaliste, a formé un gouvernement en 1996, suivi immédiatement par une coalition nommée Front Uni (United Front).
En 1998, le BJP a formé à nouveau avec plusieurs partis régionaux une Alliance démocratique nationale (National Democratic Alliance ou NDA) et est devenu le premier parti non-congressiste à se maintenir au pouvoir jusqu'au terme de son mandat, soit cinq ans.
Aux élections de 2004, le Congrès a remporté la majorité des sièges de la Lok Sabha et a formé un gouvernement avec une coalition de partis de gauche opposé au BJP au sein l'Alliance progressiste unie (United Progressive Alliance).
L'actuelle présidente de la République de l'Inde est Pratibha Patil depuis 2007, mais l'essentiel des pouvoirs est détenu par le Premier ministre Manmohan Singh, depuis 2004.
La politique en Inde reflète l'ampleur des changements qui ont eu lieu dans la société, malgré de très vives résistances: ainsi un intouchable, K.R. Narayanan, a pu accéder en 1997 à la présidence.
Relations extérieures
L'Inde se considère comme une grande puissance encore mal reconnue. La Charte des Nations unies ne lui donne pas le statut de membre permanent du Conseil de sécurité le traité de non-prolifération nucléaire ne la reconnaît pas comme État doté de l'arme nucléaire. Aussi, l'Inde cherche-t-elle à faire reconnaître le statut de grande puissance auquel elle juge pouvoir prétendre.
C'est la raison pour laquelle elle a avancé sa candidature auprès du G4 (Allemagne, Brésil, Inde, Japon) afin d'obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU. C'est aussi l'une des raisons qui l'ont poussée à développer un arsenal nucléaire après l'explosion « pacifique » de 1974 et à en assumer le caractère officiel avec les essais de mai 1998.
Aujourd'hui, l'Inde est reconnue comme une puissance émergente. Elle a tissé des partenariats stratégiques avec toutes les grandes puissances : les États-Unis dans le cadre du programme Next Steps in Strategic Partnership (NSSP); la Chine avec laquelle elle progresse sur la voie d'un règlement du contentieux frontalier qui oppose les deux pays. L'Inde depuis son ouverture dans les années 1990, a aussi cherché à nouer des liens plus fort avec les pays membres de l'ASEAN, au travers de la politique du Look East.
L'Inde rompt avec l'approche nehruvienne, tiers-mondiste et non alignée (voir mouvement des non-alignés) des relations internationales pour entrer dans le club des «grands». À ce titre, elle milite pour l'obtention d'un siège de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.
Géographie
L’Inde occupe la majeure partie du sous-continent indien, qui est placé entre la plaque tectonique de l’Inde et la partie nord-ouest de la plaque indo-australienne. Une partie du territoire des États du nord et du nord-est de l’Inde est située dans le massif de l’Himalaya. Le reste de l’Inde septentrionale, centrale, et orientale est occupé par la zone fertile de la plaine indo-gangétique. Dans la partie occidentale, bordée par le Pakistan du sud-est, se trouve le désert du Thar. L’Inde méridionale se compose presque entièrement du plateau péninsulaire du Deccan, flanqué de deux massifs côtiers au relief accidenté, les Ghâts occidentaux et les Ghâts orientaux.
De grands fleuves et rivières, tels le Gange, le Brahmapoutre, la Yamunâ, la Godâvarî, la Narmadâ, la Kaveri traversent le pays. L’Inde possède par ailleurs trois archipels : les Laquedives, qui se trouvent au large de la côte du sud-ouest; la chaîne volcanique des îles d’Andaman et de Nicobar au sud-est, et les Sunderbans dans le delta du Gange au Bengale occidental. Le climat en Inde varie, de tropical dans le sud à plus tempéré dans le nord de l’Himalaya et où les régions montagneuses reçoivent les chutes de neige continues en hiver.
Économie
Le PIB de l’Inde était de 1 171 milliards $ en 2007.
Le PNB par habitant était de 720 dollars en 2005.
En 2005, l’agriculture représentait 22 % du PIB, les industries 27 % et les services 51 %. Le PNB de l’Inde est le 10e du monde en valeur.
Répartition des emplois (2004) : agriculture 50 %, industrie 21 %, services 29 %.
Taux de pauvreté (2004) : 25 %
Taux de chômage (2005) : 10 %
Dette extérieure (est. 2005) : 95 milliards de dollars
Inflation (2005) : 4,2 %
L’Inde a réalisé d’énormes progrès économiques depuis l’accession à l’indépendance. Il est vrai qu’il fut un temps, la civilisation indienne rayonnait dans l’ensemble de l’Asie. C’est l’époque où l’Inde, à égalité avec la Chine, se situait au tout premier rang mondial, avec 22,6 % du revenu de la planète. C’était en 1700.
Aujourd’hui, l’Inde, un géant de plus d’un milliard d’habitants, commence à reprendre sa place dans l’économie mondiale.
En 2007, l'Inde est la 12ème puissance économique mondiale avec un PIB de 1 171 Mds $ soit 2,15% du PIB mondial (World Bank,, GDP 2007). L’objectif du gouvernement indien consiste à accélérer le développement économique en réduisant la pauvreté, en développant davantage les infrastructures, notamment en zone rurale, et en facilitant l’accès à l’éducation ainsi qu’aux soins pour la population.
Elle s’efforce d’approfondir ses relations avec l’Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), de resserrer ses liens avec la Chine et d’accroître ses interactions avec les pays d’Asie centrale, les États-Unis et l’Europe.
La classe moyenne indienne compte plus de 350 millions de personnes en constante évolution. Les secteurs qui tirent profit de la conjoncture sont, avant tout, les services et l’industrie manufacturière.
Dans le domaine spatial, le pays a réussi à lancer en janvier 2007, une fusée transportant une capsule qui a ensuite été récupérée sur Terre, dans le cadre de la préparation d’un vol spatial habité. La fusée indienne PSLV (Polar Satellite Launch Vehicule) a placé sur orbite quatre satellites, une première pour l’Inde, dont deux satellites indiens, un indonésien et un argentin.
Aujourd’hui avec neuf satellites géostationnaires opérationnels, le pays a mis à profit son succès technologique spatial pour créer la télé-éducation ainsi que des réseaux de télé-médecine au service de la population. Le pays compte plus de 3 millions de nouveaux abonnés au téléphone mobile chaque mois. Des jeunes du monde entier viennent étudier en Inde et effectuer des stages dans le pays.
L’Inde est aussi le premier producteur et exportateur de médicaments génériques du monde. La capitale de l’industrie pharmaceutique est Hyderâbâd. La première entreprise du secteur est Ranbaxy, avec plus de 10 000 salariés et 1,5 milliard de dollars de chiffre d’affaires. Les exportations indiennes se chiffrent à plus de 2 milliards de dollars.
Religions
Les principales religions pratiquées en Inde sont l'hindouisme (79,8%) et l'islam (13,7%). On trouve aussi des jaïns (0,5 %), des sikhs (2,1 %), des zoroastriens (pârsîs), des bouddhistes (0,8 %), des juifs et des chrétiens (2,5 %) - ceux-ci issus d'une évangélisation soit très ancienne (St Thomas (apôtre) au Kerala et au Karnataka) soit consécutive à l'arrivée des Européens : Portugais, Français, Anglais.
Alors que le bouddhisme est originaire du nord de l'Inde, il n'est plus pratiqué à l'heure actuelle que par une partie infime de la population, surtout les Tibétains déplacés lors de l'invasion du Tibet par la Chine et quelques milliers d'ex-intouchables qui se sont convertis en suivant l'exemple de Bhimrao Ramji Ambedkar, un grand leader intouchable de l'indépendance. Des religions naturelles, classées comme Animistes, sont encore très vivantes parmi les groupes tribaux du centre du pays.
L'Inde possède de nombreuses religions aux statuts divers. Plusieurs des «grandes» religions sont originaires de l'Inde, dont l'hindouisme et le bouddhisme, et certaines sont presque exclusives à l'Inde.
L'hindouisme est de loin la première religion de l'Inde elle comprend 878 millions de fidèles soit 79,8 % de la population indienne.
L'islam, avec environ 150 millions de fidèles (env. 13,7 % de la population indienne), fait de l'Inde le troisième pays musulman au monde après l'Indonésie et le Pakistan.
L'Inde compte environ 25 millions de chrétiens (orthodoxes, protestants et catholiques ensemble forment env. 2,5 % de la population indienne) dont une partie (dans le Kerala) appartient à l'une des communautés chrétiennes les plus anciennes au monde (Mar Thomas). Les chrétiens ont également établi un vaste réseau éducatif de qualité.
Le sikhisme est une religion propre à l'Inde qui comprend 18 millions de fidèles (env. 2,1 % de la population indienne). La majorité des Sikhs habitent au Penjab. Les Sikhs sont très présents dans l'armée.
L'hindouisme est la religion dominante de l'Inde.
Le bouddhisme, qui avait disparu vers le Xe siècle, renaît en Inde de plusieurs façons, notamment sous la forme de la pratique de vipassana, et grâce au mouvement de conversion en masse de Dalits ou intouchables, initié en 1954 par Bhimrao Ramji Ambedkar et qui se poursuit de nos jours : les néo-bouddhistes. Le nombre de bouddhistes en Inde est aujourd'hui estimé à 7,5 millions de personnes soit environ 0,8% de la population indienne.
Le jaïnisme est une religion propre à l'Inde qui comprend entre 3 et 4 millions de fidèles (env. 0,5% de la population Indienne) et dont la majorité des pratiquants habitent au Maharashtra et Gujarat. Le jaïnisme se caractérise par un respect absolu de toute forme de vie.
La communauté Pârsî décroît rapidement. Des religions indiennes sont apparues sur le territoire indien pour y disparaître, comme les Âjîvika.
Les tensions interreligieuses peuvent être vives en Inde.
Après l'indépendance en 1947, les déplacements forcés de populations entre l'Inde et le Pakistan avaient provoqué des émeutes extrêmement violentes entre les communautés hindouistes et musulmanes, qui firent, selon certaines estimations, un millions de morts.
En 1984, après l'assassinat d'Indira Gandhi, les pogroms touchent la communauté sikh. En 1992, la destruction de la mosquée historique d'Ayodhya par des hindous avait entraîné des violences entre musulmans et hindouistes, notamment à Bombay, faisant plus de 2 000 morts dans le pays.
En octobre 2001, un attentat suicide frappe le Parlement du Jammu-et-Cachemire à Srinagar (38 morts).
Le 13 décembre 2001, le Parlement fédéral subit une attaque suicide qui provoque la mort de 14 personnes.
En 2002, des affrontements entre hindous et musulmans font plus de 250 morts en trois jours à Ahmedabad. Les émeutes font suite à l’incendie par des musulmans, le 27 février, d’un train ramenant des extrémistes hindous, tensions liées à la destruction de la mosquée d'Ayodhya en 1992.
En octobre 2005, trois explosions attribuées aux islamistes provoquent la mort de 66 morts dans la capitale, New Delhi.
Le 7 mars 2006, la ville de Bénarès connaît un triple attentat, revendiqué par le Lashkar-e-Qadar. Le 8 septembre 2006, l’explositon de trois bombes près de la mosquée de Malegaon, dans l'État du Maharashtra, fait 37 morts. Le 25 août 2007, deux attentats à la bombe frappent la ville d'Hyderabad, tuant au moins 43 personnes. Le 23 novembre 2007, les villes de Bénarès, Lucknow et Faizabad, sont touchées par des attentats contre des tribunaux, faisant au moins treize morts et une cinquantaine de blessés10. Ces attentats arrivent au moment où les avocats de l'Uttar Pradesh annoncent ne pas assurer la défense des militants islamistes dans leur région. Le 13 mai 2008, plusieurs attentats dans la ville de Jaipur font au moins 80 morts et 200 blessés. Une bombe a explosé dans un temple hindou. Les 25 et 26 juillet 2008, les attentats revendiqués par des islamistes à Bangalore et Ahmedabad provoquent la mort de 51 personnes.
À la fin du mois d'août 2008, des hindous s'en prennent aux chrétiens dans l'état d'Orissa, à l'est du pays : les violences font au moins une dizaine de morts et 25 églises ont été incendiées.
Le 13 septembre 2008, plusieurs explosions touchent New Delhi. Ces derniers attentats sont revendiqués par les Moudjahidins indiens, un groupe islamiste.
Le 26 novembre 2008, c'est Bombay qui est touchée par une série d'attaques fait au moins 100 morts, et environ 300 blessés. Ces attentats sont revendiqués par l'organisation islamiste des Moudjahidines du Deccan.
Démographie
L'Inde est le deuxième pays le plus peuplé au monde après la Chine et compte environ 1 milliard 100 millions d'habitants. C'est un pays jeune qui compte 560 millions de personnes de moins de 25 ans16. En 2004, un Indien sur deux avait moins de 25 ans et 70% de la population habite à la campagne.
Toutefois, ayant presque atteint la maîtrise de sa démographie si on parle en termes occidentaux, l'Inde connaît une augmentation rapide de sa population. La population indienne augmente d'environ 19 millions d'individus par an (conséquence d'une fécondité de 3,1 enfants par femme en moyenne — contre 1,7 pour la Chine). On prévoit que l'Inde deviendra le pays le plus peuplé au monde aux alentours de 2035. Pour les années 2000/2005, la population indienne supplémentaire qu'il faut nourrir, loger, habiller et éduquer chaque année correspond presque à la population australienne totale.
Si la fécondité indienne s'est effondrée en 50 ans, la baisse du taux de croissance démographique est irrégulière et relativement lente. Cela est attribué à une politique démographique incohérente, là où la Chine a adopté la politique de l'enfant unique.
L'Inde, du fait de la nature démocratique de son régime politique, axe sa politique sur la responsabilisation individuelle, avec par exemple des centres d'information sur la contraception. Cette politique non contraignante diffère de celle de l'enfant unique de la Chine, qui d'ailleurs n'a pas évolué, sauf des aménagements pour les populations rurales.
Les facteurs qui semblent avoir eu le plus d'impact sur la natalité semblent être :
-l'amélioration générale du niveau de vie ;
-l'alphabétisation des femmes dans certains États (par exemple, au Kerala).
Néanmoins, l'Inde est aujourd'hui confrontée à un phénomène problématique : la baisse du nombre de femmes par rapport au nombre d'hommes, en raison de l'élimination prénatale ou postnatale (il n'est pas rare que des nouveaux-nés soient retrouvés agonisants dans des poubelles) massive des fœtus féminins. Le ratio dans la population est de l'ordre de 900 femmes pour 1000 hommes. Dans certaines parties de l'Inde, il n'est plus que de 800 femmes pour 1000 hommes. En conséquence, de nombreux hommes vivent aujourd'hui un célibat forcé, en même temps que se développent de vastes trafics de filles à marier étrangères et que l'ancienne pratique de la polyandrie tend, dans certains endroits, à renaître même si le phénomène n'est pas significatif17.
La pratique abusive de l'échographie, qui permet la détermination précoce du sexe de l'enfant à venir, a entraîné l'augmentation du recours à l'avortement sélectif. Ce phénomène est relativement fréquent dans les familles vivant en zone urbaine et de classe moyenne. Aussi, le modèle de la famille à un garçon et une fille tend à se généraliser dans cette couche de la population.
La cause souvent avancée pour expliquer l'élimination des fœtus féminins est d'ordre socio-culturel : le destin d'une fille en Inde est de quitter sa famille à son mariage pour vivre dans celle de son époux et contribuer à l'économie du foyer de ses beaux-parents. En outre, la famille de la fiancée doit s'acquitter d'une dot envers la belle-famille, pratique autrefois circonscrite aux familles de caste brahmane mais qui tend à s'étendre à l'ensemble de la population, et qui donne parfois lieu à des abus. Son versement peut ainsi entraîner de graves difficultés financières, voire la ruine, pour la famille de la mariée. Les cas de meurtres de jeunes mariées perpétrés par leur belle famille sont souvent dénoncés dans la presse indienne et sont présentés comme la conséquence d'un défaut de paiement de la dot par leur famille d'origine. En 2006, on estimait ainsi officiellement qu'un cas de "dowry death" était rapporté à la police toutes les 77 minutes.
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Phil HAZLEWOOD
AFP- 27/11/8 - Une centaine de personnes ont été tuées et une centaine d'autres blessées à Bombay dans des fusillades et explosions en série menées mercredi soir par des hommes armés de fusils d'assaut et de grenades, qui ont visé notamment des grands hôtels de la ville, a rapporté jeudi la presse indienne.
"Des terroristes inconnus" [sic] ont ouvert le feu dans "au moins sept ou huit endroits" de la capitale financière de l'Inde, a indiqué un des responsables de la police locale, A.N Roy, à la chaîne de télévision NDTV.
Une centaine de personnes ont été tuées, a indiqué jeudi matin A.N. Roy, cité par l'agence indienne Press Trust on India (PTI). La chaîne de télévision NDTV Channel a également fait état de 100 morts et de 110 blessés tandis que l'autre chaîne IBN Live a cité un bilan de 87 morts. Un précécent bilan du gouvernement de l'Etat du Maharashtra faisait état de 78 morts, avec un nombre de blessés compris entre 200 et 350, selon les estimations fournies par les agences.
Peu après 22h30 heure locale (17h00 GMT) mercredi, plusieurs hommes armés d'AK47 (Kalachnikov) ont attaqué la gare centrale de Bombay, ouvrant le feu et lançant des grenades, faisant au moins 10 morts.
Des fusillades ont également eu lieu à l'hopital Cama, dans le sud de Bombay, et l'explosion d'un taxi piégé dans le sud-est de la ville a fait trois morts, selon la police. Ces attaques coordonnées ont également visé deux des plus prestigieux hôtels de la ville, le Taj Mahal et le Trident, où des clients ont été pris en otage. Ces attentats ont été revendiqués au nom d'un groupe islamiste se présentant comme les Moujahidine du Deccan.
Les forces de sécurité sont intervenues tôt jeudi matin dans l'hôtel Taj Mahal, réussissant apparemment à libérer des clients retenus à l'intérieur. Peu après, un incendie s'est déclaré dans les étages supérieurs du palace. Deux des assaillants ont été tués, a indiqué la police. Des explosions et des tirs étaient encore entendus vers 09h00 locales (3h30 GMT). Le chef de la division antiterroriste de Bombay, Hemant Karkare, a été tué ainsi qu'au moins 10 autres membres des forces de sécurité.
Un autre immeuble, la Nairman House, immeuble de bureaux abritant le centre juif a également été attaqué, une famille et un rabbin étant retenus jeudi à l'intérieur par des hommes armés, a indiqué le président de la Fédération juive d'Inde, Jonathan Solomon.
Un Japonais a été tué et un autre blessé dans les fusillades et explosions, a annoncé le ministère japonais des Affaires étrangères, et au moins deux Australiens ont été blessés, selon le ministère australien des Affaires étrangères.
Un "fonctionnaire" de l'Union européenne a été blessé, a annoncé le parlementaire européen Ignasi Guardans dans une déclaration à la radio publique espagnole.
Selon le site web de la BBC, un député européen britannique, M. Sajjad Karim, était également dans cet hôtel. Il a vu un tireur ouvrir le feu dans le couloir. "J'ai vu un homme à pied qui portait une arme genre fusil-mitrailleur. Il a tiré, des gens sont tombés à côté de moi", a-t-il dit.
Un client britannique a raconté à une chaîne locale de la télévision indienne qu'il avait été pris avec une douzaine d'autres personnes par deux hommes armés et conduit avec le groupe vers les étages supérieurs de l'hôtel.
"Ils étaient très jeunes, en fait comme des enfants, ils portaient des jeans et des T-shirts. Ils ont dit qu'ils voulaient tous ceux qui avaient des passeports britanniques et américains", a-t-il expliqué, ajoutant qu'il avait réussi à s'enfuir avec un autre otage au 18e étage.
Ces attentats, condamnés par le Premier ministre indien Manmohan Singh, ont suscité l'indignation dans le monde, "notamment à Washington et Londres et de la part de l'Union européenne" [sic].
Le président élu américain Barack Obama a estimé que les Etats-Unis devaient renforcer leurs liens avec l'Inde et d'autres pays pour "traquer et détruire les réseaux terroristes" [sic], selon un communiqué de l'équipe de transition. Le département d'Etat a précisé n'avoir pas connaissance de victimes américaines. Le chef de la diplomatie britannique David Miliband a condamné les attentats, tandis que l'Union européenne (UE) exprimait son "horreur et indignation" [sic]. La Maison Blanche a convoqué mercredi une réunion de responsables du contre-terrorisme et du renseignement et s'est dite prête à aider le gouvernement indien...
Il y a six semaines, une série d'attentats dans la capitale indienne New Delhi avait fait 24 morts. Les attentats avaient été revendiqués "au nom d'Allah" par une organisation islamiste locale, les Moudjahidine indiens (MI).
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MUMBAI (AP) -27/11/8 - Des hommes armés ont mené une série d'attaques coordonnées à l'arme automatique et à la grenade mercredi à Mumbai (ex-Bombay), la capitale économique de l'Inde, contre deux hôtels de luxe, un restaurant fréquenté par des touristes, des hôpitaux et une gare ferroviaire bondée. Les assaillants avaient pris en otages des ressortissants "occidentaux". Un groupe musulman a revendiqué l'opération. Au moins 101 personnes ont été tuées et 120 autres blessées, selon les autorités.
La police indienne a prévenu par haut-parleurs qu'elle imposait un couvre-feu dans la zone de l'hôtel Taj Mahal de Mumbai (ex-Bombay) où se terrent les assaillants.
De nouveaux échanges de tirs ont été entendus dans le quartier, ce qui pourrait indiquer qu'un assaut est en cours contre les preneurs d'otages.
Des ambulances sont arrivées à l'entrée du palace et les journalistes ont été repoussés plus loin à l'extérieur de la zone.
Quatre hommes soupçonnés d'être impliqués dans les attaques ont été tués par la police dans deux incidents séparés alors qu'ils tentaient de prendre la fuite à bord de voitures, et neuf autres ont été arrêtés, selon des représentants du ministère de l'Intérieur de l'Etat de Maharashtra, dont Mumbai est la capitale. Deux autres hommes armés ont été tués au Taj Mahal, selon l'officier de police Roy.
Selon des responsables d'un hôpital de Mumbai, un Japonais est décédé et neuf Européens ont été hospitalisés, dont trois dans un état critique après avoir été blessés par balles. Tous étaient présents au Taj Mahal, ont-ils indiqué "sous couvert de l'anonymat" [sic]. Par ailleurs, au moins trois représentants de la police - dont le chef de l'unité antiterroriste- figurent parmi les personnes décédées, a déclaré A.N Roy, un représentant de la police.
Des groupes d'individus puissamment armés ont attaqué la gare ferroviaire Chhatrapati Shivaji située dans le sud de Mumbai, le restaurant Leopold's fréquenté par des touristes, les hôtels de luxe Taj Mahal et Oberoi, ainsi que le QG des forces de police dans le sud de la ville. Ont également été la cible des assaillants l'hôpital Cama and Albless et l'hôpital G.T., mais on ignorait dans l'immédiat s'il y avait des victimes dans ces établissements.
Selon A.K. Sharma, chef de la police ferroviaire de la ville cité par l'agence PTI, plusieurs hommes armés de fusils et de grenades étaient retranchés dans la gare où l'une des attaques a été perpétrée.
"Quatre garçons sont arrivés, ils portaient des tee-shirts noirs, des blue jeans, et de grands fusils, raconte Nasim Inam, les mains tremblantes de peur, qui était à la gare parmi les passagers en transit. "Ils ont tiré dans le tas sur les gens et se sont enfuis. En quelques secondes, des gens sont tombés sur le sol."
Dans le restaurant Leopold's aux murs criblés de balles, on pouvait voir du sang sur le sol et des chaussures laissées par des consommateurs qui avaient pris la fuite.
La police a déclaré que des otages étaient retenus au Taj Mahal et à l'Oberoi, deux des hôtels les plus prestigieux de la ville.
Les autorités estimaient qu'entre sept et 15 ressortissants étrangers étaient retenus au Taj Mahal, mais on ignorait dans l'immédiat si les otages à l'Oberoi étaient indiens ou étrangers, selon Anees Ahmed, un haut responsable de l'Etat.
Les hommes armés qui ont fait irruption au Taj Mahal "visaient des étrangers. Ils n'arrêtaient pas de crier : 'qui a un passeport américain ou britannique ?'", a rapporté Ashok Patil, le ministre de l'Intérieur de l'Etat.
"Nous les prendrons morts ou vifs" a ajouté le responsable, estimant qu'"une attaque contre Mumbai est une attaque contre le reste du pays".
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AP - 27/11/8 - Des hommes armés ont attaqué le siège en Inde de l'organisation juive orthodoxe Chabad Loubavitch à Mumbai (ex-Bombay), où des tirs ont été entendus dans la nuit de mercredi à jeudi, ont rapporté les médias indiens.
Les représentants de cette association basée à New York ont répondu sur le site Internet des Loubavitch que le consulat d'Israël a été contact avec le rabbin vivant dans cette maison mais, ont ajouté ces représentants, "la ligne a été coupée au milieu de la conversation. Il n'y a plus eu aucun contact".
Cette attaque particulièrement ciblée survient alors que des hommes armés ont mené une série d'attaques coordonnées à l'arme automatique et à la grenade mercredi à Mumbai (ex-Bombay), la capitale économique de l'Inde, contre deux hôtels de luxe, un restaurant fréquenté par des touristes, des hôpitaux et une gare ferroviaire bondée. Les assaillants avaient pris en otages des ressortissants occidentaux. Un groupe musulman a revendiqué l'opération. Au moins 101 personnes ont été tuées et 120 autres blessées, selon les autorités. AP