LA GOUVERNANCE DES PEUPLES ET DES CITOYENS
NON CELLE DES ETATS/NATIONS
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A propos de :
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Source : Wikipedia
L’Islande, officiellement République d’Islande (littéralement «terre de glace»), est un État insulaire de l’océan Atlantique Nord, situé entre le Groenland, l’Écosse et la Norvège, au nord-ouest des îles Féroé. Située sur la dorsale médio-atlantique, elle compte de nombreux volcans.
Le pays a une superficie de 103 000 km² et une population d'environ 320 000 habitants. Sa capitale et sa plus grande ville est Reykjavík. L'islandais en est la langue officielle.
L'Islande est le deuxième pays le plus développé au monde selon l'indice de développement humain (IDH) de 2006 après la Norvège. Son économie est basée sur un système d'économie mixte où les services, la finance, la pêche et les industries sont les principaux secteurs. Le pays est membre de l'ONU, de l'OTAN, de l'AELE, de l'OCDE, et de l'EEE, mais pas de l'Union européenne.
Histoire de l'Islande
L'Islande est habitée depuis le IXe siècle. L'État libre islandais a été établi en 930, quand l'Althing, le plus vieux Parlement au monde, s'est réuni pour la première fois. Cette République a duré jusqu'en 1262, date à laquelle le pays s'est soumis au roi de Norvège. En 1380, l'île est passée sous la domination danoise, et ce pendant six siècles.
Politique de l'Islande
Le parlement islandais contemporain, l’Althing (écrit Alþing selon la graphie islandaise - nom islandais Alþingi), fut réinstitué en 1845, à l’origine en tant qu’organe consultatif auprès du roi de Danemark Christian VIII. Cette nouvelle institution fut considérée comme une réincarnation de l’ancien Althing, fondé en 930 et démantelé en 1800 par la monarchie absolutiste danoise. Jón Sigurðsson a beaucoup œuvré pour l’indépendance de son pays et a choisi Reykjavík comme siège de l’assemblée (et non plus Þingvellir). L’Althing comprend en 2008 63 membres, élus par les citoyens tous les quatre ans.
Le président de la République, quant à lui, joue surtout un rôle honorifique : en tant que chef de l’État, il est le représentant du pays à l'étranger. Il est élu tous les quatre ans. Olafur Ragnar Grimsson, qui occupe ce mandat depuis 1996, a été réélu en juin 2004. L’étendue théorique des pouvoirs détenus par le président fait régulièrement l’objet de débats parmi les juristes islandais : tandis que certaines dispositions de la Constitution lui donnent plusieurs importantes prérogatives, d’autres articles adoptent en effet une orientation contraire.
Le chef du gouvernement est le premier ministre : avec le reste du cabinet ministériel, il assume le pouvoir exécutif. Le gouvernement, en théorie, est désigné par le président de la république à la suite des élections parlementaires. En pratique, néanmoins, ce choix est effectué par les partis politiques qui, en fonction des résultats électoraux, se mettent d’accord sur l’identité des ministres et la distribution des portefeuilles. C'est seulement en cas de désaccord persistant entre les partis que le président serait amené à désigner lui-même les ministres, situation à laquelle la république n’a encore jamais été confrontée.
Les gouvernements islandais ont presque toujours consisté en une coalition de deux partis ou davantage, étant donné que la majorité des sièges de l’Althing n'a jamais été détenue par un seul parti politique.
Géographie de l'Islande
L’Islande est située au milieu de l’Atlantique sur la dorsale médio-océanique entre l’Europe et l’Amérique. D’où le grand nombre de tremblements de terre et de volcans. Environ 10 % de l'île est par ailleurs recouverte de glaciers. Il y a quatre glaciers importants : le Vatnajökull, le Hofsjökull, le Langjökull et le Myrdalsjökull. Son point culminant est le volcan Hvannadalshnjúkur avec 2 119 m.
L’île étant traversée par le rift de la ride médio-atlantique, la plupart de l'activité volcanique et géothermale se situe le long de ce graben, là où le magma est le plus près de la surface. Ainsi, d’un point de vue de la tectonique des plaques, la partie nord-ouest de l'Islande est sur la plaque américaine et les parties sud et est sont sur la plaque eurasiatique.
Contrairement au Groenland voisin, l’Islande est considérée comme faisant partie politiquement de l’Europe, et non de l’Amérique : si elle se situe en effet à cheval sur le rift de séparation des deux continents, la plus grande partie de son territoire est du côté européen du rift; culturellement et historiquement, sa population est d'origine européenne et non indienne/inuit.
L'Islande possède un climat océanique tempéré, soumis à l'influence des vents froids polaires. Grâce au Gulf Stream, ses côtes sud et ouest bénéficient d'une température bien plus clémente en hiver que New York. Les températures ne s'éloignent jamais beaucoup de 0 ° C (5 ° C en moyenne annuelle à Reykjavik, 3,8 ° C à Akureyri). Les précipitations varient du nord au sud. Akureyri, au nord, a un total inférieur à 500 mm, alors qu'au sud certaines stations atteintes de plein fouet par les tempêtes océaniques ont un total pluviométrique annuel qui peut dépasser 2 000 mm.
L’Islande compte une importante activité géothermale constituée de solfatares et de sources thermales, dont les geysers (ce mot étant lui-même d’origine islandaise). L’abondance d’une telle énergie géothermique fait que la plupart des habitants ont accès à l’eau chaude et au chauffage domestique pour des prix très modiques. L’électricité, de même, est produite facilement grâce aux nombreuses rivières et chutes d’eau, utilisées par l’industrie hydroélectrique.
En aval du Vatnajökull, le plus grand glacier d’Europe, le barrage hydroélectrique de Karahnjukar alimente une usine d’aluminium Alcoa. 57 km² de terres sont submergées. Ce barrage a fait aussi disparaître 50 chutes ou cascades en bloquant le fleuve Jökulsa. En 2007, l'État a créé le parc national de Vatnajökull pour compenser les étendues sauvages perdues au profit de Karahnjukar, formées surtout de glace.
Les côtes de l’île sont truffées de fjords, au sein desquels la plupart des agglomérations sont situées : les terres intérieures, ou «Hautes Terres d'Islande», sont en effet constituées principalement de déserts inhabitables. Les principales villes du pays sont Reykjavík, Keflavík (lieu d'implantation de l’aéroport international) et Akureyri, un port important du nord de l'île.
Plus de la moitié de la population vit à Reykjavík et dans les environs dans le sud-Ouest de l’île principale (qui est totalement située au Sud du cercle arctique et connaît donc une alternance jour/nuit toute l’année, même si la durée de clarté du jour est très courte en hiver, et les nuits sont très courtes en été) ; l’est de l’île ne compte que 12 000 habitants, vivant exclusivement de la pêche. L’île de Grímsey, sur le cercle polaire arctique, constitue le lieu habité le plus septentrional d’Islande.
En dehors des villes, les fermes traditionnelles en bois sont construites à l'abri des vents dominants. Leurs toitures sont couvertes d'une épaisse couche de tourbe. Elles comportent une maison d'habitation où la famille vit souvent dans une pièce commune et des étables aménagées pour accueillir les moutons en hiver.
Ces caractéristiques géographiques exceptionnelles ont permis à l'île de développer un tourisme en plein essor.
Économie de l'Islande
Après avoir été pendant des siècles un pays à l'économie très modeste, son ratio PIB/habitant est en 2007 le plus élevé au monde : son PIB/hab ajusté en parité de pouvoir d'achat vaut 40 000 euros. Cette même année, la croissance du Produit national brut a été de 2,6 %, pour un taux de chômage de 2,9 %, une inflation de 6,7 %, et un budget de l’État dégageant un surplus.
Pourtant, en septembre 2008, l'État islandais est au bord de la banqueroute. Il ne peut prendre le contrôle des plus grandes banques du pays en situation de faillite à cause de la crise financière.
L’économie traditionnelle de l’Islande dépend fortement de la pêche et de ses débouchés, qui comptent pour près de 60 % de ses revenus à l’exportation. La santé de l’économie est tributaire des conditions des marchés des produits de la mer. Les 77 % d'agriculteurs des années 1900 ne sont plus, au début du XXIe siècle, que 4 %.
La crise financière de 2008 en Islande affecte le système économique et bancaire depuis octobre 2008, dans le contexte de la crise économique mondiale de 2008. Pour prévenir l'effondrement du système bancaire islandais, les trois principales banques du pays (Glitnir, Landsbanki et Kaupþing) ont été nationalisées.
AP - 26/4/9 - La coalition de centre-gauche, l'Alliance sociale-démocrate et la Gauche-Verte, est largement en tête des élections législatives de samedi en Islande, selon les premiers résultats annoncés par la commission électorale tard samedi soir, qui s'appuie sur le décompte de près de 38% des votes.
La coalition de centre-gauche, qui assurait l'intérim gouvernemental depuis les importantes manifestations et la chute de la coalition du Parti de l'Indépendance en février dernier, détient la majorité au parlement monocaméral islandais, remportant 35 des 63 sièges. La coalition est dirigée par le Premier ministre intérimaire Johanna Sigurdardottir.
L'Alliance sociale-démocrate remporte 33% des voix, soit 22 sièges, la Gauche-Verte (extrême-gauche), 19,9%, soit 13 sièges. Le Parti de l'Indépendance fait de son côté 22,5%, soit 15 sièges. Le Parti centriste du Progrès totalise 12,8%, soit 9 sièges et le Mouvement des citoyens, 8,2%, soit 4 sièges. Quelques 230.000 électeurs étaient appelés aux urnes.
La coalition conservatrice de droite, au pouvoir à l'automne dernier et depuis 18 ans, dirigée par le Parti de l'Indépendance, est accusée d'être responsable de l'effondrement du système financier islandais en automne dernier.
Un électeur, Thordur Bjarnasoon, disait samedi avoir rejeté les partis traditionnels pour voter pour le Mouvement des citoyens, une nouvelle formation. "Le krach économique ne m'a pas beaucoup affecté personnellement mais cela a quand même changé mon vote", expliquait-il. "J'ai voté pour le Mouvement des Citoyens. Ce sont les seuls à avoir des idées neuves".
La crise financière mondiale a conduit l'île de 320.000 habitants au bord de la faillite. Après avoir accumulé une dette massive pendant les années de laissez-faire économique et de croissance rapide, les trois principales banques du pays se sont effondrées en l'espace d'une semaine en octobre dernier et ont dû être nationalisées en urgence.
Reykjavik a négocié des prêts pour un total de 10 milliards de dollars avec le Fonds monétaire international et certains pays. La valeur de la monnaie nationale, la couronne islandaise, a également dégringolé. Le chômage et l'inflation ont fortement augmenté. Le FMI prévoit une chute de 10% du produit intérieur brut islandais en 2009, ce qui serait le plus mauvais chiffre enregistré par l'ancienne colonie danoise depuis son indépendance en 1944.
AP - 26/4/9 - La coalition de gauche a remporté les élections législatives anticipées de samedi en Islande, selon les résultats définitifs. C'est un coup très dur pour les conservateurs du Parti de l'Indépendance, au pouvoir pendant 18 ans, considérés comme responsables de l'effondrement du système financier islandais à l'automne dernier. Lire la suite l'article
La coalition de gauche assurait déjà l'intérim, sous la houlette de Johanna Sigurdardottir, Premier ministre de transition depuis les importantes manifestations qui ont provoqué et la chute de la coalition conservatrice en février dernier.
Elle a désormais la majorité au parlement monocaméral islandais, avec 34 des 63 sièges : L'Alliance sociale-démocrate en compte 20 (30,5% des voix), et ses alliés du Mouvement gauche-vert 14 (21,5%).
Le Parti de l'Indépendance est le deuxième parti du pays, remportant 16 sièges, avec 23,7% des voix.
La participation a dépassé les 85%, soit un peu plus que lors des élections de 2007.
Un électeur, Thordur Bjarnasoon, disait samedi avoir rejeté les partis traditionnels en faveur du Mouvement des citoyens, une nouvelle formation. "Le krach économique ne m'a pas beaucoup affecté personnellement mais cela a quand même changé mon vote", expliquait-il. "J'ai voté pour le Mouvement des Citoyens. Ce sont les seuls à avoir des idées neuves".
La crise financière mondiale a conduit l'île de 320.000 habitants au bord de la faillite. Après avoir accumulé une dette massive pendant les années de laissez-faire économique et de croissance rapide, les trois principales banques du pays se sont effondrées en l'espace d'une semaine en octobre dernier et ont dû être nationalisées en urgence.
"Le pays règle ses comptes avec le néo-libéralisme et avec le parti de l'Indépendance, qui ont été aux commandes bien trop longtemps", a lancé Johanna Sigurdardottir. "Les gens veulent changer d'éthique. C'est pourquoi ils ont voté pour nous".
Bien que se disant prêts à honorer leur promesse de coalition avec les "anti-Européens Gauche-Verts" [sic], les socio-démocrates, qui eux veulent lancer le rapprochement avec l'UE, peuvent faire monter la pression sur eux en s'appuyant sur le Parti progressiste et sur le Mouvement des citoyens, qui partagent ces aspirations européennes : le premier a remporté 14% du vote (9 sièges) et le second 7,2%, soit quatre sièges.
Reykjavik a négocié des prêts pour un total de 10 milliards de dollars avec le Fonds monétaire international et certains pays. La valeur de la monnaie nationale, la couronne islandaise, a également dégringolé. Le chômage et l'inflation ont fortement augmenté. Le FMI prévoit une chute de 10% du produit intérieur brut islandais en 2009, ce qui serait le plus mauvais chiffre enregistré par l'ancienne colonie danoise depuis son indépendance en 1944.
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20minutes.fr- 19-5-15 - L'Islande a annoncé lundi avoir démarré avec succès le processus d'annulation d'une partie des dettes des emprunteurs immobiliers, qui doit soulager plus de la moitié des ménages d'un montant allant jusqu'à près de 26.000 euros.
Dimanche, le fisc a ouvert le site internet, leidretting.is, sur lequel les Islandais doivent déposer leur dossier. Dans les deux premières heures, il en a enregistré 5.000, a indiqué au quotidien Frettabladid l'un de ses responsables techniques.
Le Parlement avait adopté vendredi la loi permettant aux emprunteurs de demander cette annulation, entièrement financée par l'État.
Ce plan était la principale promesse électorale du Parti du progrès (centriste), du Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, victorieux aux législatives d'avril 2013 avec son allié conservateur, le Parti de l'indépendance.
La mesure-phare est la réduction du capital de la dette pour les ménages ayant contracté un emprunt immobilier indexé sur l'inflation (la grande majorité des cas), sans conditions de revenus. Cet allégement de dettes, qui dépend du montant emprunté, est plafonné à 4 millions de couronnes (plus de 25.900 euros).
Le gouvernement estime que ce plan touchera quelque 69.000 ménages sur les 124.000 que compte le pays, et qu'en moyenne ils peuvent prétendre à 1,1 million de couronnes (7.100 euros).
Les banques en Islande ne proposaient pratiquement que des emprunts indexés sur l'inflation avant l'effondrement du système financier en 2008. Or la profonde crise traversée par ce pays a eu pour conséquences, entre autres, de faire grimper l'inflation du fait de la faiblesse de la couronne islandaise et donc, les dettes des ménages.
En 2012, 36,7% d'entre eux affirmaient boucler leur budget mensuel «avec difficulté» et 11,5% «avec grande difficulté».
Le plan a toutefois suscité de vastes polémiques en Islande et ailleurs, de la part du Fonds monétaire international, de l'OCDE et de l'agence de notation Standard and Poor's, à cause de son coût élevé et de ses retombées économiques incertaines.
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Islande : le Parti Pirate en tête des sondages à un an des élections
Le Parti Pirate est en tête d'un nouveau sondage de la compagnie islandaise MMR, obtenant 37,8 % des voix. Lors des dernières élections législatives d'avril 2013, le parti fondé par un groupe d'activistes, de poètes et de hackers en 2012 avait remporté trois sièges sur 63 au Parlement islandais. Cette extension du mouvement international du même nom est de loin le parti le plus populaire, devant la coalition de partis au pouvoir qui n'obtiennent que 30 % à eux tous. Il n'a jamais été aussi proche de gouverner le pays, dévasté par la crise économique de 2008. Le parti n'a pas vraiment de chef, pourtant, l'ancienne porte-parole de Wikileaks, l'actuelle députée Birgitta Jonsdottir, s'est progressivement imposée comme la figure principale. «Les gens sont fatigués qu'on leur promette le monde entier à chaque élection» Parmi les réformes phares que veut mettre en place le Parti Pirate, la séparation au sein des banques entre l'investissement et le côté commercial est une des mesures les plus importantes. Birgitta Jonsdottir accuse la coalition au pouvoir de mener le pays vers une nouvelle crise financière avec les mêmes vieilles structures bancaires. Le groupe défend également la mise en place de formes plus directe de démocratie pour «construire des ponts entre le public général et ceux à qui ils ont accordé leur confiance pour les servir». Le Parti Pirate est conscient du fait que la parti n'est pas encore gagné en 2017. Mais au moins, ce «soutien populaire a forcé les autres partis à faire une autocritique». |
L’Islande, ce pays qui n’a pas peur d’envoyer les banquiers en prisonLe pays fait figure d'exemple dans la lutte contre la délinquance financière.
RTfrançais - 22/10/15 - La petite île de l’Atlantique-nord a condamné vingt-six banquiers à des peines de prison fermes pour le rôle qu'ils ont joué dans la crise financière. C’est un contraste saisissant entre d’un côté des responsables américains et européens peu inquiétés après la crise et la manière dont l’Islande traite ses propres cas. Vingt-six «banksters» verront les portes des pénitenciers de l’île. Pour la majorité d'entre eux, les peines vont de deux à cinq ans. En Islande, la sentence maximum pour un crime financier est de six ans. A propos de cette affaire, Iceland Magazine écrit : «Dans deux décisions séparées la semaine dernière, la Cour suprême d’Islande et la Cour fédérale de Reykjavik ont condamné trois cadres supérieurs de Landsbankinn et deux top managers de Kaup þ Ing pour des crimes commis peu avant le krach financier de 2008. Avec ces décisions, le nombre d’acteurs de la finance impliqués dans la crise et punis par la justice se montent à 26 et le total de leurs peines cumulées atteint 74 ans de prison». Des dettes massives ont été souscrites au nom du peuple islandais afin de permettre au pays de continuer à tourner. Il vient tout juste de rembourser sa dette au FMI. Certaines dettes envers d'autres nations sont en cours de remboursement, huit ans après la terrible crise économique qui a frappé le pays. A l’inverse de la très grande majorité des pays occidentaux, la petite île a tenu à respecter la loi et à châtier ceux qui ont manipulé son système financier. Les Etats-Unis souffrent grandement de la comparaison Au contraire, le Congrès a soutenu les banques en difficulté à hauteur de 700 milliards de dollars en faisant participer les contribuables américains. Lorsque l’on demande au président islandais, Olafur Ragnar Grimmson, comment son pays se remet de l’hécatombe, voici sa réponse : «Nous avons été assez sages pour ne pas suivre l’exemple du monde financier occidental ces trente dernières années. Nous avons introduit le contrôle de notre monnaie, fourni de l’aide aux gens et n’avons pas mis en place de mesures d’austérité comme vous le voyez en Europe».
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