LA GOUVERNANCE DES PEUPLES ET DES CITOYENS PLANÉTAIRES

NON CELLE DES ÉTATS/NATIONS

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A propos de :

LE MALI

(& L'AZAWAD)

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Voir Wikipedia

 

Le Mali, officiellement République du Mali, est un pays d'Afrique de l'Ouest, frontalier de la Mauritanie et de l'Algérie au nord, du Niger à l'est, du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire au sud, de la Guinée au sud-ouest et du Sénégal à l'ouest.
Ancienne colonie française du Soudan français, le Mali est devenu indépendant le 22 septembre 1960, après l'éclatement de la Fédération du Mali regroupant le Sénégal et le Soudan français. Sa devise est «un peuple, un bu, une foi» et son drapeau est constitué de trois bandes verticales verte, jaune et rouge.
La république du Mali a conservé les frontières héritées de la colonisation. Antérieurement, plusieurs royaumes et empires se sont succédé, englobant une partie plus ou moins importante du Mali actuel et des pays limitrophes.
Avec 14 517 176 habitants en 2009, la population malienne est constituée de différentes ethnies, dont les principales sont les Bambaras, les Bobos, les Bozos, les Dogons, les Khassonkés, les Malinkés, les Minianka, les Peuls, les Sénoufos les Soninkés (ou Sarakolés), les Sonrhaïs, les Touareg, les Toucouleurs.

Le français est la langue officielle, mais la population parle majoritairement les langues nationales, le bambara étant la plus utilisée.
Avec une économie encore essentiellement rurale, le Mali, pays enclavé, fait partie des 49 pays les moins avancés (PMA) en termes de développement socio-économique.
Le pays fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l'Union africaine.
Bamako, 1 809 106 habitants en 20094, est la capitale du pays.

 

Toponymie

La République du Mali tient son nom de l'ancien Empire du Mali fondé par Soundiata Keïta au XIIIe siècle et qui a connu son apogée au XIVe siècle.
En 1959, les deux colonies françaises du Soudan français et du Sénégal fondent la Fédération du Mali qui obtient son indépendance. Lors de l'éclatement de cette fédération, les Soudanais conduits par Modibo Keïta, déclarent leur indépendance et donnent à leur pays le nom de République du Mali.

Histoire du Mali.

Cinq empires ou royaumes importants se sont succédé : l’empire du Ghana, l’empire du Mali, l’empire songhaï, le royaume bambara de Ségou et l'empire peul du Macina. Son économie reposait sur l’agriculture, l’élevage et le commerce transsaharien avec les peuples d’Afrique du Nord intéressés par l’or, le sel et les esclaves mais aussi la culture. À son apogée l’empire s’étend de l’Atlantique au Nigeria et du Nord de la Côte d’Ivoire au Sahara.
Après l'invasion par la France en 1883, le Mali devient une colonie française sous le nom de Soudan français.

Le 4 avril 1959, le Sénégal et le Soudan se regroupent pour former la Fédération du Mali, qui accède à l'indépendance le 20 juin 1960. Deux mois plus tard, le Sénégal se retire de la fédération et proclame son indépendance. Le 22 septembre 1960, le Soudan proclame à son tour son indépendance sous la conduite de Modibo Keïta, tout en conservant le nom de Mali.

En 1968, Modibo Keïta est renversé par un coup d'État conduit par un groupe d'officiers ayant à leur tête Moussa Traoré, qui instaure une dictature.
Le 26 mars 1991, celui-ci est renversé à son tour par le général Amadou Toumani Touré. Après une période de transition, ce dernier restaure la démocratie avec l'élection d'Alpha Oumar Konaré en 1992, qui sera réélu en 1997.

En 2002, Amadou Toumani Touré, qui a quitté l'armée pour se présenter, est élu président de la République du Mali, et réélu en 2007.

Cependant, en 2012, il est renversé par un coup d'État conduit par de jeunes militaires, dénonçant l'incapacité du gouvernement à gérer le conflit sévissant au Nord du pays. Néanmoins, l’unité du pays est plus que jamais menacée..

Politique au Mali.


Le Mali est une république avec un parlement unicaméral. Le pouvoir exécutif est représenté par le président et son gouvernement. Le pouvoir législatif par l'Assemblée nationale. La plus haute autorité judiciaire est la Cour suprême.
La démocratie a été instaurée en 1991, après le coup d'État d'Amadou Toumani Touré contre le régime autoritaire de Moussa Traoré, suite aux révoltes populaires. Malgré des difficultés importantes, notamment lors des élections présidentielle et législatives de 1997, le Mali a maintenu la démocratie, faisant figure d'exemple pour l'Afrique. Cependant, la faible participation électorale et la non-compréhension par une partie importante de la population des enjeux électoraux fragilisent cette démocratie.
Depuis l'indépendance du Mali, cinq chefs d'État se sont succédé :
Modibo Keïta, entre 1960 et 1968, renversé par un coup d'État ;
Moussa Traoré, de 1968 à 1991, renversé par un coup d'État ;
Amadou Toumani Touré, président du Comité transitoire pour le salut du peuple (CTSP) 1991-1992 ;
Alpha Oumar Konaré, élu en 1992 réélu pour un second mandat en 1997 ;
Amadou Toumani Touré, élu en 2002 et réélu lors de l'élection présidentielle du 29 avril 2007 avec 70,88 % des voix (1 622 579 suffrages exprimés) contre sept autres candidats dont l'ancien président de l'Assemblée nationale Ibrahim Boubacar Keïta (19,08 %).

Le 22 mars 2012, des soldats mutins dirigés par le capitaine Amadou Haya Sanogo, prennent le contrôle de la présidence par un coup d'État et annoncent la dissolution des institutions et la suspension de la Constitution ; et ce, à un mois de l'élection présidentielle. Le coup d'État entraîne le départ d'Amadou Toumani Touré et la mise en place d'un couvre-feu temporaire. Les violences qui suivent le renversement du pouvoir entraînent la mort d'une personne et en blessent une quarantaine.

De janvier à avril 2012, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad attaque les camps militaires maliens et les villes situés dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal.
Le 1er avril 2012, la rébellion Touareg, constituée du Mouvement national pour la libération de l'Azawad et d'un mouvement salafiste Ançar Dine, contrôle les trois régions situées au nord du Mali. Le MNLA réclame l'indépendance de l'Azawad tandis qu'Ançar Dine souhaite imposer la charia. Les deux mouvements revendiquent le contrôle des principales villes.
Le 4 avril, le MNLA décide unilatéralement la fin des opérations militaires à compter du 5 avril à minuit (TU)10. Le 6 avril, le MNLA proclame l'indépendance de l'Azawad.
La proclamation d’indépendance de l’Azawad par les touaregs du MNLA, ce vendredi 6 avril, a été condamnée de façon catégorique par les différents partis maliens ainsi que par l’Union africaine et la communauté internationale ; les différents partis maliens affirment que l’intégrité territoriale de cette région du nord du Mali n’est pas négociable et souhaitent que le MNLA revienne à la raison, de gré ou de force.
Le 11 janvier 2013 devant l'avancée des rebelles au-delà de la ligne de séparation des deux Mali et la prise de la ville de Konna, verrou stratégique dans la marche sur Bamako, l'état d'urgence est déclaré dans le pays ; une intervention conjointe immédiate du Sénégal, de la Mauritanie et de la France a été décrétée. Des troupes de la CEDEAO sont attendues. La France a demandé à l'ONU d'accélérer l'arrivée de troupes d'appui et une mission d'assistance de l'union européenne est attendue pour février 2013.
Le 13 janvier 2013 marque le début du recul des islamistes, les alliés du Mali continuent leur progression vers le nord.

Géographie


Le Mali, avec ses 1 241 238 kilomètres carrés, est le plus vaste État d'Afrique de l'Ouest après le Niger. Il est enclavé à l’intérieur de l’Afrique occidentale entre le tropique du Cancer et l'Équateur. Il est traversé par deux grands fleuves : le Sénégal et le Niger. La plus grande part de la population vit en zone rurale. La densité, très variable, passe de 90 hab./km2 dans le delta central du Niger à moins de 5 hab./km2 dans la région saharienne du Nord.
Le pays possède des frontières communes avec la Mauritanie, l'Algérie, le Niger, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée et le Sénégal.
Outre la capitale Bamako, les villes principales sont Kayes, Ségou, Mopti, Sikasso, Koulikoro, Kidal, Gao, Tombouctou.
Le pays possède trois zones climatiques :
- les deux tiers nord du pays, entièrement désertiques, appartiennent au Sahara méridional, avec des précipitations annuelles inférieures à 127 mm. Cette région est traversée par des nomades avec leurs troupeaux ;
- le centre : la région sahélienne, relativement sèche (aux pluies tropicales relativement insuffisantes), est couverte de steppe remplacée progressivement vers le sud par la savane. La vallée du Niger est cultivée grâce à certains travaux de mise en valeur : on y trouve du riz, du coton, du karité (appellation en langue bamana), de l'arachide, du mil, du sorgho. Une vaste étendue dans le centre du Mali est constituée de marécages, dus aux nombreux bras du Niger ;
- la région soudanaise est une zone avec des précipitations de 1 400 mm par an et des températures moyennes comprises entre 24 °C et 32 °C. Elle est, dans sa partie nord, couverte de savane devenant de plus en plus dense et se transformant progressivement en forêt vers le sud.
Le relief est peu accentué. Les plaines alluviales, très vastes, sont toutefois dominées par quelques plateaux calcaires et de grès (plateaux mandingues et dogon). Le point culminant du Mali est le mont Hombori.

Culture

Le Mali a su conserver les éléments importants de ses cultures traditionnelles. Les griots (ou « Djéli ») exercent toujours leurs fonctions de musiciens-poètes transmettant l’histoire du pays et des hommes sur plusieurs générations. Bakary Soumano, chef des griots du Mali de 1994 à 2003, a contribué à réhabiliter les fonctions du griot dans la société moderne.
Parmi les grands écrivains maliens, on peut citer Amadou Hampâté Bâ.
Parmi les cinéastes de renommée internationale, on peut citer Cheick Oumar Sissoko et Souleymane Cissé.
Pour la musique, voir la section dédiée.

Langues du Mali.

Signalisation bilingue à l'entrée de Kidal. Sur le côté gauche du rocher, Kidal est transcrit en caractères tifinagh.
Le français est la langue officielle, mais la plus utilisée est le bambara qui est parlé par 80 % de la population. Cette dernière, ainsi que douze autres (bobo, bozo, dogon, peul, soninké, songhaï (ou Songoy), sénoufo-minianka, tamasheq, hassanya, khassonké, madenkan et le maninkakan) sont reconnues par l'État comme des langues nationales.
Le recensement de 1987 a enregistré la langue parlée par les personnes de plus de 6 ans. Le bambara arrive largement en tête (38,3 %), suivi du peul (11,7 %), du dogon (6,9 %), du songhay (6,3 %) et du soninké (12,3 %)26. La connaissance du français a également beaucoup progressé. En 1960, 66 000 Maliens savaient lire et écrire en français. En 1985, ils étaient 564 000. En 2009, ils sont 2,2 millions.

Religion

Selon les données du CIA World Factbook, l'islam est la principale religion pratiquée au Mali (90 %) alors que les catholiques, protestants et animistes représentent à peu près 10 %. La religion est omniprésente au Mali. Il est rare de trouver un village sans sa mosquée. Mais des cérémonies animistes, pourtant interdites par l'islam, persistent encore dans quelques villages majoritairement musulmans.
L'un des lieux célèbres du christianisme au Mali est la ville de Kita dans la région de Kayes (1re région) où se trouve la cathédrale Notre-Dame où a lieu le pèlerinage catholique annuel au Mali.

Communautés

La population du Mali est divisée en plusieurs communautés. Les peuples nomades et semi-sédentaires se trouvent au nord. Les Maures, les Kountas et les Touaregs se partagent environ 10 % de la population. Les premiers sont traditionnellement spécialisés dans le commerce de la gomme arabique tandis que les seconds et les troisièmes sont éleveurs nomades ; ils se déplacent en permanence à la recherche de pâturages frais pour leur bétail.
Plus au sud, on trouve les Bambaras (28 %) qui représentent le groupe majoritaire, autour de la capitale Bamako, ainsi que les Malinkés qui leur sont apparentés et les Soninkés, les Peuls, les Sénoufos, les Bwas, les Bozos, les Dogons les Songhai les khassonkés.
Les Touaregs résident dans la partie la plus aride et la moins peuplée du Mali.

Économie

En plus du coton (12e producteur mondial en 2004) et de ses dérivés (graine de coton), le Mali est un important producteur de mangues (200 000 tonnes) dont une faible partie seulement est exportée (3 000 tonnes) malgré un énorme potentiel. C'est un gros producteur et exportateur de bétail dans la région :
cheptel bovin 7,8 millions de têtes (comparaison : 20,7 en France)
cheptel caprin 22 millions de têtes (comparaison : 11,4 en France).
L'or occupe la première place dans les recettes d'exportation du Mali (75 % en 2009). suivi du bétail, du coton et du fer. D'autres produits comme l'arachide (360 000 tonnes produites en 2003) s'exportent fortement.

 

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Mali, Unintended Consequences, and Endless War

 

John Glaser

Antiwar.com - 14/1/13 - Kevin Gosztola over at FireDogLake has a helpful round-up of news stories describing US involvement in the French-led military intervention in Mali:

CBS News reported the ”United States is providing communications and transport help for an international military intervention aimed at wresting Mali’s north out of the hands of Islamist extremists.” Though the mission is taking place in a “lawless desert in weakly governed country,” French foreign minister Laurent Fabius said the operation was “gaining international backing. The US was providing communications and transportation support.

On January 12, “US officials” told CBS “they had offered to send drones to Mali.” Drones excel in weakly governed and lawless deserts and lawless parts of countries it seems such parts are where the US likes to use drones the most.

The Wall Street Journal reported, “France asked Washington late last week to deploy unmanned aerial drones and aircraft that could be used to refuel French fighter planes in the air. Paris also asked the US to provide satellite imagery and share intercepts of militants’ communications.”

According to WSJ, unnamed US officials told the newspaper the role of America “would be non-lethal in nature, focused on intelligence collection and providing other support to French and any allied African forces.” But drones were used to carry out strikes in Libya in 2011 and mission creep could easily lead to a situation where military drones were not just providing non-lethal tactical support to enable French military operations.”

Also, Tom Vanden Brook of USA TODAY reported, “US military warplanes assisted French forces battling Islamic extremists in two African countries over the weekend, according to the Pentagon, highlighting the growing threat of al Qaeda-linked terrorists in the region.”

It is important to remember, as I wrote almost a year ago, that the unrest in Mali that is now the excuse for Western military intervention is a direct consequence of the US-NATO war in Libya in 2011. Former Gadhafi militias, including lots of Tuaregs from northern Mali, returned after an influx of arms flooded Libya. The resulting unrest led to a military coup - led by by Captain Amadou Sanogo, trained by the US military - against President Amadou Toumani Toure. So not only did the rise of Islamist rebels in Mali result directly from a separate US war in Muslim lands, but the subsequent collapse of the Malian government was instigated by militias that were trained and armed by the US.

“Over and over, western intervention ends up – whether by ineptitude or design – sowing the seeds of further intervention,” writes Glenn Greenwald, with regard to the intervention in Mali. “Nobody is better at creating its own enemies, and thus ensuring a posture of endless war, than the US and its allies,” Greenwald adds. “Where the US cannot find enemies to fight against it, it simply empowers them.”

Walter Russell Mead writes at The American Interest that Obama’s “counter-terrorism” policies in North Africa have failed catastrophically:

Since Obama took office the US spent almost $600 million to combat Islamic militancy across North Africa. In countries like Mali and Niger US forces trained local soldiers in counterterrorism skills. Arms and equipment were bought so local governments could protect their territories. This strategy, in theory, would protect North Africa from falling into the hands of Islamist militants—who would impose strict Sharia rule on unwilling locals and use lawless territory to launch attacks on Western targets—without involving a heavy deployment of American troops like in Iraq and Afghanistan.

That was the theory. But as heavily armed Islamist militants battle French forces in the Battle for Mali, it’s clear Obama’s strategy to help weak North African states protect themselves from terrorists has failed catastrophically.

“This has been brewing for five years,” one US special ops officer told the NYT. “The analysts got complacent in their assumptions and did not see the big changes and the impacts of them, like the big weaponry coming out of Libya and the different, more Islamic” fighters who came in from Libya.

The New York Times reports that some US officials believe a Western assault on Mali “could rally jihadists around the world and prompt terrorist attacks as far away as Europe.”

Indeed what has been happening in the news is revealing: the French-led air assaults seem to have emboldened the Islamist fighters. Either Mali becomes a long lasting military quagmire, or a misleadingly quick mission leads to even worse blowback somewhere else in Africa’s Sahel region, prompting yet another Western intervention.


 

No foreign intervention in Mali
Statement by Stop the War Coalition

14 January 2013


Once again western powers are using anti-islamist rhetoric to justify colonial interventions. Two days of French air strikes have already killed many civilians and is certain to inflame an already volatile region. The civil war in Mali is a direct consequence of the disastrous intervention in Libya, and shows that the War on Terror is a source of instability in Africa as in Central Asia and the Middle East.
France's intervention in Mali is part of a growing scramble for Africa. France occupied Mali as a colony until 1960. It was at the centre of its historic colonial empire and is now at the heart of its effort to control a mineral-rich area including Senegal, Burkino Faso, the Ivory Coast - all former colonies in which the French once again have troops. French President Hollande's call for tighter security at home is a recognition that growing western interventions in Africa are making the world a much more dangerous place.
That Britain was the first to support the French adventure - with no democratic discussion or debate - only shows how keen the government is to participate in a new rush for influence on the African continent. This intervention is being packaged as a war for democracy despite the fact that the regime in Mali is the product of a military coup in 2012. We are told that Britain will not put troops on the ground. But the two RAF transport planes that have been sent to Mali are full of 'personnel' as well as military equipment, and the danger is that, as fighting intensifies, that Britain will get further drawn in to an intervention that has already been backed by the US government.
It is extraordinary that the government has not learnt from the terrible legacy of Afghanistan, Iraq and Libya. The experience of the last decade and more has been that foreign wars bring nothing but suffering, destruction and instability. Stop the war condemns the intervention in Mali, and calls on the government to withdraw all support immediately.

 

Mali : Vrais buts et enjeux. France gendarme. Afrique en danger

 

Mali : La nouvelle sale guerre française

 

Une nouvelle sale guerre - Quels sont les vrais motifs et enjeux ? - La Chine et Israël - Propagande de guerre - L'intervention française

 

Agoravox - 14/1/13 - La France de Hollande en guerre. Comme celle de Sarkozy. Où est le changement ? Dans la forme, certes. Mais sur le fond, c'est exactement la même politique. Que veut la France ? Voici la réponse des autorités. "Le chef d'Etat est chef des Armées, explique Fabius. Il a répondu positivement à la demande du gouvernement malien et de la communauté internationale (sic), et sa décision s'inscrit dans un cadre légaliste international. Il faut casser la percée des terroristes". Et Ayrault n'est pas en reste : "Il faut stopper le terrorisme menaçant le Mali, l'Afrique, la France, l'Europe". On croirait entendre Bush ! La France a pris la relève de la lutte contre le terrorisme chère aux néoconservateurs. Est-ce sa vocation ? Et comment tous les Elus de Droite comme de Gauche peuvent-ils se prêter à cette mascarade, alors même que notre pays soutient activement les terroristes attaquant un état souverain, la Syrie ?

Propagande de guerre

Et là, nos médias perroquets jurent que le Président Hollande veut seulement aider le Mali (quel altruisme, soudain ! Et Gaza ? Et le Bahrein ? Etc etc) et lutter contre le terrorisme. Terrorisme ? Celui des "Salafistes" que l'on arme contre Bachar-el-Assad ? Celui des "lapideurs" ? Dans une émission (soi-disant citoyenne en réalité de propagande) comme les Observateurs sur France24, on nous montre à l'instant même des séquences "barbares" complaisamment mises en scène (par qui ?) sur des Islamistes amputant la main d'un voleur, propagande de guerre oblige, sous-entendu : Voyez, "bons" Français, à quoi vous échappez ? A la "barbarie" des islamistes, avec à la clef, sous-jacent, un amalgame avec les Musulmans pourtant bien intégrés et citoyens respectables. A signaler aussi que sur Fr2, la diabolisation de l'Islam bat son plein, comme d'habitude : Pour les Islamistes, statuettes considérées comme des idoles, interdiction de l'alcool, pas de relations hors mariage ni de superstitions (sur tout cela, les chrétiens évangéliques pensent la même chose. Qui en parle ?), amputation de la main des voleurs... Et chez nous, en Occident, les gros voleurs des peuples ont tous les droits, tous les honneurs, tous les tapis rouges devant eux ! Bref, choc de civilisations, la civilisation judéo-chrétienne par rapport à la "barbarie" des islamistes - donc des Musulmans. On est en pleine propagande de guerre et de préparation des esprits aux futures Nuits de Cristal et ensuite, au choc de civilisations qui sera juteux pour les multinationales.

Gauthier Rybinski, le spécialiste de la politique internationale sur France24, explique ce que nous devons savoir sur le terrorisme islamiste, mais à sa façon, et en donnant l'éclairage de l'Occident sur les événements, partisan, de propagande. Et revoilà l'épouvantail Al Quaïda, créature de la CIA pour servir les intérêts américains et israéliens, fort de peut-être 2000 vrais militants disséminés un peu partout (cellules dormantes...) et désormais grossis d'éléments fanatiques et fanatisés par l'Occident pour servir ses intérêts.

Rappelons qu'à Gaza, Tel-Aviv a favorisé les opposants radicaux - le Hamas - pour diaboliser les Palestiniens, pour justifier l'impossibilité de signer la paix, et pendant ce temps coloniser toutes les terres de façon à ce qu'aucune paix ne soit possible C'est le Grand Israël qui se met en place sans que personne n'élève sa voix pour protester ! En tous cas, comme Ben Laden est enfin définitivement mort, nous a-t-on dit, il faut absolument continuer d'une façon ou d'une autre à terroriser la population. Alors, une séquence sur la lapidation, comme aux "Observateurs", fera l'affaire. On utilise ce que l'on a sous la main.

Ecouter les Médias est jouissif quand on s'amuse de la désinformation. Et en temps de guerre, eh bien on a de la propagande de guerre en plus de la propagande habituelle. Et ce sont de grands amis de la paix qui défilent pour commenter, ainsi sur BFMTV, Kouchner (le mari de la directrice de France24, le monde est parfois tout petit) le faux humanitaire et le vrai spécialiste de l'ingérence soi-disant humanitaire, en réalité pour le compte de l'"état" de son coeur, israël. Et que dit-il, le bon Dr Kouchner and Mr Hyde ? "C'est une opération parfaite ! Pas une ombre, on a rempli notre rôle de Patrie des Droits de l'Homme" ! Bigre ! Et ailleurs, voici sur iTELE notre ancien Ministre de la Défense issu des rangs de la Droite la plus extrême, le sieur Gérard Longuet, qui se pâme à l'idée de voir à nouveau la France entrer en guerre, etc ; et je suis sûre que l'on va faire appel au plus zélé des supporters des guerres impériales, le faux philosophe BHL. Quel que soit le plateau télé, les journalistes sont tous de fervents sionistes, donc JUGES ET PARTIES. Vous avez dit neutralité ? Ou plutôt conflits d'intérêts ? En semaine on a Pujadas, et ailleurs, aujourd'hui, Mikael Darmon, sur iTélé, ou sur France24, les commentateurs et les reporters estampillés comme il faut. Et sur place, les correspondants savent ce qu'ils ont à dire : Tout, sauf la vérité. Morceaux choisis :

"La France ne pouvait pas laisser faire". "La décision s'inscrit dans le cade de la légalité internationale". "La communauté internationale approuve : La GB, l'Allemagne, les Etats-Unis" (c'est ça, la communauté internationale ?). "Il faut casser la percée des terroristes qui menacent l'Afrique toute entière, et sinon, l'Europe sera menacée" ! (Ah, nous n'avons plus les meilleurs Services de Renseignement du monde ?). "Ils veulent descendre dans le Sud pour continuer leur sinistre besogne"."Nous sommes engagés dans une guerre contre le terrorisme islamique, contre la barbarie islamique, pour la civilisation". "Sur le plan du Droit international, tout s'est bien passé". "Hollande a convaincu tous ses partenaires" (Ah, il y en a ? Lesquels ? Ou songe-t-on déjà à l'Europe ?). "Le terrorisme peut frapper en France, et pas seulement les intérêts français en Afrique". "Dans le cadre de l'ONU, la France intervient face à l'action des terroristes qui menacent TOUTE l'Afrique de l'Ouest". Et notre Ministre de la Défense (sur FR2 habituée à inviter les Ministres de Sarkozy pour justifier l'injustifiable, pas ceux de Hollande sauf pour expliquer la guerre), celui-là même qui, en coulisses, intervient contre le chef d'Etat de la Syrie, déclare sans rire que le Mali doit retrouver sa souveraineté territoriale, que l'objectif de la France est de l'aider. De qui se moque-t-on ? Quelle cohérence ? Soutenir la souveraineté du Mali, empêcher celle de la Syrie ? Et les gogos doivent croire tout ça ?

Et tenez-vous bien, le Directeur de "Afrique Magazine", celui-là même qu'on interviewe toujours au sujet de ce continent, est Ziyad Limam... pourquoi, à votre avis ? Parce qu'il a lui aussi été placé là pour servir les intérêts de Tel-Aviv, encore et toujours ! Et comme la re-colonisation de l'Algérie se profile à l'horizon, il vient de publier dans son journal un article tendancieux sur ce pays qui pour défendre sa souveraineté, a du interdire le numéro sur son territoire ; Et ce numéro est là pour semer la zizanie dans l'armée algérienne : Quelle ingérence abominable ! Après la Libye, le Mali, et ensuite l'Algérie... si riche en ressources que les multinationales rêvent de piller ! Lorsque la Presse est détournée de sa mission d'information pour servir des intérêts étrangers, c'est une bombe ! Et les peuples sont toujours les premières victimes.

En tous cas, tout est fait, dit, montré, pour que les crédules impénitents acceptent cette nouvelle sale guerre. Mais est-ce vraiment pour défendre la souveraineté du Mali, et pour lutter contre le terrorisme, que les Français envoient leurs troupes se battre ? En tous cas, on polarise notre attention sur les Islamistes en vue du Choc de civilisations programmé à terme par les puissants sionistes talmudistes (ils tiennent le monde à travers la Haute Finance, les grandes banques comme Goldman Sachs, les Médias, les marionnettes au pouvoir, etc), leurs alliés anglo-saxons et les toutous européens.

Les vrais enjeux et buts ne sont pas ceux annoncés par la France.

L'armée française, moderne, face à quelques milliers (tout au plus) de combattants, voilà une victoire facile pour Hollande qui redorera un blason bien terni, et qui le fera peut-être remonter dans les sondages. D'ailleurs, notre cher Président est présenté par les Médias désormais au travail 24 h sur 24. Allez, cocorico, on sera bientôt fiers d'être Gaulois ! Au fait, le bonhomme cherche-t-il à dissuader de venir manifester contre le mariage pour tous ? : "Vous voyez, je sers la civilisation chrétienne contre la barbarie islamiste" (comprenez "musulmane", car c'est ce que nous DEVONS comprendre pour les gens comme Hollande, amalgamant tout).

Et Hollande, en lançant notre pays dans la guerre, cherche-t-il à détourner l'attention des échecs de sa politique intérieure (soumise aux diktats de Bruxelles elle-même aux ordres de la Haute finance des Goldmans Sachs et Co et de l'OTAN pour la participation aux guerres impériales), et de sa grande trahison des Electeurs ? A l'instant, sur BFMTV, le commentateur salue la décision de l'Elysée : "Et là, nous avons besoin de la solidarité internationale, de l'Union de tous les Français", l'union sacrée en somme... la veille de la grande manifestation de la moitié des Français contre les décisions du Gouvernement Hollande ! Pas vraiment fortuit, non ? Et ne s'agit-il pas aussi de détourner l'attention des Français de la capitulation des Syndicats devant les exigences du Grand Patronat souhaitant faire toujours plus de profit sur le dos de ceux qui ont toujours moins - nous tous ?

D'ailleurs, les guerres se déclarent souvent juste pour cimenter l'union nationale autour d'un dirigeant discrédité, ou pour qu'un dictateur se maintienne au pouvoir coûte que coûte.

S'agit-il de servir les intérêts de Tel-Aviv ? Par ailleurs, le Conseil de Défense se tient entre le Pt Hollande (sayanim), Fabius (archi sayanim), Valls ("lié éternellement à Israël", selon ses propos devenus célèbres), et le Ministre de la Défense très lié aux Etats-Unis. Est-il difficile de prévoir la suite ? Elle porte le sceau que nous ne connaissons que trop, celui de Tel-Aviv qui dicte ses décisions à ses représentants en France, tous au sommet des centres... de décision. Comme je l'explique depuis 4 ans (analyse saluée aussi bien par des journalistes comme Michel Collon que par le grand essayiste belge Jean Bricmont ou par le GEAB, organe international d'analyse géopolitique), notre pays n'est plus libre, mais occupé depuis que les Médias nous ont conditionné pour accepter Sarkozy contre notre gré (car il incarnait le libéralisme dont nous ne voulions pas, celui de Madelin crédité de 5% d'approbation) : Il ne fallait plus que le successeur de Chirac - ou celui qui devait être son dauphin, D. de Villepin, discrédité pour ne pas remplir ce rôle - gêne les plans du Nouvel Ordre Mondial (comme en Irak).

Les Français sont volontiers frondeurs - et très attachés à leur souveraineté, peu enclins à se voir dicter leur conduite. On (Le gouvernement de Tel-Aviv et donc aussi ses allés anglo-saxons) leur a donc envoyé Cohn-Bendit en mai 68 pour tuer politiquement le Gl de Gaulle, puis "européiser" les Verts devenus sous son emprise "Europe Ecologie". Ensuite, Sarkozy, pour "nettoyer" le Quai d'Orsay de ses éléments souverainistes ou gaulliens, pour verrouiller tous les Médias, pour imposer l'Europe dont les Européens ne voulaient pas, et pour poursuivre la politique de Bush si décriée... en Europe, et d'abord en France. Et donc, tous nos dirigeants suivent désormais les directives de Tel-Aviv, proches de celles des néoconservateurs américains. Et l'agenda mondialiste doit aller vite, toujours plus vite, car les peuples s'éveillent à grande vitesse notamment via le Net (et par ex, sur Arte il est dit que les Européens ne se reconnaissent plus dans l'Europe qu'on leur impose. Les peuples sont de plus en plus méfiants..). A noter d'ailleurs que sur cet agenda figurent plusieurs pays comme l'Irak, l'Afghanistan, la Libye (et donc le Mali proche où se sont réfugiés les touaregs fidèles à Kadhafi), la Syrie, l'Iran, le Liban, le Soudan - où l'otage français a été tué ce jour. Et puis, il y a l'Algérie, aussi, proche du Mali, si proche... et qu'il faudra "recoloniser" pour remplacer un dirigeant non-aligné par une marionnette favorable au Nouvel Ordre Mondial.

Cet agenda impose l'ingérence à la mode Kouchner, à visée soi-disant humanitaire et en réalité à but de colonisation des Etats insoumis comme la Syrie. Cette notion d'ingérence est chère à Bush (Irak..), mais avec Hollande, elle est accommodée non à la sauce divine (pour Dieu, pour le Bien), mais à la sauce "démocratique". Par ailleurs, il ne faut pas oublier que François Hollande rencontre très discrètement le sieur BHL, apôtre de toutes les guerres pour le compte des Usraéliens (et rêvant de devenir un jour Président du pays de son coeur et pour lequel il travaille - en liaison, pour le coup, avec les islamistes les plus fanatiques servant ses plans !), et qu'il a placé à ses côtés deux grands amis d'Israël : le spécialiste du sang contaminé, Fabius, et l'homme du club des mondialistes de Bilderberg, Manuel Valls. Ainsi, le rondouillard Hollande se transforme en redoutable chef de guerres pour le compte des Usraéliens, des USA et d'Israël. Car si les Américains ne sont pas entrés en guerre (ils font désormais faire leurs guerres par procuration, ils les sous-traitent auprès des Français colonisés et désormais aux ordres), en coulisses ils agissent notamment en fournissant les drones-tueurs. A suivre !

En tous cas, la France de Sarkozy puis de Hollande (le changement, ce n'est pas maintenant, nous avons été floués) poursuivent le rêve des néoconservateurs bushistes, d'autant plus que le Mali, en l'occurrence, a dans son sous-sol d'immenses richesses, dont l'uranium intéressant Areva comme au Niger. Car ainsi que je l'ai dit plus haut, notre pays n'est plus indépendant, libre, mais aux ordres. Et Sarkozy comme Hollande remplacent le sinistre Bush dans son rôle de gendarme au moins en Afrique, bien que notre très doucereux et surtout très hypocrite Président ait promis un nouveau type de relations dans l'ancien pré-carré français, plus transparent et plus respectueux. Souriez, nous sommes roulés ! Et les Africains, surtout.

A ce propos, j'aimerais signaler dans cet article les bribes d'entretien que j'ai saisies le 9.1.13 sur France24, la télé de l'épouse de l'humanitaire va-t-en guerres Kouchner. Je dis bribes, car j'ai écouté d'une oreille pendant l'écriture d'un article, et je n'ai pas eu l'occasion d'écouter à nouveau cet entretien avec Christine Lagarde. La Française au service de la mondialisation usraéluenne parlait, justement, de l'Afrique, des plans pour l'Afrique, comme si ce continent avait besoin d'ingérence extérieure ! Le socialiste Kadhafi, combattant pour la libération des peuples, est mort en tentant de libérer l'Afrique du joug des impérialistes, de l'esclavage moderne, du pillage des ressources, de l'endettement du continent au bénéfice de la Haute Finance, etc. Rappelons en effet que la Libye possédait d'énormes réserves d'or, et qu'aujourd'hui, aux mains des marionnettes islamistes de l'Occident (trahissant les préceptes du Coran contre l'usure), elle va à son tour connaître l'endettement broyeuse de vies humaines.

Donc, il faut savoir que le Mali était justement l'Etat qui soutenait le plus Kadhafi, et que de nombreux partisans du Colonel et de son Etat souverain se sont réfugiés dans ce pays pour échapper aux tortionnaires de l'Occident qui sévissent aujourd'hui en Libye, égorgeant tous les amis de Kadhafi et les immigrés noirs l'ayant soutenu (la moitié de la main-d'oeuvre était africaine) après les avoir traqués, torturés. Pendant ce temps, l'Occident pille les réserves d'or et de pétrole de l'Etat libyen ruiné et dépecé.

Bref, il fallait mater cet Etat allié et refuge, pouvant permettre aux rescapés du Régime libyen de continuer le combat et de tenter de reprendre un jour le pouvoir à l'Occident et à ses marionnettes fanatiques. En tous cas, nous assistons depuis un certain temps à l'émergence de nouvelles formes d'action : Des interventions dans les affaires des Etats indépendants au nom de l'"humanitaire" !

Or donc, Christine Lagarde (la femme du FMI qui sous couleur d'aider les peuples, les asservit, les appauvrit) annonce que désormais, en Afrique, de profondes réformes structurelles vont être entreprises (comprenez : imposées aux peuples), avec notamment l'aide d'Alexandre Ouattara... l'homme du FMI imposé aux habitants de Côte d'Ivoire à la place de M. Gbagbo réellement élu, et l'ami personnel, à Neuilly, de Sarkozy. Ainsi, tout se tient : Le sayanim Sarkozy impose son ami Ouattara du FMI qui asservit les peuples, et les résistants à la (re) colonisation de l'Afrique comme Kadhafi sont liquidés. La route est dégagée ! Place nette à la politique du FMI, donc des multinationales : Les ressources d'un continent si riche seront pillées, les peuples seront condamnés au non-développement, et les Chinois seront privés de leurs nouveaux débouchés. Le Nouvel Ordre Mondial doit être usraélien, et pas multipolaire !

Choc de civilisations, guerre économique contre la Chine, c'est le Nouvel Ordre Mondial, la domination du monde ; et les non-alignés, qu'ils soient chinois, musulmans, russes, latino-américains.. sont priés de dégager ou de se soumettre.

La 3e guerre mondiale a commencé en Yougoslavie (en privant la Russie de son allié serbe et de ses débouchés maritimes), elle se poursuit en Afrique, sournoisement, afin d'empêcher les Chinois en quête de ressources vitales (leurs terres sont moins riches qu'en Russie) de coloniser le continent. Car il faut savoir que les Chinois ont remarqué, bien avant les Occidentaux, le potentiel de cette partie du monde, et depuis des années ils ont pris pied en Afrique où Israël commençait, justement, à s'implanter, très discrètement comme toujours : Mais eux sans bombarder les nations comme les Occidentaux, au contraire en construisant routes, écoles et dispensaires. De quoi irriter Tel-Aviv, ses amis américains, et les laquais européens. Voici une des raisons de cette nouvelle guerre, dont nos médias prostitués ne parleront jamais. Et de surcroît, le Mali héberge les amis touaregs de Kadhafi !

Et pour nous préparer aux interventions de l'Occident contre les Etats africains insoumis, les Médias nous annoncent déjà que la guerre sera longue, car les "terroristes" se déplacent du Nord du continent au Sud. Le journaleux de France24 dit clairement : "Est-ce une erreur stratégique ? Non, car les terroristes progressent dans le Sud !". Et ailleurs, on nous dit que les frontières héritées de la colonisation sont artificielles... Conclusion, on n'en a pas fini avec les guerres Sarkozy-Hollande ! Ils n'ont pourtant pas été élus pour les entreprendre... Et on ose encore parler de démocratie ? Nous n'en voulons pas, de ces guerres ! Et si les sondeurs prétendent le contraire, c'est que les questions auront été biaisées, ou incorrectes, ou que les citoyens aurot été manipulés au préalable - car un mensonge répété cent fois par les médias collabos, finit par devenir une vérité ! En tous cas, la France admirée du temps des Chirac-de Villepin, est aujourd'hui discréditée dans une grande partie du monde. Et tôt ou tard, elle subira le contre-coup de ses folles décisions. On pourra remercier les inspirateurs de ces politiques diaboliques !

Et les otages français ? Notre gouvernement s'en moque ! Car les intérêts humains sont désormais gommés au profit des intérêts géopolitiques et financiers. Les ressortissants Français à l'étranger doivent le savoir : Leur vie ne sera plus protégée ; ils n'ont rien à attendre de leur gouvernement ! Et l'intervention au Mali signera sans doute l'arrêt de mort de nos otages...

L'intervention française

Voici ce qui sert les intérêts des Israéliens souhaitant se substituer aux Chinois pour coloniser l'Afrique : La France des Sarkozy-Kouchner-Hollande-Fabius est bien implantée en Afrique, elle connaît par coeur tous les despotes locaux et sait comment les amadouer, elle a des bases militaires permanentes comme à Djibouti ou au Gabon, elle a des soldats un peu partout comme au Tchad, et elle est docile, désormais, et très zélée. Elle va donc être utilisée pour servir... les intérêts usraéliens, puisque la souveraineté française, la défense de ses intérêts, sont du passé. Et comme le néoconservateur Bush, le néoconservateur Hollande va brandir la menace terroriste pour effrayer le bon peuple français, même dans notre pays. Et Vigipirate sera porté au crédit de Manuel Valls en vue de sa candidature à la Présidentielle.

Mais si nous sommes menacés, aujourd'hui, c'est en réalité à cause de nos croisades belliqueuses, meurtrières, sauvages, un peu partout, et parce que les peuples ne sont pas dupes : La France, admirée et respectée, du NON à l'Irak, dit aujourd'hui OUI partout aux guerres impériales et impérialistes, et elle va même plus loin, en prenant la tête de ces nouvelles croisades, quand elle ne les provoque pas elle-même, comme avec Sarkozy, pour liquider l'homme qui en savait trop sur l'argent de sa campagne électorale : Kadhafi ! Oui, nous sommes en danger, par la faute des valets du désordre établi !

Et désormais, voici une nouvelle formule d'ingérence : Après l'intervention à deux en Libye (France-GB, qui ont scellé leur Défense. Le Gl de Gaulle doit se retourner dans sa tombe !), la France part seule au combat, pour dessiner le monde à sa guise ! Ou plutôt, selon les ordres d'Israël. Et on envoie nos conseillers, nos militaires, nos marchands d'armes, au Mali, sans vote à l'ONU, sans accord préalable des députés, et sans avoir dit que depuis un moment, les forces spéciales françaises sont déjà sur place. De qui se moque-t-on ? De la démocratie, ou de ce qu'il en reste, pour commencer ! Et tout cela est signé : Comme ses mentors, Hollande n'annonce jamais la couleur. Il promet de changer la politique françafricaine dans le sens du non-interventionnisme dans les affaires du continent, il promet qu'il n'y aura pas d'intervention au sol au Mali, et il déclenche la guerre en la proposant ensuite aux Européens - contact pris avec Barroso - comme pour la Syrie, avec en arrière-plan (cela, je l'ai entendu à la télévision) le souhait de prendre la tête de l'Europe, à terme ! Et Fabius n'est pas en reste : Il annonce à qui veut l'entendre, que "la France intervient car la Communaté internationale le demande". Si on entend par Communauté internationale, TOUTE la Communauté, il ment. Et s'il ne ment pas, c'est que la Communauté internationale se réduit comme désormais à l'axe Tel-Aviv-Washington-Londres, et que notre pays exécute les ordres donnés. Pourquoi ? Pour qui ? Et quelle place pour la souveraineté ? ! .

Et puis, il fallait agir vite. Avant que le Parlement français ne soit réuni et ne discute de la décision des sayanims Hollande-Fabius. Et si Hollande déclare situer sa guerre dans le cadre de l'ONU, en réalité elle ne l'a pas votée ; on se passe désormais de l'avis de l'ONU, pour ne pas refaire le coup de la Syrie, où Russie et Chine bloquent cette guerre illégitime. Donc, il s'est contenté de la Résolution 2085 adoptée le 20 décembre 2012 "autorisant le déploiement d'une force internationale au Mali", la MISMA. Démocratie, toujours ? Elle n'est plus que dans les mots !

Voilà, en quelques mots, ce que l'on ne vous dira pas sur cette nouvelle très sale guerre. Elle sera suivie de bien d'autres, aussi illégitimes, illégales et impunies. L'Occident, et particulièrement la nouvelle France, gangrènent le monde ...

Eva R-sistons (pseudo pour Chantal Dupille)

http://sos-crise.over-blog.com

 

 

 

Mali Rebels Counterattack, Seize Another Town (Diabaly)

Rebel Leader Vows Revenge Against France for Strikes

 

by Jason Ditz

Antiwar.com - 14/1/13 - Hopes expressed by French officials that the invasion of Mali would be relatively quick and painless took a major hit today, when the rebels that control the northern two-thirds of the country launched a counter-attack, trouncing Malian junta forces and occupying the southern town of Diabaly.

The attack on the town began overnight, and by afternoon French officials conceded that the town had fallen. Perhaps more disturbingly, the attacking rebels reportedly came into the town by way of neighboring Mauritania, suggesting the rebels’ sway extends beyond the borders.

Rebel spokesman Oumar Ould Hamaha condemned France for the invasion and the use of air strikes against towns, saying they “should attack on the ground if they are men.” Hamaha went on to promise revenge against France for the air strikes against Gao, which reportedly killed dozens of people when they hit a fuel depot.

Diabaly is a psychologically important victory for the rebels, as it not only brings them closer than ever to the junta’s capital, but was also the site of a massacre of Muslim clerics just months ago by Malian troops.

The rebels’ ability to fight on a more or less equal footing with the junta’s troops suggests once again that far from the rag-tag group of insurgents France expected to find when it invaded, they are dealing with a significant force, and one which will not be easily dislodged.

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Photo : EPA


33 victimes de de la prise d'otages en Algérie identifiées


La Voix de la Russie - 26/1/13 - À l'heure actuelle, les corps de 33 victimes de la prise d'otages sur le site gazier dans la ville algérienne d'In Amenas ont été identifiés, a déclaré le premier ministre de l'Algérie, Abdelmalek Sellyal.

Selon le premier ministre, 33 étrangers et un Algérien ont été tués. Parmi les morts se trouvent dix Japonais, huit Philippins, trois Britanniques, trois Norvégiens, trois Américains, deux Roumains, deux Malaisiens, un Français et un Colombien.

Le 16 janvier, des guerriers du "groupe terroriste" [sic] «Signés avec le sang» ont capturé le complexe gazier à 1300 km au sud-est de la capitale Alger, où travaillaient et vivaient quelques centaines de spécialistes

 

La guerre au Mali, une couverture médiatique semée d'embûches

Voila.fr - 27/1/13 - Armée française avare d'informations, soldats maliens tendus, zones inaccessibles: les Journalistes envoyés au Mali pour le conflit contre les islamistes peinent à couvrir cette "guerre sans image" menée en première ligne par les forces spéciales françaises, à l'écart des médias.

Alors que les soldats français ont reconquis samedi Gao, bastion islamiste situé à 1.200 km au nord-est de Bamako, et se rapprochaient de Tombouctou, images et informations en provenance de la ligne de front se faisaient toujours rares et restaient essentiellement fournies par l'armée.

"Il y a une volonté des autorités militaires françaises et maliennes de tenir à distance des zones de combat les Journalistes", affirme Ambroise Pierre, responsable Afrique de Reporters Sans Frontières (RSF).

Medias

Un scénario classique en temps de guerre, rappelle-t-il. "Dans les conflits armés, garder à distance les Journalistes est plutôt une règle qu'une exception". Mais "dans ce conflit, la France semble prendre moins de Journalistes +embedded+ (embarqués avec l'armée, ndlr) que d'habitude", note-t-il.

"Il y a eu 40 médias et 150 Journalistes embedded depuis dix jours", se défend-on dans l'entourage du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

"Tous les jours, on envoie des images photo et vidéo à la presse", insiste le ministère. Que ce soit uniquement des prises de vue militaires ? "Mais ça fait quarante ans qu'il en est ainsi !".

"L'accès est plus restreint au Mali qu'en Afghanistan", commente Marc Bastian, reporter à l'AFP. "Là-bas l'armée française nous laissait accéder aux zones de combat, ici ce sont les forces spéciales qui avancent, déblayent, identifient les objectifs".

Le fait que les télévisions françaises soient diffusées au Mali n'aide pas, souligne Pierre Grange, grand reporter chez TF1: "L'armée ne veut pas donner d'informations qui pourraient renseigner le camp d'en face".

Barrages

Difficulté supplémentaire, les forces maliennes entravent les déplacements de la presse.

"L'armée malienne a mal pris que l'on relaie des témoignages les accusant d'exactions. Conséquence, elle bloque certains accès et cause des problèmes aux barrages", analyse-t-il.

Dans un hôtel de Sévaré (630 km au nord-est de Bamako) où s'agglutinent les Journalistes étrangers, les uns et les autres racontent les ruses qu'ils ont dû utiliser pour contourner les barrages militaires maliens.

Les informations, elles, sont distillées au compte-goutte par les forces maliennes.

Samedi, à Konna (700 km au nord-est de Bamako), ville récemment reprise aux islamistes, "nous avons été autorisés à entrer pendant quelques heures pour voir les restes des combats. L'officier nous a dit que c'était +une visite guidée+ et qu'il y avait certaines choses que nous ne pourrions pas voir", relève le journaliste Free lance espagnol Jose Navarro.

"Des habitants de Konna nous ont parlé de dizaines de morts dans les combats. Mais une semaine après, on n'a eu aucune information claire", déplore-t-il.

Les autorités justifient certains de ces blocages par les risques d'enlèvement ou de meurtre de Journalistes, cibles de choix pour les groupes islamistes combattus par Paris.

Le Quai d'Orsay a déjà appelé la presse à "respecter les consignes de sécurité", s'attirant les foudres de RSF pour qui "c'est aux Journalistes, et non aux militaires, de déterminer les risques qu'ils sont prêts à prendre".

A la sortie de Mopti, face aux Journalistes irrités d'être bloqués à 500 km des opérations militaires, un officier malien a fait valoir dimanche que la zone n'était pas encore assez sûre.

"La sécurisation, c'est notre devoir. Des actions isolées, des attentats suicides peuvent se passer (...) Un individu déguisé avec des explosifs peut faire n'importe quoi", s'est justifié le colonel Amadou Diarra.

"Le déplacement des Journalistes se fera graduellement, au fur et a mesure qu'on avance", a-t-il assuré. "On n'a rien à cacher" [sic].

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Les Touaregs sont contre l'intervention française au Mali



La Voix de la Russie - 17/1/13 - Le chef de l’organisation politique et militaire séparatiste active au Mali a démenti dans une interview accordée à La Voix de la Russie que les Touaregs soutiennent l’opération militaire des l’Armée de l’air française contre les islamistes au Nord du pays.

Abu Bakr al-Ansari, le chef du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), une organisation séparatiste malienne indique que les Touaregs auraient pu agir ensemble avec les troupes françaises, si Paris avait montré sa volonté de coopérer avec eux. Mais cette chance n’a pas été saisie.

«François Hollande a pris une décision hâtive et s’est immiscé dans nos affaires intérieures sans se concerter avec nous ou nos alliés. C’est la raison du changement de notre politique et de notre plan d’action», a déclaré le chef de la MNLA.

La Voix de la Russie : Est-ce que veut dire que vous êtes contre l'intervention militaire de la France ?

Abu Bakr al-Ansari : Nous sommes opposés toute intervention militaire à notre insu, que cela soit la France ou les forces armées des autres pays africains. Notre peuple ne tolère pas que d'autres puissent résoudre nos problèmes par la voie militaire. Nous avons besoin des armes pour lutter contre les extrémistes islamiques à Azawad. Mais nous n’avons pas besoin des troupes étrangères ici.

François Hollande a introduit les troupes françaises dans le pays car il poursuit ses propres objectifs. Sa décision ressemble à celle de Georges W. Bush qui a ordonné d’envahir l’Afghanistan sous un prétexte officiel, mais en le faisant dans son propre but. Le président français va payer pour cette erreur, car il risque de perdre son autorité et son influence en Afrique du Nord et dans le Moyen-Orient.

La Voix de la Russie : Selon vous, que peut-on faire actuellement pour sauver la situation au Mali et éviter les massacres ?

Abu Bakr al-Ansari : Nous avons dès le début mené des négociations avec la France et les Etats-Unis par nos propres moyens. Et nous nous sommes clairement mis d’accord qu’il ne devrait pas y avoir d’intervention étrangère au Mali. Il faut résoudre le problème comme au Kosovo. Le mouvement national albanais a réussi à se mettre d’accord avec les Etats-Unis sur la séparation du Kosovo de la Serbie par les moyens politiques. C’est ainsi que cela devrait être au Mali et nous nous prononçons en faveur de ce scénario.

Le mouvement national pour la libération de l’Azawad se bat depuis des années pour l’autodétermination et l’indépendance du Nord du Mali, une zone qui couvre les régions de Tombouctou, Kidal et Gao. Depuis 2012, ces régions, abandonnées par l’Etat malien se sont retrouvées sous le contrôle de plusieurs groupes armés, dont les Touaregs et les islamistes radicaux, soutenus par des guerriers qui ont combattu en Libye contre Kadhafi en 2011.

 

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La France cache les «dégâts collatéraux» de ses raids aériens sur le Mali

RéseauVoltaire - 9/2/13 - Les bombardements des avions français sur Konna ont fait plus de morts parmi les civils que parmi les islamistes mais les medias français gardent le silence sur les «dégâts collatéraux» et privilégient le «discours triomphaliste et militariste» de Paris.

C’est ce que signale le correspondant de Russia Today, Gonzalo Wancha, qui rapporte, depuis Konna, que les islamistes n’ont pas été mis en déroute mais se sont tout simplement repliés.

Au sujet du nombre de victimes, le correspondant de Russia Today cite en exemple le cas précis d’un des 25 villages qui composent la localité malienne de Konna.

«Le bilan final de la libération est en tout cas déplorable. Selon notre enquête, l’armée de l’air française a fait seulement deux morts parmi les rebelles. Mais, c’est la population qui a payé la facture la plus lourde : 14 civils ont trouvé la mort sous les bombes françaises », rapporte le correspondant de Russia Today [Voir la vidéo.].

«Au moment du bombardement, je n’étais pas chez moi. J’étais en train de prier quand on est venu me dire que ma famille avait été bombardée. Ils ont détruit tout que j’avais : ma famille et mes moyens de subsistance», a dénoncé devant la caméra de Russia Today, Idriss Méïga, un paysan de Konna dont la femme et les 3 enfants (âgés de 11, 10 et 6 ans) ont été tués dans un des raids aériens français.

 


Idriss Méïga se recueille sur les tombes de ses proches.
Sa femme et ses trois enfants ont péri sous les bombes de l’armée de l’air française.


Toujours à Konna, le correspondant de Russia Today rapporte aussi la tragédie de la famille Kampo. «Quand les bombardements ont commencé, toute la population s’est enfuie, effrayée. La famille Kampo a perdu 2 de ses enfants, noyés alors qu’ils tentaient d’échapper aux bombardements.»

Abdoul Kappo explique pour sa part que sa famille a dû prendre en charge les 3 enfants d’une mère tuée dans les bombardements. «Les petits sont arrivés en courant et nous ont dit que leur mère avait été tuée. Je les ai accueilli chez moi. Leur mère est morte après avoir agonisé pendant une heure. Elle nous a laissé les 3 petits. Maintenant, ils n’ont que nous», explique Abdoul Kampo.

Le reportage indique aussi que des voix commencent à se faire entendre au Mali pour rappeler que les crimes de guerre commis par n’importe quel belligérant doivent être pris en compte et punis en vertu de la Convention de Genève de 1949.

 

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