LA GOUVERNANCE DES PEUPLES ET DES CITOYENS

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LA TCHÉQUIE

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Sondage : 70% des Tchèques opposés au système de défense anti-missile américain


PRAGUE, Rép. tchèque - AP - 8/1/8 - La plupart des Tchèques continuent à s'opposer à l'idée d'accueillir un système de défense anti-missile américain dans leur pays, selon un sondage publié mardi.

D'après ce sondage réalisé par l'agence CVVM, 70% des personnes interrogées sont hostiles à l'installation d'un tel système comprenant le déploiement de radars dans une zone militaire située près de Prague. En revanche, 23% y sont favorables, alors que 7% sont indécis.

Ce sondage, réalisé pour le gouvernement, a été réalisé auprès de 1,056 personnes âgées de 15 ans et plus, interrogées entre le 3 et le 10 décembre. La marge d'erreur est de plus ou moins trois points.

Les Etats-Unis sont en pourparlers avec le gouvernement tchèque concernant ce plan. Washington veut aussi installer dix intercepteurs de missiles en Pologne, une initiative nécessaire, selon les autorités américaines, "pour protéger contre une possible menace de l'Iran" [sic].

Le gouvernement tchèque s'est montré réceptif à la proposition, à laquelle la Russie est fortement opposée. Les partis d'opposition ont demandé la tenue d'un référendum national sur la question. AP


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Les élections sénatoriales qui débutent ce vendredi en République tchèque
pourraient bien changer la donne au niveau européen


Euronews 17/10/8 - Depuis le non irlandais au Traité de Lisbonne, Prague refuse de ratifier le texte. Majoritaire au sénat, l'ODS (parti libéral du Premier ministre Mirek Topolanek) remet en jeu neuf sièges lors du scrutin qui s'achèvera samedi soir. S'ils perdent leurs sénateurs, les libéraux n'auront donc plus la majorité nécessaire pour bloquer le traité européen.

Autre enjeu de ce scrutin : le radar du bouclier anti-missile américain que Washington compte implanter en République tchèque. Un projet cher à l'ODS qui risque de ne jamais voir le jour si son principal rival, le Parti social-démocrate, remporte l'élection.

D'autant plus que ce radar est extrêmement impopulaire. Depuis des mois manifestations et opérations de blocages se succèdent. Un mécontentement que les sociaux-démocrates partagent.

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Les sociaux-démocrates remportent les régionales en République tchèque

AP - 19/10/8 - Le parti social-démocrate, principale formation de l'opposition en République tchèque, a remporté haut la main les élections régionales, ce qui pourrait compromettre le projet d'implantations du bouclier anti-missiles américain dans le pays.

Sur un décompte des voix presque complet samedi soir, le parti de gauche a pris le contrôle des 13 régions du pays soumises à renouvellement, rapporte l'office national des statistiques. C'est la première défaite du premier ministre Mirek Topolanek depuis son arrivée à la tête du parti civique démocratique en 2002.

"C'est une victoire grandiose" a estimé le leader des sociaux-démocrates, l'ancien premier ministre Jiri Paroubek. Le parti de son adversaire détenait 12 régions à l'issue du précédent scrutin. "C'est une défaite pour nous" a reconnu le premier ministre en poste, Mirek Topolanek. AP

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Régionales et sénatoriales tchèques : revers des libéraux

AFP - 19/10/8 - Le Parti libéral ODS du Premier ministre Mirek Topolanek a subi une déroute aux élections régionales tchèques de vendredi et samedi marquées par la victoire éclatante de l'opposition social-démocrate, qui s'est par ailleurs bien placée au premier tour des élections sénatoriales.

Le parti social-démocrate (CSSD) qui considérait le scrutin régional comme un "referendum" sur le gouvernement de centre-droit de M. Topolanek s'est imposé dans toutes les 13 régions et a obtenu 280 de l'ensemble des 675 sièges au sein des conseils régionaux.

Pour les sénatoriales, qui se tenaient en même temps, le CSSD a remporté un siège au premier tour et reste en ballottage dans 25 des 26 circonscriptions qui seront concernées par le scrutin. L'ODS aura quant à lui 20 candidats au second tour, les 24 et 25 octobre.

"Les résultats placent le CSSD dans le position de favori dans au moins 11 circonscriptions pour le second tour", analyse l'agence CTK. En revanche, l'ODS pourrait s'imposer dans au moins 8 circonscriptions, selon l'agence.

A moins de trois mois du début de la présidence tchèque de l'UE, au premier semestre 2009, cette élection risque d'affecter des votes cruciaux sur le Traité de Lisbonne et le déploiement d'un radar antimissile américain.

Bénéficiant depuis 2006 de la majorité au Sénat (41 des 81 sièges), les libéraux eurosceptiques remettent en jeu neuf de leurs sièges et, s'ils ne sont plus majoritaires, ils n'auront plus la possibilité de bloquer le Traité de Lisbonne que leur fondateur et chef spirituel, le président Vaclav Klaus, a voué aux gémonies depuis le non irlandais en juin.

Que M. Topolanek soit Premier ministre pendant la présidence tchèque de l'UE est "inacceptable" pour les sociaux-démocrates, a affirmé le chef du CSSD M. Paroubek, samedi soir.

"Si j'étais à sa place, je serais parti volontairement", a-t-il dit.

Malgré leur enjeu local, les régionales étaient considérées comme un test politique pour l'ODS et pour la coalition fragile formée avec les chrétiens-démocrates (KDU-CSL) et les Verts après les législatives de 2006.

"Les électeurs ont souhaité un changement", a affirmé M. Paroubek, avant de se féliciter d'une "victoire grandiose".

Par ailleurs, l'opposition de gauche compte déposer mercredi une motion de censure contre le cabinet.

Pendant sa campagne énergique, le CSSD a critiqué les réformes de rigueur menées par le cabinet, surtout les franchises payables à chaque visite médicale, par prescription et par journée d'hospitalisation.

"Nous avons payé un tribut pour notre action gouvernementale", a reconnu M. Topolanek. Le maire de Prague Pavel Bem, numéro deux de l'ODS, a pour sa part évoqué un "Armageddon régional".

Forts d'entre 45 et 65 membres selon l'importance de la région, les conseils régionaux ont notamment des pouvoirs dans les domaines de l'enseignement, de la culture, de l'environnement et des transports régionaux.

Un taux de participation d'environ 40%, relativement élevé pour un scrutin régional et sénatorial en République tchèque, a marqué ces élections.

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ABM : 15 maires tchèques demanderont à Obama la révision du projet

MOSCOU, 10/11/8 - RIA Novosti. Les maires de 15 villes tchèques s'opposent à l'installation d'un radar antimissile et demanderont au président élu américain Barack Obama de revoir ce projet, a annoncé lundi par téléphone à RIA Novosti le député européen Giulietto Chiesa

Giulietto Chiesa s'est rendu en république Tchèque sur mandat de 18 de ses collègues hostiles au déploiement de l'ABM en Europe Orientale.

Selon le député, les médias tchèques gardent le silence sur les tendances au sein de la population qui est à 70% hostile à l'installation du radar américain.

"Les habitants ne veulent pas devenir une cible et souhaitent soulever cette question lors d'un référendum, sur la base de principes démocratiques. Enfin, ils disent que les décisions sur la sécurité en Europe doivent être prises par les Européens, dans le cadre de l'Union européenne, et non pas par les gouvernements tchèque et américain", a expliqué le député.

Dans les heures à venir, M. Chiesa interviendra devant le Parlement tchèque pour exposer ses arguments contre le déploiement du radar américain.

Prétextant une menace balistique iranienne, les Etats-Unis envisagent de déployer un radar en République tchèque et dix missiles intercepteurs en Pologne. Moscou craint que cette mesure nuise à sa sécurité.

Le président russe Dmitri Medvedev, présentant son Message annuel à l'Assemblée fédérale (parlement) mercredi, a révélé que Moscou prévoyait d'installer des missiles de théâtre dans la région de Kaliningrad pour neutraliser cette menace, expliquant qu'il s'agissait d'une mesure forcée. D'autre part, la Russie a promis de neutraliser les éléments de l'ABM par des moyens de lutte électronique.

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Le gouvernement tchèque renversé par une motion de censure

AP - 24/3/9 - Le gouvernement du Premier ministre tchèque Mirek Topolanek a été renversé mardi par une motion de censure parlementaire, victime notamment de sa gestion de la crise économique.

La motion de censure a été adoptée par 101 parlementaires, la majorité absolue requise, sur les 200 députés de la chambre basse.

Le gouvernement doit donc désormais démissionner, alors que la République tchèque assume actuellement la présidence tournante de l'Union européenne. Le président américain Barack Obama y est d'ailleurs attendu la semaine prochaine pour des entretiens à Prague avec les responsables européens.

On ignorait dans l'immédiat à qui le président Vaclav Klaus demanderait de former le nouveau gouvernement. En cas de trois tentatives infructueuses, des élections anticipées doivent être convoquées.

 

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