0 H 15 - Je raconte à un inconnu comment je procédais car maintenant je ne suis plus motivé (pour rêver de quoi que ce soit). Je reçois les informations d'une sorte d'"internet du rêve" (je cherche alors un nouveau mot pour désigner ce moyen de communication, sans le trouver vraiment : "Inter-rêve"... ?) et je passe ensuite à l'action. J'aime bien passer du rêve à la réalité.
"Plus nos rêves sont grandioses et plus nous en tirons satisfaction", dis-je (en substance). A ce moment-là, je me rends compte que je parle dans le vide, mon interlocuteur s'étant avancé pour rejoindre la troupe en train de répéter un spectacle.
J'ajoute, un moment donné, j'ai toujours fonctionné comme ça et toujours réalisé mes rêves (en substance).

Plusieurs scènes précédentes

L'une se passe à l'intérieur en compagnie d'une femme inconnue que j'accompagne jusqu'à sa chambre où elle va rejoindre son compagnon et je leur souhaite bonne nuit et, après réflexion, bons rêves ! Me montrant son lit très haut en couleurs (comme je les aime), j'en viens à parler de mon ex copine hongroise qui aimait bien les lits douillets (verbatim) et qui passait beaucoup de temps à les préparer...
Une autre scène, avant. Comme j'ai des visiteurs inconnus qui viennent me voir chez moi, j'en viens à parler de mon étrange expérience en Inde où je pouvais tout visiter et être reçu partout !

Contexte de veille et commentaires personnels

Du fait de ma solitude, je me suis senti déprimé en ce 13 juillet au soir. J'ai alors juste eu une seule pensée pour me souvenir de mon rêve et cela a fonctionné ;-) Mon discours onirique rejoint mon discours vigile. De fait, je n'ai plus en ce moment de motivations (désirs, aspirations, etc) pour quoi que ce soit. L'idée d'un lien entre les mondes virtuel, onirique et vigile me paraît intéressante d'autant que la question d'une nouvelle liste de diffusion demeure à l'ordre du jour (réclamée par les rêveurs lucides).
Comme j'ai déjà eu l'occasion de l'exprimer, la lucidité sans contenu (raison d'être) ne vaut rien, à mon avis. J'ai reçu ce soir un email de ma correspondante arménienne qui "confesse" (les Arméniens sont très cathos !) s'être trompée : un lien affectif peut réellement exister/se développer via Internet !
Il est 19 H passées et il fait encore ici 31 degrés à l'ombre !

Autres commentaires

Frane

... Quel courage avec cette chaleur, et malgré que ca colle aux doigts 'les touches", je vais te répondre en premier pour la simple raison c'est que c'est le premier mail que j'ai ouvert...   Toutes les baies vitrées ouvertes n'y ont rien fait, malgré un énorme ventilo... J'ai l'impression que je me prépare pour écrire un polar..., mais je ne crois pas..., même si j'en ai eu souvent envie..,. sous le nom d'un homme aussi bien sûr, pas très courageuse la nana...

A propos du commentaire : J'ai reçu ce soir un email de ma correspondante arménienne qui "confesse" (les Arméniens sont très cathos !) s'être trompée : un lien affectif peut réellement exister/se développer via Internet !

Je suis d'accord pour les liens internets qui peuvent se développer, mais touche-t-on la réalité de l'autre et donnons-nous la nôtre réellement ? Après il reste l'épreuve de la réalité et il y a un décalage car le langage écrit n'est qu'une infime partie de la communication entre les gens, les autres partie de la communication visuelle, verbale et autres restent à faire, ce qui crée un déséquilibre et un malaise à dépasser parce que ce que nous imaginons de l'autre n'est pas forcément juste. Quand nous nous cotoyons, la personne rectifie par une forme de langage où autre lorsque nous sommes dans l'erreur, alors qu'à l'écrit cela ne se produit pas et la relation peut être faussée sans que l'on s'en aperçoive.

Gilles

... Tout comme toi, la raison à cet état de fait est que "je ne suis plus motivé pour rêver de quoi que ce soit... mais mes raisons sont en parfaite contradiction avec les tiennes. Personnellement, ma vie "réellle" me pousse inexorablement à beaucoup plus de "matérialité"... La conséquence directe est que je me laisse totalement aller du côté de ma vie onirique, et force m'est de constater que je demeure en un état de parfaite passivité.
Mon dernier rêve lucide remonte à facilement 1 an et demi, et je me retrouve, en y réfléchissant, à l'état dans lequel j'étais lorsque je n'était encore qu'un petit garçon. Un exemple tout simple : moi qui avait banni depuis... pfffffffff... facilement plus de 15 ans le moindre cauchemar, je viens d'en faire 2 de suite il y a deux nuits à peine, où je me révélais incapable de réagir à ce qui m'agressait psychologiquement et physiquement, si ce n'est prendre la fuite... avec mon fils. Peut-être est-ce un stade dans notre vie... on vieillit et nous passons tous par des phases plus ou moins positives ou négatives où une totale remise en question est forcément de mise. Du moins c'est ce que je pense en ce qui me concerne...

Carole

Je te souhaite de bons rêves, des rêves grandioses. Je te souhaite de réaliser tes rêves encore... en charmante compagnie féminine ;-) Je te souhaite un lit douillet et de la fraîcheur.

Thérèse

Après avoir lu ton message, je suis "tombée" par hasard sur cette phrase qui m'a beaucoup parlé : "Ne veux pas qu¹il arrive ce que tu veux qu¹il arrive, mais veux qu¹il arrive ce qu¹il arrive et tu connaîtras la sagesse".

Mercredi 6 juillet 2005

S1 - 4 H 15 "Salut Morphée !"

"Salut Morphée", me dit un inconnu devant son échoppe. Surpris, je lui demande en souriant : "Comment connais-tu mon nom ?” Il me donne une explication au sujet d'une rencontre (dont je ne me souviens plus à présent). Deux autres amis arrivent, et l'on parle de Matthieu qui m'attend depuis quelque temps...

Avant - A l'entrée de cette sorte de marché aux puces de basse qualité, je remarque un petit ours bleu en peluche, en le signalant.

- S2 (avant). "Le dieu THOR"

On vient de découvrir, juste à côté de chez moi, beaucoup de belles pièces anciennes : une pierre précieuse jaune, des petits objets en bronze, apparemment, et, surtout, un objet où figure une inscription au nom du dieu THOR.

Je suis très étonné par ces précieuses trouvailles et en même temps très déçu de ne pas les avoir trouvées moi-même !

Je demande alors à une femme, en possession des objets, si elle possède quelque documentatiion au sujet de ce dieu que j'imagine gaulois. Elle ne répond pas.

Un peu plus tard, chez le voisin (je pense aux Masson), je vais moi-même fouiller une terre déjà remuée en y trouvant un bout de ferraille et une tête de marteaus, je crois...

***

Commentaires de Pierre Belda

S1 - "Salut MORPHEE", me dit un vendeur au moment où je passe devant son échoppe.
 
Si ce rêve était le mien, je dirais...

Je sais que la vie est un commerce, mais personnellement je ne fais pas dans le mercantile. C'est même d'ailleurs ce que je dénonce, car pour moi le commerce c'est l'argent et l'argent s'il est le carburant de la vie, ici bas, il n'est pas le complet libérateur qu'on pourrait espérer.
Dans ce rêve, et puisque je suis moi et l'autre, je me traite de "Morphée". Au fond de ma conscience, je me sens ambivalent par rapport à la question de l'argent. Je suis, en fait, tenté par la séduction de l'argent, y compris et surtout par son pouvoir d'action et son pouvoir euphorisant qu'il procure.
J'ai peut-être à voir ça, à reconnaître ça, pour mieux accepter ma dualité intérieure que je gouvernerais très certainement pour la bonne cause.
Mon inconscient me dit que prendre conscience et être après, travaille à l'élévation de soi.
 
"Morphée dans la mythologie grecque est dieu des Rêves. Il est, selon certains théologiens antiques, le fils de l’un des mille enfants d'Hypnos (le Sommeil) et de Nyx (la Nuit), et selon d'autres l'un des mille Oneiroi engendrés par Nyx seule.
Ses attributs : ailes de papillonFleur : coquelicot, pavot.   (Hypnos, dieu du Sommeil, frère jumeau de Thanatos, dieu de la Mort, déclenchait l’endormissement en éventant les mortels de ses ailes ou en les touchant avec une branche de pavot. Il était en général représenté sous les traits d’un enfant aux yeux cachés par ses ailes, vivant dans une caverne traversée par le fleuve de l’Oubli. )
Morphée a pour vocation d'endormir les mortels. Il seconde son père Hypnos et réside à ses côtés aux Enfers, dans une sombre grotte cachée des rayons du soleil, dont l'entrée est dissimulé derrière des bouquets de coquelicot aux vertus soporifiques.
Nul bruit, pas même la douce musique du feuillage agité par le vent, ne vient troubler cette retraite. Seul se fait entendre le murmure paisible des eaux du Léthé, fleuve de l'Oubli, dont la régularité monotone invite au sommeil.
Il apporte la douceur des rêves aux hommes en les effleurant délicatement à l'aide d'une fleur de pavot.
Il fait naître les rêves dans l’esprit des personnes endormies, et lui-même prend la forme des différents êtres humains qui apparaissent dans les songes des dormeurs.
Doté de grandes ailes qui battent rapidement et silencieusement, il peut se déplacer instantanément d’un bout à l’autre du monde.
Pour se présenter aux mortels, il se transforme en êtres chers (d'où son nom venant du grec morphè signifiant « forme »), permettant aux mortels l'espace d'un instant de sortir des machinations des dieux.Morphée est couramment représenté sous l’apparence d’un jeune homme muni d’ailes". 
Il joue un rôle important dans l'histoire de Céyx et Alcyone. 
(Un jour, Morphée prit la forme de Céyx, époux d' Alcyone, pour annoncer à celle-ci qu'il était mort lors d'un voyage en mer. Alcyone se réveilla aussitôt et se rendit au bord du rivage pour se jeter à la mer. À peine est-elle parvenue sur le promontoire où elle se tenait habituellement pour scruter l'horizon qu'elle vit flotter, au loin, le cadavre de son bien-aimé. Elle se précipita dans les flots pour le rejoindre mais fut changée en oiseau. Grâce à Morphée, elle vole désormais pour l'éternité en compagnie de Céyx, qui a subi la même métamorphose.)
On le retrouve notamment dans l'œuvre d'Ovide et d'Homère.
Il fut foudroyé par Zeus pour avoir communiqué des secrets aux mortels.
Son nom est à l'origine notamment : du mot morphine, en raison du pouvoir soporifique de cette drogue et de l'expression «Etre dans les bras de Morphé », qui signifie « rêver » et par extension « dormir ».

C'est très flatteur  pour moi d'être interpellé sous le nom de Morphée, car je suis fervent adepte d'Oniros, pas seulement pour disserter sur les rêves, c'est au demeurant très utile, mais aussi parce que, il y a dans l'onirologie une réelle philosophie humaniste qui préside en fait à la croyance des bienfaits salvateurs des rêves. 
ZEUS a foudroyé Morphée parce qu'il communiquait des secrets aux mortels.
Ne faut-il pas penser que nous avons tout, pour accéder au divin (nous pouvons approcher les secrets de Morphée) et que le peur de la mort cautionne la mort sous son aspect horrible (la disparition de soi =la foudre de Zeus) et interrompt la mission de Morphée, c'est-à-dire notre propre développement spirituel ?
Il ne faut pas avoir peur du divin me dit mon rêve, il faut passer par dessus les machinations des dieux qui nous mettent dans l'épreuve de l'authenticité à devenir nous même.
Il faut croire en Morphée. Il est à lui même un "grand rêve", il nous donne des "ailes", nous change notre "morphologie" et nous fait gagner notre totale liberté par l'intérieur.

Cet hiver, j'ai perdu un gentil chat que mon fils avait dénommé justement Morphée.
Perdre ce chat est un événement qui  participa des matériaux oniriques constitutifs de mon rêve...Je ne veux pas perdre Morphée ! 
NB : Des Sculptures à voir, peut-être ?
· Morphée de Jean-Antoine Houdon au Musée du Louvre ;
· Morphée de Nicolas Poussin dans le bosquet de la Girandole du Château de Versailles.
 
Symboliquement, il faut imaginer également que la rencontre du divin fait partie de l'aboutissement, du cheminement du développement personnel (le développement personnel, c'est aussi "la voie royale" des rêves), c'est l'échange possible, constructif entre le conscient et l'inconscient.
La peur de l'inconscient a pour corollaire la peur de la disparition de la conscience d'exister (c'est ce qui identifie la mort redoutable de notre esprit que tout le monde craint).
C'est la peur du moi d'être englouti par l'inconscient, continent énorme inappréhendable dont notre moi originel fut issu. 

Surpris, je lui demande en souriant : "Comment connais-tu mon nom ?” Il me donne une explication au sujet d'une rencontre dont je ne me souviens plus à présent. Deux autres amis arrivent et l'on parle de Matthieu qui m'attend à la maison depuis quelque temps...
Avant - A l'entrée d'une sorte de marché aux puces, là où je croise le vendeur,un petit ours bleu en peluche attire mon attention et je le signale.
 
Le petit ours en peluche que je signale parle de ce que je ne veux pas oublier : mon coté naïf, petit enfant, secret mais que je n'ai jamais voulu sacrifier et qui me confère une certaine affabilité, une gentillesse instinctive.
C'est aussi  une façon de regarder avec nostalgie cette âme d'enfant qui est la mienne, que j'aime et qui voudrait tellement, au delà de l'espoir jamais perdu, que l'humanisme avance,
le bleu clair ou foncé est la couleur du rêve.Plonger dans le bleu, c'est faire comme Alice au pays des merveilles, c'est passer de l'autre côté du miroir.
Le bleu est fort de symbolique, couleur profonde dans laquelle on s'enfonce à l'infini, qui figure le ciel et son octave supérieur l'univers.
C' est aussi, la couleur de la sagesse des égyptiens, la couleur de Vairocana de la sagesse transcendante du bouddhisme tibétain, et le séjour de l'immortalité dans la tradition juive est une cité bleue...
 
Le bleu va avec l'humanisme et l'humanisme et la confraternité, j'aime ça.
Mon rêve me le confirme avec la trinité (les  triades se retrouvent dans les croyances, les philosophies et prêchent la complétude) des amis (les deux qui arrivent et Mathieu qui m'attend) que je retrouve ... en moi, en fait, et avec qui il me plaît de me concerter.  

*

Le dieu Thor
S2 - Avant - On vient de découvrir juste à côté de chez moi nombre de belles petites pièces archéologiques : une pierre précieuse jaune, de petits objets en bronze, apparemment.
 
Mon trésor est en moi, voilà ce que j'ai envie de me dire...c'est tout à coté de ce que je suis, à mes cotés.
Je n'en connais pas encore très bien la nature. Je sais que je suis riche de cette proximité, mais cette alchimie de la possession de ma pierre  philosophale est en route seulement .
Il y a un flou bien naturel. Il faut attendre et progresser dans mon alchimie intérieure.
La pierre jaune est en même pierre ? métal ?
C'est précieux, c'est sûr, cela a le mérite d'exister, d'apparaître, mais je ne connais pas encore vraiment ce que c'est, je ne me connais pas encore vraiment.
 
Et, surtout, un objet où figure en gros une inscription au nom du dieu THOR.
 
 
L'objet est le  marteau de Thor.
 
Je suis à la fois très étonné par ces trouvailles précieuses et déçu de ne pas les avoir découvertes moi-même ! Je demande alors à la femme en possession de ces objets si elle a quelque documentation au sujet de ce dieu Thor que j'imagine gaulois. Elle ne me répond pas.
 
Je me culpabilise, comme toujours, de me méconnaître.
La femme ne me répond pas, comme pour me dire qu'il faudrait que je m'attelle à la tâche pour investiguer, prospecter, comprendre et trouver.
C'est tout de même moi qui doit faire pour moi. Mon anima me dit que je dois, que je peux.
 
L'histoire de Thor et de son marteau Mjölnir est pleine d'enseignement :
Dieu germanique. Thor, Donnar ou Donner (Þórr en vieux norrois) est le dieu du Tonnerre. Dans la mythologie nordique, Thor est un fils d'Odin et de la géante Jord (terre). Il est l'époux de Sif et le père de Modi (le courage) et de Thrud (la vigueur). Il est le père de Magni (la force) avec la géante Jarnsaxa (=Sif).
La maison de Thor s'appelle Thrudhvangr (champ de vigueur). Il y réside dans une immense salle, Bilskirnir (éclat scintillant).
Thor est un très puissant guerrier d'une force colossale. Sa ceinture magique augmente encore sa force : plus il la serre, plus il devient puissant. Il possède un marteau de guerre appelé Mjölnir, fabriqué par deux nains, Sindri et Brokkr sous les ordres de Loki. Ce marteau revient toujours dans sa main après avoir frappé. Pour manipuler son manche brûlant, il utilise des gants de fer spéciaux.
Il traverse le ciel à l'aide de son char tiré par deux boucs magiques Tanngnjost (Dents grinçantes) et Tanngrisnir (Dents étincelantes).
Il est le plus fort des hommes et des dieux. Il est ainsi le défenseur de Midgard et le gardien des dieux et des hommes contre les géants. En cela, il est un des dieux les plus vénérés. Thor est le dieu de la guerre par excellence, mais contrairement à Tyr, le dieu de la guerre et de la justice, il est plus le dieu du combat au corps à corps. Odin complète la trinité guerrière en tant que dieu de la rage de vaincre, de la ruse et de la victoire.
Durant Ragnarök, il affronte Jormungand, le Serpent Monde, fils de Loki. Le serpent meurt le premier. Thor, empoisonné, n'aura le temps que de faire neuf pas avant de le rejoindre.

Influence

Thor était le plus populaire des dieux nordiques. Il est le dieu préféré des humbles et c'est à lui que les jeunes mariés demandent la bénédiction. Son influence était si forte que les chrétiens durent affubler Saint Olaf d'une hache pour rappeler le dieu Thor.

De nos jours

En danois et en suédois, Torsdag (Jeudi), est le jour de Thor, et Torden signifie tonnerre en danois. De même, en anglais, son nom a été utilisé pour Thursday (Jeudi), et Thunder (Tonnerre). Il se nomme Donner en allemand, ce qui a donné Donnerstag (Jeudi) et Donner (Tonnerre, dunder en suédois). Notons qu'en français, le jeudi est le jour de Jupiter, équivalant de Thor dans la mythologie romaine.
À titre d'anecdote, le personnage de Thor est repris de nos jours dans les bandes dessinées de Marvel Comics.

Equivalences
• les dieux gaulois Taranis (aux Esses) et Sucellos (au Maillet)
• le dieu grec Zeus (au Fulmen)
• le dieu indien Indra (au Vazra)
"Fils d'Odin et de Jord, membre de l'Aesir, THOR était le dieu de la force et du tonnerre. Il était le principal ennemi des géants dont il brisait la tête avec son redoutable marteau Miollnir. Cette arme revenait toujours dans la main de Thor après l'avoir lancée mais il avait besoin de gants de fer et une ceinture de force (Megingiord) pour l'utiliser. Mjollnir qui signifie "la foudre étincellante" était porté en amulette autour du cou même pendant la christianisation de la Scandinavie.
Thor est allé tout autour de la terre dans son chariot tiré par deux boucs Tanngniost et Tanngrisnir. Ces boucs ont la possibilité de se régénérer après avoir été mangés. Cependant, un soir alors que Thor festoyait avec ses hôtes, le fils de la famille se dit qu'il avait envie de manger de la moelle. Ainsi, il prit un os d'une patte antérieure et le broya pour en extraire la moelle tant convoitée. Le lendemain matin, quand les boucs se régénérèrent l'un des deux boitait du fait que l'os avait été broyé. Thor en fut irrité et emmena le jeune garçon comme serviteur pour se rembourser. Il vivait à Thruthheim dans sa résidence de Bilskinir l'étincellante. Sa femme est Sif aux cheveux d'or. Les cheveux de cette dernière sont réellement d'or. Loki ayant coupé les cheveux de sa femme, Thor menaça de lui fracasser la tête avec Miolnir et demanda à Loki d'arranger cela. Ce dernier demanda aux Alfes noirs de confectionner une chevelure en or pour apaiser Thor. Cette chevelure avait la propriété de pousser comme de vrais cheveux. Ainsi les nordiques appelaient aussi l'or la chevelure de Sif.

Thor sera vaincu lors du crépuscule des dieux. Il le sait. Il s'entretuera avec le serpent du Migard. Il était le dieu le plus adoré par les hommes à qui il assurait la fertilité.

Il aurait pu le tuer une fois. Alors qu'il était dans une barque, il lança un grappin dans l'eau avec une tête de bœuf comme appât. Le serpent du Migard mordit à "l'hameçon" et Thor commença à le hisser, mais avant qu'il ait pu finir, son accompagnateur, un Géant du givre, pris peur et coupa la ligne alors que Thor s'apprêtait à le tuer d'un coup de Miolnir. Le serpent plongea aussitôt dans la mer. Les textes disent que Thor ne le reverra plus jamais avant le crépuscule des dieux.

Un matin en s'éveillant, Thor s'aperçoit que son marteau a disparu. troublé, il va prendre conseil au près de Loki. "Le marteau précieux, dit Loki a sans doute été ravi par quelque géant". Et il s'offre lui-même de chercher le marteau. Pour la recherche du marteau, il emprunte à la déesse Freyja son vêtement magique à plumes, qui permet de traverser les airs et gagne à tire d'ailes le séjour des géants. Il y rencontre bientôt le géant Thyrm, l'interroge et apprend que c'est lui le ravisseur. Le marteau a été caché sous terre à huit brassées de profondeur : Thyrm ne consentira à rendre le marteau que si l'on lui donne la main de Freyja. Cette réponse rapportée aux dieux, les jette dans la consternation ; ils se réunissent, délibèrent, mais ne trouvent pas de solution. Il se résigne donc à prier Freyja d'accepter le marché qu'on lui propose. Mais Freyja s'y refuse, indignée; elle ressent un si grand courroux que les veines de son cou se gonflent jusqu'à faire éclater son beau collier d'or qui roule à terre. Dans leur embarras, les Ases se résolvent alors à un stratagème : on revêtira Thor lui-même d'habits de femme, on lui passera au cou le collier de Freyja et on le recouvrira d'un voile de mariée. Après quelques hésitations, Thor finit par se prêter à cette mascarade. Vêtu en femme, il se rend au pays de Thyrm ; Loki l'accompagne, déguisé en servante. Les deux Ases reçoivent chez le géant un accueil magnifique. Dès le premier soir, Thyrm fait préparer le festin des noces. La supposée fiancée fait paraître un appétit prodigieux : à elle seule, elle a dévoré tout ce qu'on avait réservé aux femmes du Palais, c'est-à-dire un bœuf entier, huit saumons, de nombreuses épices ; elle boit par surcroît trois tonnes d'hydromel. Le géant s'étonne grandement d'une telle voracité. Mais Loki n'est point embarrassé de lui donner une explication : pendant huit jour entiers, dit-il, Freyja n'a rien voulu manger ni boire, tant était violente la nostalgie qui la poussait vers le pays des géants. Thyrm, rasséréné et plus épris que jamais, veut embrasser la futur mariée ; mais quand il lève le voile qui couvre le visage de la déesse, il ressent un tel effroi à voir les éclairs qui jaillissent de ses yeux qu'il fait un bond en arrière. Loki l'apaise encore; pendant les huit dernières nuits, déclare-t-il, Freyja n'a pas dormi, tant elle était agitée du désir de partir pour le pays des géants ; et c'est pourquoi ses yeux jettent un tel feu. À ce moment, désireux de donner à son union avec Freyja la consécration rituelle, Thyrm envoie chercher le marteau Mjornir et ordonne que, selon la coutume, on le pose sur les genoux de la fiancée. Le coeur de Thor rit dans sa poitrine. D'une main vigoureuse, le dieu saisit l'arme et la brandissant joyeusement, abat Thyrm et toute sa suite de géants. Puis, satisfait et calme, il retourne chez les Ases. "
Un peu plus tard, chez le voisin (je pense à la maison des Masson, ici, à Chitry Mont Sabot), je vais moi-même fouiller une terre déjà remuée en y trouvant un bout de ferraille et une tête de marteau...
Pareil à Thor, j'ai retrouvé Mjölnir, le marteau.  
C'est du déjà du connu cette recherche, cette problématique de la force en soi à conquérir (une terre déjà remuée... je me cite)
Le marteau de Tho, c'est le fulmen de Zeus, LA FORCE (voir Star wars) à trouver...et à savoir utiliser judicieusement. 
la massue apparaît dans les croyances, religions et mythologies comme associée à la force brutale et primitive.
La massue d'Heraclès, le marteau de Thor, le vazra du Mirha indoiranien, le vajra d'Indra dans la Véda, le fulmen de Zeus, le bâton de Moïse sont toutes des similitudes qui parlent de la même chose.
Le pouvoir de la foudre...qui peut avoir des effets opposés.

Cela veut dire, pour moi, qu'aujourd'hui, je suis conscient qu'il me faut trouver un équilibre pour que ma personnalité soit juste et harmonieuse.
Je crois que je suis quelqu'un qui est capable d'écraser l'autre de mes désirs secrets égoïques et qui, avec la même  force, est capable d'écraser ce qui est vil et qui manquerait d'honnêteté intellectuelle et de combat égalitaire.

EGO...EGAL...

"SACRE MARTEAU"

5 H 30 - Extrait du rêve

La scène se passe à l'intérieur, dans un appartement. Je m'adresse à une jeune fille (qui m'évoque la nièce de mon épouse) au sujet d'un sac de couchage léger qu'elle vient de faire coudre. Le problème, dis-je, c'est le matelas en dessous qui doit être suffisamment épais. Et j'ajoute, à ce propos : «Quand j'étais jeune, je couchais à même le sol en ciment [souvenir de mon séjour en Inde] !»

Puis il est question de sommeil et de rêve, et je me lance dans un discours à propos des causes d'un mauvais sommeil.

Le rêve commence par une pensée ("je pense, donc je suis"), qui se développe en idée, sur laquelle viennent ensuite se greffer des sentiments. Et c'est là que le bât blesse, que surviennent les perturbations du sommeil. Le problème c'est l'affectif (les sentiments) qui, à la différence de l'intellect, est mal maîtrisé.

Autre cause de perturbation du sommeil : les réveils électriques [micro-réveils] qui surviennent à la fin de chaque cycle de sommeil-rêve. Chaque nuit, nous avons quatre ou cinq cycles dont la durée varie selon les individus. Les miens durent 120 minutes (deux heures), mais ils peuvent être plus courts chez d'autres personnes...

Contexte et commentaires

Feuilleté la veille, chez un dermatologue, deux magazines "Psychologies", plutôt mauvais.
Vu en passant un article au sujet du dernier ouvrage de Patrick Van Eersel, le directeur de collection qui m'a amené à participer à la publication du "Livres des rêves" chez Albin Michel.
Je n'ai pratiquement rien à modifier à l'état de veille de ce que je déclare en rêve !
Mon cycle personnel sommeil-rêve est bien de deux heures.