Le château de Bazoches

et le château de Vauban

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II - Le Château de Vauban

situé au hameau de Vauban

(commune de Bazoches-du-Morvan)

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Voir le site du Château de Vauban

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Le panneau signalétique devant l'entrée du château

L'entrée du château-manoir

(photo RR du 7/1/2011)

 

Chateau Vauban

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Ancienne carte postale du Château de Vauban

Qui est le personnage se tenant à la fenêtre ?

Fonds de M. Bernard Legoff à Bonneçon

(carte transmise le 10/9/11)

Vue de l'aile gauche du château (avec une tourelle)

Photo R. Ripert du 10/3/2011

Une autre tourelle, du côté droit de l'enceinte du manoir

(photo RR du 7/1/2011)

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Description par le comte Georges de Soultrait, en 1874


«Château moderne de Vauban, très agrandi récemment, mais où l'on retrouve encore une tourelle et quelques restes du manoir primitif du XVI ème siècle.
Une plaque de plomb trouvée dans la terre, et conservée au château, porte une inscription, grossièrement gravée, datée du 12 avril 1624, relative à la pose de la première pierre de la chapelle de Sainte-Catherine de Vauban, actuellement détruite.
Curieux portrait de Vauban jeune.»

In Répertoire archéologique du département de la Nièvre, rédigé sous les auspices de la Société Nivernaise des lettres, sciences et arts, par M. le Cte de Soultrait (24 décembre 1874.) - Paris : Imprimerie nationale, 1875.- IV-220 p., [2] p. ; In-4°. Col. 53. Source Gallica.

 

L'Association Vauban

Sébastien le Prestre de Vauban né en 1633 à Saint-Léger-Vauban près d'Avallon (89), est Ingénieur militaire du roi Louis XIV à 22 ans et le sert durant 53 ans. Il fut le constructeur de nombreuses places-fortes aux frontières de ce qu'est aujourd'hui le territoire français, son hexagone, son «pré carré». Il adapta parfaitement son système de défense au terrain, et fut un preneur de villes hors pair, ménageant la vie des soldats et des populations. Il est au poste de Commissaire des Fortifications à 44 ans jusqu'à sa mort le 30 mars 1707. Vauban, un homme à découvrir, un homme à la pensée très moderne, un homme de paix.


Le musée Vauban

et l'Association des amis de la maison Vauban

à Saint-Léger-Vauban (89)


Vauban

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Monument à Vauban (à droite de l'église de saint Hilaire)

Photo R. Ripert du 8-4-2011

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Le seigneur et son «pré carré» *

 

Par Michèle Virol

 

«Seigneur d'Epiry par héritage de sa femme, Vauban n'a cessé d'accroître son domaine, au fil de ses rentrées d'argent, produits de ses appointements et des gratifications royales mais aussi fruits d'une gestion avisée. outr la souscription d'emprunts d'Etat, il prête à des particuliers de sa région natale au taux habituel du denier vingt soit 5%, et sait user de la justice pour obtenir remboursement du capital et des intérêts, surtout lorsque l'emprunteur est proprétair de terres qu'il convoite. Il souhaite en effet étendre et rassembler terres, prés et bois en possessions contiguës. Le domaine de Creuzet, voisin d'Epiry, lui est adjugé par décret du bailliage de Saint-Pierre le Moutier le 15 février 1676, pour remboursement de la dette de 15 000 livres contracrée par le comte de Crux, en 1671 (1). Plus tard, avec le château de Bazoches, ce sont 130 ha de terres et de prés et 400 ha de bois attenants qui sont acquis aux enchères le 17 août 1679 grâce à un intermédiaire enchérisseur, un certain Lemoyne (2). La terre et seigneurie de Bazoches par sentence en parlement du 12 iuillet 1670 devaient être saisies. La veuve du comte de Melun, née Veilhan, et sa famille, propriétaires, avaient signé un contrat, le 21 juin 1675 promettant de faire adjuger par décret au sieur de Vauban ces biens, mais il aura fallu quatre années de péripéties pour que celui-ci parvienne à ses fins.
En 1680, c'est la seigneurie de Pierre-Pertuis qui est acquise au comte de Vitteaux, soit 30 ha de terres et 12 ha de vignes, son domaine, son château en ruine et son moulin de Sæuvres.
En 1684, c'est la seigneurie de Vauban à laquelle son père Urbain Le Prestre avait été contraint de renoncer en 1632, qui est rachetée à son cousin endetté Antoine Le Prestre, soit le château de Vauban, et 500 ha de terres et de broussailles (3).
En 1693, il réussit à acheter au puissant comte de Nevers la seigneurie de Neuffontaines comprenant le domaine d'Armance et 110 ha de terres et de prés.
Enfin, le manoir de Champignolles, autrefois propriété des Le Prestre, passé par mariage aux Magdelenet, revient dans son patrimoine par l'intermédiaire de son secrétaire Friand qui se fait ainsi rembourser, le 17 juillet 1704, une dette contractée par le président de l'élection de Vézelay, Jean Magdelenet.

En 1693, il est désormais le seigneur d'un «pré carré» de quelque mille deux cents hectares de terres dont quatre cents hectares de bois obtenus résolument sur ses débiteurs et patiemment réunis d'un seul tenant grâce à des échanges et des petits achats par sa femme Jeanne d'Osnay, qui ne quittera jamais le Morvan et se montrera fort précieuse dans cette politique de construction et rassemblement du patrimoine familial (4).»

Notes de l'ouvrage :

1. A. N., MC 169 Royer notaire, le 15 février 1676. Les dettes non éteintes du comte demeurant après sa mort en 1705, son frère préfère céder à Vauban 120 arpents de bois (41 ha) avec leur justice à la Collancelle, attenants donc à Epiry et au Creuzet. (Un arpent correspond à 51 ares, mais dans la généralité de Paris il vaut 32,4 ares.)

2. Vente de la seigneurie de Bazoches à Paris, aux requêtes de l'Hôtel, A. N. VH 1373, 17 août 1679. Sur le détail de la vente, voir A. Blanchard, Vauban, op. cit., pp. 471-477.

3. Contrat signé chez maître Ragon, notaire à Bazoches (Archives Départementales de la Nièvre, cote 3 E 12/7). Désormais sa femme Jeanne d'Osnay accolera «de Vauban» à son paraphe.

4. Il est aussi le seigneur de Domecy, achetée à Claude de La Perrière, soit 3 fermes et 70 ha de terres et de prés, seigneur de Cervon (achetée en 1683), de la Chaume (achetée en 1690). Plus de la moitié des 91 actes pour affaires agricoles des Le Prestre passés devant le notaire de Bazoches, Ragon, de 1681 à 1705, sont signés par Jeanne d'Osnay, qui a une procuration de son mari.

Extrait de Vauban : De la gloire du roi au service de l'État, Éd. Champ Vallon, 2007 (voir la présentation ci-dessous de l'ouvrage), pp. 276-277.

* "Pré carré" : expression du milieu politique d'origine très récente (1985).
Elle est issue d'une ancienne locution à connotation rurale ou territoriale où faire son pré carré voulait dire accroître son domaine pour un propriétaire ou gagner des territoires pour un seigneur.
Le pré carré désigne maintenant, dans l'administration, un domaine réservé (avec tout ce qu'y s'y rattache) qu'on doit protéger (donc défendre) de ceux qui chercheraient à s'en approprier un morceau ou à y empiéter

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Timbre à l'effigie de Vauban

France - N° 1029 - Catalogue Yvert & Tellier-Année 1955 - Série des personnages célèbres (timbres avec surtaxe pour la Croix-Rouge). Compter neuf, environ 8 €

Timbre dessiné d'après un tableau de Hyacinthe Rigaud ( (Perpignan 1659-1743 Paris) *.

«Sébastien Le Prestre, seigneur de Vauban, né le 1er mai 1633 à Saint-Léger-de-Foucheret (actuellement Saint-Léger-Vauban dans l'Yonne), mort le 30 mars 1707, architecte militaire, mais aussi agronome, philosophe et humaniste a construit 150 sites ou citadelles fortifiées.
A la fin de sa vie il n'a pas craint d'affronter la disgrâce de Louis XIV pour se faire l'avocat de la misère du peuple français dans les campagnes.» Voir Phil-Ouest

* Tableau de Vauban peint par Rigaud

Portrait of Sébastien le Prestre, Marquis de Vauban, Maréchal de France, in a breastplate, wearing the Order of Saint Esprit. Oil on canvas, unfinished (129.5 x 96.5 cm.). Tableau vendu par Christie's, le 4 juin 2009 (environ 5 000 €).

S'agit-il d'une copie ou de l'original ?

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Le tableau de Vauban peint par Rigaud

(original ou copie conservée au château de Bazoches ?)

Voir le site officiel de Vauban

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Tableau de Vauban

Musée Auguste Grasset à Varzy (58)

Photo François Bischoff, sept. 2015

Reproduction du tableau de Vauban peint par Rigaud

Source inconnue

Mise en vente sur le site Delcampe, déc. 2012

Vignette commémorative, sans valeur postale

Commémoration du tricentenaire de la naissance de Vauban, mai-juillet 1933

Source : Société d'études d'Avallon (oct. 2011) (Fonds Assoc. Novem fontes)

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Programme de la commémoration

Ed. officielle du comité des fêtes du tricentenaire de Vauban, 22 p.

Illustrations de M. Robert-Prévost

Notices rédigées par M. Jean Bonnetot

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Source : Société d'études d'Avallon (Fonds Association Novem fontes, oct. 2011)

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France 2007 - Yvert & Tellier n° 4031

En arrière-plan du timbre la citadelle de Mont-Louis (Pyrénées Orientales)

Enveloppe 1er jour (fonds J-P Derlon)

Autre version de l'enveloppe 1er jour (fonds R. Ripert)

Commémoration à Bazoches du tricentenaire de la mort de Vauban, les 14 et 15 juillet 2007

Note RR : J'y étais ! Défilé en costumes d'époque, repas gastronomique et feu d'artifice (embrasement du château)...

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Iconogaphie de Vauban

 

Il existe de très nombreux portraits de Vauban, peints ou gravés, la plupart réalisés après la mort du maréchal. On retiendra ici les cinq portraits peints de Vauban :
- le premier est celui de Hyacinthe Rigaud (Perpignan 1659-Paris 1743), peintre du Roi (photographie Lauros-Giraudon) conservé au château de Bazoches [?] avec deux autres portraits représentant l’un sa femme et l’autre sa fille Charlotte;
- le deuxième représente Vauban à Cambrai (Photo SHAT);
- le troisième est attribué à l’atelier de François de Troy (Versailles, musée national du château, MV 8351),
- et les deux derniers non signés et non datés, qui se trouvent au château d’Aunay-en-Bazois (58500 Clamecy) et au château de Bazoches.

Il existe deux copies, l’une de Louis-Eugène Larivière (1801-1823), à l’école Supérieure et d’Application du Génie/musée du Génie d’Angers (106, rue Eblé - 49000 Angers) et l’autre, anonyme, dimensions réduites, du tableau de Rigaud au musée des Beaux-Arts de Dijon (Cat. peint. fr. 1968 n° 320) et des reproductions gravées d’après le portrait de Rigaud, dont une dessinée et gravée par Nicolas-Gabriel Dupuis (1695-1771) et une par Pierre-François Bertonnier (1791- ?), élève de Tardieu (A Paris, chez l’Auteur [Bertonnier], rue Saint-Jacques, no 100.), dont l’Association Vauban possède un tirage.

Un portrait au pastel par Charles Le Brun (1619-1690) est conservé à la Bibliothèque du Génie, Service historique de la Défense, Vincennes (Photo Giraudon-Art).

Le Musée Condé à Chantilly conserve un dessin daté de 1776 de la comtesse de Vauban (Henriette de Puget de Barbantane) par Louis Carrogis dit Carmontelle (Paris 1717-1806).

Gravure représentant Vauban en pied tenant de sa main gauche le bâton de maréchal appuyé sur une table où se trouve un plan de fortification. «A Paris, chez H Bonnart rue St Jacques, au Coq, avec privil» Ayant pour légende : «Mr le Marechal de Vauban/Sebastien Le prestre Chevalier Seigneur de Vauban Grand Croix de l’ordre de St Louis Marechal de France et Gouverneur de la Citadelle de l’Isle en Flandres. » (Tondouze, p. 46-47, la date de 1703 ou 1704 et face p. 193.)

Buste (H. 64.7 ; L. 39.5 ; 25.5 Pr) en plâtre de Charles-Antoine Coysevox (Lyon 1640-Paris 1720), musée du Louvre, département des sculptures (RF 1839). Cat. 1933, no 1688, Sculpture française. II. Renaissance et Temps modernes. Sous la direction de Jean-René Gaborit. – Paris, RMN, 1998 Deux autres exemplaires au musée de l’armée à Paris.
Buste en terre cuite de Charles-Antoine Coysevox (Lyon 1640-Paris 1720) au Château de Bazoches, appartenant aux descendants de Charlotte de Vauban, fille aînée de Vauban (http://www.chateau-bazoches.com/).
Buste à mi-corps en marbre blanc au fort de Briançon, Pignerol.
Statuette en pied de Vauban par Adolphe-Désiré dit Gustave Crauk (Valenciennes, 1827- Meudon, 1905) destiné à la façade du Louvre, 1855-1856 [Arch. Nat., F/21/1751], conservé au musée de Valencienne (réserve Carpeau, no 98.5.5. Photo Claude Thérriez).
Statue de Vauban par Charles-Antoine Bridan (1730-1808), musée de Versailles (Musée à toutes les gloires de la France).
Statue de Vauban en pied d’Antoine Etex. (Le 22 décembre 1855, la commission refuse la statue d’Antoine Etex pour la façade sur les places Napoléon et du Carrousel [Arch. Nat., F/21/1744, année 1855, F/21/1747, F/21/1753]).
Statue de Vauban au square à droite de l’Hôtel des Invalides.
Statue de Vauban par Frédéric-Auguste Bartholdi (1834-1905) à Avallon sur la place Vauban, inaugurée le 9 septembre 1873.
Statue en bronze d’Anatole Guillot (1865-1911) sur la place de Saint-Léger-Vauban., inaugurée le 10 décembre 1905 par Bienvenu Martin, ministre de l’éducation et des cultes.
Mausolée de Vauban réalisé par Antoine Etex (Paris, 1808-Chaville, 1888) en 1846-47, à Paris, Hôtel des Invalides.
Le musée du Louvre possède un buste-portrait en plâtre (H. 33, l. 10.5, Pr. 13.5), esquisse pour le monument de Vauban commandé par le ministère de l’Intérieur le 6 juin 1843, et destiné à l’hôtel des Invalides, terminé en 1852 et érigé dans le bras droit du transept de l’église du Dôme des Invalides (inv. RF 2189 D.)
Médailles de Vauban dont une par Michel Petit (41 mm) à la Monnaie de Paris.
Timbre de Vauban, série célébrité. Dessinateur : André Spitz, d’après Rigaud. Graveur : Claude Hertenberger. Impression : Taille-douce. Emission : 13-06-1955 Retrait : 15-10-1955.

Source : dossier de l'IGPDE
Date de création : 15-02-2007 - Date de mise à jour : 05-07-2010 - Un dossier bio-bibliographique sur Sébastien Le Prestre, Marquis de Vauban.

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Détail du portrait de Vauban,
attribué à François de Troy

«Parmi les portraits faits du vivant de Vauban le plus ancien est l'ovale du musée national du château de Versailles (MV 8351) attribué à François de Troy (1645-1730).
Vauban y a une trentaine d’années.»

Source : LUGAR DO OLHAR FELIZ

 

Source : Joconde : le portail des collections des musées de France

SÉBASTIEN LE PRESTRE, SEIGNEUR DE VAUBAN, MARÉCHAL DE FRANCE (1633-1707)

Auteur/exécutant : anonyme [attribué à François de Troy]
Ecole : France
Période création/exécution : 17e siècle
Matériaux/techniques : peinture à l'huile; toile
Mesures : 74 H ; 59 L
Sujet représenté : portrait (Le Prestre Sébastien, maréchal, homme, à mi-corps, de trois-quarts, Vauban Sébastien seigneur de, armure)
Lieu de conservation : Versailles; musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
Statut juridique : propriété de l'Etat ; achat ; musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
Date acquisition : 1967
Anciennes appartenances : Lacombe
Numéro d'inventaire : MV 8351
Commentaires : support et surface peinte (ovale barlong)
Bibliographie : CONSTANS 1980, n° 5290
Copyright notice © Direction des Musées de France, 1986
Crédits photographiques © Gérard Blot ; Réunion des musées nationaux

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BUSTE DE FRANÇOIS LE PRESTRE DE VAUBAN
(SAINT-LEGER VAUBAN, 1640 ; PARIS, 1707), MARECHAL DE FRANCE

Auteur/exécutant : COYSEVOX Charles-Antoine
Précision auteur/exécutant : Lyon, 1640 ; Paris, 1720
Ecole : France
Période création/exécution : 1er quart 18e siècle
Genèse : épreuve ; oeuvre en rapport
Historique : épreuve d'atelier peut être exécuté d'après le modèle du Salon de 1704, sans numéro ; acquis en Bretagne par Ernest May (1845-1925) vers 1900 ; il existe deux autres exemplaires en plâtre au Musée de l'Armée à Paris.
Matériaux/techniques : plâtre
Mesures : H. 64.7 ; L. 39.5 ; 25.5 Pr
Inscriptions : inscription
Précision inscriptions : sous l'épaule gauche, traces de lettres
Sujet représenté : portrait (ad vivum, Le Prestre Sébastien,Vauban Sébastien seigneur de, homme, en buste, perruque, maréchal)
Date sujet représenté : 1633 né ; 1707 mort
Lieu de conservation : Paris ; musée du Louvre département des Sculptures
Musée de France: au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
Statut juridique : propriété de l'Etat ; donation ; musée du Louvre département des Sculptures
Date acquisition : 1923 date d'acquisition ; 1826 entrée matérielle
Anciennes appartenances : coll. May Ernest
Numéro d'inventaire : RF 1839
Commentaires : buste sur piédouche en plâtre ; don sous réserve d'usufruit
Bibliographie : cat. 1933, n° 1688 ; Sculpture française. II. Renaissance et Temps modernes. Sous la direction de Jean-René Gaborit. - Paris : RMN, 1998
Copyright notice © musée du Louvre, © direction des musées de France, 2001
Crédits photographiques © Réunion des musées nationaux © Droits réservés

Joconde : le portail des collections des musées de France

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Dessin de Vauban,
attribué à Charles Le Brun

«Le plus récent et le plus beau est le dessin attribué à Charles Le Brun (1619-1690) – dont Vivien fut l’élève - conservé à la Bibliothèque du Génie, Service historique des armées à Vincennes.
Vauban est âgé d’environ 70 ans (il aurait donc été fait vers 1700, Le Brun était mort depuis 10 ans et inactif depuis une douzaine d’années).»

Source : LUGAR DO OLHAR FELIZ

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Titre : Portrait de S. Le Prestre de Vauban, en buste, de 3/4 dirigé à gauche dans une bordure ovale : [estampe]
Éditeur : Se vend à Paris chez E. Desrochers, rue du foin près la rue S.t Jacques
Sujet : Vauban, Sébastien Le Prestre (1633-1707 ; marquis de) représenté en buste, en armure, dans un ovale.
Type : image fixe, estampe
Format : 1 est.
Format : image/jpeg
Droits : domaine public
Identifiant : ark:/12148/btv1b84078927
Source : Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, RESERVEFOL-QB-201(81)
Relation : Appartient à : [Recueil. Collection Michel Hennin. Estampes relatives à l'Histoire de France. Tome 81, Pièces 7114-7193, période : 1707-1708]
Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41505994b

Titre : Portrait de Sébastien Le Prestre de Vauban, en pied : [estampe]
Auteur : Bonnart, Robert (1652-17..). Dessinateur
Éditeur : Chez N. Bonnart rue S.t Jaques à l'aigle, avec privil.
Sujet : Vauban, Sébastien Le Prestre (1633-1707 ; marquis de) représenté en pied, prenant une prise de tabac dessiné par R.B.
Type : image fixe, estampe
Format : 1 est.
Format : image/jpeg
Droits : domaine public
Identifiant : ark:/12148/btv1b8407891t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, RESERVEFOL-QB-201(81)
Relation : Appartient à : [Recueil. Collection Michel Hennin. Estampes relatives à l'Histoire de France. Tome 81, Pièces 7114-7193, période : 1707-1708]
Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb415059930

Deux gravures de Vauban

Source : Gallica

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Grand tableau de Vauban peint par Louis-Eugène Larivière pour le Musée d’histoire de France de Versailles, d’après son portrait par Hyacinthe Rigaud.

Musée du Génie d’Angers

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Gravure du tableau peint par Larivière

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Voir le dépliant de l'exposition : «Vauban ou l'imagination au devoir» (format pdf)

Monnaie "VAUBAN" valeur faciale 10 € :
- Or ¼ once massif
- Diamètre : 22 mm
- Poids : 8,45 grammes
- Qualité «Belle Epreuve», la plus haute qualité numismatique
- Tirage : 3000 exemplaires (épuisé)

Prix de vente en 2007 : 332 €

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Vauban : De la gloire du roi au service de l'Etat

Par Michèle Virol *


Editions Champ Vallon 2007, 431 p.

Amazon : 17 €

Google livres (aperçu)

Présentation de l'ouvrage par l'éditeur


"Le plus savant homme dans l'art des sièges et des fortifications, et le plus habile ménager de la vie des hommes".
Saint-Simon dresse ainsi le portrait de Sébastien Le Prestre de Vauban (1633-1707). II le présente non seulement comme le maître inégalé de la guerre de siège, mais encore, loin des fastes de Versailles, comme l'un des grands témoins du siècle de Louis XIV.
Homme de plein vent, à pied, à cheval, en chaise à porteur, ou dans sa fameuse "basterne", Vauban ne cessa de parcourir la France en tous sens pendant plus de quarante années.
L'ingénieur perfectionne et innove dans les domaines militaires et techniques mais aussi administratifs et économiques. A partir des années 1680, le soldat longtemps fidèle à son roi se transforme en conseiller lucide : confronté au royaume "réel", il brosse un tableau de plus en plus critique de la monarchie ; il analyse et conteste les décisions royales sur la question huguenote (révocation de l'édit de Nantes) et la politique étrangère (des guerres ruineuses pour le royaume); l'homme du pré-carré pense le pays comme un territoire dont chaque élément "aménagé" doit améliorer le sort des plus démunis et il voit dans la réforme de la fiscalité le principal remède pour faire face aux "années de misère" qui stigmatisent nombre de provinces à la fin du règne de Louis XIV.
Entre l'âge classique et celui des grands philosophes des Lumières, la plume prolifique de Vauban initie une science nouvelle, appelée à un grand avenir : l'économie politique.
Conçu comme une biographie intellectuelle, ce livre, écrit au plus près des archives inédites laissées par le maréchal-ingénieur, dévoile les aspects intimes d'un Vauban attachant et méconnu ; il replace l'œuvre écrite de l'auteur de la Dîme royale (1707) dans les courants de pensée qui annoncent les bouleversements à venir, au carrefour des sciences, du religieux, de la pensée administrative et d'une nouvelle conception de l'Etat, plus utilitaire, plus humaine aussi. Vauban qui dit "aimer sa Patrie à la folie étant persuadé que tout bon citoyen doit l'aimer et faire tout pour elle" fut l'un des premiers à vouloir faire passer les aspirations et les besoins de "vingt millions de français" avant l'intérêt du roi.


* Michèle Virol, agrégée de l'Université et docteur de l'EHESS, a consacré sa thèse aux "Oisivetés" de Vauban, dont elle prépare la première édition intégrale. Elle est maître de conférences à l'IUFM-Paris.

 

 

Vauban : homme de science, homme d’Etat

 

Entretien de Michèle Virol avec Jean-Luc Terradillos

in L'actualité Poitou-Charentes n° 77, juillet 2007, p. 22 et p. 23

La généalogie du maréchal Vauban

 

Vauban Avallon
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Statue de Vauban à Avallon (89)

Oeuvre du sculpteur Bartholdi. Statue érigée en 1873

Photo RR du 9-4-2011

Vauban à l'honneur, descendez vous du grand maréchal ?

10 juillet 2008

Article publié dans Généinfos :

le blog de la Revue française de Généalogie

Dans l'actualité, l'inscription au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco de 12 sites fortifiés par Vauban, nous donne une belle leçon de généalogie. Oui, Vauban dont on a célébré en 2008 à la fois le génie militaire, mais aussi la clairvoyance économique, se désolait au seuil de sa vie, de n'avoir plus qu'une fille. Et pourtant, plus de 3.000 personnes peuvent aujourd'hui de targuer de descendre du maréchal !
Sébastien Le Prestre de Vauban s'est marié en 1660 et a eu 3 enfants : un garçon mort en bas âge et deux filles. La cadette Jeanne Françoise se marie jeune mais meurt mystérieusement à 35 ans, au château familial de Bazoches *. Son fils unique Louis Sébastien, décède en 1772, sans enfant.
Ne reste plus que l'aînée, Charlotte qui assiste son vieux père au moment de son décès le 30 mars 1707. Mais Charlotte et son mari Jacques-Louis de Mesgrigny ont beau avoir 11 enfants, un seul se marie et a une descendance : Jean-Charles de Mesgrigny. De son mariage, le petit-fils de Vauban a deux filles et un garçon. Seule survit Marie-Claire Aimée de Mesgrigny, née en 1716. 25 ans après la mort de Vauban, il ne reste donc plus qu’une seule descendante du grand homme.
Cependant, tout n'est pas terminé. Marie-Claire Aimée épouse en 1738 Louis Le Peletier de Rosanbo. Ils ont trois enfants. Et la suite de l'arbre généalogique est tellement impressionnante que je ne résiste pas au plaisir de donner ce lien vers la base Roglo.
Descendez vous de Vauban ? Peut-être faites vous partie des 3.355 officiels. Sinon, cherchez "par la main gauche". Vauban est connu pour ses nombreuses aventures galantes. Dans son testament, il lègue 14.000 livres (une somme rondelette pour 1707) à 5 jeunes femmes avec enfants. Alors si votre aïeul est né à Paris de père inconnu avant 1707...

* La non-inscription de Bazoches est incompréhensible, c'est le seul endroit où le public peut entrer dans l'intimité du maréchal.

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Généalogie de la famille Le Prestre de Vauban

Article rédigé par L-P Desvoyes
Membre correspondant de la Société des Sciences historiques et naturelles de Semur


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Urbain ou Albin Le Prestre

Le père du maréchal de Vauban (Sébastien Le Prestre)

 

Source : Jean-René Suzeau (Généanet)

 

Cet arbre généalogique montre le lien de parenté entre Vauban et Charlotte de Montmorillon (la fille de Jean-Baptiste Saladin de Montmorillon et de Charlotte de Chastellux), son arrière-arrière grand-mère).

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Les origines familiales du maréchal Vauban


Arnaud de Sigalas

 

«Urbain Le Prestre de Vauban, père du Maréchal, qui sert sous le Prince de Condé avec la noblesse du Nivernais en 1595 (il en rapporta 14 blessures... "et point d'argent"). Il épouse en 1602 Edmée Carmignolle, fille de Jean Carmignolle, écuyer, dont les biens se trouvent à Saint-Léger-de-Foucheret (à 30 km de Bazoches) où il vient s'installer dans le petit châtau de Ruère appartenant au Marquis de Jancourt. Il est pratiquement ruiné par les multiples procès qui ont suivi la succession de sa mère. C'est un homme aux goûts de rural très marqués; c'est certainement de lui que son fils Sébastien tiendra son attachement à la terre. Il est en particulier connu comme un greffeur d'arbres émérite à qui tout le voisinage à recours.

Enfant d'une famille démunie, Sébastien Le Prestre de Vauban [son fils] vient donc au monde à Saint-Léger-de-Foucheret (devenu Saint-Léger-Vauban sur ordre de Napoléon 1er) dans une maison modeste; c'est le curé du village qui assure sa première éducation.

Par la suite il fait des études très remarquées chez les Carmes de Semur-en-Auxois où il est très vite reconnu comme un bon calculateur, un bon mathématicien et un bon dessinateur.

Quelques années plus tard, en pleine Fronde, en 1652, Condé et son Régiment, ayant campé au château de Vézigneux (non loin de Bazoches) chez ses cousins Bourbon, le jeune Sébastien (il a 17 ans) se présente en habit de paysan aux avant-postes; suit un court dialogue aux termes duquel il est tout de suite enrôlé *. Ses capacités sont immédiatement testées à Sainte Menehould où le siège est remporté en partie grâce à lui.

La petite histoire raconte qu'au cours de ce même siège de Sainte Menehould, se rendant compte que la cause de Condé n'était pas la bonne, il se laisse par ruse, faire prisonnier.

Mazarin, averti, et ayant entendu vanter ses signulières qualités d'ingénieur, le prend alors à son service puis l'attache rapidement à celui du roi.»

* Une autre version voudrait qe ce soit son père, Urbain le Prestre de Vauban, qui l'ait présenté au Prince de Condé à Vézigneux, ce qui serait tout à fait plausible si l'on se rappelle l'attachement de beaucoup de famills nobles, comme les Le Prestre de Vauban, au parti de la Réforme (même si certains de leurs membres n'y adhèrent qu'épisodiquement).

 

Extrait du Guide du château de Bazoches-du-Morvan rédigé et publié par Arnaud de Sigalas, p. 28. Cahier de 34 pages, non daté. Propriété de Jean-Claude Hernando. Voir le fichier pdf, couverture et pages 27-28.

 

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Croix de chemin, face au château de Vauban

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La croix de chemin au hameau de Vauban (face au château du même nom)

Photo RR du 10-3-2011

Sommet de la croix (photo RR du 7-1-2011)

Croix de Chemin à Bazoches (58)
Catégorie : Croix de chemin
aire d'étude : Lormes
lieu-dit : Vauban
adresse : R.D. 147
époque de construction : 18e siècle
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
gros-oeuvre : calcaire ; pierre de taille
décor : sculpture
représentation : Christ en croix; Vierge à l'Enfant; colombe
dimensions : 491 h ; 72 la ; 72 pr
propriété de la commune
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
N° notice : IA00002553
© Inventaire général, 1986
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Bourgogne
Hôtel Chartraire de Montigny - 39, Rue Vannerie 21000 DIJON - 03.80.72.53.33

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