Édouard Pail

Peintre corbigeois

 

Ed. Pail

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Le peintre

Reproduction transmise par Mme M. Viderman, le 24/11/10.

Expo E.Pail 2004

Ed. Pail

 

Photo prise par Louis Guenot (arrière grand-père de François Bendell), sans doute en 1894.Transmise par Mme M. Viderman, le 24/11/10, et présentée à l'exposition 2004 à Corbigny

De gauche à droite : Alice Guenot (future épouse Bendell et grand-mère de François Bendell), Mme Pail née Jean, Édouard Pail et un personnage mal identifié.
Indications fournies par François Bendell le 18/2/2012.

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Biographie d'Édouard Pail

 

Source : Wikipédia



Édouard Pail est un peintre français né à Corbigny, le 17 octobre 1851 et mort à Villeneuve-le-Roi le 6 décembre 1916. Sa peinture prend pour thème principal des paysages du Nivernais traités dans le style de l'école de Barbizon et de l'école de Crozant auquel il se rattache et qui se trouve aux origines de l'impressionnisme. La technique est celle de la peinture en plein air.


Biographie

Édouard Pail est fils d'un peintre originaire du Piémont et d'une mère originaire de sa ville natale de Corbigny (Nièvre). Il est élève du peintre et graveur local Hippolyte Lavoignat, un ami de Camille Corot, et étudie à l'École des Beaux-Arts de Nevers.
Il expose au Salon de Paris, en 1870, à l'âge de dix-neuf ans, deux peintures de paysage : Le Ruisseau de Varennes près Corbigny et Les Chaumes de Corbigny. En 1877, il devient à son tour professeur à l'École des Beaux-Arts de Nevers. Puis il abandonne ce poste pour rejoindre Paris en 1880.
Il entreprend alors des voyages en Angleterre, en Égypte, en Palestine et en Algérie. Il se marie en Algérie, en 1886, avant de s'installer définitivement à Paris, boulevard du Montparnasse puis passage Saunier. Il revient néanmoins à Corbigny régulièrement, où il aime travailler pendant la belle saison.
Il expose chaque année au Salon de Paris des œuvres à la thématique résolument rustique comme Le doyen de la plaine, Les oies au matin, au Pâtis Poux à Corbigny ou Le ruisseau de Cropigny. En 1888, il est sociétaire au Salon des artistes français. Il obtient une médaille en 1893.
En 1896, il est nommé Officier d'Académie. En 1903, il devient Officier de l'Instruction publique.
En 1912, il expose au Salon Le soir au Mont Sabot et en 1914 L'étang aux bruyères. Sa sœur, Irma Pail, qui a vécu à Saint-Honoré-les-Bains jusqu'en 1935, a cédé ce dernier tableau à la Mairie de Corbigny.
Ses sujets de prédilection sont les pâturages et les bruyères, les basse-cours, les rivières ombragées, les panoramas roses et embrumés. Ils sont traités dans des tons francs et une palette dominée par les verts et les bruns.
En 2003, Pail fait partie de l'exposition Les Peintres de l’Autre Rive. Alger 1830-1930 au Musée de la Castre de Cannes dans le cadre de l'année de l'Algérie en France (1).

Iconographie

Le ruisseau de Varennes, près Corbigny (Salon de 1870)
Les chaumes près Corbigny (Salon de 1870)
La prairie, environs de Corbigny (Salon de 1873)
Un sentier sous les arbres dans la vallée de Languison, près Corbigny (Salon de 1874)
Souvenir d'un soir de novembre aux environs de Corbigny (Salon de 1874)
Un soir au bord de l'étang (Salon de 1875)
Sous les arbres (Salon de 1876)
Un soir au bord de la Loire, près Nevers (Salon de 1878)
Une soirée de septembre aux environs de Corbigny (Salon de 1879)
Le déversoir de l'étang (Salon de 1880)
La fontaine de Veninge, près Nevers (Salon de 1881)
Le four à chaux (Salon de 1882)
Le doyen de la plaine
Les oies au matin, au Pâti Poux à Corbigny
Le ruisseau de Cropigny
La remise des perdrix
Les chênes de la carrière de Corbigny
Le sentier de la ferme de Corbigny

Paysage matinal (Vente New York, 1906)
Matin d'été, environs de Corbigny (Vente Paris, 1920)
Bruyères en fleurs, vallée de la Creuse (Vente Paris, 1924)
Paysage printanier (Vente New York, 1945)
Paysage et troupeau (Vente Paris, 1946)
Paysage aux canards (Vente Paris, 1978)
La bergère parmi les bruyères (Vente Enghien, 1980)
Les lavandières 1879 (Vente Paris, 1984)
Bords de l'étang fleuris de bruyères (Vente Lokeren, 1988)
Paysage estival (Vente New York, 1989)
L'Yonne (Vente New York, 1990)
Paysage de Provence (Vente Paris, 1990)
Paysage aux bruyères (Vente Paris, 1991)
Moutons et bruyères (Vente Paris, 1991)
Paysage à la terre rouge (Vente Reims, 1992)
Berger et son troupeau dans la lande (Vente Amsterdam, 1993)
Bergère et son troupeau (Vente Vienne 1996)
Chillay les Mimes (2)
Basse cour animée (2)


Muséographie

Musée des Beaux-Arts, Brest
Musée de Clamecy
Musée de Clermont-Ferrand
Musée de Nevers (Musée Municipal Frédéric Blandin, Abbaye Notre-Dame, Promenade des Remparts-58000 Nevers-Tel.: 03 86 71 67 90. Fermé pour réaménagement !)
Musée de Perpignan


Bibliographie

- Bellier et Auvray, Dictionnaire général des artistes de l’École Française, 2, Paris, Renouard, 1885.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, 3, Paris, Gründ, 1924.
- Lydia Harambourg, Dictionnaire des peintres paysagistes français au XIXe siècle, Neufchâtel, 1985.
- Jules Martin, Nos peintres et sculpteurs, 2, Paris, Flammarion, 1898.
- Christophe Rameix, L’École de Crozant : Les peintres de la Creuse et de Gargilesse. 1850-1950, Éditions Lucien Souny, 1991-2002, p. 45.
- Ulrich Thieme et Hans Vollmer, Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, XXVI, Leipzig, Seemann, p. 146.
- Marion Vidal-Bué, Les Peintres de l’autre rive, Alger 1830-1930, Cannes : Musée de la Castre, 2003
- Zeitschrift für bildende Künste, N. F. 4 (1893), p. 296.


Liens externes

Michèle Viderman, «Edouard Pail, peintre corbigeois».

Notes et références

1. Marion Vidal-Bué, Les Peintres de l’autre rive, Alger 1830-1930, catalogue d'exposition, Musée de la Castre, Cannes, 2003.
2. Édouard Pail sur web.artprice.com.

 

 

 

Édouard Pail, peintre corbigeois

 

par Michèle Viderman

 

Source : La maison du pays corbigeois

 

De PEIL à l’origine qui devait se prononcer d’une façon un peu particulière pour des gosiers morvandiaux, il avait fait tout simplement PAIL dont la prononciation cette fois leur rappelait quelque chose de familier.
De son enfance on sait peu de choses, sinon qu ‘il eut un frère qui mourut en bas âge et une sœur, Irma, de neuf ans sa cadette, qui plus tard vécut à St Honoré et mourut en 1935, célibataire.

Très vite il dut montrer du goût pour les arts et commença tout jeune à faire de la peinture. En profitant tout de même des conseils que lui prodiguait une autre de nos gloires locales, Hippolyte LAVOIGNAT, peintre et surtout graveur, tout en déplorant n’avoir sous les yeux, pour modèles que ses tableaux. Et en réservant son jugement. Il conviendra plus tard que si «Lavoignat était un graveur de talent» il le considérait «comme un peintre plus que médiocre et dont les théories quelques fois bien cocasses» le stupéfiaient lorsqu’il était jeune. (d’une correspondance échangée plus tard avec A. Millien)

Quittant Corbigny il put suivre les cours de l’Ecole des Beaux Arts qui existait à l’époque à Nevers. Il expose deux toiles pour la première fois en 1870 au Salon de Paris : «Le ruisseau de Varennes près Corbigny» et «les chaumes de Corbigny». Il a dix-neuf ans.

Puis en 1872 il expose à nouveau à Nevers au concours régional et obtient cette fois une médaille d’argent.
En 1877 on lui confie un poste de professeur dans cette école des Beaux Arts qu’il connaît bien. Il a vingt-six ans.
Mais il avoue peu de goût pour l’enseignement et l’abandonne au bout de trois ans. Il quitte alors Nevers pour Paris où, tout en continuant ses études, il s’occupe alors de panoramas et aura, sûrement pour ce faire, l’occasion de grands voyages qui le mèneront en Belgique et en Angleterre puis en Egypte, en Palestine, et en Algérie... où il se mariera.

«Mais c’est toujours dans la Nièvre que je reviens travailler avec le plus grand plaisir et je me suis de nouveau réinstallé à Corbigny où je viens tous les ans passer la belle saison» (Correspondance avec Millien). Il habite alors 14 Grande Rue.
Il épouse à Alger le 10 août 1886 Antoinette JEAN, elle a vingt neuf ans, elle est née en Corse, d’une mère d’origine corse et d’un père rentier en Algérie.
Il commence alors à accumuler les récompenses. En 1887, au Salon de Paris, une médaille avec mention honorable. En 1893 aussi. A l’exposition universelle de Lyon, en 1894, une médaille d’argent.
Ainsi ses tableaux deviennent-ils sans doute plus faciles à vendre. Car en 1887 «j’ai laissé chez ma mère des tableaux. Inutile de vous dire que la vente d’un ou plusieurs de ces tableaux me rendrait grand service» (correspondance avec A. Millien à qui il fournit des dessins à la plume pour illustrer sa Revue du Nivernais).
PAIL fait toujours de fréquents séjours à Nevers. Sa mère, restée veuve à quarante et un ans est venue s’installer près de son fils. Elle habite rue du cloître St Cyr, et si le fils s’installera à Paris, qu’il se mariera, elle ne quittera son logis que pour l’au-delà, en 1888.
Et tous les ans il fournira au Salon de Paris des tableaux à exposer. Après 1880 il peint des panoramas. En 1882 il fait un voyage en Algérie d’où il rapporte entre autres les deux tableaux exposés ici.
En 1885 il se rend dans l’Aisne, dans le village de Coyolles d’où il rapportera plusieurs toiles, peut-être celle qui se trouve ici : «Le chemin de Quedames».
En 1886, au mois d’avril, une lettre nous apprend qu’il entame un voyage pour Alexandrie et rate l’escale de Naples pour cause de choléra. Le voyage en mer ne lui réussit guère, il dit ses regrets de la campagne corbigeoise !
En 1886 encore, à l’automne Jérusalem, hébergé par les Franciscains. Il prétend n’en ramener que de mauvais souvenirs, surtout de la nourriture, il n’aurait mangé que du ragoût de mouton aux concombres.
En 1887 au printemps, il reçoit une «mention honorable» pour «Le doyen de la Plaine». Demande d’achat, réponse négative. A partir de 1888 il est sociétaire au Salon des Artistes français. Et pendant toutes ces années ses demandes d’achat de tableaux reçoivent des réponses négatives. Ce n’était pas encore Van Gogh mais tous ces échecs n’étaient guère encourageants. C’est aussi l’année du décès de sa mère.
En 1890 même réponse négative à sa demande d’achat pour un tableau exposé au Salon. Le même échec l’année suivante.
En 1893 il obtient une médaille de Troisième Classe au Salon pour «les oies au matin, au Pâtis Poux à Corbigny». L’année suivante il déplore de ne pouvoir venir passer le mois à Corbigny «l‘interprète de son marchand américain» s’étant annoncé «il a tout dérangé, cette année il lui faut des moutons !» preuve que l’on n’est jamais prophète... et que l’ère des moutons se profile.
En 1894 il expose «le ruisseau de Cropigny», toujours avec le même succès auprès des acheteurs. En 1895 il vient passer quelques jours à St Honoré. Sa sœur Irma y demeure-t-elle déjà ?
En 1896, il est nommé Officier d’Académie. Et c’est la première exposition à Nevers de la Société artistique de la Nièvre. Nouvelle demande d’achat par l’Etat, nouvel échec. En avril 1897 à Paris il expose au Palais des Champs Elysées, puis à Nevers. Une note à Millien indique que «le Cordier Girard» est acquis par la Société populaire des Beaux Arts.
En 1901 il s’excuse auprès d’A. Millien de son retard à répondre à son courrier à cause «du bien vilain hiver qu’il a passé étant très souffrant et bon à rien». Il quitte son domicile du boulevard de Montparnasse à Paris pour une nouvelle adresse : 25 passage Saunier. Plus tard, en novembre il informe Millien qu’il a passé une bien belle saison à Château-Chinon et qu’il rentre à Paris avec nombre d’études et conclut : «Vraiment le Morvan est un beau pays !».
En 1903. Il est nommé Officier de l’Instruction publique.

Quand a-t-il songé à une demeure en dehors de Paris, à Villeneuve le Roi qui devait être la campagne ? Nous n’en aurons connaissance qu’à partir de 1914. Etait-ce pour raison de santé ? La Nièvre était-elle trop loin ? Il est vrai que s’il y avait des amis, il n’avait plus guère de famille. Plus de parents, une sœur, célibataire, demeurant à St Honoré. Sa femme n’ayant aucune attache avec le Morvan devait se trouver aussi bien ailleurs. Et pas d’enfant.

1909 et 1910, rien dans les catalogues, il ne semble pas avoir exposé.
En 1912 il expose à nouveau au Salon «le soir au Mont Sabot» et assiste au mariage du fils de Jules Renard qui, lui, était mort en 1910.
En 1914, il expose «l’étang aux bruyères» mais dans une lettre de Villeneuve le Roi se plaint de sortir de maladie. En automne 1916 il abrège son séjour à Chitry pour rentrer précipitamment à Paris pour cause de maladie.
Et le 6 décembre 1916 il décède à Villeneuve le Roi où il sera inhumé ainsi que son épouse qui lui survivra dix huit ans avant de venir partager sa sépulture.
Edouard PAIL faisait partie de la «Société des Amis des Arts de la Nièvre» (dont il illustra les catalogues), de la «Société Artistique» et du «Groupe d’Emulation Artistique de la Nièvre».
En 1933, un an avant sa mort, Mme PAIL fit don à la ville de Corbigny d’un tableau de son mari : «L’étang des bruyères». C’est celui qui se trouve dans la salle des mariages. (Pour la petite histoire il semble que la toile offerte n’aurait pas dû être celle-ci mais... le légataire qui fit l’expédition y aurait substitué un autre tableau !).

Expositions Édouard Pail

En 2003 et 2004, l’office de tourisme du Pays corbigeois a réalisé deux expositions Édouard Pail dans les salles de l’abbaye de Corbigny. La mairie de Corbigny et plusieurs collectionneurs ont exposé une cinquantaine de toiles réalisées par l’artiste.

 

Edouard Pail (1851-1916) : éléments biographiques et tableaux datés

Article très complet rédigé par M. François Bendell, le 2 sept. 2003,

transmis par Mme M. Viderman le 24/11/2010

(à télécharger au format pdf)


Généalogie de la famille Peil/Pail

Notice rédigée par M. François Bendell, le 19 juin 2002

transmise par Mme M. Viderman, le 24/11/2010

(à télécharger au format pdf)


Biographie d'Edouard Pail

Auteur inconnu et sans date

Article transmis par Mme M. Viderman, le 24/11/2010

(à télécharger au format pdf)


Articles de presse et de revues

(transmis par Mme Viderman, le 24/11/2010)

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«Les Nivernais aux deux Salons»

in Revue du Nivernais n° 1, 1896-1898, par Edouard Achard

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«Exposition à Nevers en 1876» - Source inconnue

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L'Echo de Clamecy, 26 mai 1901

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Reproduction sous forme de carte postale en noir et blanc, pour l'exposition, du tableau peint par Edouard Pail, exposé au Salon de Paris en 1912.

Editeur : Armand Noyer à Paris (mention au verso)

(Cliquer sur la photo pour la télécharger au format véritable : 14x9 cm)

Tout au fond, peu visibles, la colline et la chapelle du mont Sabot ?
Un étang au premier plan, derrière les fameux moutons du peintre. Celui du Moulin à Neuffontaines ?
Il pourrait s'agir en fait d'une composition imaginée par le peintre après sa visite du lieu; une visite conseillée par son ami Jules Renard ?

Roger R.

Carte postale appartenant à Mme Michèle Viderman (Corbigny). Transmise le 27/10/2010.

 

Verso de la carte postale

(cliquer pour l'agrandir)

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E. Pail - Le soir au Mont Sabot
The night at Mont Sabot

La reproduction en couleurs sous forme de carte postale
du tableau exposé au Salon de Paris en 1912 (CP non utilisée)

Fonds R. Ripert (Achat Delcampe du 28/2/2011).

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Reproduction du tableau publiée dans le catalogue du Salon de Paris de 1912

(transmise par François Bendell, le 26/2/2012)

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Édouard Pail (1851-1916)

par François Bendell

 

 

Article paru dans Vents du Morvan n° 43, été 2012, pp. 24-29, transmis par l'auteur le 13 août 2012.

Cliquer sur la couverture du magazine pour accéder à l'article au format pdf.

 

 

Le port d'Alger *

 

Ce tableau dont nous ne savons pas la date, a été offert par E. Pail à notre grand-oncle Jean Coulon qui était sculpteur, habitait et travaillait à Ebreuil, son pays natal. Il était assez connu et vivait confortablement de son art. Il vécut de 1853 à 1923 et était donc l'exact contemporain d'E. Pail.

Comment s'étaient-ils connus ? Nous ne le savons pas. A Paris ? Il fit ses études aux Beaux-Arts de Paris alors qu'Edourd Pail les fit à Nevers. Mais ils ont pu se rencontrer à diverses expositions ou à des "salons".

On trouve sur Internet une biographie qui semble sérieuse et l'énoncé de ses œuvres dont il reste quelques exemplaires, à Paris, Nice, Vichy,... Voir Wikipedia : Jean Coulon

Du fait de l'insouciance de son épouse qui a quitté la belle maison d'Ebreuil et de la guerre qui a détruit à Poitiers des souvenirs de famille et aussi de la dispersion même des membres de la famille, à mon grand regret, je ne peux vraiment vous en dire plus.

(Courrier et photos aimablement adressés par Mme Durand, fin mars 2015)

 

Signature de l'artiste, en bas à droite du tableau

* Tableau appartenant à Mme Gisèle Durand, demeurant à Marly-le-Roi.

 

 

 

Vente de tabeaux du peintre par

Artprice

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«Moutons dans la bruyère au couchant»


Technique Huile/toile
Dimensions : 38x53 cm
Date de création 1880
Sujet Animaux
Vendu par la Carel Gallery à Miami Beach (USA)
Prix : ?

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