MAISON DE MONTMORILLON
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Jean Lambelot de Mommorillon
Dans sa notice sur le fief de Vignes-le-Bas *, à propos de deux actes passés en 1406 et 1415 (extraits du Terrier de Razout), Alexandre Teste mentionne un certain Jean Lambelot de Mommorillon. Il pourrait être à l'origine de la branche nivernaise de la famille des Montmorillon (Saladin de) (1) : Acte de 1406 «Pierre Doujais ou de Jars, nommé encore Piétrequin du Jars, ne vivait plus en 1390. Sa veuve, Simonne d'Auxoys, dut lui survivre au moins jusqu'en 1406, car, à cette époque, Robert Le Prévotat, de Vielfou, paroisse de Brassy, reconnut devant Jehan Tort, notaire, lui devoir, ainsi qu'à Jean Lambelot, une maille en argent et un quart de boisseau d'avoine payables, chaque année, au mois de mars (Terrier de Razout, p. 305).» Acte de 1415 «Elle [Simonne d'Auxois] était morte en 1415, car à cette date Jean Lambelot de Mommorillon donne, par l'intermédiaire de Bunemiers, femme de Jacot Loron, ecuier [écuyer], de Vézelay, quittance à Guiot d'Aringettes (2) de la somme de cent livres tournois pour cause du rachat et "remeré" [?] d'une rente annuelle et perpétuelle de douze livres tournois, assise sur la terre de Razout, rente que ledit Lambelot avait acquise de noble damoiselle Simonne d'Auxois, jadis dame de ladite terre (T. de Razout, p. 265).» Notes de l'auteur : 1. Il est fort possible que ce Lamelot de Mommorillon ait été l'auteur des Mommorillon fixés en Nivernais. Celui-ci habitait Vézelay. Dans les vieux titres, le nom de Mommorillon et toujours écrit avec deux m. Louise de Mommorillon [Montmorillon], comtesse de B. Busset (Bourbon-Busset] écrivait aini son nom. 2. Le nom de d'Aringettes est aussi écrit dans les vieux titres d'Arangètes et d'Arengètes. * Teste (Alexandre) : «Notice sur le fief de Vignes-le-Bas», Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts (BSNLSA), Mazeron libraire, Nevers, 1894, pp. 217-233. Numérisé par Gallica : 1894 (Série 3, Tome 6) = T16. Fichier pdf |
L'origine de la maison de Montmorillon
Alophe de l’Hôpital (XLVI, XLVII, 22) — Au sujet de l’origine de la maison de Montmorillon dont Louise, la dernière de sa branche, épousa César de Bourbon, comte de Busset, voici ce qu’en dit le comte de Soultrait dans l’Armorial du Nivernais :
Mais si on pouvait établir que les Montmorillon sont bien originaires du Poitou et de la ville de Montmorillon, on pourrait supposer que venus s’établir en Bourbonnais, ils donnèrent leur nom de Montmorillon au château où ils se fixèrent. Signé : T. — Source de l'article (signalé par M. Philippe Le Grontec, février 2016) : L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, n° 993, 30/1/1903, pp. 134-135. Voir Gallica. Note de Roger Ripert : 1. Fils en fait de Philibert d'Igny et de Jacqueline de Vésigneux, devenu Saladin de Montmorillon par adoption. 2. L'auteur de cet article mélange les générations ! Louise Charlotte de Montmorillon est la fille unique de François Saladin de Montmorillon et de Anne de l'Hôpital, la petite-fille par conséquent de Jean-Baptiste Saladin de Montmorillon et de Jacqueline Barbier de Vésigneux. C'est sa mère, Charlotte de Montmorillon (née d'Anlezy) qui figure sur le tableau parmi les enfants. . |
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Le fief de Vésigneux :Des Barbier de Vignes aux Saladin de Montmorillon(fin du XVème et XVIème siècles)—Version Georges de Soultrait
«L'église de Montsabot, de la commune de Neuffontaines, est désignée sur la carte de Cassini comme succursale de la paroisse de ce lieu dont elle fut peut-être l'église primitive. C'est un monument assez important de l'époque romane, remanié aux XVe et XVIe siècles, et enfin de nos jours. Plusieurs blasons sont sculptés dans cette église : c'est d'abord un écusson à une croix engrêlée, chargée d'une coquille en abîme, "tenu par deux anges" [?], à l'une des retombées des croisées d'ogive du bras nord de la croisée, qui servait de chapelle seigneuriale. Ce blason est celui de la famille de Vésigneux, ou mieux Barbier de Vésigneux, qui possédait, vers 1500, le fief de Vignes situé près de Montsabot, et qui portait : D'azur, à la croix engrêlée d'argent (1); la coquille était une brisure. Il est fort possible que les autres écussons des retombées du trannsept [transept], maintenant entièrement effacés, aient porté les armes pleines des Barbier [sans brisure]. Les Barbier, d'origine assez modeste, étaient fort riches à la fin du XV ème siècle; nous trouvons, en 1467, Guillaume Barbier de Vignes qui rend hommage au comte de Nevers pour le meix de Brassy (2). (Voir la note ci-dessous) Guillaume eut deux fils : Pierre, avocat, dont nous connaissons seulement le nom, et Lucas, seigneur de Vignes après son père, marié vers 1500 à Guillemette de Cussigny, d'une bonne noblesse du pays, qui paraît lui avoir apporté en dot l'important fief de Vésigneux, situé près de Lormes. A la suite de cette alliance, Lucas abandonna son nom patronymique [Barbier de Vignes] pour prendre celui de Vésigneux [Lucas Barbier de Vésigneux], sous lequel furent connus ses descendants. Le nouveau seigneur de Vésigneux, qualifié écuyer dans les actes, acheta, de 1502 à 1539, les seigneuries de Razout, de Mallerin, de Boussegré, de Laubépin, de Chaux, de Gouloux, de Ruère, de Villette, de Breuil, de Vieil-Fou, de Cerée, etc. Le second [Aubert de Vésigneux], sur lequel nous avons peu de documents, paraît n'avoir eu qu'une fille nommée Jacqueline [Barbier de Vésigneux] qui, dernière de son nom, en porta tous les biens à Philibert d'Igny, seigneur de Rizaucourt, son premier mari, puis à Saladin de Montmorillon [Jean-Baptiste]qu'elle avait épousé en 1526 (3).» Notes 1. Dossier de Montmorillon, au cabinet des titres de la Bibliothèque nationale. [Source difficile d'accès]. «Noble Guillaume Barbier de Vignes en donna dénombrement le 1er avril 1467. Lucas de Vésigneux, son fils, fit aveu, vingt ans après, et unit la justice à celle de Mazignen.» (p. 244). Collection de M. Lory «Feu M. Lory avait collectionné des titres originaux, concernant surtout les familles et les fiefs des environs de la petite ville de Moulins-Engilbert qu'il habitait. Ces pièces sont relativement modernes, principalement du XVIe siècle; elles intéressent spécialement les familles Boutillat, de Cossaye, de Frasnay, de Houppes, de Grandry, de Loron, de Marry, Courtois, de Reugny, d'Anlezy, Le Tort, etc.» in Epigraphie héraldique du département de la Nièvre par Jacques de Sornay (alias Georges de Soultrait), Angers, Impr. Lachère et Dolbeau, 1882, pp. 247-248 (Médiathèque de Nevers, photos RR: pp. 246-247 et pp. 248-249. Ouvrage non numérisé par la BnF). - Suite de la version de Georges de Soultrait
«Quoi qu'il en ait été, [Jean-Baptiste] Saladin de Montmorillon : La maison de Montmorillon porte : D'or, à l'aigle de gueules, avec dex maures pour tenants. La branche nivernaise écartelait : D'azur, à la croix engrêlée d'argent, qui est de Barbier de Vésigneux» in Epigraphie héraldique, op. cit., p. 252. Voir le fichier pdf pp. 246-257 1. Contrat de mariage du 10-5-1526 à Bazoches/Moulins-Engilbert (voir ci-dessous). |
Au sujet du "Meix" de Brassy (aujourd'hui : "L'Huis du Mée") Voir : En Morvan : La toponymie médiévale de nos hameaux |
Version du Comte de Chastellux (Henri-Paul-César de Chastellux) *
«Une partie de cette terre échut en partage à Guillemette de Cussigny, femme de Lucas Barbier, riche bourgeois de Vignes, qui se rendit acquéreur du reste par moitié avec son frère Pierre, avocat au parlement. Lucas de Vésigneux laissa deux fils : Sébastien et Aubert, qui firent l'aveu de leurs terres le 26 mai 1519. Sébastien n'ayant point eu d'enfants de Claude de La Porte, légua son héritage à sa nièce Jacqueline de Vésigneux, qui en fit foi et hommage le 16 septembre 1541; veuve de Saladin de Montmorillon, elle se remaria, vers 1532, à Philibert d'Igny, seigneur de Rizaucourt; de cette union vint Christophe, qui mourut en I549 (1). En 1568, Saladin [François] était capitaine et gouverneur d'Avallon avec Sébastien de Rabutin; l'année suivante, la ville dépensa cinquante sols pour offrir un coq d'Inde à M. de Vésigneux. (2) Saladin de Montmorillon [François], devenu seigneur de Vésigneux par la mort de sa mère [Jacqueline de Vésigneux] (3), épousa Anne de l'Hospital et mourut en 1597; il n'eut qu'une fille, Louise, qui épousa, le 21 juin 1588, César de Bourbon, comte de Busset et de Chalus, commandeur des ordres du roi, gouverneur de Sarlat et de Murat; c'est ainsi que Vésigneux devint la résidence d'une branche de l'illustre maison de Bourbon, privée de tout droit à la couronne ducale et plus, tard au trône par la haine de Louis XI. César de Bourbon-Busset était, le 20 juin 1589, capitaine de cinquante hommes d'armes des ordonnances du duc d'Orléans, et gentilhomme ordinaire de la chambre du roi. Par son testament du 2 novembre 1630, il fit le partage de ses biens entre ses enfants, et mourut à Busset le 21 novembre 1630. De son mariage avec Louise de Montmorillon, il eut sept enfants, dont le quatrième recueillit l'héritage de ses parents. Louise de Montmorillon était dame d'honneur de la reine en 1634 [la reine d'Autriche], et mourut vers la Toussaint, en 1649 [le 2 novembre 1649], dans un âge fort avancé. Elle avait fourni, le 13 mai 1599, son dénombrement de la terre de Vesigneux à M. de Chastellux.» in «Vésigneux» par le Comte de Chastellux [Henri-Paul-César de Chastellux], Nevers, 1888, pp. 14-15. Cahier in-8° (23 x 15 cm), agrafé, de 22 pages. Fonds Roger Ripert (achat du 27/11/10). Voir les fichiers au format pdf : pp.1-9 et pp. 10-22 * Bisaïeul (arrière grand-père) du comte Philippe de Chastellux, propriétaire actuel du château du même nom. Notes : 1. Si l'on s'en tient aux actes, le Comte de Chastellux parle à tort d'un premier mariage de Jacqueline de Vésigneux avec Jean-Baptiste de Montmorillon et d'un remariage avec Philibert d'Igny. C'est plutôt l'inverse, comme l'indique Georges de Soultrait. En tant que fils de Jacqueline de Vésigneux et fils adoptif de Jean-Baptiste de Montmorillon, ce Christophe d'Igny pourrait figurer sur le tableau (l'aîné, probablement). 2. Voir : «1568 - Copie de la commission de Saladin de Montmorillon [François], chevalier seigneur de Vesigneulx, nommé gouverneur d'Avallon; il lèvera dix arquebusiers à cheval, qui seront payés par ceux de la nouvelle religion. - Marché pour la confection d'un escalier en bois, en la maison de Lazare Courtois, où doit loger M. de Vésigneulx.» Archives, série AA 10 - Deux pièces, papier [aux archives départementales d'Auxerre ?]. En 1569, Saladin de Montmorillon cède sa place de gouverneur à Etienne Fitzjehan. AA 11 - Une pièce, papier. Voir aussi la page 16 , «1568 - Gouverneurs : Sébastien de Rabutin, M. de Vésigneux.» Archives série BB2 - Registre grand in-folio, à reliure usée, de 334 feuillets, papier (livre rouge). Source : Inventaire analytique des archives d'Avallon antérieures à 1790, rédigé par M. L. Prot, Emile Odobé, impr. de la mairie, Avalllon, 1882, p. 2 (ouvrage appartenant à la Société d'études d'Avallon). Voir la page du titre et la page 2 (photos du 1/8/2011 par R. Ripert). Dans le même ouvrage, aux pages consacrées aux baptêmes, il est encore question, en 1569, de Saladin de Montmorillon (dénommé aussi Saladin d'Angluse) et de sa femme, Anne de "l'Opital" [l'Hospital] :
Archives, série GG 2 - Cahier oblong, couvert en parchemin, de 83 feuillets. Voir les phtotos des pages. 268 et 269 du 1/8/2011. Il est aussi question de Saladin de Montmorillon [François] dans un renvoi figurant dans les "Notes historiques sur les Clugny" par le comte Henri de Jouvencel (article publié dans le Bulletin de la Société d'études d'Avallon, 106 ème année, 63 ème volume ?) :
Voir l'extrait des notes, Clugny pp. 27-38 (fichier pdf). 3. Voir la transcription par Robert de Chevanne de l'acte de dénombrement fourni par Saladin de Montmorillon, les 14 et 18 avril 1567, sans doute après le décès de sa mère [Jacqueline de Vésigneux], avant 1565, apparemment. Société d'études d'Avallon. Archives de Chastellux et de Vésigneux (cahier de 231 pages tapées à la machine). Photos RR du 26/7/11, pp. 79 à 95. |
Version d'Alexandre Teste *
«Après avoir eu les mêmes seigneurs que Lormes, la baronnie de Saint-Martin-du-Puy, franc-alleu ne relevant que du roi, était arrivée par les Mello aux Delay, aux Damas et aux Digoine. Antoinette de Digoine, veuve de Claude Damas, et ses enfants, et Jean de Béduel, veuf de Marie Delay, la vendirent, en 1537, à Sébastien de Vésigneux, pour son petit-neveu et pupille Christophe d'Igny, fils de Philibert [d'Igny] et de Jacqueline de Vésigneux. Celle-ci, ayant survécu à son fils, mort jeune, en hérita [en 1541], et la laissa à Saladin de Montmorillon [François], son autre fils d'une [de sa] première union, dont la fille Louise l'apporta par mariage aux Bourbons-Busset. En même temps qu'elle fit construire la chapelle, la comtesse de Busset y fit disposer un caveau pour sa sépulture et celle de sa famille.
Voir l'ouvrage d'Adolphe de Villenaut, Nobiliaire de Nivernois, p. 387. * «L'Eglise de Saint-Martin-du-Puy et quelques-uns des souvenirs qui s'y rattachent», par Alexandre Teste, Bulletin de la Société nivernaise des lettres, seciences et arts, Série 3, Tome X, Mazeron libraire, Nevers, 1905, pp. 507-509. Voir le fichier de cet article au format pdf. : Alexandre Teste. Note RR : Dans son excellent article, Alexandre Teste fait bien mention d'un premier fils de Jacqueline de Vésigneux [Christophe d'Igny], né de son premier mariage avec Philibert d'Igny [mariage avant 1526], et d'un second fils, François d'Igny [le futur François Saladin de Montmorillon, par adoption] né de cette même union avec Philibert d'Igny. |
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Source : Geneanet (Patrick Déret)
Note RR : Apparemment, cet arbre généalogique comporte une erreur de taille : François Saladin de Montmorillon n'est pas né du premier mariage de Jean-Baptiste de Montmorillon avec Charlotte de Chastellux mais du premier mariage de Jacqueline de Vésigneux avec Philibert d'Igny, dénommée ici "Jacqueline Vignes" [Jacqueline Barbier de Vésigneux, en fait]. A noter également que la date de décès mentionnée de Jean-Baptiste de Montmorillon (vers 1562) est en contradiction avec la date de 1532 indiquée par le Comte de Chastellux comme date du veuvage de Jacqueline de Vésigneux. En effet, si l'on s'en tient à l'acte dressé par Maître Guillaume Bailezy le 20 décembre 1531, intitulé "Bail à cens et rente passé au nom de Charlotte de Montmorillon" *, Saladin de Montmorillon [Jean-Baptiste], son père, était bien décédé à cette date (l'acte parle bien de feu Saladin), d'où la mise sous tutelle de sa fille Charlotte, encore mineure, et l'inventaire des biens qui lui sont dévolus. Dans l'acte en question on peut lire : «... Noble seigneur messire Balthasard de Seigneret, chevalier, seigneur dudit lieu et du Cruret [Cruzet ?], au nom et comme tuteur de damoiselle Charlotte de Montmorillon myneure d'ans, fille de feu noble seigneur messire Salladin de Montmorillon et feuée dame Charlotte de Chastellux, dame des terres, justices et seignoryes de Basosches et du Bouchet, souffisamment fondé de lectres de Procuration...» * Archives de Chastellux. Titres de famille. N° 16 bis. Liasse cotée H. Original en parchemin. Sceau perdu. — Autre source d'information : Archives de Chastellux, 20 décembre 1531. Balthazar de Seigneret (1), seigneur de Chaulfin, tuteur de Charlotte de Montmorillon, fille de messire Saladin de M. et de dame Charlotte de Chastellux nomme Guillaume Bailezy son procureur. (1) Scaveray ou Seigneret, Saulsin et Chaulfin, probablement le même. In Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, 1896, p. 95. Disponible chez Gallica Source indiquée par M. Philippe Le Grontec, février 2016.
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Contrat de mariage entre Jean-Baptiste Saladin de Montmorillonet Jacqueline Barbier de Vésigneux — Archives notariales de la Nièvre
Acte déposé sur Geneanet (mais peu lisible) par M. Didier Gauthier, qui a eu la gentillesse de m'en adresser hier les photos (2/12/10). Acte téléchargeable au format pdf (environ 500 Ko), ainsi que sa transcription.
Quatre autres actes rédigés par Me Jacques Bailezy (adressés et transcrits en partie par Didier Gauthier) : - Vente d'une terre le 4 décembre 1529 à Sébastien de Vésigneux, tuteur de Christofle d'Igny (acte 54). Note RR (13/8/2015) : Il s'agit là d'un document de recherche essentiel. En effet, parmi les témoins, on peut supposer trois "enfants du couple, par adoption" : du côté de Jean-Baptiste Saladin de Montmorillon, Charlotte de Montmorillon, née d'Anlezy, et du côté de Jacqueline Barbier de Vésigneux, Christophe d'Igny et Francois d'Igny, le futur François Saladin de Montmorillon. |
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Une famille recomposée
Tableau de la chapelle castrale à Vignes-le-Haut
Comme on le voit, beaucoup de contradictions entre les différentes versions des auteurs et généalogistes ! Pour y voir plus clair, il faudrait pouvoir revenir aux actes et à leurs transcriptions. Les contrats de mariage, en particulier. Si l'on s'en tient, pour l'heure, au contrat de mariage unissant Jacqueline de Vésigneux et de Jean-Baptiste Saladin de Montmorillon, passé le 10 mai 1526, et au tableau figurant dans la chapelle castrale de Vignes-le-Haut, il semble bien que les quatre enfants qui y figurent soient ceux d'une famille recomposée. L'une des deux filles serait Charlotte de Montmorillon, née d'Anlezy, fille de Charlotte de Chastellux et de Robert d'Anlezy, devenue par la suite Charlotte de Montmorillon, par adoption, du fait du remariage de Charlotte de Chastellux avec Jean-Baptiste Saladin de Montmorillon. L'autre fille, celle de droite sur le tableau, pourrait être Françoise d'Anlezy, la sœur de Charlotte de Montmorillon née, vers 1510, du premier mariage de Charlotte de Chastellux avec Robert d'Anlezy. "Les petites croix aux formes arrondies" semées sur son vêtement semblent, en effet, évoquer le blason d'hermine de la famille d'Anlezy (voir ci-dessous). L'un des deux garçons serait Christophe d'Igny, fils aîné du premier mariage de Jacqueline de Vésigneux avec Philibert d'Igny. Et l'autre, François d'Igny, le fils cadet, devenu par adoption François Saladin de Montmorillon. Ainsi que le mentionne le contrat de mariage unissant Jacqueline de Vésigneux à Jean-Baptiste de Montmorillon, en 1526, Jacqueline de Vésigneux est alors «veuve de feu noble messire Philibert d'Igny, en son vivant chevalier, seigneur de Rizaucourt». Il s'agit donc bien de son remariage avec Jean-Baptiste Saladin de Montmorillon après un premier mariage avec Philibert d'Igny, comme le note à juste titre , Georges de Soultrait (voir ci-dessus). La version du Comte de Chastellux comme quoi Jacqueline de Vésigneux, «veuve de Saladin de Montmorillon, se serait remariée, vers 1532, à Philibert d'Igny, seigneur de Rizaucourt» (voir ci-dessus), serait donc erronée. Pour ce qui est de la concordance des dates, si l'on s'en tient au tableau de la chapelle castrale, on voit que les deux jeunes garçons (âgés de 10 à 15 ans) sont nettement plus jeunes que les deux filles (âgées d'une vingtaine d'années). Leur différence d'âge, de l'ordre de cinq à dix ans, s'expliquerait par une naissance de Charlotte de Montmorillon bien antérieure à celles de Christophe et François d'Igny. — Mise à jour de Roger Ripert, le 12/8/2015 Suite à ma toute récente recherche sur le site geneanet.org, j’ai découvert l’existence sur l’arbre généalogique publié par M. Patrick Déret d’une certaine Charlotte d’Anlezy (voir l'arbre ci-dessous) qui, selon l'auteur, serait née en 1505, sœur de Françoise d’Anlezy, née vers 1510, et, selon un autre généalogiste, M. François Tréteau, sœur également de Jean d’Anlezy, né vers 1520. A cause de la représentation des mouchetures d’hermine sur le vêtement de la fille de droite du tableau, j’avais précédemment identifié celle-ci à Françoise d’Anlezy, fille du premier mariage de Charlotte de Chastellux avec Robert d’Anlezy et fille adoptive, en quelque sorte, de Jean-Baptiste Saladin de Montmorillon du fait de son remariage en troisième noces avec Charlotte de Chastellux. Partant de la découverte de l’existence de Charlotte d’Anlezy (à confirmer par la source de l'information), sœur de Françoise d’Anlezy, il se pourrait que cette Charlotte, par adoption elle aussi, soit devenue Charlotte de Montmorillon, la fille figurant à gauche de Françoise. Par conséquent, les quatre enfants figurant sur le tableau seraient tous des enfants adoptifs : Partant de là, il y aurait bien une concordance des âges des «enfants» avec le tableau supposé dater de 1530 (après le mariage de Jean-Baptiste de Montmorillon avec Jacqueline Barbier de Vésigneux en 1526 et avant le décès de Jean-Baptiste de Montmorillon en 1531). - Charlotte de Montmorillon, née d’Anlezy en 1505 : 25 ans - Christophe d’Igny, né vers 1520 : 10 ans
L'hermine du blason de la maison d'Anlezy
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Source : Geneanet (Patrick Déret)
Capture d'écran
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Extrait de l'article de Paul de Loyesur le château de Vésigneux
«La reconstruction du château [de Vésigneux] fut l'oeuvre "en 1565" [?] de Saladin de Montmorillon seigneur de Vésigneux par sa femme Jacqueline de Vésigneux, que son oncle Sébastien de Vésigneux (fils de Lucas Barbier de Vignes), avait faite en 1541 héritière de tous ses biens, lui étant sans enfant, dans l'espoir d'en pourvoir le fils qu'elle avait d'un premier mariage, Christophe d'Igny, dont il était de surcroît le tuteur, l'enfant ayant perdu son père [Philibert d'Igny, seigneur de Rizaucourt]. Comme ce fils décéda sans postérité en 1549 avant sa mère, celle-ci qui s'était remariée avec Saladin de Montmorillon [contrat de mariage en 1526], veuf lui aussi (de Charlotte de Chastellux) lui apporta Vésigneux. Saladin lui survécut. De même qu'existe un caveau des Bourbon Busset à l'église de Saint-Martin-du-Puy, chapelle des barons de Saint-Martin, où sont ensevelis les membres de cette famille, morts à Vésigneux, comme Louise de Montmorillon elle-même en 1649 ou Antoine François de Bourbon, en 1742. (pp. 146-7).» 1. C'est plutôt son fils, François Saladin de Montmorillon [né François d'Igny], qui épousa Anne de l'Hôpital Sainte-Mesme, le 3 février 1553. Voir ci-dessus. «Jacqueline (de Vésigneux) avait eu de noble Philibert Digny [d'Igny], seigneur de Rizaucourt, un fils, nommé Christophe, qui mourut sans postérité, en 1549. Elle épousa, en secondes noces, Saladin de Montmorillon, chevalier, seigneur de Bellecagne er du Bouchet, veuf lui-même de Charlotte de Chastellux, dame de Bazoches.» (Le Morvand, t. II, p. 329). «Saladin (ce seigneur mourut en 1597) s'unit, en troisième noces, à Anne de L'Hôpital, et eut une fille, nommée Louise, qui épousa le 21 juin 1582 César de Bourbon, comte de Busset et de Chalus-en-Limousin, commandeur des ordres du roi, gouverneur de Carlat et de Murat, fils de Claude 1er et de Marguerite de La Rochefoucauld.» (Le Morvand, t. II, p. 330).
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Les veuves en procès :
Jacqueline de Vésigneux contre Claude de la PorteFaux dans les contrats d'héritage ? - 1544, 29 avril. - Jacqueline de Vésigneux contre Claude de La Porte, femme de Philbert des Réaulx, obtient de fournir ses preuves de faux. 1545, 12 avril. – Claude de Laporte [de La Porte], veuve de Sébastien de Vésigneulx, puis femme de Philippe des Réaulx, écuyer, contre Jacqueline de Vésigneulx, veuve de Philbert d'lgny [et nièce de Sébastien de Vésigneux] : faux dans les contrats. in Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, 1896, série 3, tome 7, pp. 382 et 383. Source indiquée par M. Didier Gauthier (31/1/11). |
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Charlotte de ChastelluxDame de Bazoches Circa 1485-1523
Version du Cte H.-P.-C. de Chastellux «Charlotte, sa soeur [soeur de Gabrielle de Chastellux], fut mariée [vers 1498, selon Patrick Déret], au sortir de l'enfance, à Robert d'Anlezy, chevalier, seigneur de Menetou, qui la laissa veuve presqu'aussitôt; * Source : Histoire généalogique de la maison de Chastellux... avec pièces justificatives, par le Cte H.-P.-C. de Chastellux, impr. de G. Perriquet (Auxerre), 1869, XI-619 p., pl. et tableaux. Voir le fichier pdf : Maison de Chastellux (pp. 111-115 et 119-120). Gallica : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30227324n * Néanmoins avec trois enfants : Charlotte, Françoise et Jean d'Anlezy (voir ci-dessous) ? — Version de l'abbé Baudiau «Philippe Ier [de Chastellux], fils aîné du précédent, fut élevé, en qualité d'enfant d'honneur, à la cour du roi Charles VIII. Cette faveur lui procura un mariage très distingué. En effet, après la mort de Jeanne de Follet *, sa cousine germaine, qu'il avait épousée pour mettre fin aux contestations d'un oncle dur et ambitieux, il s'unit, le 9 août 1502, à Barbe de Hochberg, de la maison de Bade, qui lui donna plusieurs enfants. * Il eut de cette dame deux filles [trois, en fait] : Charlotte de Chastellux, mariée d'abord à Robert d'Anlezy, baron de Menetou, puis à Antoine de Boutillat, chevalier, sire d'Apremont, d'Artel, en 1513, et, enfin, à Saladin de Montmorillon [Jean-Baptiste], et Catherine, qui épousa Philippe de Moizy; seigneur de Châtel-Renaud et de Montz. [et une troisième, Gabrielle, devenue religieuse. Voir l'arbre généalogique ci-dessous publié par Philippe de Chastellux en 2013]. In, Le Morvand, curé Baudiau, 2ème édition, 1867, p.168. — Version de Louis Moreri, avec les suppléments de l'abbé Goujet Le grand dictionnaire historique ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane. Tome troisième, C-Com, par Mr Louis Moréri,... ; [avec les suppl. de M. l'abbé Goujet] ; [le tout rev., corr. et augm. par M. Drouet]. Ed. Slatkine, 1759, 10 vol. Numérisé par Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39187x «V. PHILIPPE; seigneur de Chastelus, de Coulanges, vicomte d'Avalon, etc. fut nourri enfant d'honneur du roi Charles VIII, et épousa : 1° avec dispense, Jeanne de Follet sa cousine, fille d'Antoine, seigneur de Follet, & d'Agnès de Chastelus. 2° le 9 août 1502 Barbe de Hochberg. Du premier mariage [avec Jeanne de Follet] vinrent Charlotte [de Chastellux], mariée 1° par contrat du 7 novembre 1513 à Antoine de Boutillac, seigneur d'Aspremont; 2° à Robert d'Anlesi, seigneur de Menetou; 3° à Saladin de Montmorillon, seigneur de Vésigneux, & Gabrielle de Chastelus, prieuré de Gennes au Maine.» (Tome 3, p. 545). Note RR : l'auteur ne fait pas mention de Catherine de Chastellux. |
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(propriétaire en 2014 du château de Chastellux sur Cure)
Photo à droite : extrait du tableau généalogique (de Beauvoir à Chastellux, tableau n° IX), publié en 2013 sous la direction de Philippe de Chastellux, dans l'imposant ouvrage Montréal à Sire de Chastellux. Photos prises le 22 juillet 2014, au château du Bouchet, chez M. & Mme Fulgéras. A noter que pour les dates des 3 mariages de Charlotte, seule figure la date de son second mariage avec Antoine Boutillac (7/11/1513), celle du contrat de mariage mentionné par le comte H.-P.-C. de Chastellux. dont il serait bon de retrouver la source (l'acte authentique)... Le tableau fait bien état des 3 filles nées du mariage de Philippe 1er de Chastellux avec Jeanne Saulnier du Follet : Gabrielle, Charlotte et Catherine. Voir le tableau IX complet. |
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Source : Geneanet (Jean-René Suzeau)
Note RR : le mariage consanguin de ses parents explique sans doute la consanguinité de 6,25 %, pour être précis, indiquée par les généalogistes.
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Source : Jean-René Suzeau (Geneanet.org)_
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Puisque Charlotte de Chastellux se remarie le 7 novembre 1513 avec Antoine Boutillat (comme l'indique le comte H.-P.-C. de Chastellux), on peut supposer que son mariage avec Robert d'Anlezy est antérieur à cette date [vers 1498], «au sortir de l'enfance», comme l'écrit le comte de Chastellux. Source : Geneanet (Annie Blanchot) |
Famille d'Anlezy
D'hermine *, à la bordure de gueules [rouge] Pl. VIII (après p. 100) Inventaire des titres de Nevers. — D. Caffiaux. — Archives de Decize. Ces armoiries se trouvent au château de Dumflun (voir ci-dessous), sculptées au-dessus d'une porte du XVe siècle, la bordure y est denchée; cet écu était celui d'un cadet. Le même écu, avec la bordure denchée ou engrêlée, figurait dans l'église de Saint-Paul de Paris, sur la dalle funéraire de Jean d'Anlezy, chevalier, seigneur de Dumflun [le frère à Françoise d'Anlezy ?], enseigne de cinquante lances sous la charge de monseigneur le duc de Nevers, mort en 1549. (Épitaphier de Paris.) On voit, au presbytère d'Anlezy, un fragment d'une pierre tombale, de la fin du XIIIe siècle, sur laquelle était gravée au trait la figure d'un chevalier ; on peut encore lire les premiers mots de l'inscription : -t- GIST MESS : HVGES : DANL... s, le reste manque ; c'était sans doute la tombe de Hugues ou Huguenin d'Anlezy, qui est mentionné dans les lettres de juillet 1260 d'Eudes de Bourgogne, comte de Nevers, portant que le sieur d'Anlezy tient en fief de lui son château d'Anlezy. (D. Caffiaux, Trésor généalogique.) La famille d'Anlezy du Bourbonnais, qui avait sans doute une origine commune avec celle du Nivernais , portait un blason différent. (V. notre Armorial du Bourbonnais.) in Armorial historique et archéologique du Nivernais, T.1, par le Comte Georges de Soultrait, éd. Michot, Nevers, 1879, p. 109. Voir les pages 108, 109 et la planche VIII. Notes RR : * Fourrure héraldique qu'on figure par un champ d'argent semé de mouchetures de sable en forme de petites croix aux branches arrondies et dont le pied se termine par trois pointes s'élargisant par la base. L'hermine fait référence à l'animal au pelage blanc et à la queue noire.
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A propos du Château de Dumphlun
Cliquer pour agrandir la carte postale Ed. L'Hirondelle Source : Wiki 58
Carte postale publiée par la Libr. Rapineau à Nevers (recto) Achat Delcampe par Roger R. le 15/10/12, 5 € Noter les deux personnages sur la gauche (en agrandissant bien la photo) Cliquer pour agrandir la carte postale (recto/verso) Verso de la carte postale où il est question d'un billet de logement très chic...
Situation Histoire Source : Le guide des châteaux de France - Nièvre, par Raymond Colas - Editions Hermé, 1986
Château situé à Billy (Chevannes) - 58270; Propriété privée. 15e et 18e siècles. «Au sommet d'un côteau, édifié sur un ancien château féodal construit par Philibert d'Anlezy au XIVe siècle comme en attestent les ouvertures percées de la tour ronde. Il échoit à la fin du XVI e à l'un de ses descendants Imbert (époux de Louise de l'Hôpital), qui fera partie des 100 gentilhommes de la Maison du Roy.
Cliquer pour agrandir la photo Le château de DumphlunPhoto RR du 23/9/12
A noter que Charlotte de Montmorillon, fille de Charlotte de Chastellux et de Robert d'Anlezy, puis de Jean-Baptiste Saladin de Montmorillon, par adoption, se serait mariée, le 22 février 1532 à Gabriel de la Perrière, écuyer, seigneur de Billy et de Dumphlun. * Enquête menée le 23 sept. 2012, en compagnie de mon épouse et de Michel et Marie-Thé Leconte. |
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A propos du château de Ménetouet de Robert d'Anlezy, seigneur de Ménetou, époux de Charlotte de Chastellux(fin du XVéme, début du XVI ème siècle)
Enquête de Roger Ripert *
Plan photo satellite Le village de Menetou et le lieu-dit Le Château, au sommet d'une colline. Comme le montre la photo satellite, le château et son église sont proches du hameau de Menetou, ainsi que de Saint-Pierre-du-Mont et de La Pouge, là où se trouve à présent la mairie de la commune de Saint-Pierre-du-Mont. — L'ancien château et son église
actuelle propriété de M. Jean-Jacques Mey
Cliquer pour agrandir la photo (RR, 30/9/12)
Cliquer pour agrandir la photo (RR 30/9/12) L'arrière du château
in Pascale Chevalier, «Un premier aperçu de la crypte de Saint-Pierre-du-Mont (Nièvre)», Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre (BUCEMA), n° 14, 2010, pp. 47-49. Voir : http://cem.revues.org/index11519.html
* Enquête menée le 30 sept. 2012, en compagnie de mon épouse et de Michel et Marie-Thé Leconte. |
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Louise (Charlotte) de Montmorillon
Cliquer pour agrandir la photo Plaque posée sur le mur à l’entrée du caveau des Bourbon-Busset dans l'église de Saint-Martin-du Puy On peut y lire la date du décès de Louise de Montmorillon : le 2 novembre 1649 Photo RR du 17-11-10
«Louise épousa le 21 juin 1588 César de Bourbon Busset, comte de Busset et de Chalus, capitaine des ordonnances du duc d'Orléans. En apportant en dot le château de Vésigneux qui resta depuis ce temps-là entre les mains des Bourbons. Déjà baronne de Saint-Martin-du-Puy par sa naissance, elle, Louise devenant comtesse de Bourbon Busset. De même qu'existe un caveau des Bourbon Busset à l'église de Saint-Martin-du-Puy, chapelle des barons de Saint-Martin, où sont ensevelis les membres de cette famille, morts à Vésigneux, comme Louise de Montmorillon elle-même en 1649 ou Antoine François de Bourbon, en 1742. (pp. 146-7).» «Saint-Martin-du-Puy - Château de Vésigneux», notice de Paul de Loye, publiée in Châteaux et manoirs du Nivernais, La Camosine, Nevers, 2004, Tome 2, pp. 145-150. - Source : GeneanetLouise de Montmorillon- Parents François Saladin de MONTMORILLON ca 1540 Sources : - Louise de MONTMORILLON Notes : Sources : - Source : Alain de Carnéhttp://a.decarne.free.fr/
Montmorillon (de), Jean-Baptiste Saladin - Montmorillon (de), François Saladin - Montmorillon (de), LouiseNaissance : vers 1570 Mariage : 1588
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Droit de sépulture en l’église du Mont Sabot— L’église de Saint-Martin-du-Puy et quelques-uns des souvenirs qui s'y rattachent TOMBEAU DE LA FAMILLE DE BOURBON-BUSSET Marie-Louise de La Fayette Par Alexandre Teste *
D'après une vague tradition, l’église actuelle de Saint-Martin-du-Puy n'aurait été tout d'abord que la chapelle d'un vieux château, siège de la baronnie de Saint-Martin-du-Puy, château detruit depuis un temps irnmémorial. La partie rnédiane cle cette église, au-dessous de la chaire, parait, en effet, rappeler l'antique chapelle qui, devenue église paroissiale, fut agrandie successivement par l'adjonction de la partie située entre les deux chapelles, par celle où se trouve le clocher, par les deux chapelles et, en dernier lieu, par le chœur. L'examen extérieur de l'église permet du reste de se rendre compte facilement de ces constructions successives. La chapelle du côté de l'évangile, chapelle des barons de Saint-Martin, fut construite par Louise de Montmorillon, baronne de Saint-Martin-du-Puy, dame de Vésigneux, etc., femme de César de Bourbon, comte de Busset, au commencement du XVIIe siècle. Celle du côté de l'épître, un peu plus petite et moins rapprochée du chœur que la précédente, fut édifiée, peu après 1678, par Louis de Razout, fils naturel de Charles de Bourbon, «pour y faire par ledit sieur de Razou ses tombeaux et de ses successeurs descendans de son propre corps estoc et ligne», avec l'autorisation de Louis 1er de Bourbon, comte de Busset, baron et seigneur haut justicier de Saint-Martin-du-Puy, petit-fils de Louise de Montmorillon et neveu de Charles. Louise de Bermondet d'Oradour, veuve de Louis de Bourbon, donna à Louis de Razout reconnaissance de cette autorisation par acte passé au château de Chalus, le 29 juin 1678. Après avoir eu les mêmes seigneurs que Lormes, la baronnie de Saint-Martin-du-Puy, franc-alleu ne relevant que du roi, était arrivée par les Mello aux Delay, aux Damas et aux Digoine. Antoinette de Digoine, veuve de Claude Damas, et ses enfants, et Jean de Béduel, veuf de Marie Delay, la vendirent, en 1537, à Sébastien de Vésigneux, pour son petit-neveu et pupille Christophe d'Igny, fils de Philibert et de Jacqueline de Vésigneux. Celle-ci, ayant survécu à son fils, mort jeune, en hérita, et la laissa à Saladin de Montmorillon, son autre fils d'une première union, dont la fille Louise l'apporta par mariage aux Bourbons-Busset. En même temps qu'elle fit construire la chapelle, la comtesse de Busset y fit disposer un caveau pour sa sépulture et celle de sa famille. Son père et sa mère, Anne de l'Hospital (1), avaient dû être enterrés en l'église de Saint-Pierre-Mont-Sabot, où les Montmorillon avaient droit de sépulture comme seigneurs du Bouchet et de Vignes, car, jusqu'à la Révolution, il y fut dit une messe anniversaire fondée par eux. Il en fut sans doute de même pour les Barbier de Vésigneux, dont Jacqueline, femme de Saladin Ier de Montmorillon descendait, car leurs armes se voient dans la chapelle, du côté de l'épître. Cependant Sébastien de Vésigneux dut être inhumé en l'église collégiale Saint-Lazare d'Avallon, dans la chapelle qu'il y avait fait construire et où Jacqueline, sa nièce et son héritière, avait fondé, pour le repos de l'âme du vieux chevalier, un anniversaire de même solennité que celui fondé par Robert, duc de Bourgogne. Les Bourbons-Busset étaient encore propriétaires de cette chapelle au moment de la Révolution. Leurs armes étaient à l'entrée du petit sanctuaire, où François-Louis-Antoine de Bourbon fit exécuter en 1781, des réparations s'élevant à la somme de 284 livres. Louise de Montmorillon qui avait, par acte du 7 juin 1619, fait la fondation d'une messe à dire tous les samedis en l'église de Saint-Martin et ensuite de cinq autres à célébrer le jour de la fête de Saint-Joseph, obligea, par son testament du 13 mars 1645, son fils unique et héritier, Louis de Bourbon, à en fonder encore cinq autres devant être dites le jour anniversaire de la mort de la testatrice, qui arriva le 2 novembre 1649. Mais ce fut la dépouille mortelle de son fils Charles qui, la première, vint, en 1632, occuper le caveau préparé dans la chapelle par ses soins. Les restes vénérés de la pieuse comtesse furent déposés à côté, en 1649. Le corps d'Antoine-François de Bourbon, comte de Chalus, son arrière-petit-fils, y fut pareillement inhumé en 1742.
Ces l'Hospital descendaient de Frédéric Galluccio, comte de l'Hospital, et d'une flye de Philippe d'Anjou, prince de Tarente, petit-fils de Charles, frère du roi Saint Louis.
* In Bulletin de la société nivernaise des lettres, sciences et arts, Troisième série, Tome X, Mazeron libraire, Nevers, 1905, pp. 508-513. Source Gallica. Voir cet article au format pdf. : Alexandre Teste
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Philibert d'IgnySeigneur de Rizaucourt *
A la Bibliothèque Nationale de France, dans le Catalogue des actes de François 1er (allant de 1497 à 1547), rédigé par Paul Marichal et publié de 1887 à 1908, on trouve la mention des "Lettres" détaillées ci-dessous, datées de 1530 et 1532, se rapportant aux enfants mineurs de feu Philibert d'Igny et de Jacqueline de Vésigneul [Vésigneux] : Christophe et François d'Igny. Les deux lettres concernent le "répit" (délai) accordé à Christophe et François d'Igny pour leur hommage dû au roi François 1er se rapportant à la seigneurie de Rizaucourt (suite au décès de leur père, Philibert d'Igny), du fait qu'ils sont encore mineurs. Le contenu de ces Lettres confirme les données du contrat de mariage établi en 1526 entre Jean-Baptiste Saladin de Montmorillon et Jacqueline Barbier de Vésigneux : Christophe et François d'Igny [le futur François Saladin de Montmorillon, par adoption] sont bien les enfants du premier mariage de Jacqueline de Vésigneux avec Philibert d'Igny. Pour en savoir plus sur ces Lettres, il serait intéressant de fouiller les archives, tant à Dijon qu'à Chaumont, préfecture de la Haute-Marne.
19962. Lettres accordant à Christophe et François d'Igny, enfants mineurs de Jacqueline de Vésigneul, femme de Saladin de Montmorillon, seigneur de Rizaucourt (bailliage de Chaumont, châtellenie de Bar-sur-Aube) en partie, délai jusqu'à leur majorité pour rendre hommage dû au roi pour ladite seigneurie. Dijon, 28 janvier 1529. 20324. Lettres de relief de surannation pour la vérification, à la Chambre des Comptes de Paris, des lettres de répit du 28 janvier 1530 n. s. (n° 19962), accordées à Christophe et François d'Igny, enfants mineurs de feu Philibert d'Igny et de Jacqueline de Vésigneul. Paris (sic), 16 janvier 1531. Expéd. orig. Arch. nat., P. 163 (2), cote 1054. In Catalogue des actes de François Ier. Tome 6 Source : Gallica * Rizaucourt-Buchey est un petit village français, situé dans le département de la Haute-Marne et la région de Champagne-Ardenne. Dans son ouvrage publié en 1858, La Haute Marne ancienne et moderne (Chaumont, Impr. Miot-Dadant), Emile Jolibois parle de Philibert d'Igny comme seigneur de Rizaucourt en "1550" [?] (voir la p. 461) :
Ouvrage disponible et téléchargeable sur Google livres. Il est aussi question de Jean d'Igny et de Philibert d'Igny dans les Mémoires de la Société des lettres, des sciences, des arts, de l'agriculture et de l'industrie de Saint-Dizier.
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Christophe d'Igny
Dans plusieurs archives de l'Yonne, il est fait mention d'actes se rapportant à Christophe d'Igny. «XVI e siècle - PISY - Jacques aux Epaules, écuyer, et Marie de Chastellux, sa femme seigneurs de Pisy, vendent à Christophe d'Igny et à Sébastien de Vésigneux, chevaliers, des biens audit lieu. Contrat de vente de 1532. 294. - 3 pièces parchemin.» In Chartes, manuscrits, autographes, documents historiques sur la Bourgogne, faisant partie d'une collection particulière (par Ernest Petit), Lamarche (Dijon), 1886-1888, 2 vol. 1n-8° dont 1 supplément. Ouvrage numérisé par la BnF. Voir la page 91. Voir aussi Wikipedia au sujet du château de Pisy, dans l'Yonne. — Autre archive : «Igny (Christophe d'), éc., seign. de Réjaulcourt [Rizaucourt], d'Anglux [Anglure] en partie, en partie de Montjalin (4) et en partie de Santigny (5), 1528 et 1530 (E. 439).
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