Blasons
- D'or à la bande sable accompagnée de 3 corbeaux de même
(aveu par Jacques, seigneur du Bouquin, 1598)
- D'or, au chevron d'azur accompagné de 3 roses de gueules
(d'après les Mémoires de Castelnau).
A sujet de la famille de Perreau, Adolphe de Villenaut écrit dans son Nobiliaire du Nivernois * : «Jean Perreau, écuyer, seigneur du Bouquin (commune de Chaumot), dont hommage en 1535; vend un moulin "parse" [paroisse] Lurcy-le-Bourg en 1559. Eut Jacques [I de Perreau], écuyer, seigneur du Bouquin et de Chaumot (canton de Corbigny), dont hommage en 1575, époux de Marie de La Varenne, dame du Parc (commune de Dun-les-Places) et du Marais "pie" [abréviation] (commune de Lurcy-le-Bois), dont : 1. Charles [de Perreau], écuyer, seigneur de Chaumot, épousa Françoise de Chollet, dont plusieurs enfants baptisés à Lurcy-le-Bois de 1589 à 1600; 2. Jacques [II de Perreau] dénombre, en 1415 [1598 ?], la seigneurerie de Vignes-le-Bas (commune de Neuffontaines) qu'il avait eue de Charlotte de La Varenne, sa tante; épousa en 1603 Louise de Carroble, dont :
Sources de l'auteur : Dossier bleu, 517; D. Caffiaux, 1234; Carrés de d'Hozier, vol. 489; Marolles, Inventaire; Mémoires de Castelnau, III, 200. Teste, Notice sur Vignes-le-Bas; Marillier, Corbigny; Archives Nièvre, B, E; Regitres paroissiaux de Corbigny, Cervon, Lurcy-le-Bourg. *Nobiliaire de Nivernois par Adolphe de Villenaut, 2ème volume, Vallière, Nevers, 1900. Numérisé par Gallica. Fichier pdf pp. 429-650-651.
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Jacques I et II de Perreau
Jacques de Perreau [Jacques I], seigneur du Bouquin (1), avait eu de sa femme, Marie de La Varenne, un fils nommé Jacques, comme lui. Ce fils [Jacques II de Perreau] fut marié par contrat du 17 octobre 1603 à demoiselle Louise de Carroble, fille de défunt noble seigneur Louis de Carroble, écuyer, seigneur du Plessis, et de défunte Gilberte de Meung, dite de La Ferté. A l'occasion de ce mariage, Charlotte de La Varenne fit donation entre vifs à son neveu Jacques de la moitié de tous ses biens meubles et immeubles, présents et à venir, et «même de la maison entière de Vignes, granges, étables, colombier, jardin, verger et pourpris d'iceux, ainsi que le tout s'étend et comporte, sous la seule réserve de l'usufruit.» (1) Le dénombrement fourni par Jacques de Perreau en 1598 pour la seigneurie du Bosquin et de Chaumot était orné d'un écusson d'or à la bande de sable accompagnée de trois corbeaux de même, deux en chef montant le long de la bande et un en pointe. Les Perreau ne prirent que plus tard le chevron d'azur et les trois roses de gueules. (T. de Nevers, col. 170. E. de Soult [?]. Source : Alexandre Teste, Notice sur Vignes-le-Bas, publiée dans le BSNLSA, Nevers, 1894, pp. 227-228. |
Les de Perreau en procès durant 50 ans avec les de Busset
«Le 5 novembre 1621, le fief de Vignes-le-Bas ou de la Varenne fut saisi à la requête du comte de Busset et de sa femme [Louise de Montmorillon], pour défaut de foi et hommage non faits pour droits et profits non payés et pour dénombrement non baillé. Cette saisie indique que le fief consistait alors en cens, rentes, bordelages, prés, teres, bois, buissons, vignes et moulin. Le sergent, nommé Loup Perdrix, qui opère la saisie, signe son procès-verbal d'une croix. Par un autre exploit, en date du 9 octobre 1622 le comte et la comtesse de Busset font déclarer à Louise de Carroble, veuve de Jacques de Perreau et tutrice de Charlotte, Bénigne, Isabelle, Antoine, Louise, et Gabriel, ses enfants, qu'ils ne pouvaient accepter l'acte de foi et hommage fait en leur absence si au préalable elle n'exhibait le titre en vertu duquel sa fille Bénigne, héritière de Charlotte de La Varenne, possédait de nouveau la dixième partie du fief, abandonnée précédemment à différents légataires. Toutes ces formalités ont lieu peu après la mort de Jacques de Perreau, En 1647, le fief de Vignes-le-Bas appartient à Charlotte et à Bénigne de Perreau, qui avaient épousé les deux frères, Charles et Gabriel de Bony [Bonin] . Le premier était mort à cette date. Il prenait la qualité d'écuyer et avait le grade de capitaine de cavalerie. Son frère, qui vivait touiours en 1647, était aussi capitaine de cavalerie et avait le titre de chevalier. Les deux dames de Bony, Charlotte, agissant tant en son nom que comme ayant la garde noble de ses enfants, et Bénigne aussi pour son propre compte, mais avec l'autorisation de son mari, firent, le 11 février de cette même année 1647, dresser acte par le notaire Desmoulins des formalités accomplies par elle pour s'acquitter des foi et hommage qu'elles devaient «à Mme Louise de Mommorillon [Montmorillon], comtesse de Vésigneux, à cause de leur fief mouvant de la seigneurie de Vignes-le-Haut». Il est dit dans cet acte qu'à cet effet, En procès continuels avec leur suzeraine, les bonnes dames de Bony comprenaient l'opportunité de se mettre bien en règle avec elle. D'après les pièces du procès analysé plus haut, on voit que Louise de Carroble vivait encore en 1659. Ces mêmes pièces indiquent que Charlotte de Perreau était seule propriétaire du fief de Vignes en 1663 et vivait encore en 1679. Son fils, Daniel-Joseph de Bony, écuyer, seigneur du Parc, commune de Dun-les-Places (Nièvre), avait épousé Anne Protheau, d'une famille de notaires. (1) Pour prosternées [sic]. (2) Voir la famille des Barbier Source : Article d'Alexandre Teste, Notice sur Vignes-le-Bas, publié dans le BSNLSA, Nevers, 1894, pp. 230-232. |
Famille «de Perreau» : "Les Perreau et les Lespinay"
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