Jean-Baptiste Duret (Houdan,
France)
Je me trouve dans un endroit qui est une
sorte de grand patio, avec un plancher très vaste. Il y a un carré de végétation
qui se trouve être un des centres de cet endroit. Je suis avec une amie avec
laquelle je dois manger, d'autres personnes doivent venir. Mais en même temps,
j'ai un rendez-vous avec ceux qui participent au rêve planétaire.
Je suis content mais aussi un peu angoissé car je me demande comment cela va
se passer, et parce que pour venir à ce second rendez-vous j'ai quitté mon premier
corps (!) et je comptais apparemment faire des allers-retours entre les deux
rapidement pour suivre les 2...
Finalement je décide de rester au second en comptant que mon amie me croit endormi.
Quand je vois tout le monde arriver, je suis heureux de constater qu'une amie
italienne qui m'est très chère est là aussi. Cela fait très longtemps que je
ne l'ai pas vue, et elle me manquait. Il n'y a là que des femmes. Mais
tout le monde n'est pas encore arrivé, et cela s'étalera sur plusieurs jours.
C'est mon amie qui nous dit comment nous présenter, et pourtant chacun semble
déjà savoir ce qu'il doit faire : former un cercle en se tenant par les mains
d'une manière assez étrange et laisser couler l'énergie.
D'un coup je vois surgir devant mes yeux un petit grain lumineux qui m'a fait
penser à un flocon de neige. Il était l'amour qui circulait de l'un à l'autre
et celui ci venait de mon amie en particulier. J'ai l'impression qu'il se fond
en moi, mais je n'en suis pas sûr tellement je suis surpris. Je me demande un
instant si moi aussi j'ai réussi à en envoyer un, et mon amie se met à rire,
ce qui me vexe et je me concentre de plus belle.
Juste au moment où la femme
qui se trouvait à côté de moi dit qu'elle sent mes mains qui commencent à chauffer,
j'ai une sorte de crise d'épilepsie. Je me calme, puis je remarque mon ancienne
directrice, qui me dit qu'elle a reçu un coup de téléphone et
qu'on lui a dit que monsieur Mors(e) (!?) allait venir et qu'il avait quelque
chose à me dire. Je sais à ce moment qu'il est malade; que c'est un grand homme.
Puis on commence à parler des tensions qui existaient entre les gens à l'époque
où je travaillais là-bas. Ca ressemble à une thérapie de groupe.
5. 2. Impossible d'y entrer
5.3. Tom Bombadil 22/12/01 (3H21)
Je suis avec une amie, V., on se promène dans les rue de notre
village le soir. On est dans un café dont le patron était l'ancien époux de
V, il la battait et c'est pour ça qu'elle l'a quitté. Il a un ami qui fait pareil
avec sa femme mais elle est accro, cela nous fait de la peine de la voir comme
ça. On part, et on voit un homme qui en détrousse un autre, je siffle pour lui
faire comprendre qu'on l'a vu et il nous tire dessus. On s'enfuit en courant
dans la rue de l'école primaire, mais on rencontre un homme qui veut se servir
de mon amie pour voler des voitures (il l'assomme, met ses empreintes...)
V. vient de sortir de prison, mais en même temps, l'emprise de l'homme est très
forte sur elle. D'habitude il l'attrape, mais je m'envole et je la porte; elle
semble sans force et se laisse aller complètement, j'ai du mal à la porter,
elle glisse. On se fait capturer par un gang. A un moment, je vole la tête en
bas pour essayer d'attraper mes lunettes qui sont tombées sous la voiture, mais
comme c'est la première fois, je n'arrive pas à redécoller dans cette position,
alors je roule sur le toit de la voiture sur le côté j'en suis très fier, mais
on s'aperçoit que le boss est mort au volant du véhicule (assassiné ?) Il y
a un flottement et on en profite pour s'enfuir à nouveau avec V.
Où qu'on aille,
il y a un "gardien" qui nous barre la route, mais ils n'ont pas de lien entre
eux. On décide finalement d'affronter l'autre. On traverse une sorte de pont
avec plein de voitures agressives qui veulent passer sans qu'on puisse traverser,
mais on force le passage. On prend un chemin sur les bords de la Seine, il y
a beaucoup de végétation et on tombe juste derrière l'homme qui allait par là.
Il nous prend pour quelqu'un d'autre qui lui a emprunté des cours de math et
de grec qu'ils aimerait récupérer; je porte V dans mon dos, dans les vapes,
et il ne l'a pas vue. Ça ne marche qu'un temps, il y a un sbire qui lui
fait remarquer que j'ai 4 bras et V ne cesse de tenir des propos incohérents
et je n'ose pas lui dire de se taire de peur de nous faire remarquer encore
plus. Je me prépare à porter V. en volant de l'autre côté du fleuve. Puis l'homme
plonge, et traverse à la nage. Je m'aperçois qu'il espère nous couper le chemin
de l'autre côté du pont car il n'y a plus de possibilité d'avancer sur cette
rive. A nouveau il me faut courir en portant V, pas le temps de voler, mais
on y arrive un poil avant lui. Je le pousse à l'eau et il me dit que cette eau
l'accueille avec joie et qu'il est encore plus à son aise dedans. Je suis dégoûté
car je sais qu'il va remonter très vite...
Je me dirige vers un endroit qui s'appelle "la croissanterie", qui est une sorte
de grande étendue d'eau où sont oubliés de grands marteaux de metal rouillés.
Il me dit qu'on ne peut pas vivre par là-bas, qu'il n'y a rien, alors qu'avec
lui, V. est en sécurité... Un moment d'hésitation, puis je me rends compte que
je ne pourrai pas y arriver avec V sans vie qui semble lourde comme du plomb.
Alors je prends mon amie, et la lui pousse dans les bras. Un peu déçu, mais
sachant que c'est la meilleure chose à faire.
Je me réveille.
Commentaires
La veille au soir, j'avais parlé avec cette amie qui apparaît
dans le rêve, et nous avions discuté des problèmes qu'elle a avec un gars dont
elle est amoureuse mais qui lui ne l'est pas. Son comportement amorphe et apathique
dans le rêve traduit bien les sentiments que j'ai éprouvés lors de cette discussion,
sa sortie de prison symbolise le fait qu'elle avait réussi à s'en détacher il
y a peu, mais apparemment elle est toujours sous son emprise.
J'ai appelé ce
rêve Tom Bombadil, car l'homme du rêve me fait très fortement penser à ce personnage
de Tolkien qui est "le maître dans son pays", voulant dire qu'il ne craint rien,
etc. Il vit avec la fille de la rivière.
5.4. Créer des liens
24/12/01 (heure inconnue)
Ça commence, il y a la mer, nous sommes dans un port et
je dois attendre ma soeur. Mais on doit quitter le ponton car il va etre desamarré...
Des gens veulent faire une promenade sur la barge de fonction du gars qui est
chargé de l'opération. Il prend tout le monde. Je suis le dernier à quitter
le ponton, d'autres ont plongé dans l'eau pour s'amuser. Je me retrouve le dernier
à la queue sur une sorte de planche à trois niveaux dont le haut est une rame...
Une petite fille se trouve accrochée là, elle semble avoir très chaud avec sa
doudoune mais ne veut pas l'enlever. Je m'inquiète pour elle. J'ai les pieds
qui font trempette, alors j'enlève mes chaussettes, on se promène un peu. Je
ne sais pas comment, je me retrouve avec la petite sur une île déserte. Je regarde
une vidéo dans une sorte de grotte et la gamine vient me voir, je me
rappelle qu'il faut qu'on appelle les autres pour leur dire qu'on est ici et
qu'ils devraient venir nous chercher. On doit traverser mon jardin derrière
la maison, et je vois un grand chat blanc qui arrive. Comme j'adore les chats
je suis content d'en voir un si gros, mais je sais aussi qu'il va nous attaquer
et qu'on va le vaincre. J'ai dans l'idée de poser la petite par terre et de
lui dire de courir, mais je me dis que si je le fais elle se fera manger par
le chat qui nous prend pour des souris. Alors je la porte et je me mets à courir,
le chat se précipite la gueule ouverte, et moi je me sens gonfler et devenir
tigre, avec ma main, je le bloque et après avoir mis la fille en securité, je
deviens le chasseur. A un moment, il est un chien en peluche tout defraichi,
et ça s'arrête là. Je rentre, ma mère a mon portable et téléphone
à ma tante. Je lui dis que j'allais justement les prévenir, je ne voulais
pas paraître avoir oublié de le faire avant parce qu'il se sont inquiétés. Des
bruits de pas, la gamine est retourné dehors, danger, il pleut des tuiles, en
se brisant au sol elles sont tr?s coupantes. Vite, il y a mes deux cousins,
je leur dis de rentrer et de ne pas regarder. Je vois mon oncle et ma tante,
elle me prend à part et me dit qu'il y a des gens dehors en ville qui agressent
les habitants et qu'on n'est pas en sécurité. Ce sont eux qui auraient
lancé les tuiles. Je sors de la maison par devant, et je vois des gitans (hommes
femmes et enfants) de gros camions sur la place devant chez moi. Je sais qu'ils
sont potentiellement dangereux, prompts à réagir à tout de peur qu'on se moque
d'eux... J'ai un peu peur, mais je descends les marches. Je m'imagine rayonner
d'amour et de paix, de calme d'une manière subtile et invisible.
Je passe à
côté d'un homme bourru, il y a beaucoup de monde et certains se mettent à chanter
des chants diphoniques très beaux. Je me promène dans leur "cercle" en montrant
ma confiance et je me retrouve à côté d'une jeune femme qui allaite un tout
petit bébé. Je lui demande son âge, mais elle ne comprend pas ma langue. Par
gestes, je lui montre qu'il est tout petit, et je fais avec mes doigts "1, 2,
3 ? " Elle me fait oui, mais elle me dit que son peuple considère que jusqu'à
10 ans c'est un seul âge pour les enfants et que celui-là est tellement jeune
qu'il fait presque figure d'handicapé. Je lui dit que je comprends, que chaque
culture a sa manière de voir les choses, etc.
Et puis tous partent en promenade,
vers la rivière qui coule en bas de chez moi. Je suis heureux, j'ai l'impressin
qu'en lui parlant, j'ai établi un lien entre nos deux communautés. Ils ne sont
pas partis définitivement, mais les camions menaçants et envahissants ne sont
plus là. Je retrouve ma famille et leur dit que j'adore ce rôle d'hôte, mon
père fait une remarque en rapport avec les réceptions de fin du 19ème siècle.
Je me réveille.
Commentaires
Ce rêve m'est venu alors que j'avais arrêté de me concentrer sur le RP, mais je le mets avec les autres car il contient une référence explicite au rayonnement (et à une rivière qui coule).
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