3 H 50 - Dans une grande gare avec de la famille. Il y a beaucoup de monde. Je cherche à connaître les heures de départ et d’arrivée des trains en observant les panneaux d’affichage. Il y a un train à 9 heures 9 (je fais la remarque qu’il vaut mieux dire 21 heures que 9 heures !), apparemment, que nous avons le temps de prendre après l’enregistrement des bagages. Il arrive le lendemain matin. Il y a aussi un autre train pour ceux qui ont manqué le premier. Commentaires Un rêve manifestement d'actualité en rapport avec le thème du mouvement des Gilets jaunes/rouges. Vu la grève, mon fils ne viendra pas passer Noël en famille... * La reconnaissance de la bizarrerie dans le rêve est un premier signe de lucidité.
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Grève contre la réforme des retraites : le trafic SNCF toujours "très perturbé" pour ce premier week-end des vacances de NoëlCirculation, trafic, mobilisation... Suivez toute l'actualité de cette 17e journée de grève contre la réforme des retraites.
CE QU'IL FAUT SAVOIR
La grève va-t-elle bouleversé les départs pour les vacances de Noël ? Le trafic reste très perturbé, samedi 21 décembre, à l'occasion du 17e jour de grève contre la réforme des retraites. Les syndicats de cheminots ont rejeté toute possibilités de trève pour les fêtes de fin d'année, après leur réunion avec Edouard Philippe. Malgré l'appel lancé par Laurent Berger, la CFDT-Cheminots a décidé, vendredi, de maintenir son appel à la grève illimitée. Seul Unsa a appelé à mettre en pause la mobilisation. Contre toute attente, le trafic routier était fluide, samedi, à l'aube. Circulation, trafic, mobilisation... Suivez cette nouvelle journée de grève en direct sur franceinfo.fr. Le trafic ferroviaire reste très perturbé. Seule la moitié des TGV circuleront, ainsi que 30% des TER, 20% des Transilien en circulation et un Intercité sur quatre. Quatorze TGV circuleront dimanche pour les enfants voyageant seuls, a annoncé la SNCF. La compagnie avait d'abord annoncé la suppression du service "Junior et compagnie", qui permet aux enfants de 4 à 14 ans de voyager en toute sécurité avec un animateur diplômé, en raison de la grève. A Paris, huit lignes de métro seront toujours ferméessamedi, mais "avec une amélioration globale", promet la RATP. Pour la journée de dimanche, le trafic sera "très réduit".
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De gauche à droite : Murielle, Susanna et Jacques
Photo RR du 25 décembre 2016
2 H 30 - La scène se passe à notre domicile autour des préparatifs pour accueillir nos invités et fêter mon anniversaire. Il fait beau comme si c’était l’été. Commentaires Le rêve semble faire une condensation entre la fête du solstice d’hiver/de Noël et mon anniversaire, le 26 janvier. Du fait des grèves, la venue de mon fils à Noël ayant été reportée à mon anniversaire.
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3 H 50 - La scène se passe dans un café. Je pose la question : «Bricmont, est-ce que c'est un bon humaniste ?» Commentaires Un rêve bien improbable. Qui est donc ce M. Bricmont ? En cherchant sur la Toile, je n'ai trouvé que Jean Bricmont, physicien et essayiste belge. Et pour répondre à la question : «oui, je pense que c'est un bon humaniste». J'apprécie hautement son discours philosophique marqué par la liberté d'expression.
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Jean BricmontJean Bricmont, né le 12 avril 1952 à Uccle, est un physicien et essayiste belge, professeur émérite de physique théorique à l'université catholique de Louvain et membre depuis 2004 de l'Académie royale de Belgique. Proche de Noam Chomsky, il milite d'une part contre les dérives postmodernistes et d'autre part contre les restrictions à la liberté d'expression en France, en demandant notamment l’abrogation de la loi Gayssot. Certains observateurs le présentent comme antisioniste et conspirationniste et l'estiment proche des milieux et thèses antisémites et négationnistes. Jean Bricmont affirme, quant à lui, qu’il n’a « jamais nié l’existence des chambres à gaz ». SommaireParcours scientifique et universitaireIl obtient en 1977 le titre de docteur en sciences de l'université de Louvain pour sa thèse intitulée Les inégalités de corrélation et leurs applications aux systèmes de spins classiques sous la direction de Jean-Pierre Antoine. Il travaille comme chercheur à l’université Rutgers puis enseigne à l’université de Princeton, toutes deux situées au New Jersey (États-Unis). Professeur émérite de physique théorique à l'université catholique de Louvain1, il est depuis 2004 membre de l'Académie royale de Belgique (2). Son activité de recherche concerne les méthodes de groupe de renormalisation et les équations différentielles non linéaires (3,4). Cette activité lui a valu deux distinctions : le prix Jacques-Deruyts (1996) de l'Académie royale de Belgique, et le prix A.-De Leeuw-Damry-Bourlart5 2005 de sciences exactes fondamentales du Fonds de la recherche scientifique(6). Opposé, en physique quantique, à l'interprétation de Copenhague, Jean Bricmont est l'un des principaux défenseurs de la théorie de De Broglie-Bohm(7,8). En septembre 2010, Jean Bricmont préside le comité scientifique d'un colloque intitulé « L’esprit d’aventure et le principe de précaution en sciences et en arts » à l'Académie royale de Belgique(9). Il a été invité comme conférencier au Congrès international des mathématiciens de Pékin (2002: Ergodicity and mixing of stochastic partial differential equations). InfluencesInterrogé sur les ouvrages qui ont marqué sa construction intellectuelle, Jean Bricmont cite plusieurs ouvrages de Bertrand Russell : Histoire de la philosophie occidentale (Wisdom of the West, 1959), Le monde qui pourrait être (Roads to Freedom: Socialism, Anarchism, and Syndicalism, 1920), La Pratique et la théorie du bolchevisme (1920), An outline of intellectual rubbish (1943) et L’histoire des idées au XIXe siècle (1951), ainsi que Comprendre le pouvoir (2005) et Économie politique des droits de l’homme(1981) de Chomsky, les Lettres philosophiques (1734) de Voltaire, Le rêve de d’Alembert (1769) de Diderot, Le Christianisme dévoilé : Examen des principes & des effets de la religion chrétienne (1767) du baron d'Holbach, La science moderne et l’anarchie (1913) de Kropotkine et Le besoin de croyance et le besoin de vérité (DVD, 2010) de Jacques Bouveresse10. Engagement public et controversesDéfense de la rationalité scientifiqueÀ la suite de l'affaire Sokal, Jean Bricmont co-écrit avec Alan Sokal, en 1997, Impostures intellectuelles. C’est la critique « acerbe et pleine d'esprit » livrée dans cet ouvrage de la « non-science » postmoderne qui le fait connaître du grand public (11). Selon Jean-Paul Krivine, il y «démontre sans que le doute puisse subsister que des intellectuels célèbres tels que Lacan, Kristeva, Baudrillard et Deleuze ont, de façon répétée, utilisé abusivement des termes et des concepts provenant des sciences physiques et des mathématiques». Réhabilitant la méthode rationnelle d’analyse, Sokal et Bricmont dénoncent l’idée selon laquelle « les affirmations de faits, qu’il s’agisse des mythes traditionnels ou des théories scientifiques modernes, ne peuvent être considérées comme vraies ou fausses que “par rapport à une certaine culture” »12,13. Membre du comité de parrainage scientifique de l'Association française pour l'information scientifique (AFIS), il en a été le président de 2001 à 2006. Il soutient la démarche de scepticisme scientifique menée par le mouvement zététique. Toutefois, il décline l'offre de collaboration du Cercle zététique, faisant valoir que son approche de la physique est plus théorique et se situe « à la frontière entre physique et mathématiques »14. Jean Bricmont dans un article intitulé Qu'est-ce que le matérialisme scientifique ? qualifie de son côté sa position de « monisme méthodologique », qui consiste à : « comprendre et défendre l'approche scientifique de la réalité à tous les niveaux, qu'il s'agisse des étoiles, des animaux ou des Hommes [au-dessous et au-dessus du cou] et de leurs sociétés »15. Défense de la liberté d'expressionEn avril 2001, Jean Bricmont publie dans Le Monde diplomatique un article consacré à la défense de Noam Chomsky contre ceux qui l'avaient fustigé pour un soutien supposé au négationniste Robert Faurisson16. En 2007, il coédite le Cahier de L'Herne consacré au parcours et à l’œuvre de Noam Chomsky17. En octobre 2009, le tribunal correctionnel de Paris condamne l'humoriste Dieudonné à 10 000 € d’amende pour injure à caractère racial. Le 26 décembre 2008, au cours d'un spectacle donné au Zénith de Paris, il avait fait remettre par un autre comédien arborant une étoile jaune un « prix de l’infréquentabilité » à Robert Faurisson, condamné pour négation de la Shoah à de multiples reprises par la justice française (18,19). Dans un droit de réponse à l'AFPS, Jean Bricmont fustige le fait qu' « on [requière] un an de prison (avec sursis) contre Dieudonné pour un sketch » et fait valoir que « dans une société réellement démocratique, il y aura nécessairement une telle multiplicité d’opinions qu’il est impossible de les approuver toutes-mais [qu']on peut néanmoins considérer que l’expression de toutes ces idées, aussi folles et mutuellement contradictoires qu’elles soient, doit être légale(20 )». En 2010, les journalistes Abel Mestre et Caroline Monnot notent qu'il est « l’un des plus actifs pour faire diffuser » une pétition défendant l’abrogation de la loi Gayssot, lancée par Paul-Éric Blanrue et soutenue par Noam Chomsky (21). Il milite également pour la libération du négationniste Vincent Reynouard(22). En 2014, il publie La République des Censeurs, ouvrage salué par Normand Baillargeon dans la revue québécoise À bâbord ! comme « un ouvrage remarquable, percutant, mais aussi controversé, sur un sujet extrêmement brûlant en France : la judiciarisation de l’opinion et les troublantes atteintes à la liberté d’expression qu’elle rend possibles » (23). Étienne Chouard qualifie l'ouvrage de « passionnant et important », et décrit son auteur comme quelqu'un de « dévoué au bien commun, honnête et courageux ; un libre penseur rigoureux et attachant » (24). Dans un article pour le journal Marianne, Aude Lancelin reproche à Jean Bricmont « son rationalisme obtus », présente La République des Censeurs comme un « livre extraordinairement violent sous ses airs patelins », et rejette totalement son argumentation(25). Accusations de proximité avec les thèses et milieux antisémites ou antisionistesEn 2011, il signe la préface26 de l'ouvrage de Gilad Atzmon La Parabole d’Esther. Dominique Vidal estime que l'ouvrage « constitue un florilège de tous les poncifs de l’antijudaïsme le plus vulgaire »27. Jean Bricmont réplique : « Je n’aurais jamais écrit cette préface si Atzmon n’était sans cesse attaqué par une partie du "mouvement de solidarité" avec la Palestine. Pour moi, peu importent les motivations "identitaires" des juifs pro-palestiniens ; si des juifs s’opposent à Israël parce qu’ils pensent qu’à terme, c’est mauvais pour les juifs, ils ont sans doute raison et c’est très bien ainsi28. » En 2014, la journaliste Aude Lancelin lui consacre un article dans Marianne où elle lui reproche « son rationalisme obtus ». Elle y affirme de plus qu'il « entend assumer désormais [le leadership] dans la défense de toute la quincaillerie extrémiste, antisémite et négationniste qui prospère à nouveau dans notre pays à la faveur des moyens de propagande démultipliés du Web, du vide politique, de l'oubli aussi »25. En 2015, Pierre-André Taguieff le désigne comme un « intellectuel "antisioniste" » et comme « l'un des plus emblématiques dénonciateurs [du] "chantage à l'antisémitisme" » : ce dernier constitue selon lui « l'argument principal des antijuifs déclarés comme des antisionistes radicaux (les israélophobes rêvant d'éradiquer l'État juif), qui cherchent ainsi à se présenter comme les victimes d'une "censure" insupportable dans une société démocratique »29. En 2016, Marc Reisinger, psychiatre, anthropologue social et philosophe, le présente comme « un activiste de la lutte contre "le capitalisme", "l’otanisme" et "le sionisme" » en précisant que « l’antisémitisme (anti-judaïsme) de Bricmont est subtil, jamais affirmé, toujours nié. C’est l’antisémitisme « en creux », de quelqu’un qui se prétend non concerné par la question. Par contre, il est très concerné par la liberté d’expression des négationnistes ». Selon lui, la définition de l'antisémitisme que donne Jean Bricmont « implique qu’on peut « détester les juifs » pour ce qu’ils font, ou pour ce que font certains d’entre eux (...) «Détester LES juifs» (…pour ce qu’ils sont ou pour ce qu’ils font), c’est déjà de l’antisémitisme et du racisme, tout comme détester « les Noirs » ou « les Arabes » »22. En 2017, réagissant aux accusations de négationnisme proférées à son encontre par Bernard-Henri Lévy, Jean Bricmont qualifie ces propos de « diffamation » et déclare : « le terme « négationniste » désigne les gens qui, comme Faurisson, nient l’existence des chambres à gaz pendant la Seconde Guerre mondiale. Rien de ce que j’ai écrit n’a jamais nié l’existence des chambres à gaz »30. Accusations de conspirationnisme[modifier | modifier le code]En 2011, le mensuel CQFD publie un dossier sur le conspirationnisme dans lequel il qualifie de « respectables » les écrits de Jean Bricmont, ce qui fait réagir la rédaction de Conspiracy Watch. Elle relève que, si Jean Bricmont « ne reconnaît aucun crédit à la théorie du complot sur les attentats du 11 septembre 2001 », il « s’est spécialisé au cours des dernières années dans la dénonciation de “l’extraordinaire influence sur notre vie politique des réseaux pro-israéliens”, qu’il va jusqu’à qualifier de “problème fondamental de nos sociétés”. » La rédaction de Conspiracy Watch considère qu'il s'agit d' « une obsession qui le conduit à se vautrer dans le conspirationnisme le plus vulgaire » et soutient qu'il a également « noué des liens d’amitié forts avec la nébuleuse “rouge-verte-brune”, où l’on retrouve des personnages comme Paul-Éric Blanrue, auteur d’un Sarkozy, Israël et les juifs dont Bricmont recommande chaudement la lecture31 ». Rudy Reichstadt précise également que Jean Bricmont a participé en 2005 à la conférence anti-impérialiste Axis for Peace organisée par Thierry Meyssan du Réseau Voltaire« dont la liste des participants se lit comme un who’s who des auteurs conspirationnistes les plus en vue de l’époque32 ». Politique françaiseSelon StreetPress, Jean Bricmont est un « fervent soutien » de François Asselineau (33) ; Bricmont lui-même se cantonne à dire qu'il a « certaines sympathies pour les thèses de l'UPR »(34). Entre les deux tours de l'élection présidentielle française de 2017, une interview de Jean Bricmont sur RT — sur laquelle il intervient régulièrement — est vue plus de 500 000 fois sur Facebook, ce qui en fait le 2e contenu le plus viral de la chaîne sur cette période. La vidéo est surmontée du titre « Avec Macron, Hollande mériterait "le prix Nobel de manipulation politique" » ; Jean Bricmont déclare notamment, à propos d'Emmanuel Macron, qu' « il est un pur produit des médias » et que « la France ne mérite pas ça ». Il prédit également qu' « il va avoir du mal à gouverner » et, à propos de Marine Le Pen, affirme que « le fascisme n’est pas un argument » contre elle(35,36). Publications
Notes et références
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