RN -4 H- J’entre dans un supermarché. Un homme me prend le bras un instant. Après un moment d’incompréhension, je réalise qu’il est non-voyant. Il me demande de l’aider. Je lui propose de nouveau mon bras, mais il me donne sa main, dont je pense d’abord que c’est une prothèse, mais en fait sa main est dans un gant blanc. Nous marchons dans le magasin, main dans la main. Il me traverse l’esprit que ça pourrait être mal interprété par les autres personnes, même s’il est évident que l’homme est non-voyant. Je ne m’attache pas à cette idée. L’homme veut faire des courses, il ne trouve pas ce qu’il cherchait. Contexte et associations Le matin suivant, dans la vie éveillée : je suis sorti faire des courses, et, en marchant en direction de la boulangerie, je vois un homme non-voyant qui cherche un peu son chemin. Une femme le guide. Il va lui aussi à la boulangerie. La femme a poursuivi son chemin, et, depuis le pas de la porte de la boulangerie, je le guide de ma voix. Thème d'induction (le soir) Cette nuit, je voyagerai au gré du fleuve de rêves, je serai un voyage-rêveur, je rapporterai des souvenirs. |
Nuit du 2 au 3 décembre
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Nuit du 3 au 4 décembre, fin de nuit.
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Nuit du 4 au 5 décembreInduction du soir : « Cette nuit, dans mes rêves, je vais trouver de l'argent sous forme de billets ou de pièces de monnaie. »
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Nuit du 5 au 6 décembre
2. 6 - La psychologue est aux toilettes
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Nuit du 6 au 7 décembre, entre 6 et 7 heures du matin
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Nuit du 8 au 9 décembre
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Nuit du 10 au 11 décembre
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Nuit du 21 au 22 décembre2.13 - Un paquebot se sort d’une situation difficileJe suis dans un paquebot. J’ai oublié le début du rêve. Le paquebot se retrouve dans une sorte d’impasse, il n’y a plus d’eau, la mer ou l’océan ont disparu à la suite d’un évènement. Des sortes d’ingénieurs ou les responsables du bateau inspectent une paroi de terre. Ils pensent que la mer est de l’autre côté, et qu’il faut déposer quelques explosifs sur cette paroi. Je suis ensuite dans la paquebot, avec d’autres personnes, et, assis à côté de moi, un garçon, adolescent ou tout jeune adulte. Il est visiblement angoissé par la suite à venir. Je le prends près de moi, dans mes bras, essayant de le rassurer. Je suis un peu inquiet, mais pas autant que lui. Les explosions ont eu lieu. Le plafond ondule sous le choc. Au bout de quelques courts instants, le bateau se déplace lentement. Puis nous sommes maintenant à l’air libre. Le jeune garçon est rassuré. Nous marchons maintenant tous des deux dans une rue de Vanves. Je lui tiens la main, puis la relâche. Je l’accompagne jusqu’à chez lui, ou chez son père. Je lui pose une question relative à sa famille, mais je ne sais plus quelle question. Son père semble être sa seule famille. Alors que nous marchons, il m’arrête, car nous sommes arrivés. Je le laisse là. Commentaire : ce rêve ne m’évoque rien de ma vie éveillée, à part Vanves, que je connais bien. — Nuit du 23 au 24 décembreInduction du soir : « Cette nuit, dans mes rêves, je me souviendrai qu’il est possible d’être en train de rêver. » 2.14 - Marcher le matin sur la plageIl semble que je sois en congés, en vacances au bord de la mer. Il est tôt le matin, je sors de chez moi, et suis maintenant assis sur un tabouret sur une plage. Il y a d’autres personnes, notamment des personnes qui sortent de l’eau. Comme il est tôt, je me dis que ces personnes sont sorties cette nuit, qu’elles ont fait la fête. J’ai deux dossiers dans les mains, j’en ouvre un pour me donner un peu de contenance. Une femme un peu âgée vient près de moi. Debout à côté de moi, elle attire mon attention sur une petite fille, un peu plus loin, dans une sorte de bâtisse, où elle est en compagnie d’autres personnes. Je ne distingue pas la petite fille qu’elle me désigne. La femme va vers elle. Je la regarde un peu de loin. Puis, je me demande ce que je vais faire. Aller marcher le long de la plage me semble une bonne idée. Je n’ai jamais fait ça un matin, si tôt. Je n’ai pas encore mangé, mais j’ai une barre d’Ovomaltine avec moi, pour le cas où j’aurais une faim soudaine. Commentaire : ce rêve ne m’évoque rien de ma vie éveillée, à part la barre d’Ovomaltine.
Nuit du 24 au 25 décembreInduction du soir, en forme de question : « Comment faire pour amener en rêve l’idée qu’il est possible d’être en train de rêver ? » 2.15 - Voiture, prison, accidentJe suis dans une voiture, assis à l’arrière. Il fait très beau. Alors qu’elle est à l’arrêt, je sors pour toucher la vitre arrière, et évaluer sa température, et peut-être ainsi envisager de poser quelque chose afin de le réchauffer sur la plage arrière de la voiture. Mais la voiture redémarre, le conducteur et sa passagère n’ont pas vu que j’étais descendu. Il y a une autre voiture derrière moi, à laquelle je prête attention. Je pars en courant pour rattraper la voiture où je me trouvais. Elle ne roule pas très vite, en raison sans doute de la circulation, mais j’ai tout de même un peu de mal à la garder dans mon champ de vision. Je continue de courir. Au bout de quelques instants, des voitures se sont arrêtées, sans doute à un feu rouge. Je me dis que je vais pouvoir rejoindre la voiture, mais je constate qu’elle n’est pas là, elle a dû prendre un autre chemin sans que je m’en rende compte. Alors je pars à pied, vers la droite. Je passe sous un porche, une construction faite de pierre. Je suis avec d’autres personnes, qui vont dans le même sens. Nous sommes dans une prison, apparemment, qu’il est question de visiter, semble-t-il. Il y a maintenant une sorte d’embouteillage, nous attendons. Je regarde au travers d’une fenêtre, il y a une cour un peu plus bas, le bâtiment est vieux, sans doute vétuste. Je parle un moment avec un homme qui attend également. L’objet de notre discussion est un peu étrange, quelque chose à rapporter pour les prisonniers. Puis le rêve change du tout au tout, peut-être est-ce un autre rêve. Une femme roulant à moto est volontairement renversée par une voiture. Elle se relève, mais elle aurait très bien pu ne jamais s’en relever, et s’engage ensuite une sorte d’altercation avec le conducteur, ou conductrice, de la voiture qui l’a renversée. La situation est un peu floue, la femme renversée est maintenant dans une voiture, et veut manifestement en découdre avec la première voiture. Elle parvient à contraindre celle-ci à sortir de la route. La première voiture est maintenant en contrebas, sur un quai ou une plage où elle a chuté. L’eau va bientôt l’entourer entièrement. Deux femme en sortent, elles semblent impuissantes à se sortir de ce mauvais pas. Je suis en train de les regarder, depuis la route, deux hommes, un à ma gauche, un à ma droite, font de même, tous deux se trouvant à quelques mètres de moi. Nous n’avons visiblement pas l’intention de les secourir. Commentaire : ce rêve ne m’évoque rien de ma vie éveillée. Je n’ai pas de voiture, il ne m’arrive pas plus de deux ou trois fois en une année d’être dans une voiture, moins que ça sans doute. L’accident m’évoque une émission consacrée au psychiatre Christophe André, écoutée la veille, dans laquelle il a parlé de l’accident mortel de son meilleur ami. Cet après-midi, faisant un tour à vélo, je suis par hasard passé sous un porche très semblable à celui du rêve. — Nuit du 25 au 26 décembreInduction du soir, en forme de question : « Comment faire pour amener en rêve l’idée qu’il est possible d’être en train de rêver ? »
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Dimanche 8 janvier 2023 2.28 - Il manque des étages (rêve en partie lucide)
Induction du soir : « Cette nuit, dans mes rêves, j’ouvrirai des portes. » avec également l’intention de me souvenir du rêve de fin de premier cycle. Rêve de fin de nuit. Je suis dans le bâtiment de l’organisme où j’ai travaillé au début de mon parcours professionnel. Je suis au 8ème étage. Avec une autre personne, nous avons l’intention de descendre au rez-de-chaussée afin d’aller chercher une boisson. La personne prend l’ascenseur, j’emprunte les escaliers. Je descends rapidement, faisant un peu la course pour tenter d’arriver avant l’ascenseur. Je prends des virages un peu serrés, en étant attentif à ne pas percuter une éventuelle personne qui monterait. J’arrive au 1er étage plus vite que je ne le pensais, il manque deux ou trois étages. Je suis maintenant au rez-de-chaussée, dehors, et je m’interroge sur ces étages manquants. Intrigué, je fais un test de réalité, pour le cas où je serais en train de rêver, ce qui me semble improbable sur le moment. Je me pince le nez afin de voir si je peux toujours respirer. Le test n’est pas probant, mais je demeure tout de même intrigué par ces étages manquants, alors je teste de nouveau. L’air passe faiblement, j’ai un peu l’impression d’aller chercher la sensation de l’air qui passe. J’entre dans le hall du bâtiment. Afin d’en avoir le cœur net, je fais un autre test, j’essaye de traverser ma main gauche avec un doigt de ma main droite. Le doigt ne traverse pas, mais il s’écrase, comme soudé dans la paume de ma main. Cela me suffit pour confirmer que je rêve. Je remonte les escaliers. Sachant que je rêve, l’idée me traverse que je pourrais faire en sorte de me retrouver en un instant au 8ème étage. Mais je préfère continuer de monter les escaliers, comme je le fais dans la réalité. Je cale ma respiration sur le rythme de ma progression. Je croise des personnes qui parlent entre elles. J’arrive au 1er étage où je m’étais retrouvé au début du rêve. Normalement, j’aurais dû arriver à un étage plus élevé, mais je n’y prête pas attention. Il y a des personnes devant les ascenseurs. Une femme attend devant une porte en bois, supposée coulisser, mais qui ne s’ouvre pas pour l’instant. La femme tient un petit chien dans ses bras. La porte coulisse enfin, en la franchissant, je me réveille. Commentaire : j’ai eu d’autres rêves auparavant dans la nuit, dont je n’ai malheureusement pas réussi à conserver des souvenirs. Il y a des rêves où la conscience d’être en train de rêver survient toute seule, et d’autres, comme celui-ci, où il est difficile d’admettre qu’on est en train de rêver. Il m’a fallu insister, mais, d’un autre côté, il manquait des étages, et ça me semblait incompréhensible. Le franchissement de la porte est peut-être lié à l’induction. Depuis environ un an et demi, j’emprunte quasi systématiquement les escaliers pour descendre de chez moi et pour y remonter (j’habite au 9ème étage). Après ce rêve, j’ai eu une longue période d’hallucinations hypnopompiques, peut-être de rêve éveillé. À tel point, que j’ai refait un test de réalité, au cas où je serais en train de connaître un « faux éveil ». À mes yeux, un des intérêts de ces rêves où l’on doit finir par se résoudre à admettre que l’on est en train de rêver, contre notre impression première et insistante, est qu’il rend un peu plus authentique le questionnement, lors de la vie éveillée, quant à la réalité de la situation vécue sur le moment (pour celles et ceux qui ont envie de se poser la question, naturellement). J’ai malheureusement remarqué, à la suite de tels rêves, que ce questionnement plus authentique ne durait guère plus de quelques jours, et que la certitude d’être bien réveillé reprenait rapidement le dessus. Le questionnement, alors, redevient très artificiel, et on finit par y renoncer… — Mardi 10 janvier 2.29 - Des étiquettes pour le voisinRêve de fin de nuit. Je suis dans un appartement, avec une ancienne compagne et un voisin du rez-de-chaussée. Il est arrivé chez nous avec de la nourriture, notamment de la viande sous plastique, qu’il a peut-être obtenue de façon un peu illicite, et il souhaite y mettre des étiquettes, afin de ne pas dépasser la date limite de consommation. Il attend de ma part que je lui imprime des étiquettes avec la date du 13 ou 14 mai. J’essaye de faire ces étiquettes. Je ne m’y prends pas très bien, je n’arrive pas à orienter le texte, ni à obtenir un résultat correct. Au bout de plusieurs vaines tentatives, je finis par renoncer, et à écrire la date à la main sur les étiquettes. Je fais par ailleurs discrètement signe à mon ex-compagne pour qu’elle ne s’engage pas dans une grande discussion avec le voisin, car ce n’est pas facile de parler avec lui. Commentaire : le rêve a cousu entre elles différentes choses de la vie éveillée : une ex-compagne ; mon voisin du rez-de-chaussée, pas très riche, avec lequel les conversations sont assez pénibles, car son fort accent le rend incompréhensible ; les étiquettes que j’ai imprimées récemment pour les coller sur des enveloppes, avec du texte horizontal et du texte vertical ; les post-it que je mets sur des berlingots de soja et sur lesquels j’indique la date d’ouverture…
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