2. Rémi Rousseau

 


Nuit du 2/12/2022

2.1 - En compagnie d’une personne non-voyante au supermarché


RN -4 H- J’entre dans un supermarché. Un homme me prend le bras un instant. Après un moment d’incompréhension, je réalise qu’il est non-voyant. Il me demande de l’aider. Je lui propose de nouveau mon bras, mais il me donne sa main, dont je pense d’abord que c’est une prothèse, mais en fait sa main est dans un gant blanc. Nous marchons dans le magasin, main dans la main. Il me traverse l’esprit que ça pourrait être mal interprété par les autres personnes, même s’il est évident que l’homme est non-voyant. Je ne m’attache pas à cette idée. L’homme veut faire des courses, il ne trouve pas ce qu’il cherchait.

Au début du rêve, il m’a rapporté que sa femme était partie, peut-être on-t-ils divorcé. Pour cette raison, il fait un détour pour venir ici, ou quelque chose comme ça, afin de ne pas se retrouver à un moment en face du lieu d’habitation de son ex-femme. Puisqu’il ne trouve pas ce qu’il cherche, nous semblons convenir que je vais chercher ce que j’étais venu acheter, sans doute de la nourriture pour mes chats.

Puis j’aperçois une amie, occupée pour l’instant, elle ne m’a sans doute pas vu. Elle repart, toujours sans m’avoir vu, marchant assez rapidement, alors je m’approche d’elle et lui fais signe de la main devant son visage. Mais ce n’est pas elle, et cette femme repart en disant quelque chose à mon sujet, que j’ai oublié, peut-être « Il est frappé, celui-là !». Je lui lance que je me suis trompé de personne.

Contexte et associations

Le matin suivant, dans la vie éveillée : je suis sorti faire des courses, et, en marchant en direction de la boulangerie, je vois un homme non-voyant qui cherche un peu son chemin. Une femme le guide. Il va lui aussi à la boulangerie. La femme a poursuivi son chemin, et, depuis le pas de la porte de la boulangerie, je le guide de ma voix. 

Thème d'induction (le soir)

Cette nuit, je voyagerai au gré du fleuve de rêves, je serai un voyage-rêveur, je rapporterai des souvenirs.

 

Nuit du 2 au 3 décembre


Induction du soir : « Cette nuit, je voyagerai au gré du fleuve de rêves, je serai un voyage-rêveur, je rapporterai des souvenirs. »


2.2 - Le vestiaire de foot


Je suis dans un contexte de football, peut-être avec des joueurs de l’équipe de France (alors que je ne regarde pas les matchs dans la réalité). Mes souvenirs ne sont pas très consistants. Je marche avec deux footballeurs, nous sommes en tenue, nous traversons une allée de sable où il y a quelques pieds de fleurs. Je suis maintenant dans les vestiaires, pour me changer. Un homme, assez bedonnant, me tend les clés de l’endroit, afin que je referme moi-même lorsque je me serai changé. Il y a trois clés, je lui demande à quoi sert la troisième, qui tombe par terre, que l’un de nous deux ramasse. Il ne sait pas à quoi elle sert, puis la remet sur le porte-clé. Il y a d’autres personnes dans les vestiaires, dans l’un des deux, il y a quelques femmes, auxquelles, me semble-t-il, je demande de sortir, afin que je puisse me changer.

Commentaires : ce rêve m’évoque simplement la coupe du monde de football, que je ne regarde pas, mais dont on entend beaucoup parler. Mais il est vrai que j’ai joué au foot lorsque j’étais jeune.

2.3 - Dans un hall d’immeuble pour un décès



Je suis dans le grand hall d’accueil d’un immeuble, car une personne que je connais vient de décéder. Au bout de quelques minutes, je vois approcher au dehors quelques personnes habillées de noir. Je leur ouvre la porte. Elles parlent entre elles. Je comprends qu’une autre personne est décédée, dont elles sont des proches. Après un instant, quelqu’un me demande si je suis là pour la personne qu’ils ont perdue. Je leur dis que non, que je suis là pour une autre personne. J’ouvre un livre, peut-être une sorte d’annuaire, dans lequel je cherche le nom de la personne que je connais. Pour une raison que j’ignore, je vois des images de sport, de jeux olympiques, peut-être, et je me retrouve dans un stade dans lequel il y a des sportifs, des athlètes.

Commentaires
 : ce rêve, et particulièrement le hall, m’évoque le décès, il y a un peu plus d’un an, d’une personne que je connaissais.

 

Nuit du 3 au 4 décembre, fin de nuit.


Induction du soir : « Cette nuit, dans mes rêves, je vais trouver de l'argent sous forme de billets ou de pièces de monnaie. »


2.4 - Mettre fin à un différend


Un rêve un peu confus. Je reviens dans un appartement où j’étais précédemment dans le rêve. Il est question de revolver. J’en ai un dans la main. Il y a deux autres personnes dans l’appartement, dont une qui est armée. Nous semblons vouloir ne pas nous servir de nos armes, peut-être mettre fin à un possible différend entre nous. La femme qui est armée sort de derrière le mur où elle se trouvait, son arme en l’air. Je suis méfiant, je ne suis pas certain de ses bonnes intentions.
Je la pousse un peu à confirmer qu’elle ne va pas se servir de son arme. Elle confirme. Il semble que j’aie vidé mon arme de mon côté. J’ai cinq balles dans la main. Je veux m’en débarrasser, et les éloigner autant que possible de nous. J’en lance une première puis une deuxième au loin, dehors. J’ai du mal à me débarrasser des autres. J’essaye de les mettre dans une bouche d’évacuation de l’eau au sol. Je dois m’y reprendre à plusieurs fois.

Commentaire : J’ai eu de nombreuses périodes de rêves, mais je ne me souviens pas de tous. Ce rêve ne m’évoque rien de particulier, sinon peut-être les informations entendues à la radio au sujet des armes rapportées à la suite de la collecte organisée par le gouvernement.

Nuit du 4 au 5 décembre


Induction du soir : « Cette nuit, dans mes rêves, je vais trouver de l'argent sous forme de billets ou de pièces de monnaie. »


2.5 - Dans une camionnette

Dans l’avenue en bas de chez moi, je suis dans une camionnette avec un proche dans le rêve. Nous sommes garés sur le trottoir. Il part avec un autre homme. Je ne sais pas si je dois les suivre ou non. Il me semble que je sors pour les rejoindre, puis que je change d’avis, et que je retourne dans la camionnette. Une femme s’y trouve maintenant. Nous allons manger une pizza.

Commentaires : J’ai eu de nombreuses périodes de rêves, mais en ai gardé peu de souvenirs. Ce rêve-ci ne m’évoque rien de particulier. Peut-être une trace de très lointains souvenirs d’enfance, mais ce serait très ténu…

 

Nuit du 5 au 6 décembre


Induction du soir : « Cette nuit, dans mes rêves, je visiterai une planète luxuriante et poétique.»

2. 6 - La psychologue est aux toilettes


En fin de nuit, réveil à 7h10. Je suis assis sur le boulevard, avec une ex-compagne de la réalité. Nous sommes devant une table, comme si nous étions à la terrasse d’un café, endroit où, dans la réalité, il y a une pharmacie. Une jeune femme que je connais, qui a été ma voisine dans la réalité, arrive, elle est assez jeune, plus qu’elle ne l’est maintenant. Il semble qu’il soit prévu que nous ayons une relation sexuelle tous les trois ensemble. La femme qui m’accompagne semble lui faire découvrir la pilule contraceptive, et mon ex-voisine en est tout heureuse et surprise. J’ai en tête de mon côté, mais sans le lui dire, que, de toute façon, je mettrai un préservatif. Nous nous rendons ensuite tous les trois à un bureau, voir quelqu’un. Dans les lieux, un peu en contrebas, nous voyons la personne que nous venons voir, peut-être une psychologue. L’endroit est un brin vieillot, sombre, beaucoup de meubles en bois. La porte qui donne sur son bureau est vitrée. Il semble qu’elle soit ouverte. Pour le moment, la femme est en entretien avec une autre femme. Cet entretien est maintenant terminé. Les deux femmes sont maintenant sorties du bureau, et la psychologue se dirige vers les toilettes. J’ai dans l’idée d’y aller à mon tour ensuite, mais elle ne revient pas très rapidement. Je me dis qu’elle y est allée pour y rester quelques minutes, et qu’il sera un peu délicat d’y aller juste après elle. Alors je m’assois sur une chaise. La femme qui m’accompagnait et mon ex-voisine s’assoient également. Je parle avec la seconde. La psychologue ne revient toujours pas, nous continuons de l’attendre. Pendant quelques secondes, je continue d’attendre alors que je suis réveillé.

Commentaire : rêver de mon ex-voisine m’est toujours agréable, mais le rêve ne m’évoque rien d’autre. J’ai eu bien d’autres périodes de rêves au cours de la nuit, après quelques difficultés à trouver le sommeil, et elles ont été étranges. J’ai eu l’impression, en début de nuit, après m’être enfin endormi, que je rêvais tout de suite.

 

 

Nuit du 6 au 7 décembre, entre 6 et 7 heures du matin

Induction du soir : « Cette nuit, dans mes rêves, je visiterai une planète luxuriante et accueillante. »



2.7 - Une arrivée un peu théâtrale



Je suis chez moi, avec deux autres personnes, un homme, et une femme, vraisemblablement ma compagne dans le rêve. Nous attendons d’autres personnes, sans doute assez nombreuses, pour peut-être une sorte de fête. Je reçois un message sur mon téléphone portable, annoncé par une icône que je ne connais pas. Je la montre à l’homme qui est là, qui la connaît peut-être.
Au loin, j’entends passer un hélicoptère (ce qui arrive assez fréquemment dans la réalité). L’hélicoptère s’approche de mon immeuble, puis de ma fenêtre. Je comprends que deux personnes, qui font partie de celles que nous attendons, viennent en hélicoptère. C’est un peu théâtral, comme arrivée, me dis-je dans le rêve. Le pilote est visiblement expérimenté, l’hélicoptère entre pour partie chez moi par le balcon. Les deux hommes en descendent, l’hélicoptère repart. Après un court instant, je vois que les palles de l’appareil ont déformé un mur assez fortement. Puis, quelques instants plus tard, le mur s’écroule. Il est, dans le rêve, mince comme une fine planche de bois. Je me demande comment je vais faire, ce que je vais faire, mon appartement étant maintenant ouvert sur le palier. Je vois ensuite qu’un homme est en train d’essayer de ranimer un de mes chats, qui, de frayeur, a avalé sa langue. Je prends le chat sur mes genoux, et j’essaye de le rassurer comme je peux.


Commentaire
 : j’ai eu d’autres rêves auparavant dans la nuit, mais je n’en ai pas de souvenirs. Je me suis réveillé vers cinq heures et demie, puis me suis rendormi. Ce rêve est très bizarre, c’est le moins que je puisse en dire, même s’il s’y trouve des éléments de la réalité, les hélicoptères, le chat… Il ne m’évoque pas grand-chose, sinon peut-être que, parfois, on se retrouve dans des situations délétères créées par d’autres personnes. Assez logiquement, une fois réveillé, je me suis d’abord dit que c’était dommage de ne pas m’être interrogé sur la réalité de la situation, car il y avait de quoi, et peut-être aurais-je eu alors un moment de lucidité onirique. Après réflexion, je crois que ces situations très bizarres ne sont pas forcément les plus favorables pour devenir lucide, car leur extrême étrangeté absorbe toute la conscience et ne laisse donc guère de place au questionnement.

Nuit du 7 au 8 décembre
Des rêves, mais pas de souvenirs.

 

 

Nuit du 8 au 9 décembre

2.8 - Une réunion de famille, qui n’est pas la mienne, et où je suis pas très à l’aise


Avec une personne, une jeune femme, peut-être une jeune fille, nous nous rendons dans un grand parc, en direction d’une très grande maison. Il semble qu’un chien nous accompagne. C’est un peu confus, mais il semble aussi que je téléphone à une autre personne, peut-être une ex-compagne, pour qu’elle nous rejoigne. Nous sommes déjà entrés, une autre fois précédemment, dans cette très grande maison. Mon intention n’est pas d’y entrer de nouveau. C’est un contexte extrêmement bourgeois, où je ne me sens pas à ma place, et les personnes qui y habitent ne sont pas des proches (peut-être des proches de mon ex-compagne ?). Nous attendons dehors, pour l’instant. Il fait très beau, dans ce parc qui a un air du parc de Sceaux, tandis que la maison a un air de manoir ou de château. Une personne nous a vus depuis l’intérieur, et nous propose d’entrer. Je ne le souhaite pas particulièrement, mais il semble qu’elle insiste. Je suis donc entré.

La jeune femme ou jeune fille qui était avec moi au début n’est plus là. Il y a beaucoup de monde dans la très grande salle où je me trouve maintenant. C’est une grande réunion de famille. J’aurai aperçu, à un moment, d’autres personnes, de la famille, s’approcher et rester dehors quelques instants pour fumer. À un autre moment, que je ne sais pas situer chronologiquement, je vois Michel Platini. Je m’approche et lui dis qu’il a été mon idole lorsque j’étais jeune. Nous échangeons quelques mots. Dans la grande salle, je me suis assis sur un tabouret, et j’attends. Au bout d’un moment, la réunion commence, et une femme, environ la cinquantaine, prend la parole. C’est certainement la propriétaire des lieux. Elle explique qu’elle va être remplacée pour les tâches d’intendance des grandes réunions de famille, préparation des repas et autres. La femme qui va la remplacer prend ensuite la parole. Les deux femmes s’expriment avec assurance.

Commentaire : ce rêve ne m’évoque rien de particulier, pas de situation connue, même s’il est juste que ce contexte extrêmement bourgeois me rendrait mal à l’aise dans la vraie vie et que je ne m’y sentirais pas du tout à ma place. Michel Platini, par ailleurs, a en effet été mon idole lorsque j’étais jeune adolescent. Quant au château du parc de Sceaux, je l’ai vu de loin il y a quelques semaines…

Nuit du 9 au 10 décembre
Des rêves, mais peu de souvenirs.

 

 

Nuit du 10 au 11 décembre

2.9 - J'arrive trop tôt

Induction du soir : « Cette nuit, dans mes rêves, flotteront des drapeaux blancs. »

J’arrive à vélo chez ma grand-mère. Il est assez tôt le matin. J’entre chez elle, puis me dis que je vais repartir discrètement afin de ne pas la réveiller, et que je reviendrai un peu plus tard. Mais elle se réveille, et insiste pour que je reste pour prendre un petit déjeuner. Je finis par acquiescer, me disant que je vais tout de même repartir ensuite, et que je reviendrai un peu plus tard.

Commentaire : c’est le seul souvenir que j’ai réussi à conserver, les autres rêves, que je pensais conserver en mémoire, s’étant évaporés dès que je me suis levé. S’agissant de ce rêve-ci, je n’en connais pas la signification, s’il en a une. Ma grand-mère est décédée depuis de très nombreuses années.

 

2.10 - Nuit du 11 au 12 décembre


Une étrange rencontre

Induction du soir : « Cette nuit, dans mes rêves, je vais trouver de l’argent, des billets ou des pièces de monnaie. »

Rêve de fin de nuit, vers 6 heures. Je suis dans un contexte professionnel. Les souvenirs de ce moment du rêve sont très minces. Il y a une femme, un peu « rentre dedans », qui raille facilement. Nous sommes plusieurs, et il semble que je doive partir avec elle. Nous sommes maintenant dans sa voiture, nous sommes en chemin pour qu’elle me dépose chez moi. À un moment, elle ne sais plus quel chemin emprunter. Elle arrête sa voiture. Il y a un serveur, un peu en surplomb. Elle lui commande quelque chose à boire, de l’alcool, vraisemblablement, et le serveur refuse de lui en servir, et lui propose une boisson sans alcool. Je comprends que la femme a un problème avec l’alcool. En quelques instants, elle perd son arrogance et son verbe haut, et semble s’effondrer. Je demeure bienveillant et compréhensif.

Commentaire : la situation de ce rêve et ses différents éléments me sont entièrement étrangers… Dans un film regardé hier soir, je me suis dit qu’un des personnages, un homme, buvait beaucoup, et tôt le matin. Et dans l’après-midi, faisant un tour de vélo dans un coin où je n’étais jamais allé, j’ai une ou deux fois douté de mon chemin…

Nuit du 12 au 13 décembre

Induction du soir : « Cette nuit, dans mes rêves, des hommes hisseront les drapeaux blancs. »

2.11 - Je fais la course avec mon chat

Rêve du premier cycle de sommeil. Je suis dehors avec un de mes chats. Nous nous mettons à courir, peut-être pour fuir quelque chose, peut-être aussi pour faire la course. Je cours donc, comme cela m’arrive parfois en rêve, et le chat également. Nous nous dépassons à tour de rôle.

Commentaires : les rêves du premier cycle de sommeil sont souvent très étranges, celui-ci ne l’est pas tant que ça. Il n’est pas fréquent d’avoir des souvenirs de début de nuit, même quand on se réveille à la fin du premier cycle de sommeil, ce qui est mon cas chaque nuit ou presque. 

 

Nuit du 15 au 16 décembre

2.12 - De la violence sur patins à roulettes

Rêve de fin de nuit, réveil à 7 heures. Je suis avec d’autres personnes, dans une rue près de chez moi. Il est évoqué des lynchages effectués par une bande de personnes circulant sur des patins à roulettes. Elles s’en prennent avec violence à des personnes qui travaillent dans une entreprise ou un hôpital, sans que je puisse être plus précis. Je fais remarquer que les personnes concernées n’ont pas une marque sur leur front pour dire où elles travaillent. La discussion se poursuit, je me demande comment je réagirais si j’étais à mon tour pris à parti, et comment éventuellement je me défendrais. Un homme dit qu’il pense sa fin prochaine, parce qu’il a mangé un gâteau, ce qu’il voit comme signe annonciateur. Nous essayons de le ramener à un peu plus de raison.

Commentaires : ce rêve ne m’évoque rien de ma vie éveillée. J’ai remarqué que certains de mes rêves semblaient, parfois, être une sorte de « vision » déformée d’un événement à venir, sans être prémonitoires en aucune façon. C’est rare, mais je l’ai remarqué. Et dans ces rêves-là, il n’y a personne de mon entourage de la vie éveillée, personne que je connaisse, et ils se déroulent dans des lieux qui me sont également inconnus. Alors je me suis demandé pendant un moment si ce rêve rapporté ci-dessous, dans lequel les personnes sont pour moi des inconnues, pouvait être un de ces rêves-là. Mais je connais la rue où il se déroule, alors ce ne sera sans doute pas le cas…

 

 


Nuit du 21 au 22 décembre

2.13 - Un paquebot se sort d’une situation difficile

Je suis dans un paquebot. J’ai oublié le début du rêve. Le paquebot se retrouve dans une sorte d’impasse, il n’y a plus d’eau, la mer ou l’océan ont disparu à la suite d’un évènement. Des sortes d’ingénieurs ou les responsables du bateau inspectent une paroi de terre. Ils pensent que la mer est de l’autre côté, et qu’il faut déposer quelques explosifs sur cette paroi. Je suis ensuite dans la paquebot, avec d’autres personnes, et, assis à côté de moi, un garçon, adolescent ou tout jeune adulte. Il est visiblement angoissé par la suite à venir. Je le prends près de moi, dans mes bras, essayant de le rassurer. Je suis un peu inquiet, mais pas autant que lui. Les explosions ont eu lieu. Le plafond ondule sous le choc. Au bout de quelques courts instants, le bateau se déplace lentement. Puis nous sommes maintenant à l’air libre. Le jeune garçon est rassuré. Nous marchons maintenant tous des deux dans une rue de Vanves. Je lui tiens la main, puis la relâche. Je l’accompagne jusqu’à chez lui, ou chez son père. Je lui pose une question relative à sa famille, mais je ne sais plus quelle question. Son père semble être sa seule famille. Alors que nous marchons, il m’arrête, car nous sommes arrivés. Je le laisse là.

Commentaire : ce rêve ne m’évoque rien de ma vie éveillée, à part Vanves, que je connais bien. 

Nuit du 23 au 24 décembre

Induction du soir : « Cette nuit, dans mes rêves, je me souviendrai qu’il est possible d’être en train de rêver. »

2.14 - Marcher le matin sur la plage

Il semble que je sois en congés, en vacances au bord de la mer. Il est tôt le matin, je sors de chez moi, et suis maintenant assis sur un tabouret sur une plage. Il y a d’autres personnes, notamment des personnes qui sortent de l’eau. Comme il est tôt, je me dis que ces personnes sont sorties cette nuit, qu’elles ont fait la fête. J’ai deux dossiers dans les mains, j’en ouvre un pour me donner un peu de contenance. Une femme un peu âgée vient près de moi. Debout à côté de moi, elle attire mon attention sur une petite fille, un peu plus loin, dans une sorte de bâtisse, où elle est en compagnie d’autres personnes. Je ne distingue pas la petite fille qu’elle me désigne. La femme va vers elle. Je la regarde un peu de loin. Puis, je me demande ce que je vais faire. Aller marcher le long de la plage me semble une bonne idée. Je n’ai jamais fait ça un matin, si tôt. Je n’ai pas encore mangé, mais j’ai une barre d’Ovomaltine avec moi, pour le cas où j’aurais une faim soudaine.

Commentaire : ce rêve ne m’évoque rien de ma vie éveillée, à part la barre d’Ovomaltine. 


Nuit du 24 au 25 décembre

Induction du soir, en forme de question : « Comment faire pour amener en rêve l’idée qu’il est possible d’être en train de rêver ? »

2.15 - Voiture, prison, accident

Je suis dans une voiture, assis à l’arrière. Il fait très beau. Alors qu’elle est à l’arrêt, je sors pour toucher la vitre arrière, et évaluer sa température, et peut-être ainsi envisager de poser quelque chose afin de le réchauffer sur la plage arrière de la voiture. Mais la voiture redémarre, le conducteur et sa passagère n’ont pas vu que j’étais descendu. Il y a une autre voiture derrière moi, à laquelle je prête attention. Je pars en courant pour rattraper la voiture où je me trouvais. Elle ne roule pas très vite, en raison sans doute de la circulation, mais j’ai tout de même un peu de mal à la garder dans mon champ de vision. Je continue de courir. Au bout de quelques instants, des voitures se sont arrêtées, sans doute à un feu rouge. Je me dis que je vais pouvoir rejoindre la voiture, mais je constate qu’elle n’est pas là, elle a dû prendre un autre chemin sans que je m’en rende compte. Alors je pars à pied, vers la droite. Je passe sous un porche, une construction faite de pierre. Je suis avec d’autres personnes, qui vont dans le même sens. Nous sommes dans une prison, apparemment, qu’il est question de visiter, semble-t-il. Il y a maintenant une sorte d’embouteillage, nous attendons. Je regarde au travers d’une fenêtre, il y a une cour un peu plus bas, le bâtiment est vieux, sans doute vétuste. Je parle un moment avec un homme qui attend également. L’objet de notre discussion est un peu étrange, quelque chose à rapporter pour les prisonniers. Puis le rêve change du tout au tout, peut-être est-ce un autre rêve. Une femme roulant à moto est volontairement renversée par une voiture. Elle se relève, mais elle aurait très bien pu ne jamais s’en relever, et s’engage ensuite une sorte d’altercation avec le conducteur, ou conductrice, de la voiture qui l’a renversée. La situation est un peu floue, la femme renversée est maintenant dans une voiture, et veut manifestement en découdre avec la première voiture. Elle parvient à contraindre celle-ci à sortir de la route. La première voiture est maintenant en contrebas, sur un quai ou une plage où elle a chuté. L’eau va bientôt l’entourer entièrement. Deux femme en sortent, elles semblent impuissantes à se sortir de ce mauvais pas. Je suis en train de les regarder, depuis la route, deux hommes, un à ma gauche, un à ma droite, font de même, tous deux se trouvant à quelques mètres de moi. Nous n’avons visiblement pas l’intention de les secourir.

Commentaire : ce rêve ne m’évoque rien de ma vie éveillée. Je n’ai pas de voiture, il ne m’arrive pas plus de deux ou trois fois en une année d’être dans une voiture, moins que ça sans doute. L’accident m’évoque une émission consacrée au psychiatre Christophe André, écoutée la veille, dans laquelle il a parlé de l’accident mortel de son meilleur ami.

Cet après-midi, faisant un tour à vélo, je suis par hasard passé sous un porche très semblable à celui du rêve.

Nuit du 25 au 26 décembre

Induction du soir, en forme de question : « Comment faire pour amener en rêve l’idée qu’il est possible d’être en train de rêver ? »


2.16 - Un accordéon qui ressemble à un piano

Je suis en banlieue parisienne. Je ne sais pas comment je suis arrivé là. J’y suis venu pour aller dans un magasin de vêtements. J’essaye de trouver quelque chose qui me plaise. Je déambule assez longtemps dans le magasin, sans parvenir à trouver. Il semble possible d’essayer un pantalon sans aller dans une cabine d’essayage, grâce un dispositif rond, large de deux ou trois mètres, qui cache le bas du corps, possédant une ouverture au milieu où peut se tenir la personne qui essaye. Mon intention n’est pas d’essayer un pantalon, je continue de déambuler dans le magasin, mais ne trouve décidément rien qui me plaise. Et puis, il y a trop de logos sur les vêtements. Un peu déçu, je sors du magasin. Je suis maintenant avec un ami d’enfance, nous marchons dans la rue vers la gare. Mon ami a un papier dans la main, qu’il me lit, semblant attendre que je l’aide. Nous sommes à un autre moment dans un bâtiment, dans une grande salle, haute de plafond, peut-être une sorte de château. La salle est quasiment vide, s’y trouve seulement un homme devant ce qui est dans le rêve un instrument de musique, un accordéon, mais qui ressemble davantage à un piano droit. Mon ami n’est plus là, il semble que je sois revenu voir l’homme devant son accordéon après être sorti. Je lui demande comment il fonctionne, d’où vient l’air, sans le soufflet habituel. Il me montre un petit boîtier qui amène l’air. Il me dit qu’il a aussi deux « vieux » accordéons. Ça le réjouit, il me sourit, il lui manque une incisive en haut. Je suis maintenant de nouveau dehors, je dois aller à la gare pour repartir, peut-être aussi pour rejoindre mon ami d’enfance. Je réfléchis un instant. Je vais courir, mais, avant cela, je ferme toutes les poches de mon blouson, que je tiens à la main, afin de ne pas perdre mes clés ni mon portefeuille. Je regrette un peu de ne pas avoir mis de tennis à mes pieds au lieu de chaussures de ville, mais je me mets tout de même à courir. Ça se passe bien. Je ne sais pas si je vais attraper mon train, et je me dis que, sinon, j’irai dormir chez une amie qui, dans le rêve, n'habite pas très loin dans cette ville.

Commentaires 

Encore un rêve où je cours, et ça m’arrive assez souvent… Ce n’est pas désagréable, ce le sera sans doute davantage s’il m’arrive dans un prochain rêve de courir pour fuir un danger. Cela dit, quand je cours en rêve, c’est à un rythme raisonnable, je trotte plus que je ne cours. Pas d’essoufflement, pas de douleurs, c’est assez chouette, surtout qu’en général, il fait beau. D’ailleurs, il fait souvent très beau, dans mes rêves… Mais il suffit peut-être que je dise cela pour que, dans un prochain rêve, je me retrouve incapable de courir sous une pluie diluvienne, les pieds englués dans de la vase collante…

Il m’arrive également assez fréquemment de rêver que je suis en banlieue parisienne et de ne pas réussir à rentrer chez moi, ou bien d’accéder difficilement aux transports, aux trains, tout particulièrement.

Ce rêve-ci, comme c’est fréquemment le cas ces derniers temps, ne m’évoque pas grand-chose de ma vie éveillée. Il a été question d’accordéon récemment dans une émission entendue à la radio, de l’accordéon pour de la musique classique.

 

 


Nuit du 28 au 29 décembre


2.17 - Déambulation dans un bâtiment


Rêve de début de nuit, fin du deuxième cycle de sommeil.

Je suis en compagnie de deux autres personnes, et nous entrons dans un ou des immeubles où nous ne sommes pas supposés avoir le droit d’entrer. Je ne me souviens pas des premiers endroits, des premières salles que nous avons traversées. Nous n’avons pas de mauvaises intentions autres que de nous trouver dans des endroits où nous n’avons pas à venir. Nous n’avons pour l’instant croisé personne, le bâtiment semblant d’abord vide, puis nous entendons des personnes s’approcher. Nous nous précipitons un peu pour nous cacher, nous passons une porte, il y a un escalier, je me faufile dessous, un des hommes qui m’accompagnaient fait de même.

Nous sommes à peu près bien cachés, mais j’entends qu’il y a aussi un chien.
Sachant qu’il n’a pas besoin de nous voir pour deviner notre présence, son odorat lui suffira, je jette un coussin, dont j’espère qu’il attirera son attention et le retiendra un instant. Puis je quitte ma cachette, et monte les escaliers, des escaliers qui semblent être ceux d’une maison bourgeoise un peu ancienne. J’évolue dans le bâtiment. Je distingue une petite salle, après hésitation, je m’en approche. Elle est petite, blanche et lumineuse. Une, deux ou trois personnes y sont allongées, semblant être dans une sorte de sommeil, ou de relaxation, voire d’hibernation.

C’est très calme. Je repars, mais ne vais pas très loin, car de l’eau, sous forme de pluie, sort d’une ouverture du couloir où je me trouve. J’attends un instant, puis je repars. Peut-être l’eau s’est-elle arrêtée, je ne sais pas. Je suis toujours dans le bâtiment. Je croise un couple, la femme me dit « Bonjour Denis ». Je me dis qu’elle m’a confondu avec une autre personne, et cela m’arrange. Je réponds à son bonjour. L’homme, lui, renfrogné, me dit salut.
Je ne lui réponds pas et poursuis mon chemin. Je rencontre un chien, un berger allemand de bonne taille, peut-être le chien entendu précédemment. Je ne m’attarde pas trop. Je le caresse peut-être rapidement. Il ne semble pas bien malin. Je m’éloigne, et me réveille peu après.

Commentaires : ça a été un rêve agréable, ce promener dans ce bâtiment, dans ces différentes salles, dont j’ai dû oublier certaines, était plaisant. Seul le chien me fait penser à quelque chose de ma vie éveillée, le chien d’un voisin.


Nuit du 29 au 30 décembre


2.18 - Des billets et des pièces


Je suis dans une sorte de centre commercial, avec d’autres personnes. Une femme a retiré de l’argent à un distributeur, tout l’argent qu’elle avait sur son compte, soit, semble-t-il, un peu plus de 8000 euros. Les billets débordent de la machine, il y a aussi quelques pièces, dans une sorte de réceptacle où on récupère sa monnaie, comme en ont les distributeurs de boissons. Ce n’est pas raisonnable, pensé-je. J’avais apparemment demandé à la femme qu’elle me prête 20 euros, et, peut-être par maladresse ou par confusion, elle avait retiré tout son argent. J’essaye de la convaincre qu’elle aille rapidement remettre son argent sur son compte.

Commentaires
 : on dirait que l’induction utilisée il y a quelque temps, dans laquelle il était question de billets et de pièces, se soit manifestée dans ce rêve.


2.19 - Je danse dans ma cuisine


En entendant ce matin une chanson d’Yves Simon, je me suis souvenu d’un rêve de la nuit dans lequel je danse dans ma cuisine, assez longtemps, avec d’autres personnes, dont une jeune femme de mon travail. C’est joyeux et entraînant. À un moment, la jeune femme me demande ce que je fais, à danser ainsi. Je ne lui réponds pas vraiment, je continue de danser. Elle-même a visiblement chaud, à force de danser, elle enlève son gilet, elle porte un haut qui lui laisse le dos nu. Je lui fais une bise sur la joue.

Commentaire
s : encore un rêve agréable et joyeux… alors que je ne le suis pas tant que ça depuis quelque temps dans ma vie éveillée...

 


Dimanche 1er janvier 2023


2.20 - Une femme devant sa mercerie, de l’attente et des chats dans une vitrine

Induction du soir : « Comment amener en rêve l’idée qu’il est possible de rêver ? »


Je suis à un carrefour, en ville, près d’un endroit où j’ai travaillé il y a un certain nombre d’années. Il y a d’autres personnes, à ma gauche, un peu plus loin, et une femme qui attend sur le pas de porte de sa boutique, une mercerie, me semble-t-il. C’est un moment d’attente pour nous tous. Je ne sais pas ce que nous attendons. Les personnes à ma gauche critiquent la femme devant sa boutique, lui reprochant, entre elles, d’être là à attendre, ou quelque chose qui ressemble à ça. En attendant ce que nous attendons, que j’ignore, je m’approche d’une autre boutique. Se trouve un chat dans la vitrine, couché sur des vêtements. Peu après, j’en distingue un autre, manifestement plus âgé, couché lui aussi sur des vêtements, sur une étagère au-dessus du premier. Une femme et sa fille, assez jeune, une enfant de 5 ou 6 ans, approchent. L’enfant pose des questions à sa mère au sujet, me semble-t-il, de la vie des chats, en rapport avec les fenêtres. La mère rassure son enfant, mais je trouve, pour ma part, qu’elle la rassure un peu trop, que des accidents sont possibles pour les chats. Je lui dis à demi-mots. Elle parle ensuite d’une abeille, pouvant entrer dans un appartement, que sans doute les chats pourraient vouloir attraper.


Commentaires
 : les rêves, bien souvent, créent un patchwork à partir de quelques éléments disparates de la vie éveillée. De là à y trouver quelque sens ou signification…


Lundi 2 janvier

2.21 - J’écris des livres



En fin de nuit

Je suis avec d’autres personnes sur le boulevard près de chez moi, devant la librairie qui s’y trouvait il y a quelques années, en allant vers le métro. Les deux personnes évoquent un livre, un ouvrage que j’ai écrit, et qui, me disent-ils, se vend bien. Il semble que j’aie deux sortes d’écrits, journalistiques et poétiques. J’entre dans la librairie, elle est tenue par la libraire de l’autre librairie du boulevard, qui a pris sa retraite depuis quelques années. Je lui demande si elle veut que je lui rapporte des exemplaires de mon livre, elle me répond que ce n’est pas nécessaire. Je ressors de la librairie rejoindre les personnes qui m’accompagnaient. Je me réveille.

Commentaire : il m’arrive d’écrire, rien de très ambitieux…


Mercredi 4 janvier 2023

2.22 - Goûtumeux


Un rêve de fin de nuit. - Je suis avec d’autres personnes dans une salle de réunion. Un homme anime cette réunion, et il nous demande de faire la traduction d’une phrase en espagnol, particulièrement d’un mot. Nous discutons entre nous, j’en parle avec une des femmes présentes, nous ne trouvons pas. Alors que j’ai changé de place autour de la table, nous demandons à l’animateur de nous relire la phrase. Dans cette phrase, il y a le mot « goûtumeux ». Autour de la table, nous nous arrêtons sur ce mot, plutôt que sur celui qui nous avait été proposé auparavant. Nous demandons un dictionnaire.

Commentair
e : ce rêve ne m’évoque rien de ma vie éveillée.


Vendredi 6 janvier


2.23 - Chez un voisin, fenêtre et prêt d’argent



Je monte chez mon voisin du 12ème. Il n’est pas là, ni sa compagne ni sa fille. En revanche, des ouvriers travaillent chez eux. Quelques instants plus tard, il arrive, revenant vraisemblablement du travail. Je m’excuse auprès de lui d’être entré dans son appartement en son absence, mais il n’y voit aucun inconvénient. Je lui parle ensuite de la peinture sur une fenêtre qu’il sera nécessaire de poncer précautionneusement. J’insiste, lui montrant comment il faut procéder pour bien lisser la peinture. Il me parle ensuite d’une somme d’argent que je lui ai prêtée, pas très élevée, entre 200 et 300 euros. Il est un peu gêné, car il ne peut me la rendre maintenant. Je le rassure, et je suis sincère, ça peut attendre.


Commentaire : je n’ai prêté d’argent à personne dans ma vie éveillée…


2.24 - Dans une gare de RER, une femme aux cheveux très courts


Je me dirige vers le métro. Une femme marche à mes côtés. Je cherche un ticket dans mon portefeuille. C’est très réaliste. Je suis ensuite dans une gare, de RER, sans doute. Une femme m’interpelle. Je la connais, nous étions ensemble précédemment dans le rêve. Elle est grande, fine, les cheveux clairs et très courts. Elle voudrait être avec moi, me dit qu’elle pense à moi tout le temps. Il est bien possible que je pense à elle également, mais, pour le moment, je dois partir, prendre le train pour un rendez-vous auquel je dois me rendre. Je sers la femme dans mes bras avant de partir. Par la suite, il semble que je me sois perdu, que je n’aie pas trouvé mon train, mais je n’en ai pas ou plus de souvenirs, c’est juste une impression.


Commentaire : ce rêve ne m’évoque rien de ma vie éveillée.


2.25 - Perdu en banlieue et des ballons déformés


Dans un rêve de fin de nuit, je suis en banlieue. Je dois retrouver deux personnes, une femme qui est déjà sur place, un homme qui va nous rejoindre. Il est 16 heures, je me mets en route vers la gare où je prendrai le train. Je suis peut-être parti un peu tard. Je me perds dans la ville. J’essaye de retrouver mon chemin, d’emprunter un supposé raccourci, mais je suis toujours perdu. Je traverse une cité peu avenante, je suis moyennement rassuré. Il y a sans doute quelques « jeunes » pas très loin. Je traverse, sous une sorte de hall, comme un préau de cour de récréation. Il y a des ballons au sol. Ils sont déformés, « patatoïdes », des ballons de fortune, en quelque sorte, car les personnes qui vivent ici n’ont sans doute pas les moyens de s’en acheter des neufs. Un jeune garçon est là, alors que j’ai tapé dans un des ballons. Lui aussi, le garçon, est un peu déformé, chétif, peut-être maladif. Nous parlons un instant. Je suis maintenant de nouveau dans la ville. Je téléphone à la personne qui m’attend, afin de lui expliquer que je suis perdu, que je ne trouve pas la gare. Je suis maintenant dans la gare, mais je ne trouve pas le quai où je dois me rendre. Tout est compliqué, je suis toujours perdu.
Commentaire : il m’arrive de temps en temps d’avoir des rêves où je suis ainsi perdu, en banlieue ou en province, et dans lesquels il est assez souvent question de transports, de trains, de gares.


Samedi 7 janvier



Induction du soir : « Cette nuit, dans mes rêves, j’ouvrirai des portes. » avec également l’intention de me souvenir du rêve de fin de premier cycle.



 

2.26 - Dans un magasin de livraison de pizzas à domicile, une erreur de boîtes



Je suis dans un magasin de livraison de pizzas, comme cela m’arrive parfois en rêve. L’activité est faible, pour l’instant. Un livreur est parti en livraison. Je m’aperçois qu’il y a eu une erreur de boîte. Je demande à un autre livreur de réparer l’erreur. Je suis un peu agacé. Un client semble être là, dans le magasin. Nous nous occupons de sa commande.


Commentaires : il m’arrive de rêver que je suis dans un magasin de livraison de pizzas, activité professionnelle qui a duré une dizaine d’années, dans la réalité, il y a maintenant plus de vingt ans.
Le contexte, le lieu, la lumière blanche pour ne pas dire blafarde, sont très réalistes.
L’intention de me souvenir de mon rêve du premier cycle a fonctionné, mais sa «texture» n’avait pas celle d’un tel rêve, et c’est davantage un rêve que j’ai eu un peu plus tard dans la nuit qui ressemblait à un rêve de tout début de nuit, rêve dont je n’ai malheureusement pas réussi à conserver de souvenirs consistants.



2.27 - Dans un vaste bâtiment désaffecté



Je suis dans un vaste bâtiment désaffecté, avec trois autres personnes, un homme et deux femmes, semble-t-il. Il y a, çà et là, du mobilier industriel. Notre préoccupation, et peut-être que les trois autres personnes comptent sur moi pour y apporter une réponse, est de manger. Mes souvenirs sont parcellaires, bien que le rêve ait duré un certain temps. Il y a une table assez encombrée. Il y a un moment où je prépare comme je le peux un repas, je fais cuire des pâtes. Une des deux femmes reçoit un message, lui indiquant qu’il y a un problème avec sa voiture. Elle semble ne pas se souvenir de l’endroit où elle l’a laissée, il y a deux possibilités, et ne sait pas laquelle est correcte. Elle s’en va. Il me semble qu’ensuite je sers ce que j’ai préparé à manger.

Commentaires : ce rêve ne m’évoque vraiment rien de ma vie éveillée, il ressemble à une scène extraite d’une sorte de film « apocalyptique », et je n’ai rien regardé de tel depuis longtemps. Ce pourrait être le rêve de quelqu’un d’autre…

 


Dimanche 8 janvier 2023

2.28 - Il manque des étages (rêve en partie lucide)

 

Induction du soir : « Cette nuit, dans mes rêves, j’ouvrirai des portes. » avec également l’intention de me souvenir du rêve de fin de premier cycle.

Rêve de fin de nuit. Je suis dans le bâtiment de l’organisme où j’ai travaillé au début de mon parcours professionnel. Je suis au 8ème étage. Avec une autre personne, nous avons l’intention de descendre au rez-de-chaussée afin d’aller chercher une boisson. La personne prend l’ascenseur, j’emprunte les escaliers. Je descends rapidement, faisant un peu la course pour tenter d’arriver avant l’ascenseur. Je prends des virages un peu serrés, en étant attentif à ne pas percuter une éventuelle personne qui monterait.

J’arrive au 1er étage plus vite que je ne le pensais, il manque deux ou trois étages. Je suis maintenant au rez-de-chaussée, dehors, et je m’interroge sur ces étages manquants. Intrigué, je fais un test de réalité, pour le cas où je serais en train de rêver, ce qui me semble improbable sur le moment. Je me pince le nez afin de voir si je peux toujours respirer. Le test n’est pas probant, mais je demeure tout de même intrigué par ces étages manquants, alors je teste de nouveau.

L’air passe faiblement, j’ai un peu l’impression d’aller chercher la sensation de l’air qui passe. J’entre dans le hall du bâtiment. Afin d’en avoir le cœur net, je fais un autre test, j’essaye de traverser ma main gauche avec un doigt de ma main droite. Le doigt ne traverse pas, mais il s’écrase, comme soudé dans la paume de ma main. Cela me suffit pour confirmer que je rêve. Je remonte les escaliers. Sachant que je rêve, l’idée me traverse que je pourrais faire en sorte de me retrouver en un instant au 8ème étage. Mais je préfère continuer de monter les escaliers, comme je le fais dans la réalité. Je cale ma respiration sur le rythme de ma progression. Je croise des personnes qui parlent entre elles. J’arrive au 1er étage où je m’étais retrouvé au début du rêve. Normalement, j’aurais dû arriver à un étage plus élevé, mais je n’y prête pas attention. Il y a des personnes devant les ascenseurs. Une femme attend devant une porte en bois, supposée coulisser, mais qui ne s’ouvre pas pour l’instant. La femme tient un petit chien dans ses bras. La porte coulisse enfin, en la franchissant, je me réveille.

Commentaire : j’ai eu d’autres rêves auparavant dans la nuit, dont je n’ai malheureusement pas réussi à conserver des souvenirs. Il y a des rêves où la conscience d’être en train de rêver survient toute seule, et d’autres, comme celui-ci, où il est difficile d’admettre qu’on est en train de rêver. Il m’a fallu insister, mais, d’un autre côté, il manquait des étages, et ça me semblait incompréhensible. Le franchissement de la porte est peut-être lié à l’induction. Depuis environ un an et demi, j’emprunte quasi systématiquement les escaliers pour descendre de chez moi et pour y remonter (j’habite au 9ème étage). Après ce rêve, j’ai eu une longue période d’hallucinations hypnopompiques, peut-être de rêve éveillé. À tel point, que j’ai refait un test de réalité, au cas où je serais en train de connaître un « faux éveil ».

À mes yeux, un des intérêts de ces rêves où l’on doit finir par se résoudre à admettre que l’on est en train de rêver, contre notre impression première et insistante, est qu’il rend un peu plus authentique le questionnement, lors de la vie éveillée, quant à la réalité de la situation vécue sur le moment (pour celles et ceux qui ont envie de se poser la question, naturellement). J’ai malheureusement remarqué, à la suite de tels rêves, que ce questionnement plus authentique ne durait guère plus de quelques jours, et que la certitude d’être bien réveillé reprenait rapidement le dessus. Le questionnement, alors, redevient très artificiel, et on finit par y renoncer…

Mardi 10 janvier

2.29 - Des étiquettes pour le voisin

Rêve de fin de nuit. Je suis dans un appartement, avec une ancienne compagne et un voisin du rez-de-chaussée. Il est arrivé chez nous avec de la nourriture, notamment de la viande sous plastique, qu’il a peut-être obtenue de façon un peu illicite, et il souhaite y mettre des étiquettes, afin de ne pas dépasser la date limite de consommation. Il attend de ma part que je lui imprime des étiquettes avec la date du 13 ou 14 mai. J’essaye de faire ces étiquettes. Je ne m’y prends pas très bien, je n’arrive pas à orienter le texte, ni à obtenir un résultat correct. Au bout de plusieurs vaines tentatives, je finis par renoncer, et à écrire la date à la main sur les étiquettes. Je fais par ailleurs discrètement signe à mon ex-compagne pour qu’elle ne s’engage pas dans une grande discussion avec le voisin, car ce n’est pas facile de parler avec lui.

Commentaire : le rêve a cousu entre elles différentes choses de la vie éveillée : une ex-compagne ; mon voisin du rez-de-chaussée, pas très riche, avec lequel les conversations sont assez pénibles, car son fort accent le rend incompréhensible ; les étiquettes que j’ai imprimées récemment pour les coller sur des enveloppes, avec du texte horizontal et du texte vertical ; les post-it que je mets sur des berlingots de soja et sur lesquels j’indique la date d’ouverture…

 

 

 

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