Une femme dévorée par des rottweilers
NOUVELOBS.COM - 22.11.06 - Une femme âgée de 23 ans a été mortellement mordue par quatre rottweilers mercredi matin. Les chiens ont été abattus.
Une jeune femme de 23 ans a été attaquée mercredi 22 novembre à Beauvais (Oise) par quatre rottweilers qui ont ensuite été abattu par les forces de l'ordre, a-t-on appris auprès des gendarmes
La même source indique que "suite à un appel des secours de Beauvais, les gendarmes ont découvert sur place une femme en partie dévorée par quatre chiens".
Il est souligné que les faits se sont déroulés dans un domicile privé du hameau de Villers-sur-terre dans la commune d'Allonne et que "les militaires ont dû abattre les quatre chiens".
"A priori, la victime est la propriétaire des chiens ou la personne qui les nourrissait", a-t-on précisé. Les premiers témoignages affirment que la femme, inconnue de la mairie, était seule dans une maison occupée par trois hommes.
Une voisine qui a assisté à la scène a indiqué que la victime se trouvait dans la cour du pavillon lorsqu'elle a été attaquée.
Pour un projet de loi qui interdise ces chiens
Les pompiers l'ont retrouvée la tête déchiquetée et l'avant-bras couvert de morsures.
Les chiens ont été abattu trois quarts d'heure après la découverte du corps.
L'identification criminelle de la gendarmerie est actuellement sur les lieux.
Le maire d'Allonne (environ 1.500 habitants) Christian Sadowski a affirmé avoir déjà reçu de nombreuses plaintes des voisins concernant les quatre chiens.
Seulement deux chiens avaient été déclarés en mairie il y a un an et demi, alors qu'en réalité ils étaient quatre, ajoute le maire qui précise s'être rendu sur les lieux avec les gendarmes il y a un an.
Il a indiqué qu'il souhaitait un projet de loi qui interdise ces chiens dangereux.
Après la mort d'un garçon de huit ans mordu le 1er juin 2006 par un chien de race Bullmastiff, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy avait annoncé le renforcement des contrôles des services de police et de gendarmerie sur les chiens. Ceux jugés dangereux devaient être "capturés".
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Une fillette britannique de cinq ans tuée par un chien de type pit-bull
LONDRES (AP) - 1/1/7 - Une petite fille de cinq ans est morte lundi après avoir été attaquée par un chien, sa grand-mère étant pour sa part grièvement blessée, a annoncé la police.
Les policiers ont été appelés dnas la nuit à Eccleston, près de Liverpool, à environ 320 km au nord-ouest de Londres.
La fillette, Ellie Lawrenson, avait réclamé à rester pour la nuit chez sa grand-mère, Jackie Simpson, qui l'avait gardée le temps que ses parents se rendent à une fête de Nouvel An.
Le chien, de type pit-bull et qui appartiendrait à l'oncle de l'enfant, a été abattu.
La grand-mère devra sans doute subir une intervention chirurgicale suite à ses blessures, mais ses jours ne sont pas en danger. AP
* A propos du Pit Bull (source Wikipedia)
Bien que l'histoire du Pit Bull et de son ancêtre le Bulldog (à ne pas confondre avec les races brachycéphales telles que nous les connaissons aujourd'hui) soit relativement bien documentée, il existe des divergences d'opinion notables à ce propos. C'est pourquoi nous nous efforcerons ci-après de détailler les différentes versions existantes. Une partie de l'explication concernant ces divergences d'opinion réside dans le fait que la plupart des chiens étaient, à l'époque, classifiés et nommés selon leur apparence générale et le travail pour lequel ils étaient sélectionnés plutöt que par « race » (telle qu'on l'entend aujourd'hui). Historiquement, les mots « terrier » et « bulldog » étaient utilisés assez fréquemment, mais ont une signification ambiguë. Il est donc difficile de remonter la trace exacte des ancëtres du Pit Bull. La bête noire
Entre la fin de la Deuxième Guerre mondiale et les années 1980, le Pit Bull sombra quelque peu dans l'oubli du public. Dans les années 1980, le Pit Bull devint un chien à la mode. Ce fut à cette période qu'apparut toute une multitude d'éleveurs ne connaissant absolument rien à la race mais bien décidés à profiter de cet effet de mode. Bien évidemment, ce fut également durant cette période que les problèmes surgirent. Ces éleveurs n'adhéraient pas aux principes fondamentaux qui avaient guidé les passionnés de la race pendant près de 200 ans. Précisément, ces éleveurs commencèrent à produire en masse dans le seul but de gagner de l'argent. Pire encore, certains éleveurs sans scrupules se mirent à baser leur sélection sur un tempérament totalement opposé à celui qui avait toujours prévalu jusqu'à maintenant : il commencèrent à sélectionner des chiens pour leur agressivité envers l'être humain. En très peu de temps, certains individus se retrouvèrent à posséder et à élever des Pit Bulls agressifs envers l'être humain, sans aucune attention portée à la sélection...
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Nouveau drame avec des chiens : une fillette de 10 ans tuée par deux dogues allemands
BEAUVAIS (AFP) - 22/9/7 - Un nouveau drame a été provoqué par des chiens samedi avec la mort d'une fillette de 10 ans mordue par deux dogues allemands non soumis à la réglementation des chiens dangereux qui vivaient avec sa famille dans la commune d'Auteuil (Oise), près de Beauvais.
L'incident s'est produit vers 16h00, alors que l'enfant jouait avec deux dogues allemands - chiens de grande taille pouvant mesurer jusqu'à un mètre au garrot - dans la cour du domicile qu'occupaient sa mère et son compagnon depuis un an dans cette petite commune, a indiqué la gendarmerie.
La mère, qui se trouvait dans la maison au moment du drame, a été alertée par les cris de sa fille, restée seule avec les deux chiens. Elle n'a pu intervenir à temps.
Mordue au cou, à la poitrine et au bras droit, la fillette est morte sur place, a précisé le colonel de gendarmerie Michel Pidoux.
Un vétérinaire s'est rendu sur place pour anesthésier les chiens en attendant la décision du procureur sur une éventuelle euthanasie.
Ce drame est intervenu près d'un mois après le décès d'une fillette de 18 mois défigurée par un chien de race American staffordshire terrier à Epernay (Marne).
Dans ce dernier cas, l'enfant avait été mordue chez elle une semaine plus tôt par l'animal, qui avait agi subitement alors qu'elle ne jouait pas avec lui. Sa mère gardait pendant quelques heures ce chien de combat, né du croisement du bouledogue et du terrier.
Cet événement avait provoqué la tenue d'une réunion par la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie le 27 août. Samedi, elle a déclaré dans un communiqué que les projets de textes législatifs et réglementaires concernant ces chiens dangereux devraient être présentés cette semaine.
Ces textes concernent notamment "l'instauration d'une formation obligatoire pour les propriétaires ou détenteurs de chiens dangereux" et "la production obligatoire d'un certificat établi par un vétérinaire au moment de la déclaration en mairie".
Ils portent aussi sur le "renforcement des pouvoirs de l'autorité administrative pour ordonner l'euthanasie des chiens en cas d'atteinte ou de menace d'atteinte grave à l'intégrité physique des personnes" et "l'interdiction des croisements susceptibles de produire des chiens dangereux".
Les accidents impliquant des chiens semblent se multiplier. Depuis 1989, on recense en France 30 personnes tuées par des chiens, la plupart des victimes étant des enfants ou des personnes âgées. Le 11 juin 2006, c'était déjà un American staffordshire qui avait tué une fillette de 17 mois dans sa poussette à Sevran (Seine-Saint-Denis), lors d'un dîner familial.
Plus récemment, depuis la mi-août, on a recensé pas moins de neuf agressions sévères de chiens contre des humains.
La dernière en date remontait à vendredi : une jeune femme de 27 ans a été grièvement mordue au niveau du crâne par deux rottweilers appartenant à sa famille, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Elle était samedi hors de danger.
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Un enfant de 2 ans et demi dévoré par le rottweiler de ses parents
Alexis de La Fontaine Le Parisien , vendredi 11 janvier 2008
LA MORT TRAGIQUE de Romaric, 2 ans et demi, dévoré par le rottweiler de ses parents, a plongé hier le village de Charnay (Rhône) dans la stupeur et l'incompréhension. Vers 19 h 30 mercredi, Romaric et sa mère descendent de voiture dans leur propriété familiale, en contrebas du village. Dès l'ouverture de la portière, Sultan, le rottweiler de 4 ans et demi, attrape le garçonnet et serre la tête de l'enfant dans sa puissante mâchoire. La maman assiste au carnage, horrifiée et impuissante. En essayant d'intervenir, elle est légèrement blessée à la main et au bras. Quand le chien lâche prise, il est trop tard. Les secours ne peuvent réanimer l'enfant. Choqués, les parents de Romaric se sont cloîtrés hier derrière les murs de leur belle bâtisse en pierre, surplombant les vignes du Beaujolais. Une nouvelle épreuve pour cette famille : un fils de Jean-Jacques Bonvin, né d'une précédente union, s'était tué à cyclomoteur en 2003.
«Castré et déclaré»
Selon les premiers éléments de l'enquête, confiée à la gendarmerie de Villefranche-sur-Saône, le rottweiler, considéré comme un chien de défense de 2e catégorie, était en règle. «Il était castré et déclaré en mairie», précise Xavier de Furst, préfet délégué à la sécurité dans le Rhône. Rien n'obligeait ses maîtres à museler Sultan, 40 kg, quand il était dans l'enceinte de la propriété familiale.
Hier, dans le voisinage, chacun se souvenait de Romaric, garçonnet aux boucles blondes, «pétillant de vie», dont le père, la cinquantaine, dirige plusieurs salons de coiffure dans la région. Carole, une voisine, voyait parfois Sultan divaguer, sans laisse, dans ce hameau où vivent plusieurs familles, «mais les maîtres n'étaient jamais loin», précise-t-elle. «Sultan m'impressionnait, j'en avais un peu peur, je ne l'aurais pas caressé», poursuit-elle.
Hier, Sultan a été conduit à la SPA à une vingtaine de kilomètres de Lyon, où il sera examiné par un vétérinaire. Son euthanasie prochaine fait peu de doutes. Juste après ce drame, la préfecture a annoncé un renforcement des contrôles sur les propriétaires de chiens de catégorie 1 et 2 et un recensement pour connaître leur nombre exact dans tout le département.
Coïncidence, un autre garçon, âgé de 7 ans, a été sévèrement mordu au visage, quelques heures avant la mort de Romaric, par un bouledogue anglais, à Chenas, un autre village du Beaujolais. L'enfant avait dérangé l'animal dans son sommeil. Dans un réflexe de défense, le chien l'a mordu. Les jours de l'enfant ne sont pas en danger.
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