Le terme iconographie apparaît dans la langue française en 1547.
Son étymologie vient du grec ancien "ikon" : image, et graphein" : écrire.
Le terme est utilisé aujourd'hui pour désigner :
- la description et l'interprétation d'œuvres appartenant aux arts visuels;
- l'ensemble des représentations d'un même sujet ou autour d'un même thème;
- le corpus d'illustrations accompagnant une publication ou une exposition.
Source : Wikipedia
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«Vénus endormie» (1944), tableau de Paul Delvaux
L'artiste
Fils d’un avocat et choyé par une mère qui craignait pour son enfant les maléfices féminins, Paul Delvaux (1897-1994) devait plus tard transgresser les interdits puritains et élever par sa peinture un monument à la grâce de la femme. |
Encyclopédie du Surréalisme – René Passeron
Paul Aloïse de Bock : Paul Delvaux, Paris, J.-J. Pauvert - 1967.
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«Le Rêve», 1910. Huile sur toile 204,5 x 298,5 cm. © The Museum of Modern Art, New York
L'artiste
Henri Julien Félix Rousseau dit le Douanier
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«Le Rêve», tableau de Marc Chagall - Musé d'Art Moderne, à Paris
L'Artiste
Marc Chagall
Né le 7 juillet 1887 à Vitebsk, en Biélorussie (laquelle appartenait alors à la Russie tsariste), Marc Chagall, ou de son vrai nom Moishe Zakharovich Shagalov (Moishe Segal) est un peintre français (à partir de 1935); mort le 28 mars 1985 à Saint-Paul de Vence |
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«Le Sommeil de la raison engendre des monstres» ("El sueño de la razon produce monstruos"),
gravure, 1797-1798, série les Caprices, (Museum of Fine Arts, Boston)
L'Artiste
Francisco de Goya
Francisco José de Goya y Lucientes, né à Fuendetodos, près de Saragosse, le 30 mars 1746 et mort à Bordeaux 16 avril 1828, est un peintre et graveur espagnol. Ce peintre rococo aux multiples talents a réalisé aussi bien des fresques que des lithographies, des portraits, des eaux-fortes, etc. Il a fait le portrait et l’histoire de la vieille Espagne avec ses toreros, ses majos, ses alguazils, ses moines et ses contrebandiers, ses voleurs et ses sorcières. Francisco de Goya a fait de la paix son étendard, s'insurgeant contre les injustices, la cruauté et la guerre. |
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«The Nightmare», Huile sur toile de Johann Heinrich Füssli, 1781
Detroit Institute of Arts (Etats-Unis)
«Le cauchemar», peinture de Johann Heinrich Füssli, 1790-1791
Musée Goethe de Frankfurt am Main
Füssli a peint d'autres versions du tableau en raison du succès du premier. Il existe au moins trois versions qui ont survécu. L'une de ces toiles, ci-dessus, est conservée au musée Goethe de Francfort. Elle est plus petite que l'original et la tête de la femme penche vers la gauche. Le démon regarde la femme et non vers l'extérieur, et il a des oreilles félines. La différence la plus significative entre les deux versions est la présence d'une statuette érotique représentant un couple sur la table |
L'Artiste
Johann Heinrich Füssli
Johann Heinrich Füssli ou Henry Fuseli (né le 7 février 1741 à Zurich – décédé le 16 avril 1825 à Putney Hill) était un peintre et écrivain d'art britannique d'origine suisse. Il montra très tôt dans sa carrière, un attrait particulier pour les sujets fantastiques. Il passa la plus grande partie de sa vie en Angleterre où il éxecuta des illustrations pour les oeuvres de Shakespeare, Dante, ainsi que pour l'épopée germanique des Nibelungen. Comme peintre, Füssli était très inventif et cherchait toujours à atteindre les formes les plus élevées d'excellence. Il a favorisé le surnaturel et croyait nécessaire une certaine exagération dans la peinture d'histoire. Cette conception théorique de la peinture lui est venu de l'étude des œuvres de Michel-Ange et des statues de marbre de Monte Cavallo, qu'il aimait admirer lorsque il était à Rome. Il aime représenter dans sa peinture des actions violentes et immodérées dont une illustration saisissante est son célèbre "Hamlet et le spectre de son père" |
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Pierre Puvis de Chavannes
Le rêve
Huile sur toile, 1883
Au Grand Palais (Musée d'Orsay)
Quand Le rêve de Pierre Puvis de Chavannes est présenté au Salon des artistes français de 1883, le livret qui accompagne l'exposition précise le sujet représenté : "Il voit dans son sommeil, l'Amour, la Gloire et la Richesse lui apparaître."
Sous un beau clair de lune, un jeune homme, probablement voyageur comme le laisse supposer le baluchon à ses côtés, s'est endormi au pied d'un arbre. Trois jeunes femmes lui apparaissent en rêve, volant dans le ciel étoilé : la première des roses à la main évoque l'Amour, la deuxième brandit la couronne de laurier de la Gloire tandis que la dernière répand les pièces de la Fortune. Le paysage est évoqué dans une grande économie de moyens. Les formes des différentes composantes du paysage sont simplifiées à l'extrême et deviennent de grandes zones colorées en aplat. Puvis de Chavannes utilise une palette réduite, aux tonalités sourdes, que seul le croissant de lune vient éclairer. Le peintre reprend dans ce tableau de chevalet, le langage plastique des grandes compositions décoratives qui firent sa renommée. Etienne Moreau-Nélaton , grand admirateur de Puvis de Chavannes acquiert le Rêve en 1899. Suite à la généreuse donation consentie par le collectionneur, le tableau rejoint les collections nationales dès 1906. |
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L'Artiste
Puvis de Chavannes |
Pierre Puvis de Chavannes, né à Lyon le 14 décembre 1824 et mort à Paris le 24 octobre 1898, est un peintre français, considéré comme une figure majeure de la peinture française du XIXe siècle Après des études de rhétorique et de philosophie au lycée Henri-IV de Paris, il fait un premier voyage en Italie, puis commence à étudier la peinture auprès de Henry Scheffer. Il fait ensuite un deuxième séjour en Italie et étudie brièvement auprès d'Eugène Delacroix, puis dans l'atelier de Thomas Couture. Il est marqué par les grandes peintures murales de Théodore Chassériau, exécutées pour l'escalier de la cour des comptes entre 1844 et 1848 (détruites en 1871). Il ne trouve véritablement sa voie qu'à l'âge de trente ans en réalisant le décor de la salle à manger de la résidence campagnarde de son frère (Les Quatre Saisons, Le Retour de l'enfant prodigue). |
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Le Songe (l'échelle) de Jacob
(vers 1500)
Transposé de bois sur toile
Inv 22875, dépôt du musée Calvet - Avignon, musée du Petit Palais
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L'artiste
Connu en Provence de 1495 à 1531
Nicolas Dipre, parfois aussi Nicolas D'Ypres, plus rarement Nicolas d'Amiens, actif à Avignon de 1495 à 1532, est un peintre français de la Haute Renaissance. Parmi les artistes actifs à Avignon à la fin duXVe et au début du XVIe siècles, il est un des plus connus. Ses deux œuvres les plus réputées sont deux larges panneaux d'un style plus classique, les deux faces d'un volet de retable dédoublé, représentant la Toison de Gédéon et l'Échelle de Jacob, Musée du Petit Palais (Avignon |
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LE RÊVE DE SALOMON DE LUCA GIORDANO A l'âge de 17 ans, Salomon fait un rêve. Dieu dit : Demande ce que tu veux que je te donne. Salomon réplique : Donne à ton serviteur un coeur intelligent pour juger ton peuple, pour discerner entre le bien et le mal, car qui pourrait juger ce peuple considérable? Ce discours plait à l'Eternel, qui répond : Parce que tu m'as fait cette demande, et que tu n'as point demandé une longue vie, et parce que tu n'as point demandé la richesse, et parce que tu n'as point demandé la mort de tes ennemis, mais que tu as demandé de l'intelligence pour comprendre la justice, voici : J'ai fait selon tes paroles; voici : Je t'ai donné un coeur sage et intelligent, tellement qu'il n'y en a pas eu comme toi avant, et qu'après il n'y en aura point comme toi. Et je t'ai même donné ce que tu ne m'as pas demandé, même la richesse, même la gloire, de manière que nul ne sera comme toi parmi les rois tout au long de ta vie. Et si tu marches dans mes voies pour garder mes statuts et mes préceptes, comme a marché David ton père, je prolongerai tes jours. Source : idixa * L'artiste LUCA GIORDANO SELF-PORTRAIT BY LUCA GIORDANO (1634-1705, ITALY)
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