31. Une laide bête
32. Un vieux trappeur au Canada
33. Fantômes
34. Surprise
35. Se transformer en une femme
38. Jérusalem la vieille ville
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Laurella
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s.d.
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J'ai rêvé d'une bête noire rampante, immense que j'essayais d'éviter. Je me cachais, mais elle parvenait toujours à me rejoindre. Elle était partout et le comble, c'est qu'elle se multipliait par deux. Pour cela, elle se mettait en boule et devenait très laide, couverte d'aspérités avant de se diviser pour donner naissance à une autre bête semblable à elle. Une voix me dit alors : "Tu dois aimer le beau, comme le laid." J'embrassais avec réticence la boule et ce fut une explosion qui la transforma en lumière !
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Michel Bigoni
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s.d
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J'étais comme un vieux trappeur au Canada ou ailleurs. Je lisais un livre sur les loups et je l'ai refermé en ricanant que les loups n'existaient plus... Je me couche et m'endors sur une voie de chemin de fer... Deux loups blancs surviennent, attaquent férocement, arrache la tête de cet homme (car désormais je me vois de très haut) et la dévore. Surgissent alors d'autres loups blancs qui finissent de dévorer le cadavre...
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Marguerite Vid.
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21/12/ 2000
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Je suis avec une jeune fille de mon âge mais il m'est impossible de me rappeler de qui il s'agit. Nous sommes sur un bateau, un grand paquebot. Les couloirs sont jaunes. Il y a beaucoup de garçons de notre âge qui s'amuse dans les couloirs, et au début du rêve, je suis assise par terre et l'un d'eux m'aide à me relever. Il y a eu des morts sur ce bateau, un homme et une femme, en costume d'époque, chapeau haut-de-forme et robe longue, alors que les garçons et nous, qui semblons être les seuls passagers à bord, sommes vêtus tout à fait normalement. Il y a un message très vague qui, une fois "traduit", disait d'aller dans la cabine de la morte pour y chercher quelque chose et de regarder dans la lampe. Mon "amie" et moi y allons. Il fait nuit, la cabine est dans un grand désordre et il y a beaucoup de bijoux renversés un peu partout, ce qui laisse penser que la femme était très riche. Je trouve sur le sol un bijou en forme de tête du sphinx, avec un visage de chaque côté, or et turquoise, très petit, peut être un pendentif ou une boucle d'oreille. Je le prends et alors, je vois le fantôme de la femme, immobile, près de la porte, de profil, comme une image sortie d'un livre d'histoire. Le temps de cligner les yeux, elle a disparu. J'ai très peur qu'elle ne se venge parce que j'ai "volé" son bijou. Mon amie et moi montons alors sur la couchette, qui est très proche du plafond. On décroche la longue lampe blanche et dedans on trouve des boucles d'oreilles.
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Marguerite Vid.
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12/09/ 2001
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Je prépare une toute petite tarte individuelle avec des légumes verts dedans, mais je n'ai pas de moule. Je demande à mon fils, qui est dans la cuisine avec moi, d'aller dans la pièce à côté chercher un grand moule à cake, tout en pensant qu'il n'y en a pas mais qu'il me trouvera quelque chose qui pourra servir de moule, de même grandeur. La pièce à côté est comme une immense salle à manger, toute en longueur, assez sombre et vieillotte. Mon fils revient et à mon grand étonnement met sur mon plan de travail une pomme de terre épluchée.
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Ludo
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s.d.
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Ça se passe dans la nature. Il y a un ruisseau, et du coté
où je suis, il y a une cabane en pierre. Avec moi se trouve un ami
( de l'époque). J'éprouve une irrésistible envie de traverser
le ruisseau. Je le fais, mais mon ami ne le fait pas. De l'autre coté
du ruisseau je me retrouve seul. En face de moi, il y a des rochers très
grands. J'avance vers eux, et je découvre une grotte. J'y entre.
A l'intérieur il n'y a que des femmes. Je me sens très bien
avec elles, au point que je veux leurs ressembler. Donc je m'habille comme
elles : vêtements, perruques... Je deviens elles. Par la suite je
décide de revenir de l'autre coté du ruisseau. J'enlève
les vêtements et je m'aperçois que je suis mieux ainsi. Mais
pour traverser le ruisseau, c'est très dur... J'y parviens. Une fois
de l'autre coté, mon ami n'y était plus, le paysage était
devenu laid. La cabane en pierre était toujours là, et à
son entrée, il y avait un grand draps rouge qui faisait office de
porte (au début il n'y avait ni porte ni draps). Et je me sentais
triste.
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Qanad
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s.d.
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Je vois l'Archange St Michel, avec ses ailes, son armure, sa lance, et j'entends la phrase : "Oui, mais avant, tu dois te structurer".
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37
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Qanad
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01/11/1998
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Il y a une femme avec moi, elle est petite, aveugle; elle a un short blanc. Elle saute d'un talus. Je veux l'aider. Ce n'est pas la peine dit-elle, elle connaît très bien le lieu. Nous prenons un ascenseur. Nous sommes en haut d'un immeuble, il y a du gazon par terre. Il y a une vue très étendue, on aperçoit des chaînes de montagne mais il y a de la brume au-dessus. Je vois la tête d'une vipère. Il faut que je remette les chaussures qu'on nous avait demandé d'enlever pour venir ici. Je ne vois plus la vipère. Cependant, une personne me dit qu'un jour, elle aussi, elle a aussi vu un serpent ici.
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38
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Qanad
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07/1999
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Je suis avec mon mari dans un appartement. Il y a une terrasse avec une très belle vue sur des collines vertes. Je vais à l'autre extrémité de l'appartement. Il y a une petite fenêtre, je regarde par la fenêtre et je vois Jérusalem - la vieille ville, je distingue très bien la mosquée bleue. Je dis à mon mari : "On aurait pu faire une terrasse de ce côté, c'est tellement plus beau." Je réalise à ce moment que ce côté est situé au Nord.
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39
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Qanad
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février 2000
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Un homme m'apprend à faire du patin à roulettes. Il me montre les mouvements, comment on descend. On aperçoit un couffin sur le bord de la route avec unbébé à l'intérieur. L'homme dit que la mère est une irresponsable, le couffin peut glisser sur la pente. Nous calons le couffin avec quelque chose. Puis je me vois à des réunions où l'on parle de St Antoine. Je suis vers une fenêtre, j'aperçois tout le ciel embrasé par un magnifique coucher de soleil, et je dis aux personnes présentes de venir voir. Une personne fait la remarque : quand on regarde vraiment, on voit comme c'est beau. Il est question d'écologie. Je m'aperçois que je pleure à gros sanglots. Je ressens l'émotion, le choc de la beauté.
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40
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Qanad
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03/ 2000
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Je suis dans la maison que j'habitais lors de mon 1er mariage. Je suis dans la pièce du bas avec mon mari actuel. Il y a 3 lits, un pour moi, un pour mon mari; je dis que je veux préparer le 3e pour une jeune fille, mais malheureusement je n'ai que le drap de dessous. Mon mari propose un de ses draps et une couverture en maugréant. Je dis que je vais aller à l'étage supérieur chercher des draps et des couvertures. Mon mari me dit : "Tu ne sais pas ce que tu risques, il y a du danger." En effet, il y a des nazis dans la maison. On est comme des otages; dans le séjour, il y a des gardes armés. Je décide cependant de monter. Dans une des chambres, il y a des filles et des garçons, debouts. Il y a la jeune fille. Un nazi s'aperçoit que je suis montée, il montre mes traces de pas sur la mezzanine. Je suis ensuite dans une pièce avec des hommes qui m'interrogent : je dis pourquoi je suis montée, je défends mes idées avec conviction Je sais que je suis en très grand danger. Je suis à nouveau dans la pièce du bas, un nazi arrive les bras chargés de draps et de couvertures, l'expression de son visage est bienveillante.
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