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Syldorrynn
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28 /07/ 00
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Alleyras. Je suis un vieillard, ma famille, mes petits enfants, héritiers,
sont là. Je me sens menacée par quelque chose, qui me suis.
Deux passages clairs : dans le premier, je suis dans le grenier, quelque
chose gratte à la fenêtre du toit. Avant cela griffait, je pense
que ça s'arrange si cela gratte à présent. Dans le second,
je suis dans un bain, je sors, je crois que je vais mourir bientôt.
A un autre moment, je vois mes deux héritiers, jeunes hommes de 20/25
ans, en train de rire tous les deux dans le salon. Ils ont tout organisé
de ma mort, ce sont eux qui ont crée la chose qui me poursuit (qu'elle
soit réelle ou simple invention de mon imaginaire face à leur
machination).
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Syldorrynn
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s.d.
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Je suis incarn?(e) en Tintin. J'ai l'anneau qui me permet d'ouvrir le
mur du ch?teau du Tr?sor de Rackam le rouge. Je suis poursuivie par deux
hommes. J'ouvre le passage secret (le m?me que dans le dessin anim?, et
la bande dessin?e, je suppose). Il donne, ici, sur un couloir que bordent
une ou deux petites salles, o? je trouve quelques francs et quelques marks,
et ramasse, je crois, 5 francs, ainsi qu'une pi?ce de 5 marks, en laissant
d'autres par terre. Je me retrouve ensuite devant deux portes, l'une me
faisant face, l'autre sur le c(TM)t?, que j'emprunte, pour m'enfuir dans
un jardin. J'arrive en volant devant le ranch de mon village, o? sur le
chemin qui y m?ne. Il y a un bus scolaire avec Annabel, Doriane (des camarades
de classe de primaire, dont une est ?galement dans ma classe actuellement)
et d'autres dedans. Elles rient. Toutes les deux sont ^ l'arri?re du v?hicule,
peut-?tre sur le toit. Mon apparence naturelle remplace alors celle de
Tintin, mais j'ai conserv? le butin obtenu sous cette derni?re. Elles
me saluent. Je cherche un endroit dans le ranch o? cacher mes quelques
sous. J'?tais, d?s le d?but, conscient(e) du faible montant du "tr?sor"
mais suis all?(e) le chercher pour le "fun".
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Syldorrynn
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24 /04/01
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Pièce explosive (en
3 actes)
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1 er acte
Je suis dans mon village, dehors, avec mon frère et un de ses copains.
Des mecs posent des explosifs, je les vois dérouler des fils avec
ces petites capsules, environ tous les deux mètres. Nous fuyons tous
les 3, descendons par un petit chemin. Nous arrivons à l'entrée
d'une tour, très étroite, avec des ronces, dans laquelle je
rentre (en m'écorchant). J'en ressors assez vite, en disant qu'il
faut aller ailleurs. Mon frère n'est pas d'accord, les autres nous
poursuivent et ce lieu est sécurisant, sinon agréable. Je lui
dis qu'en une ou deux semaines, je pourrai les faire aller où ils
veulent. Je monte sur le muret qui se trouve juste devant la tour, des
collines s'étendent devant, un paysage vert, assez paisible, beau,
montagneux au loin. Je leur montre comment s'envoler, mais, à peine
ai-je commencé à m'élever qu'arrivent ceux qui nous avons
fui. Ils courent, s'avancent à toute vitesse, menaçants. Ils
me rappellent les chasses aux sorcières du moyen âge, d'autant
plus que c'est moi, sans doute, qui en m'élevant comme par magie,
leur a permis de débusquer notre groupe. Je cours avec mon frère
et son ami, ils sont juste sur nos talons, nous rattrapent
Je suis
contrainte d'abandonner mes deux compagnons, et m'envole alors qu'eux,
ne sachant que courir, semblent être engloutis dans la masse. On
me poursuit toujours, de très près ; je suis hors de portée,
mais ne peut m'empêcher de narguer mes poursuivants, volant bas,
à leur portée, slalomant entre les piliers, étranges et
tordus, d'une espèce de sculpture qu'ils ont apporté (très
art moderne, en bois ou métal blanc). Je finis par m'échapper.
2 ème acte
Je suis dans une ville très sombre, "post-moderne", une
banlieue modernisée, un bidonville de science-fiction
Des néons,
des enseignes, des lueurs froides, bleues, rouges, jaunes, sur des bâtiments
gris, de béton et métal. Il y a une étrange foule sur le
bitume, les bagarres, à mort, y sont omniprésentes. Je suis
avec un groupe dans ce lieu apocalyptique : un "fonctionnaire"
de 40/50 ans, comme un cliché, avec sa calvitie naissante, son visage
un peu rond, son corps mince et sec, son costard gris et ses lunettes.
J'ai peu de souvenirs des autres, et peu de souvenir de la première
partie de l'action. Une princesse meurt, elle est sous le béton,
devant l'un de ses bâtiments aux enseignes glaciales et lumineuses.
Nous voulons faire exploser cet endroit, pour enlever le corps à
ce tombeau là, nous préparons le matériel, les mêmes
fils avec de petites capsules que dans le premier acte. La foule s'éloigne
de nous, et, bientôt, un muret est bâti à notre droite
(il semble tout à fait déplacé dans ce décor, il ressemble
aux murets de jardin en petites briques rouges, bucolique et décoratif).
Pour une raison inconnue, nos explosifs ne fonctionnent pas, et le "fonctionnaire"
se jette du haut de l'immeuble au-dessus de la dalle, pour rejoindre sa
bien aimée princesse. Sans doute notre échec est-il en rapport
avec un homme, avec lequel je me bats, avant de fuir, tandis qu'il me
poursuit en hurlant : "Je vais te violer et te crever !"
3 ème acte
Il fallait s'y attendre, à force de courir, j'arrive ailleurs. En
l'occurrence, une autre ville, strict opposé du 2 ème acte
: elle ressemble plutôt à un grand village, sous un jour lumineux.
Les maisons sont de couleur claire, avec des toits de tuiles rouges. Au
centre, une grande fontaine ronde, remplie d'eau claire. Le sommet disparaît
sous les fleurs, qui occupent chaque balcon, chaque fenêtre, chaque
bord de trottoir, dans des bacs. Elles sont rouges pour la plupart, je
crois qu'il s'agit de géraniums. Je marche dans les rues pavées,
tout est fort sympathique, jusqu'à ce que j'arrive dans une espèce
de pièce, une salle des jeunes dirait-on, avec quelques consoles
de jeu semblables aux machines à sous des fêtes foraines, mais
gratuites. Il y a là un adolescent, de 15 ou 16 ans environ, mince,
élancé, qui semble bien connaître le combat de rue. Nous
commençons à nous battre, tandis que le groupe de mon adversaire
prend ses distances. Nous avons, chacun, un petit canif. Il m'écorche
la main, mais, pour ma part, j'arrive à lui donner plusieurs coups,
dont un lui transperce la main de part en part. J'ai un net avantage,
mais au cours du combat, il arrive un moment où il est au-dessus
de moi, couché, à quelques centimètres à peine. J'ai
du mal à le retenir, à la force des bras, et l'idée d'un
contact me répugne, dans cette position surtout. Je lui demande à
ce qu'on cesse le combat, presque en le suppliant, et j'entends derrière
une voix qui dit que la position me dérange. Bref, nous cessons,
et, malgré cet abandon, il semble que je sois désignée
comme gagnante (c'était un combat "à l'amiable", et
non pour tuer). Je me relève, il est devant un distributeur de nourriture,
je lui demande s'il veut quelque chose (je tiens à avoir un bon contact
avec lui-même si le début est un peu violent), mais il décline
mon offre et va chercher une boisson, au distributeur d'à côté.
Je mets pour ma part une pièce dans la fente, et en retire des espèces
de bubble-gums, enroulés comme de la guimauve. Je vais sur le balcon
et Julie, une copine du lycée, est là. Elle a entre ses mains
un de ces 'bubble-gums', mais étiré, il colle à chaque
paume, et ses bras sont écartés
Impressionnant diamètre
! La scène nous fait rire, joyeusement. Je me ballade ensuite dans
les rues en mangeant ma pitance. Les boules s'étirent, évidemment,
pour moi aussi, mais je les avale sans trop jouer. Le goût n'est
ni mauvais, ni bon, simplement fade. En mangeant, je pense à cette
nourriture. Je ne sais si je savais tout d'elle avant de la consommer,
et comment je l'apprends si ce n'est pas le cas, mais je pense au fait
qu'elle soit fabriquer pour répondre exactement à nos besoins
nutritifs, et que par conséquent nous n'avons pas besoin d'une autre
nourriture, qu'une dose est ce qui convient au corps, et., pendant un
moment. Et puis vient le réveil
Contexte pour "la princesse" du 2 ème acte
J'ai découvert et écouté en boucle Saez (rock français),
cette semaine, et l'une de mes chansons favorites parle de la mort d'une
fille (son amour selon toute évidence) de laquelle il dit qu'elle
était une princesse (Paraît que t'étais une princesse,
juste après un passage 'non-musical' où il dit qu'elle en était
une).
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Syldorrynn
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25 /06/00
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Je me promène avec ma mère dans la campagne, et nous sommes
soudain attaquées par un groupe d'hommes. L'un d'eux est à cheval;
il a la tête rasée à l'exception d'une queue de cheval
noire. Il m'enlève.
Après une coupure dans le déroulement du rêve, je le
vois en colère. Je suis très calme, ironique. Nous nous rendons
chez une vieille femme qui dit qu'elle est aveugle, que nul ne peut vouloir
d'elle. L'homme me dit que je l'ai déshonoré. Puis la femme
commence à se déshabiller, après que l'homme ait dit qu'il
voulait bien d'elle. A ce moment-là, il y a un flash-back, et je
me vois seule en face de la femme, lui disant cela. Je me débrouille
pour que l'on aperçoive l'homme nu. La femme est considérée
comme folle, et n'est donc pas inquiétée, mais pour un humain
censé être vu nu constitue apparemment un crime grave. Je crois
que je l'ai commis moi aussi, volontairement, et que c'est l'une des raisons
de la colère de l'homme.
Ensuite, je me retrouve sur un quai de gare, et rejoins le bout d'une
longue ligne d'adolescents. De mon côté (droit), il n'y a que
des filles. Un train arrive, nous y entrons. Je vois F., une amie, à
une place où seuls 3 sièges sur 4 sont occupés, et m'assied
à côté d'elle. F. me demande comment j'ai atterri ici,
je lui réponds qu'un homme m'a enlevée Les 2 filles en face
gloussent, ne veulent pas me croire. J'ajoute : "Je l'ai trompé.
Avec une femme.", et le silence se fait. Je crois qu'elles sont gênées,
voire indignées. Ensuite, nous parlons de "la punition"
: régulièrement, on nous envoie des chocs électriques,
en faisant circuler le courant grâce au métal du train. Nous
en avons reçus, déjà. Avant, j'avais demandé à
un garçon de 8 ou 9 ans s 'il valait mieux rester au sol ou se mettre
en hauteur, et il m'avait répondu en souriant " il faut lever
les yeux au ciel ". Au moment des électrochocs, je n'ai pas
souffert, m'étant accrochée à l'accoudoir en plastique
du siège tout en me tenant au-dessus du sol. Je crois que les gardes
m' ont remarquée.
Par la fenêtre, je vois une clairière entourée de forêt,
avec au milieu d'énormes mots en lettres beiges/orangées en
trois dimensions, dont "Lovecraft". Après la punition,
nous devons faire un salut militaire, et je dis "Vive la France,
pays libre". Un des gardes en uniforme me demande de le répéter
et je le crie. Puis je dis, parlant de la punition, à F. : "De
toute façon ils ne peuvent pas monter au-dessus de 220 volts sans
nous tuer. De toute façon je m'en fous, pour moi
" A ce
moment, je me demande pourquoi je suis aussi désespérée
ici alors que dans la réalité je suis heureuse.
La suite du rêve est lucide et contrôlée.
Comme il y a urgence, je ne perds pas de temps à tester mes capacités.
Je saute de mon siège et empoigne un garde à la gorge, et lui
envoie une forte décharge électrique. Il meurt. Je me bats assez
mal, mais dès que j'attrape le poignet ou le coup de l'un de mes
ennemis (les gardes sont une dizaine), l'électrocution est instantanée
et mortelle. Je tue tous les gardes, et croit voir le "chef"
du train se réfugier dans un coin sombre (une sorte de dessous d'escalier/cagibi).
Je vais le voir et m'apprête à en découdre, mais il s'agit
en fait de l'un des ex-détenus, et je m'excuse de cette méprise.
Par colère j'ai failli le tuer, j'essaie d'expliquer mon attitude
mais tout ce que je trouve à dire est "je suis
",
sans trouver d'adjectif approprié ensuite.
Le train stoppe et ouvre ses portes devant une place où sont alignées
des loteries et des machines à sous. Je vois deux hommes avec une
liste des passagers, je sais donc que beaucoup de mes ex-codétenus
vont sans doute être repris. Afin que chacun puisse avoir de quoi
vivre, je façonne "par l'esprit" les machines afin qu'elles
ne soient pas payantes (je contrôle le rêve
). Je joue
à une loterie, essaie d'obtenir 4 même symboles alignés,
n'y parviens qu'en diagonale, où seuls trois comptent (la loterie
à 4 cases sur 4 de visibles). Je gagne malgré tout un peu, puis
parviens à obtenir un "jackpot". Mon gain est un mélange
de pièces et de jetons, ils tombent lentement et par petits tas.
Je lève les yeux et vois ma mère à quelques mètres.
Elle porte un pull à col roulé qui cache le bas de son visage,
je vois juste la base de son nez, son front, ses cheveux et ses yeux
Sa pupille est devenue gris pâle, son iris blanc vitreux, délimité
par un gris plus foncé que celui de sa pupille.
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Syldorrynn
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25 /06/ 00
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Je suis un sorcier (une sorcière en fait), de faible niveau (1 à
3). J'ai pas mal d'amis avec moi, et nous trouvons, en errant dans une
maison de bois immense et labyrinthesque, une bibliothèque, avec
parmi les livres "normaux", un énorme ouvrage sur la magie
(tranche dorée, couverture avec des personnages dans un paysage,
très détaillée), et un livre étrange, qui ressemble
beaucoup au livre noir, de Lovecraft. Je lis ce dernier et parcours l'autre.
Ensuite, nous sommes dehors, et il y a une rivière derrière
un grillage d 'environ 2M. Je franchis ce dernier en volant, et les autres,
pour la plupart, l'escaladent. J'écarte les eaux et dit à ceux
qui sont encore derrière de se dépêcher, qu'il s'agit d'un
sort de sorcier de niveau 20". Malgré quelques fois où
l'eau semble sur le point de revenir, je n'ai pas de trop grandes difficultés,
en dépit de la puissance de ce sort.
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Syldorrynn
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26 /02/ 01
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Je suis conviée à une espèce de fête,
où je sais qu'il va nous falloir combattre. Nous sommes plusieurs
dans mon groupe, deux à nous battre. Mon aimé, je crois, est
le deuxième. Nous entrons dans une salle, vide est spacieuse, mon
compagnon est armé d'une épée je crois, moi d'un petit
cimeterre. Nous sommes à deux contre deux, nos ennemis semblent
très forts : le mien ressemble à un elfe immense, armé
d'une épée qu'il manie très habilement et je pare plus
ou moins bien de ma petite arme, que je ne semble pas très apte
à manier vraiment bien. Mon ennemi semble jouir de mes défaillances,
faire durer le jeu, peut-être même. Il manque plusieurs fois
de m'atteindre. Je dois de plus compter avec le second ennemi, armé
d'une faux, la maniant très habilement aussi, il me fend plus ou
moins le crâne même si ça ne me semble pas fatal. A
se voir voler sa proie, celui qui me sert d'adversaire attaque son allié,
et le tue apparemment. Mon compagnon, bien que réduit apparemment
à l'impuissance, est encore en vie. Nous réussissons à
partir, nous sommes donc ensemble, je n'ai pas pu voir son visage. A
ce moment là, il est sûr que c'est Kern. Il y a dans ma chambre
un poster d'une petite fille au visage bleu, et toute l'image dans les
mêmes tons, il est très beau. Il y a une menace dans la chambre,
le tableau est plus ou moins abîmé, progressivement. J'aimerais
voir le visage de mon ami, mais cette fois encore je ne peux pas, je
ne vois qu'un hamburger, devant lui, qui le cache. Puis le poster change
au mur, je ne me souviens plus de l'autre motif, il semble plus dans
les tons pastel, et très beau également.
Ensuite, j'entre dans la salle de bain où il est (nous avons parlé
beaucoup avant); je ne suis pas gênée mais voyant qu'il prend
son bain, je sors, je ne vois que son bras, curieusement intact, apparemment.
Il semble que je n'ai pas le droit de voir son visage.
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Syldorrynn
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26 /11/ 00
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L'abus
de jeux vidéos nuit à la santé mentale
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Je suis dans un "jeu" où j'accomplis les mêmes choses
(ramasser des options) dans deux environnements aléatoires : l'un
assez "positif", verdoyant, l'autre sombre, enfumé, volcanique.
Je recommence et échoue toujours à la même action : tomber
dans un trou en diagonale pour ramasser une option, puis repartir je ne
sais comment.
Avant : Je vole au-dessus d'un enfant en fuite sur une plaine, il est poursuivi par des gosses de son âge et des jeunes adultes, lui n'arrive pas à voler. J'essaie de le porter, de le soutenir. Il a les cheveux assez longs, et je les empoigne à un moment pour le mettre hors de portée de ceux qui l'ont rattrapé. Il n'a pas l'air de souffrir, de toute façon je le sauve de justesse, et n'avait pas d'autre choix. Au bout d'un moment je le repose, puis le soulève à nouveau. Je ne sais plus s'il apprend à voler ensuite.
Je lis "Joystick" et tombe sur un article à propos d'un
jeu (du type stratégie/civilisation, dans un monde futuriste et désolé,
une autre planète je crois), je commence à le lire puis en tournant
une page, tombe sur un autre article. Je reprends à la dernière
page lue du premier article, me trompe encore. A chaque fois je tourne
plus de 3 pages au lieu d'une. A un moment le magazine m'échappe
et au lieu de reprendre celui là, j'en prends un autre (il y en a
plusieurs sur mon lit).
Il y a beaucoup d'articles à propos de créatures (2 et 3) et de jeux du même types (dérives).
Commentaires
J'ai été très surprise en me réveillant d'avoir rêvé
(je me suis endormie en "transsant" sur de la musique. L'impression
de réalisme était très grande, et j'ai été déçue
que le jeu que j'avais dans ce rêve n'existe pas.
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Syldorrynn
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27 /06/00
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Révérende
mère sous-marine
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Au départ il s'agit d'un jeu vidéo, je passe le premier niveau, cela semble être de la gestion ou du " Sim City", en vue isométrique, de dessus. Je finis le niveau et accède à une liste de noms de niveau, je crois qu'il y un rapport avec le Bene Gesserit (ordre politico-religieux dans Dune). Je choisis un nom, et me retrouve devant un jeu où il faut cliquer sur des têtes de vaches qui apparaissent et disparaissent.
Puis je recommence au premier niveau, cette fois ma mère est là. A la fin, je lui demande de choisir un nom. Elle prend le premier, je sais qu'il y a une histoire de chercheurs de glace dedans. Alors le jeu se confond avec l réalité, et j'arrive sur une terrasse avec à côté une étendue d'eau semi-naturelle : elle est de forme carrée, d'une profondeur de 3M environ, il y au fond des rochers et des plantes et buissons sous-marins. L'eau est recouverte de glace, et on me demande d'y faire un trou. Près de moi, un garçon d'une dizaine d'année (ou un peu plus), mon frère dans le rêve, et une fille. Le garçon a la tête rasée de très près, l'air un peu androgyne. La fille en revanche est très féminine, grande avec des cheveux brun mi-longs qui bouffent autour de sa tête, elle porte du maquillage et du rouge à lèvres.
Par ma seule volonté, je fais donc un trou dans la glace. Il y a
une grande marque circulaire à un endroit, mais je décide de
"creuser" à côté. Le trou que je crée a
un périmètre environ deux fois moins grand que celui de la marque,
et rond lui aussi. On me dit que pour que la fille et mon frère puissent
se transformer, mon trou n'est pas assez grand. Je troue donc, toujours
avec ma pensée, la glace à l'endroit de la marque.
La fille à l'air assez hostile, elle me demande si je ne veux pas
aller dans l'eau avec eux. Mon frère me supplie de ne pas le faire,
car je ne suis pas comme eux capable de respirer sous l'eau. Mais j'accepte.
Nous plongeons, je cherche et trouve une ouverture au fond du bassin.
Elle mène dans des sortes de couloirs et pièces sous-marines.
Au début tout se passe bien, mais lorsque je dois respirer, j'ai
du mal. Eux n'ont, évidemment, aucune difficulté. La fille en
me voyant commencer à suffoquer me propose, ironiquement, un poker
sous l'eau. Ma situation empire peu à peu, et mon frère hurle
"noooooon", me prend dans ses bras pour me ramener à la
surface. La fille sourit, elle semble très contente. Je reste quelques
instants inerte, puis ouvre les yeux, et, comme nous parlons sous l'eau
sans difficulté, dit à mon frère qu'il n'y a plus de danger,
que j'ai utilisé mes talents de révérende mère pour
me modifié génétiquement et changer certaines molécules.
Je n'ai plus aucun mal à respirer et je me sens bien libre.
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Syldorrynn
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28 /08/00
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Ectoplasmes, vol
et Picasso
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Une grande maison, avec un grand jardin. La maison et blanche avec des
boiseries noires, des tuiles sombres. Le jardin est bien entretenu, avec
une herbe grasse, en pleine santé. Il y a quelques arbres, assez
petits je crois. J'entre dans une chambre. Elle est très propre,
avec un plafond de bois clair. Là, il y a comme une petite plaque
au milieu. Je monte à l'étage. La maîtresse de maison me
dit de prendre garde, de ne rien toucher ni faire tomber car "cela
fait du bruit et la maison vibre après". Je lui demande : "Elle
ne serait pas hantée votre maison par hasard ?", ou quelque
chose approchant. J'entre dans une autre pièce, chambre aussi, je
crois. Il y a une sorte petite trappe, sur le plancher, en fait une plaque
que l'on peut retirer. Je l'enlève et vois la chambre du bas par
l'ouverture.
Puis je la remets et ressort dans le jardin. Soudain, alors que je suis
avec quelques autres enfants sous un arbre (nous sommes assez jeunes je
crois, 10 à 14 ans environ), arrivent des formes transparentes, dont
on ne voit que les contours, parfois difformes et griffues, humanoïdes.
Elles volent vers nous, glissent dans l'air. Nous nous enfuyons, sautons
la barrière, traversons une route. Il y a un tas de sable, les autres
enfants le sautent. Je glisse, n'arrive pas à remonter le sable,
les ectoplasmes sont sur moi, me recouvrent, vont me déchiqueter
Je prends soudain conscience que je rêve et cherche une parade. Bizarrement,
je ne pense pas à la solution de la toute puissance, la boucherie,
je me concentre pour me fondre dans le sable, la terre, le bitume C'est
un peu difficile au départ mais finalement j'y parviens, je glisse
dans la route. Je sens sur moi les "pattes" des ectoplasmes,
leurs griffes, mais sans douleur.
Puis je suis, toujours consciente de mon état, devant un maison haute,
aux pierres apparentes (la Tabette). Je m'entraîne à voler,
je commence un peu en planant puis m'élève à la verticale.
Je passe deux étages avec des fenêtres éclairées,
puis parviens au toit. Au-dessous de son angle, il y a un triangle sans
mur, comme s'il avait été simplement posé là... J'essaie
de réussir le moment le plus difficile de mes vols : l'atterrissage.
Je me place à l'horizontale et pique un peu la tête vers l'avant.
J'essaie de descendre doucement, mais je me remets à la verticale
et la gravité m'appelle. De plus en plus vite, je tombe, jusqu'à
atterrir assez durement sur le sol (bétonné) en dessous. Comme
toujours, je n'ai pas mal, simplement je ressens le choc. Comme toujours,
j'ai raté.
Je vois Lisa arriver, feint de ne pas la voir et m'élève à
nouveau, lentement. Elle m'appelle, puis fait "hé" en me
prenant par le bras et me ramenant à terre. Elle veut me montrer,
sur sa petite machine de poche, un tableau de Picasso, "l'oiseau".
Elle sort un petit boîtier gris, l'ouvre, c'est comme un minuscule
portable. Je me penche dessus, il fait noir mais si j'ai du mal à
voir, c'est à cause des reflets, car l'écran est lumineux (des
reflets sur un écran dans l'obscurité, et oui
). L'oiseau
ressemble à une cigogne de profil, avec un bec un peu moins long.
Il est formé de triangles et de carrés colorés, on dirait
un bijou. En tout cas je le trouve réussi (normal c'est du Picasso).
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70
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Syldorrynn
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28 /05/ 00
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Nous sommes un petit groupe dans une maison où parfois, je vais
passer mes vacances. Apparemment, nous devons engager des pourparlers
avec des être d'aspect "scytalien" : petits, légèrement
verdâtres, ils font penser à des reptiles. Notre groupe approche
et se met à table, puis nous nous rendons compte qu'aucun argument
ne fera cesser l' invasion de la Terre par ces êtres. sauf s'il est
mortel
Eux sont narquois, surs d'eux discutent. La première
tentative d' "argumentation " consiste à envoyer (discrètement
???) un coup de pied dans la nuque de l'un d'eux, A-Tout-Soupçon
(leurs noms apparaissent au-dessus d'eux). Ce dernier s'écroule,
cela semble réussir. Mais peu de temps après, il est de nouveau
assis, comme si de rien n'était. Nous décidons donc d 'empoisonner
la nourriture. Un de mes 2 compagnons verse une poudre ocre sur la macédoine.
Elle me paraît très voyante, et la façon de verser me semble
peu discrète aussi. A-Tout-Soupçon me demande pourquoi je ne
mange pas, si je me sens mal. Eux ne mangent rien. J'avale une bouchée
ou deux en essayant d'éviter la zone empoisonnée, et lui demande
pourquoi il s'intéresse à ma santé (je ne suis pas sûre
de l'ordre). Il me répond qu'il serait dommage qu'elle soit mauvaise,
car il s'accorde quelques libertés avec les prisonnières. Je
lui réponds : "avec moi, mon pauvre, tu vas avoir des problèmes",
en faisant clairement entendre que je ne parle pas de ma santé. Cela
déclenche un duel duquel nous sortons tous les deux indemnes malgré
les coups que je lui donne et ses tentatives de m'atteindre. En sourdine
on entend "Quand on a que l'amour" de Brel (c'est plutôt
ridicule, d'ailleurs, vu la situation).
Peu après je vois deux bébés dans des couffins accrochés
à un placard. La chanson est modifiée, les paroles sont à
présent "Quand on cherche l'amour", et elle est chantée
par une femme. Je prends l'enfant le plus jeune et m'enfuis en courant
par la porte de la salle à manger, descends l'escalier de la terrasse.
A-Tout-Soupçon me poursuit, je suis nue pieds, dehors le sol me paraît
très caillouteux. Je cours vers une grange, ou une remise. Par terre,
de grosses pierres marron, dures et assez tranchantes. Après un petit
portail il y a un petit jardin, avec de l'herbe coupée et vive, et
deux énormes sauterelles noires et blanches. Avant que je rentre
dans la grange/remise, La Voix, qui m'accompagne assez souvent dans mes
rêves, m'explique que cet endroit est resté à l'époque
de l'Antiquité (Grecque). Comme d'habitude, elle s'adresse à
moi en me décrivant la situation, le paysage, et en m'appelant "Elle".
Je la salue, lui dis qu'elle est restée longtemps absente. Je crois
qu'elle m'a manqué dans d'autres rêves, même si je n'en
ai pas eu conscience avant. En tout cas, le fait qu'elle soit là
me soulage. Comme A-Tout-Soupçon se rapproche, je sors de la grange
/ remise et m'envole jusqu'à être sur la terrasse. Je cours
à nouveau dans la maison, cherchant quelqu'un à qui donner le
bébé.
P.-S. : A un moment, on voit une carte du monde, et on nous explique que
tous les pays critiquent notre attitude. Excédé, l'un de nous
s'écrie : "Mais qu'ils interviennent alors !"
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