LA BDO PAGE 7

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61. Faiseur d'héritiers

62. Le trésor

63. Pièce explosive (en 3 actes)

64. Electrochocs

65. Sorcier

66. Le combat des amants

67. L'abus de jeux vidéos nuit à la santé mentale

68. Révérende mère sous-marine

69. Ectoplasmes, vol et Picasso

70. Invasion scytallienne

 

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Syldorrynn
28 /07/ 00
Faiseur d'héritiers

Alleyras. Je suis un vieillard, ma famille, mes petits enfants, héritiers, sont là. Je me sens menacée par quelque chose, qui me suis. Deux passages clairs : dans le premier, je suis dans le grenier, quelque chose gratte à la fenêtre du toit. Avant cela griffait, je pense que ça s'arrange si cela gratte à présent. Dans le second, je suis dans un bain, je sors, je crois que je vais mourir bientôt.
A un autre moment, je vois mes deux héritiers, jeunes hommes de 20/25 ans, en train de rire tous les deux dans le salon. Ils ont tout organisé de ma mort, ce sont eux qui ont crée la chose qui me poursuit (qu'elle soit réelle ou simple invention de mon imaginaire face à leur machination).

 

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Syldorrynn
s.d.
Le trésor

Je suis incarn?(e) en Tintin. J'ai l'anneau qui me permet d'ouvrir le mur du ch?teau du Tr?sor de Rackam le rouge. Je suis poursuivie par deux hommes. J'ouvre le passage secret (le m?me que dans le dessin anim?, et la bande dessin?e, je suppose). Il donne, ici, sur un couloir que bordent une ou deux petites salles, o? je trouve quelques francs et quelques marks, et ramasse, je crois, 5 francs, ainsi qu'une pi?ce de 5 marks, en laissant d'autres par terre. Je me retrouve ensuite devant deux portes, l'une me faisant face, l'autre sur le c(TM)t?, que j'emprunte, pour m'enfuir dans un jardin. J'arrive en volant devant le ranch de mon village, o? sur le chemin qui y m?ne. Il y a un bus scolaire avec Annabel, Doriane (des camarades de classe de primaire, dont une est ?galement dans ma classe actuellement) et d'autres dedans. Elles rient. Toutes les deux sont ^ l'arri?re du v?hicule, peut-?tre sur le toit. Mon apparence naturelle remplace alors celle de Tintin, mais j'ai conserv? le butin obtenu sous cette derni?re. Elles me saluent. Je cherche un endroit dans le ranch o? cacher mes quelques sous. J'?tais, d?s le d?but, conscient(e) du faible montant du "tr?sor" mais suis all?(e) le chercher pour le "fun".

 

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Syldorrynn
24 /04/01
Pièce explosive (en 3 actes)

1 er acte

Je suis dans mon village, dehors, avec mon frère et un de ses copains. Des mecs posent des explosifs, je les vois dérouler des fils avec ces petites capsules, environ tous les deux mètres. Nous fuyons tous les 3, descendons par un petit chemin. Nous arrivons à l'entrée d'une tour, très étroite, avec des ronces, dans laquelle je rentre (en m'écorchant). J'en ressors assez vite, en disant qu'il faut aller ailleurs. Mon frère n'est pas d'accord, les autres nous poursuivent et ce lieu est sécurisant, sinon agréable. Je lui dis qu'en une ou deux semaines, je pourrai les faire aller où ils veulent. Je monte sur le muret qui se trouve juste devant la tour, des collines s'étendent devant, un paysage vert, assez paisible, beau, montagneux au loin. Je leur montre comment s'envoler, mais, à peine ai-je commencé à m'élever qu'arrivent ceux qui nous avons fui. Ils courent, s'avancent à toute vitesse, menaçants. Ils me rappellent les chasses aux sorcières du moyen âge, d'autant plus que c'est moi, sans doute, qui en m'élevant comme par magie, leur a permis de débusquer notre groupe. Je cours avec mon frère et son ami, ils sont juste sur nos talons, nous rattrapent… Je suis contrainte d'abandonner mes deux compagnons, et m'envole alors qu'eux, ne sachant que courir, semblent être engloutis dans la masse. On me poursuit toujours, de très près ; je suis hors de portée, mais ne peut m'empêcher de narguer mes poursuivants, volant bas, à leur portée, slalomant entre les piliers, étranges et tordus, d'une espèce de sculpture qu'ils ont apporté (très art moderne, en bois ou métal blanc). Je finis par m'échapper.

2 ème acte

Je suis dans une ville très sombre, "post-moderne", une banlieue modernisée, un bidonville de science-fiction… Des néons, des enseignes, des lueurs froides, bleues, rouges, jaunes, sur des bâtiments gris, de béton et métal. Il y a une étrange foule sur le bitume, les bagarres, à mort, y sont omniprésentes. Je suis avec un groupe dans ce lieu apocalyptique : un "fonctionnaire" de 40/50 ans, comme un cliché, avec sa calvitie naissante, son visage un peu rond, son corps mince et sec, son costard gris et ses lunettes. J'ai peu de souvenirs des autres, et peu de souvenir de la première partie de l'action. Une princesse meurt, elle est sous le béton, devant l'un de ses bâtiments aux enseignes glaciales et lumineuses. Nous voulons faire exploser cet endroit, pour enlever le corps à ce tombeau là, nous préparons le matériel, les mêmes fils avec de petites capsules que dans le premier acte. La foule s'éloigne de nous, et, bientôt, un muret est bâti à notre droite (il semble tout à fait déplacé dans ce décor, il ressemble aux murets de jardin en petites briques rouges, bucolique et décoratif). Pour une raison inconnue, nos explosifs ne fonctionnent pas, et le "fonctionnaire" se jette du haut de l'immeuble au-dessus de la dalle, pour rejoindre sa bien aimée princesse. Sans doute notre échec est-il en rapport avec un homme, avec lequel je me bats, avant de fuir, tandis qu'il me poursuit en hurlant : "Je vais te violer et te crever !"

3 ème acte

Il fallait s'y attendre, à force de courir, j'arrive ailleurs. En l'occurrence, une autre ville, strict opposé du 2 ème acte : elle ressemble plutôt à un grand village, sous un jour lumineux. Les maisons sont de couleur claire, avec des toits de tuiles rouges. Au centre, une grande fontaine ronde, remplie d'eau claire. Le sommet disparaît sous les fleurs, qui occupent chaque balcon, chaque fenêtre, chaque bord de trottoir, dans des bacs. Elles sont rouges pour la plupart, je crois qu'il s'agit de géraniums. Je marche dans les rues pavées, tout est fort sympathique, jusqu'à ce que j'arrive dans une espèce de pièce, une salle des jeunes dirait-on, avec quelques consoles de jeu semblables aux machines à sous des fêtes foraines, mais gratuites. Il y a là un adolescent, de 15 ou 16 ans environ, mince, élancé, qui semble bien connaître le combat de rue. Nous commençons à nous battre, tandis que le groupe de mon adversaire prend ses distances. Nous avons, chacun, un petit canif. Il m'écorche la main, mais, pour ma part, j'arrive à lui donner plusieurs coups, dont un lui transperce la main de part en part. J'ai un net avantage, mais au cours du combat, il arrive un moment où il est au-dessus de moi, couché, à quelques centimètres à peine. J'ai du mal à le retenir, à la force des bras, et l'idée d'un contact me répugne, dans cette position surtout. Je lui demande à ce qu'on cesse le combat, presque en le suppliant, et j'entends derrière une voix qui dit que la position me dérange. Bref, nous cessons, et, malgré cet abandon, il semble que je sois désignée comme gagnante (c'était un combat "à l'amiable", et non pour tuer). Je me relève, il est devant un distributeur de nourriture, je lui demande s'il veut quelque chose (je tiens à avoir un bon contact avec lui-même si le début est un peu violent), mais il décline mon offre et va chercher une boisson, au distributeur d'à côté. Je mets pour ma part une pièce dans la fente, et en retire des espèces de bubble-gums, enroulés comme de la guimauve. Je vais sur le balcon et Julie, une copine du lycée, est là. Elle a entre ses mains un de ces 'bubble-gums', mais étiré, il colle à chaque paume, et ses bras sont écartés… Impressionnant diamètre ! La scène nous fait rire, joyeusement. Je me ballade ensuite dans les rues en mangeant ma pitance. Les boules s'étirent, évidemment, pour moi aussi, mais je les avale sans trop jouer. Le goût n'est ni mauvais, ni bon, simplement fade. En mangeant, je pense à cette nourriture. Je ne sais si je savais tout d'elle avant de la consommer, et comment je l'apprends si ce n'est pas le cas, mais je pense au fait qu'elle soit fabriquer pour répondre exactement à nos besoins nutritifs, et que par conséquent nous n'avons pas besoin d'une autre nourriture, qu'une dose est ce qui convient au corps, et., pendant un moment. Et puis vient le réveil…

Contexte pour "la princesse" du 2 ème acte
J'ai découvert et écouté en boucle Saez (rock français), cette semaine, et l'une de mes chansons favorites parle de la mort d'une fille (son amour selon toute évidence) de laquelle il dit qu'elle était une princesse (Paraît que t'étais une princesse, juste après un passage 'non-musical' où il dit qu'elle en était une).

 

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Syldorrynn
25 /06/00
Electrochocs

Je me promène avec ma mère dans la campagne, et nous sommes soudain attaquées par un groupe d'hommes. L'un d'eux est à cheval; il a la tête rasée à l'exception d'une queue de cheval noire. Il m'enlève.
Après une coupure dans le déroulement du rêve, je le vois en colère. Je suis très calme, ironique. Nous nous rendons chez une vieille femme qui dit qu'elle est aveugle, que nul ne peut vouloir d'elle. L'homme me dit que je l'ai déshonoré. Puis la femme commence à se déshabiller, après que l'homme ait dit qu'il voulait bien d'elle. A ce moment-là, il y a un flash-back, et je me vois seule en face de la femme, lui disant cela. Je me débrouille pour que l'on aperçoive l'homme nu. La femme est considérée comme folle, et n'est donc pas inquiétée, mais pour un humain censé être vu nu constitue apparemment un crime grave. Je crois que je l'ai commis moi aussi, volontairement, et que c'est l'une des raisons de la colère de l'homme.
Ensuite, je me retrouve sur un quai de gare, et rejoins le bout d'une longue ligne d'adolescents. De mon côté (droit), il n'y a que des filles. Un train arrive, nous y entrons. Je vois F., une amie, à une place où seuls 3 sièges sur 4 sont occupés, et m'assied à côté d'elle. F. me demande comment j'ai atterri ici, je lui réponds qu'un homme m'a enlevée Les 2 filles en face gloussent, ne veulent pas me croire. J'ajoute : "Je l'ai trompé. Avec une femme.", et le silence se fait. Je crois qu'elles sont gênées, voire indignées. Ensuite, nous parlons de "la punition" : régulièrement, on nous envoie des chocs électriques, en faisant circuler le courant grâce au métal du train. Nous en avons reçus, déjà. Avant, j'avais demandé à un garçon de 8 ou 9 ans s 'il valait mieux rester au sol ou se mettre en hauteur, et il m'avait répondu en souriant " il faut lever les yeux au ciel ". Au moment des électrochocs, je n'ai pas souffert, m'étant accrochée à l'accoudoir en plastique du siège tout en me tenant au-dessus du sol. Je crois que les gardes m' ont remarquée.
Par la fenêtre, je vois une clairière entourée de forêt, avec au milieu d'énormes mots en lettres beiges/orangées en trois dimensions, dont "Lovecraft". Après la punition, nous devons faire un salut militaire, et je dis "Vive la France, pays libre". Un des gardes en uniforme me demande de le répéter et je le crie. Puis je dis, parlant de la punition, à F. : "De toute façon ils ne peuvent pas monter au-dessus de 220 volts sans nous tuer. De toute façon je m'en fous, pour moi… " A ce moment, je me demande pourquoi je suis aussi désespérée ici alors que dans la réalité je suis heureuse.
La suite du rêve est lucide et contrôlée.
Comme il y a urgence, je ne perds pas de temps à tester mes capacités. Je saute de mon siège et empoigne un garde à la gorge, et lui envoie une forte décharge électrique. Il meurt. Je me bats assez mal, mais dès que j'attrape le poignet ou le coup de l'un de mes ennemis (les gardes sont une dizaine), l'électrocution est instantanée et mortelle. Je tue tous les gardes, et croit voir le "chef" du train se réfugier dans un coin sombre (une sorte de dessous d'escalier/cagibi). Je vais le voir et m'apprête à en découdre, mais il s'agit en fait de l'un des ex-détenus, et je m'excuse de cette méprise. Par colère j'ai failli le tuer, j'essaie d'expliquer mon attitude mais tout ce que je trouve à dire est "je suis… ", sans trouver d'adjectif approprié ensuite.
Le train stoppe et ouvre ses portes devant une place où sont alignées des loteries et des machines à sous. Je vois deux hommes avec une liste des passagers, je sais donc que beaucoup de mes ex-codétenus vont sans doute être repris. Afin que chacun puisse avoir de quoi vivre, je façonne "par l'esprit" les machines afin qu'elles ne soient pas payantes (je contrôle le rêve…). Je joue à une loterie, essaie d'obtenir 4 même symboles alignés, n'y parviens qu'en diagonale, où seuls trois comptent (la loterie à 4 cases sur 4 de visibles). Je gagne malgré tout un peu, puis parviens à obtenir un "jackpot". Mon gain est un mélange de pièces et de jetons, ils tombent lentement et par petits tas.
Je lève les yeux et vois ma mère à quelques mètres. Elle porte un pull à col roulé qui cache le bas de son visage, je vois juste la base de son nez, son front, ses cheveux et ses yeux… Sa pupille est devenue gris pâle, son iris blanc vitreux, délimité par un gris plus foncé que celui de sa pupille.

 

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Syldorrynn
25 /06/ 00
Sorcier

Je suis un sorcier (une sorcière en fait), de faible niveau (1 à 3). J'ai pas mal d'amis avec moi, et nous trouvons, en errant dans une maison de bois immense et labyrinthesque, une bibliothèque, avec parmi les livres "normaux", un énorme ouvrage sur la magie (tranche dorée, couverture avec des personnages dans un paysage, très détaillée), et un livre étrange, qui ressemble beaucoup au livre noir, de Lovecraft. Je lis ce dernier et parcours l'autre.
Ensuite, nous sommes dehors, et il y a une rivière derrière un grillage d 'environ 2M. Je franchis ce dernier en volant, et les autres, pour la plupart, l'escaladent. J'écarte les eaux et dit à ceux qui sont encore derrière de se dépêcher, qu'il s'agit d'un sort de sorcier de niveau 20". Malgré quelques fois où l'eau semble sur le point de revenir, je n'ai pas de trop grandes difficultés, en dépit de la puissance de ce sort.

 

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Syldorrynn
26 /02/ 01
Le combat des amants

Je suis conviée à une espèce de fête, où je sais qu'il va nous falloir combattre. Nous sommes plusieurs dans mon groupe, deux à nous battre. Mon aimé, je crois, est le deuxième. Nous entrons dans une salle, vide est spacieuse, mon compagnon est armé d'une épée je crois, moi d'un petit cimeterre. Nous sommes à deux contre deux, nos ennemis semblent très forts : le mien ressemble à un elfe immense, armé d'une épée qu'il manie très habilement et je pare plus ou moins bien de ma petite arme, que je ne semble pas très apte à manier vraiment bien. Mon ennemi semble jouir de mes défaillances, faire durer le jeu, peut-être même. Il manque plusieurs fois de m'atteindre. Je dois de plus compter avec le second ennemi, armé d'une faux, la maniant très habilement aussi, il me fend plus ou moins le crâne même si ça ne me semble pas fatal. A se voir voler sa proie, celui qui me sert d'adversaire attaque son allié, et le tue apparemment. Mon compagnon, bien que réduit apparemment à l'impuissance, est encore en vie. Nous réussissons à partir, nous sommes donc ensemble, je n'ai pas pu voir son visage. A ce moment là, il est sûr que c'est Kern. Il y a dans ma chambre un poster d'une petite fille au visage bleu, et toute l'image dans les mêmes tons, il est très beau. Il y a une menace dans la chambre, le tableau est plus ou moins abîmé, progressivement. J'aimerais voir le visage de mon ami, mais cette fois encore je ne peux pas, je ne vois qu'un hamburger, devant lui, qui le cache. Puis le poster change au mur, je ne me souviens plus de l'autre motif, il semble plus dans les tons pastel, et très beau également.
Ensuite, j'entre dans la salle de bain où il est (nous avons parlé beaucoup avant); je ne suis pas gênée mais voyant qu'il prend son bain, je sors, je ne vois que son bras, curieusement intact, apparemment.
Il semble que je n'ai pas le droit de voir son visage.

 

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Syldorrynn
26 /11/ 00
L'abus de jeux vidéos nuit à la santé mentale

Je suis dans un "jeu" où j'accomplis les mêmes choses (ramasser des options) dans deux environnements aléatoires : l'un assez "positif", verdoyant, l'autre sombre, enfumé, volcanique. Je recommence et échoue toujours à la même action : tomber dans un trou en diagonale pour ramasser une option, puis repartir je ne sais comment.

Avant : Je vole au-dessus d'un enfant en fuite sur une plaine, il est poursuivi par des gosses de son âge et des jeunes adultes, lui n'arrive pas à voler. J'essaie de le porter, de le soutenir. Il a les cheveux assez longs, et je les empoigne à un moment pour le mettre hors de portée de ceux qui l'ont rattrapé. Il n'a pas l'air de souffrir, de toute façon je le sauve de justesse, et n'avait pas d'autre choix. Au bout d'un moment je le repose, puis le soulève à nouveau. Je ne sais plus s'il apprend à voler ensuite.

Je lis "Joystick" et tombe sur un article à propos d'un jeu (du type stratégie/civilisation, dans un monde futuriste et désolé, une autre planète je crois), je commence à le lire puis en tournant une page, tombe sur un autre article. Je reprends à la dernière page lue du premier article, me trompe encore. A chaque fois je tourne plus de 3 pages au lieu d'une. A un moment le magazine m'échappe et au lieu de reprendre celui là, j'en prends un autre (il y en a plusieurs sur mon lit).
Il y a beaucoup d'articles à propos de créatures (2 et 3) et de jeux du même types (dérives).

Commentaires

J'ai été très surprise en me réveillant d'avoir rêvé (je me suis endormie en "transsant" sur de la musique. L'impression de réalisme était très grande, et j'ai été déçue que le jeu que j'avais dans ce rêve n'existe pas.

 

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Syldorrynn
27 /06/00
Révérende mère sous-marine

Au départ il s'agit d'un jeu vidéo, je passe le premier niveau, cela semble être de la gestion ou du " Sim City", en vue isométrique, de dessus. Je finis le niveau et accède à une liste de noms de niveau, je crois qu'il y un rapport avec le Bene Gesserit (ordre politico-religieux dans Dune). Je choisis un nom, et me retrouve devant un jeu où il faut cliquer sur des têtes de vaches qui apparaissent et disparaissent.
Puis je recommence au premier niveau, cette fois ma mère est là. A la fin, je lui demande de choisir un nom. Elle prend le premier, je sais qu'il y a une histoire de chercheurs de glace dedans. Alors le jeu se confond avec l réalité, et j'arrive sur une terrasse avec à côté une étendue d'eau semi-naturelle : elle est de forme carrée, d'une profondeur de 3M environ, il y au fond des rochers et des plantes et buissons sous-marins. L'eau est recouverte de glace, et on me demande d'y faire un trou. Près de moi, un garçon d'une dizaine d'année (ou un peu plus), mon frère dans le rêve, et une fille. Le garçon a la tête rasée de très près, l'air un peu androgyne. La fille en revanche est très féminine, grande avec des cheveux brun mi-longs qui bouffent autour de sa tête, elle porte du maquillage et du rouge à lèvres.
Par ma seule volonté, je fais donc un trou dans la glace. Il y a une grande marque circulaire à un endroit, mais je décide de "creuser" à côté. Le trou que je crée a un périmètre environ deux fois moins grand que celui de la marque, et rond lui aussi. On me dit que pour que la fille et mon frère puissent se transformer, mon trou n'est pas assez grand. Je troue donc, toujours avec ma pensée, la glace à l'endroit de la marque.
La fille à l'air assez hostile, elle me demande si je ne veux pas aller dans l'eau avec eux. Mon frère me supplie de ne pas le faire, car je ne suis pas comme eux capable de respirer sous l'eau. Mais j'accepte. Nous plongeons, je cherche et trouve une ouverture au fond du bassin. Elle mène dans des sortes de couloirs et pièces sous-marines. Au début tout se passe bien, mais lorsque je dois respirer, j'ai du mal. Eux n'ont, évidemment, aucune difficulté. La fille en me voyant commencer à suffoquer me propose, ironiquement, un poker sous l'eau. Ma situation empire peu à peu, et mon frère hurle "noooooon", me prend dans ses bras pour me ramener à la surface. La fille sourit, elle semble très contente. Je reste quelques instants inerte, puis ouvre les yeux, et, comme nous parlons sous l'eau sans difficulté, dit à mon frère qu'il n'y a plus de danger, que j'ai utilisé mes talents de révérende mère pour me modifié génétiquement et changer certaines molécules. Je n'ai plus aucun mal à respirer et je me sens bien libre.

 

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Syldorrynn
28 /08/00
Ectoplasmes, vol et Picasso

Une grande maison, avec un grand jardin. La maison et blanche avec des boiseries noires, des tuiles sombres. Le jardin est bien entretenu, avec une herbe grasse, en pleine santé. Il y a quelques arbres, assez petits je crois. J'entre dans une chambre. Elle est très propre, avec un plafond de bois clair. Là, il y a comme une petite plaque au milieu. Je monte à l'étage. La maîtresse de maison me dit de prendre garde, de ne rien toucher ni faire tomber car "cela fait du bruit et la maison vibre après". Je lui demande : "Elle ne serait pas hantée votre maison par hasard ?", ou quelque chose approchant. J'entre dans une autre pièce, chambre aussi, je crois. Il y a une sorte petite trappe, sur le plancher, en fait une plaque que l'on peut retirer. Je l'enlève et vois la chambre du bas par l'ouverture.
Puis je la remets et ressort dans le jardin. Soudain, alors que je suis avec quelques autres enfants sous un arbre (nous sommes assez jeunes je crois, 10 à 14 ans environ), arrivent des formes transparentes, dont on ne voit que les contours, parfois difformes et griffues, humanoïdes. Elles volent vers nous, glissent dans l'air. Nous nous enfuyons, sautons la barrière, traversons une route. Il y a un tas de sable, les autres enfants le sautent. Je glisse, n'arrive pas à remonter le sable, les ectoplasmes sont sur moi, me recouvrent, vont me déchiqueter… Je prends soudain conscience que je rêve et cherche une parade. Bizarrement, je ne pense pas à la solution de la toute puissance, la boucherie, je me concentre pour me fondre dans le sable, la terre, le bitume C'est un peu difficile au départ mais finalement j'y parviens, je glisse dans la route. Je sens sur moi les "pattes" des ectoplasmes, leurs griffes, mais sans douleur.
Puis je suis, toujours consciente de mon état, devant un maison haute, aux pierres apparentes (la Tabette). Je m'entraîne à voler, je commence un peu en planant puis m'élève à la verticale. Je passe deux étages avec des fenêtres éclairées, puis parviens au toit. Au-dessous de son angle, il y a un triangle sans mur, comme s'il avait été simplement posé là... J'essaie de réussir le moment le plus difficile de mes vols : l'atterrissage. Je me place à l'horizontale et pique un peu la tête vers l'avant. J'essaie de descendre doucement, mais je me remets à la verticale et la gravité m'appelle. De plus en plus vite, je tombe, jusqu'à atterrir assez durement sur le sol (bétonné) en dessous. Comme toujours, je n'ai pas mal, simplement je ressens le choc. Comme toujours, j'ai raté.
Je vois Lisa arriver, feint de ne pas la voir et m'élève à nouveau, lentement. Elle m'appelle, puis fait "hé" en me prenant par le bras et me ramenant à terre. Elle veut me montrer, sur sa petite machine de poche, un tableau de Picasso, "l'oiseau". Elle sort un petit boîtier gris, l'ouvre, c'est comme un minuscule portable. Je me penche dessus, il fait noir mais si j'ai du mal à voir, c'est à cause des reflets, car l'écran est lumineux (des reflets sur un écran dans l'obscurité, et oui…). L'oiseau ressemble à une cigogne de profil, avec un bec un peu moins long. Il est formé de triangles et de carrés colorés, on dirait un bijou. En tout cas je le trouve réussi (normal c'est du Picasso).


70
Syldorrynn
28 /05/ 00
Invasion scytallienne

Nous sommes un petit groupe dans une maison où parfois, je vais passer mes vacances. Apparemment, nous devons engager des pourparlers avec des être d'aspect "scytalien" : petits, légèrement verdâtres, ils font penser à des reptiles. Notre groupe approche et se met à table, puis nous nous rendons compte qu'aucun argument ne fera cesser l' invasion de la Terre par ces êtres. sauf s'il est mortel… Eux sont narquois, surs d'eux discutent. La première tentative d' "argumentation " consiste à envoyer (discrètement ???) un coup de pied dans la nuque de l'un d'eux, A-Tout-Soupçon (leurs noms apparaissent au-dessus d'eux). Ce dernier s'écroule, cela semble réussir. Mais peu de temps après, il est de nouveau assis, comme si de rien n'était. Nous décidons donc d 'empoisonner la nourriture. Un de mes 2 compagnons verse une poudre ocre sur la macédoine. Elle me paraît très voyante, et la façon de verser me semble peu discrète aussi. A-Tout-Soupçon me demande pourquoi je ne mange pas, si je me sens mal. Eux ne mangent rien. J'avale une bouchée ou deux en essayant d'éviter la zone empoisonnée, et lui demande pourquoi il s'intéresse à ma santé (je ne suis pas sûre de l'ordre). Il me répond qu'il serait dommage qu'elle soit mauvaise, car il s'accorde quelques libertés avec les prisonnières. Je lui réponds : "avec moi, mon pauvre, tu vas avoir des problèmes", en faisant clairement entendre que je ne parle pas de ma santé. Cela déclenche un duel duquel nous sortons tous les deux indemnes malgré les coups que je lui donne et ses tentatives de m'atteindre. En sourdine on entend "Quand on a que l'amour" de Brel (c'est plutôt ridicule, d'ailleurs, vu la situation).
Peu après je vois deux bébés dans des couffins accrochés à un placard. La chanson est modifiée, les paroles sont à présent "Quand on cherche l'amour", et elle est chantée par une femme. Je prends l'enfant le plus jeune et m'enfuis en courant par la porte de la salle à manger, descends l'escalier de la terrasse. A-Tout-Soupçon me poursuit, je suis nue pieds, dehors le sol me paraît très caillouteux. Je cours vers une grange, ou une remise. Par terre, de grosses pierres marron, dures et assez tranchantes. Après un petit portail il y a un petit jardin, avec de l'herbe coupée et vive, et deux énormes sauterelles noires et blanches. Avant que je rentre dans la grange/remise, La Voix, qui m'accompagne assez souvent dans mes rêves, m'explique que cet endroit est resté à l'époque de l'Antiquité (Grecque). Comme d'habitude, elle s'adresse à moi en me décrivant la situation, le paysage, et en m'appelant "Elle". Je la salue, lui dis qu'elle est restée longtemps absente. Je crois qu'elle m'a manqué dans d'autres rêves, même si je n'en ai pas eu conscience avant. En tout cas, le fait qu'elle soit là me soulage. Comme A-Tout-Soupçon se rapproche, je sors de la grange / remise et m'envole jusqu'à être sur la terrasse. Je cours à nouveau dans la maison, cherchant quelqu'un à qui donner le bébé.

P.-S. : A un moment, on voit une carte du monde, et on nous explique que tous les pays critiquent notre attitude. Excédé, l'un de nous s'écrie : "Mais qu'ils interviennent alors !"

 

 

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