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Claude Alice
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2/12/98
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J'emprunte une rue bordée d'immeubles de briques, d'environ 4 ou
5 étages. Rue large, des grands arbres, comme un grand boulevard.
Je suis avec quelqu'un, mon mari je crois. Soudain on nous tire dessus
depuis une fenêtre, puis d'une autre, puis d'une autre... Nous nous
réfugions de notre mieux derrière les obstacles du trottoir
(kiosque, boîte aux lettres, panneaux publicitaires). Il y a aussi
des étalages et des boutiques en bois, comme un marché aux Puces.
Je crois qu'on essaye aussi de nous attaquer depuis ces endroits-là.
[Je me réveille quelques instants, puis-je me rendors].
Me revoilà dans la rue. Ça y est, m'écrié-je, ça
va recommencer ! La rue est plus étroite, les maisons plus basses,
mais c'est la "même" rue. Je suis avec une femme; elle
ressemble à ma femme de ménage, je crois, mais c'est une des
"demoiselles du rêve". Nous ouvrons une porte, derrière
des médecins en tenue de salle d'opération se précipitent
sur nous, scalpels, seringues, etc. Nous fuyons, ils nous poursuivent;
une nouvelle porte, d'autres médecins, et ainsi de suite. Au bout
de la rue, une cloison de bois gris et de vitres dépolies, avec une
porte: encore un médecin avec une seringue. Et là, je sais que
je rêve ! [C'est la 1ère fois que ça m'arrive]. Je décide
avec allégresse de mettre un terme à tout ça Je sais que
l'histoire est la même et que je dois affronter le danger pour le
faire cesser dans mes rêves. J'exprime mes menaces à haute voie
(du genre: "toi, je vais te bousiller !"), c'est un peu de la
frime, pour me rassurer. J'attrape la seringue, la lui plante dans le
bras. Un autre m'attaque avec une barre de verre, qu'il tient comme une
lance. Je l'attrape, la brise, et l'éventre avec ! La fille qui m'accompagne
participe de son côté. Un médecin m'attaque au scalpel,
je fonce sur lui en me disant qu'une coupure à la main n'est pas
mortelle, je vais attraper l'instrument et me battre avec... Je me suis
réveillée avec le sentiment que ceux-là, je ne les reverrai
plus jamais en rêve.
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Patricia
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1/01/99
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Je suis dans l'eau et à la fois sur l'eau (océan). Je partage
une conversation avec une femme que je ne vois pas. Je propose de relever
les filets. Dans un filet de petite taille à grosses mailles de ficelles
entourées de bouchons de liège se trouvent trois poissons. Je
tire le filet et je fais la réflexion que j'arrive trop tard. En
effet, il manque la tête des poissons et leur corps commence à
être dévoré. Ils sont de tailles différentes.
Dans le fond de l'eau je regarde évoluer sur le sable une immense
raie beige tachetée de marron; elle glisse bien à plat sur le
sable, l'eau est transparente, c'est un beau spectacle.
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Claude-Alice
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1/01/99
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L'attentat, et
ce qui s'ensuivit
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R1. J'apprends par les médias qu'une bombe doit exploser lors d'un match de boxe France-Colombie, dans une salle de spectacle du Bois de Vincennes.
C'est un temple grec tout blanc, rond, avec une coupole et un péristyle.
Nous y allons avec Paul [mon mari] et Alain [son fils cadet]. La bombe
est paraît-il dissimulée dans le buffet, dans les desserts.
Paul et Alain ont très peur, mais je les tance : si ça explose,
il n'y aura que trois victimes au lieu d'une foule. Et puis ils ne risquent
pas de souffrir, ils n'entendront même pas l'explosion, ça sera
déjà fini.
C'est plus facile que de mourir de maladie ! Je commence de manger une
glace à la fraise, pour trouver la bombe dedans, mais bientôt
il n'en reste plus qu'un petit morceau : pas de bombe, fausse alerte.
De retour à la maison, je vois à la TV que le dit match doit
avoir lieu en Colombie même : je vois le même temple, et BAOUM
! tout explose. "Toute la famille" est réunie à la
maison [en fait une vingtaine de personnes sans liens partentaux, et parmi
elles mes proches] et je les presse de se rendre au lieu de l'attentat
pour récupérer les cendres des victimes. Ils me disent que c'est
déjà fait, qu'à la TV, on a dit qu'il s'agissait de maquettes,
de modèles réduits, et qu'on pouvait les jeter; alors ils ont
tout mis à la poubelle. Je suis furieuse ! Mais pas du tout, dis-je,
les maquettes c'était autre chose, là ce sont des vrais gens,
il faut leur donner une sépulture décente ! N'est-ce pas, rabbin
? Et je m'adresse à trois livres noirs dans un boîtier, l'auteur,
"Rabbin (...)" est écrit en doré au dos. J'ouvre la
poubelle de la cuisine, en sort un sac de plastique bleu, contenant les
cendres, et des croquettes pour chat ! Je hurle que c'est un scandale.
Il n'ont pas l'air de comprendre. Je demande à peu près : "Et
si quelqu'un croit à la résurrection des corps ? S'il y a les
cendres d'un moine (qu'aurait-il fait à un match de boxe ?!), que
va-t-il penser, éparpillé entre des couvercles d'huîtres
et des restes de pizza ?"; et je m'adresse à ma mère :
"Crois-tu que si tu ouvrais l'urne de ton mari et que tu y trouves
des croquettes pour chats avec les cendres, tu serais contente ?"
R2. Je me "réveille" et décide de vous envoyer mon
rêve. Je commence à le noter; pour être au calme je me
réfugie dans l'appartement "côté droit" [c'était
le mien quand mes parents avait repris le principal sur le même palier].
Mais je ne trouve qu'un carnet déjà utilisé, il y a des
notes, des dessins, des textes imprimés; j'écris comme je peux,
très vite, mais j'ai peur de ne pas pouvoir me relire. Et dans chaque
pièce, il y a des postes de radio qui marchent et me déconcentrent.
Je les débranche, les mets sur "Out", retire les piles;
mais on dirait qu'ils fonctionnent tout seuls, et que je fais office d'antenne...
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Roger Ripert
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05/01/99
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Le grand meeting
des Verts
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Je me rends à un meeting du parti des Verts qui se tient à
l'intérieur d'un lieu de forme circulaire qui évoque le cirque
d'hiver. Je pénètre dans l'"arène" alors que
le meeting n'a pas encore commencé. Je préfère ne pas m'installer
tout au centre, mais un peu à l'écart. Je suis venu à ce
meeting avec la ferme intention d'y intervenir...
Commentaires
Un grand meeting européen des écologistes aura effectivement
lieu à Paris sur la fin février (peut-être au Zenith, à
la Villette).
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Anne
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25/01/99
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Première séquence :
Sur une plage, en hiver, moi (je suis un garçon dans ce rêve) et une fille regardons des coquillages, accroupis sur le sable. Je crois qu'il y a avec nous une troisième personne, sans doute un garçon, mais pendant tout le rêve il ne sera qu'une présence indifférenciée. J'essaie de ramasser des coquillages minuscules et de les mettre dans une petite boîte de plastique transparent. Un enfant nous regarde. Son père lui demande de ne pas nous gêner. Nous le rassurons : l'enfant ne nous ennuie pas. Une vague recouvre les coquillages. L'enfant montre l'eau du doigt. Je lui dis : "ça n'a pas d'importance. Ils seront toujours là après." Moi et les deux autres nous jetons gaiement àl'eau et nageons où nous n'avons pas pied. Le père et l'enfant nous regardent avec terreur (l'eau est glacée) et le père finit par dire : "Ce sont des Serpents". Je souris, au loin. Je sais que les deux autres sont des Serpents (ils sont immortels et peuvent ne pas ressentir les sensations communes, comme le froid ou la faim). Et je sais que je suis plus, beaucoup plus qu'eux.
Seconde séquence :
Sans doute le long de la même plage, il y a un escalier qui descend vers une salle souterraine étroite et remplie d'eau. Sur une saillie rocheuse, à droite, est assis un vieil homme. Moi, je suis assis en haut des marches. Je suis un jeune homme assez petit. Je ne dois pas avoir plus de 16-17 ans. La troisième personne (présence) est quelque part à ma gauche. La fille n'est pas là. Je dis au vieil homme qu'il est mon personnage préféré. J'ai pour lui un immense respect. Il incarne à mes yeux la sagesse. Il semble satisfait et me dit qu'une sorte de personnages qu'il n'aime pas, ce sont les Dameduks, cruelles et qui provoquent la frénésie des hommes.
Troisième séquence :
Je descends l'escalier. Le vieil homme n'est plus là. Il n'y a plus d'eau en bas. Une porte, à ma gauche, ouvre sur une grande salle. J'y entre avec résignation, car je risque de perdre mon immortalité si je tente de délivrer la fille qui s'y trouve (elle a entre 12 et 14 ans). Mais en tant que [ce que je suis, plus qu'un Serpent], je me dois de le faire. Je suis petit, plutôt frêle. Je sais que ce ne sera pas facile.
Quatrième séquence :
Dans la salle, des tables nombreuses où sont assis des hommes et des femmes, comme pour un dîner-spectacle. Toutes les tables sont tournées vers
une sorte de scène, qui consiste en une table surélevée. La fille que je cherche est assise à cette table. Elle n'est pas très jolie, a un visage aux traits simples. Elle semble paniquée. Devant elles, deux parts de gâteau, énormes, qu'elle est obligée de manger. A sa gauche et à sa droite, deux belles jeunes femmes au sourire cruel montrent d'autres gâteaux, tous plus lourds les uns que les autres. La fillette n'arrive plus à avaler. C'est sa énième part.
Je me place juste devant elle et, du regard, la soutiens jusqu'à ce qu'elle parvienne à terminer les deux parts. Une femme aux longs cheveux noirs, âgée de 30 à 40 ans, passe dans les rangées de tables, et félicite avec cynisme la fillette. A son passage, deux hommes se lèvent, regard hypnotisé, et portent leur part de tarte à l'enfant, en l'accablant de compliments cruels. Tous les hommes de cette salle - moi excepté - veulent à tout prix plaire à la Dameduk qui préside la soirée. Je comprends que cela ne va jamais finir, et interviens. Flou. Notion d'une planche en mouvement sur laquelle il faut passer, épreuve quasi-impossible étant donnée ma taille et mon poids.
Cinquième séquence :
La fillette doit accomplir une nouvelle épreuve. Elle choisit un cheval (une jument blanche) et place sous sa selle une plume de faisan (pour une ruse plus tardive qui n'aura pas lieu et qui consistait pour moi à provoquer la panique du cheval lorsque je le monterai). Elle part au galop, saute deux obstacles - je ressens ce qu'elle ressent, et l'impression est grisante. Tout se passe dans une sorte de supermarché. Au bout du parcours, je la retrouve. La Dameduk est là aussi. La fillette reprend le parcours en sens inverse. [j'ai oublié la fin de l'épreuve, mais j'ai le sentiment qu'elle y échoue]
Sixième séquence :
Une prison appartenant à la Dameduk. Tout est blanc. Les cages n'ont pas de plafond, et sont à demi ouvertes. Un système de sécurité très moderne permet de retenir malgré tous les prisonniers. Il y a partout des détecteurs de mouvements infrarouges et magnétiques. Nous sommes à l'intérieur d'une cage, moi, la fille (qui a maintenant l'aspect d'une femme adulte, et ressemble un peu à Christine Scott-Thomas) et la troisième personne (présence toujours). J'aime la fille. Je suis dans le camp de la Dameduk, peut-être même son fils. Mais je suis dans la cage, soit disant pour surveiller les prisonniers. Je suis libre. Des lampes rouges se mettent à clignoter sur les barreaux de la cage. Mouvement de terreur des prisonniers. La fille sort de la cage dans un geste de panique. Je me jette sur elle pour la protéger, et l'entoure de mes bras. Une seringue se plante dans ma jambe. Je l'enlève très vite (il s'agit d'un produit mortel, mais je suis...immortel). Une autre seringue est projetée par le système de sécurité. Elle atteint la fille au bras. Je l'enlève aussi précipitamment. Des policiers arrivent, armés. Je fais semblant de tenir la fille contre moi pour qu'elle ne s'échappe pas. Elle sait que je l'aime. Les policiers vont l'exécuter. Ils ne transigeront pas. Je ne sais pas si c'est eux qui lui tirent une seringue dans la tête, ou si je le fais moi-même pour ne pas qu'elle souffre plus longtemps. Dans le rêve, il y a aussi une infime possibilité que nous nous soyons échappés.
Septième séquence :
Traversée du désert. Nous sommes deux, la fille et moi. Ambiance à la Mad Max (post-apocalyptique)
Huitième séquence :
Séquence beaucoup plus réaliste. Plus question d'immortalité ou de Dameduk. Nous arrivons au terme du voyage, dans la maison de mes grands-parents, au bord de la Manche. La maison est vide. Nous séparons nos affaires. Je suis un homme, mais mon corps et mes chaussettes sont ceux d'une femme, de plus en plus. Dispute. Je mets mes chaussettes dans une autre chambre. L'autre personne (s'agit-il maintenant d'un homme ?) me dit que nous ne pouvons pas continuer. Je pleure et demande pourquoi il ne m'aime plus. Il dit qu'il m'aime toujours, mais que je dois changer avant que l'histoire ne puisse continuer.
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Laurence
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21/01/99
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Je me promène en maillot au bord d'une piscine. Il y a un groupe
de gens que je connais (qui exactement, je l'ignore) sur un banc. Il y
a beaucoup de monde, beaucoup de bruit dans la salle. Je me décide
enfin a plonger tout en sachant que ce n'est pas dans de bonnes circonstances
(?) et je tombe à plat sur l'eau;
J'entends des clameurs venant des jeunes hommes du banc; je sais que je
vais couler, d'ailleurs je me sens tomber rapidement au fond, je ne sais
pas si j'aurai assez d'air. Je tourne la tête et trouve une poche
d'air vicie', c'est mieux que rien et ça me permet de remonter à
la surface avec de grands efforts, je dois nager pour remonter alors que
"normalement" il suffit de se laisser aller. Une fois hors de
l'eau, je trouve dans un coin de la salle un petit sanglier ou un cochon.
Il est en train de déguster la gamelle d'un ouvrier arabe. L'ouvrier
est assis sur une couverture ou un tissu et il ne semble pas gêne
que le sanglier mange son repas, pourtant la moitié des haricots
blancs qui le composent est déjà sur la couverture (du cassoulet
?). Je prends le petit animal avec moi et le dirige tendrement vers une
porte vitrée pour le faire sortir dans le jardin.
Commentaires
- Je ne vais que très rarement dans des piscines couvertes ; je n'aime
pas ça parce qu'il y a du bruit, du monde, ce n'est pas appétissant
et ça pue le chlore.
- Les animaux sont récurrents dans mes rêves. Le rêve le
plus fréquent est une série de cages avec des animaux que je
dois nourrir, et qui crèvent malgré tout. Le sanglier ici a
réussi a se nourrir tout seul et il n'est pas a moi.
- Ce n'est pas la première fois que je rêve d'une piscine inquiétante.
Parfois il y a des bondes énormes, des tourbillons.
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Claude Alice
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s.d.
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La ville au bord de
la mer
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Je longe le lac du Bois de Vincennes (il est à ma droite) C'est
le printemps, il fait très doux, des pétales de fleurs roses
pleuvent des arbres tout autour de moi et sur la surface de l'eau...
Je me retrouve marchant du même pas sur une plage de sable fin et
déserte. A droite, la mer, à gauche une rangée de petites
maisons blanches donnant directement sur la plage. Beau temps. Maintenant,
la plage est plus large, il y a des vacanciers, il fait toujours très
beau. J'aimerais faire du surf, j'en ai toujours rêvé ! Alors,
je me retrouve au bord de l'eau avec une planche. Je pense que l'eau doit
être fraîche, et hop ! j'ai une combinaison humide noire. Sans
rien faire, je me retrouve à "ramer" à plat ventre
sur la planche, au-delà des premiers rouleaux. Je me demande comment
on "prend" une vague, j'y vais à l'instinct, et ça
marche ! J'entre dans un tube, une belle gauche, je me freine un peu avec
la main dans le mur d'eau, comme je l'ai vu faire au cinéma... Je
me demande comment on sort du tube, et voilà que l'écume faiblit
toute seule. Il n'y a plus beaucoup d'eau; toujours debout, je "pompe"
dans les dernières vaguelettes pour atteindre le bord. Je ne suis
pas tombée, je suis très contente de mon premier essai ! Je
reviens sur mes pas le long de la plage, ma planche sous le bras. A quelque
distance, au bord de l'eau, s'élève une sorte de tour : cylindrique,
très droite et évasée tout en bas, comme un arbre; le sommet
est coupé net. La texture ressemble à du basalte, cannelé
comme un tronc d'arbre, vaguement luisant; 40 mètres de haut peut-être,
4 à 5 de diamètre. A mi-hauteur, des oiseaux de toutes tailles,
mais tous gris, tournent en un cercle régulier autour, dans le sens
des aiguilles d'une montre. Je sens que c'est très important, mais
je ne comprends pas. Je me retrouve dans la ville au bord de cette plage;
c'est une petite villégiature de province, une ville ancienne. Je
longe la cathédrale de pierre rose, par la ruelle Nord, très
étroite: un petit vitrail a un volet de bois ouvert, il frôle
la maison d'en face. J'aboutis à l'entrée d'une place de style
classique (carrée, pavée, entourée de maisons bourgeoises
XVIIème). Quelques groupes de personnes bavardent, deux d'entre elles
me regardent avec insistance, puis vers le ciel. Je réalise qu'il
fait très sombre; je lève les yeux, et vois que des nuages noirs
s'écartent, révélant la fin d'une éclipse totale de
soleil! Je reviens vers l'entrée de la cathédrale, par la rue
Sud, cette fois. J'avise une porte latérale, l'ouvre: il y a beaucoup
de monde, une cérémonie locale. On me regarde sans bienveillance,
et je préfère battre en retraite. En arrivant devant l'église,
j'entends plus loin une fanfare. Je la rejoins : c'est un groupe d'enfants
et d'adultes, déguisés en sans-culotte, qui défilent joyeusement.
Dans la vitrine d'un magasin, une affiche me renseigne : la cérémonie
à l'église est tenue par la "droite" de la ville,
et les associations républicaines ont organisé cette manifestation
pour célébrer la démocratie.
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Manou
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15 /03/99
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Faiblesse de construction
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Je suis dans un nouvel appartement que ou je viens de déménager. Je ne suis pas encore tout à fait installée. Je suis assise sur un divan au salon. Face à moi j'aperçois sur le mur une longue fissure. Elle traverse le mur horizontalement et mesure plus de 5 mètres. Je me lève pour voir de plus près. En poussant le haut du mur je vois le corridor de l'autre côté; je suis surprise de voir que le mur n'a qu'une épaisseur de placoplâtre "gipproc" alors qu'elle devrait en avoir deux. La tour d'habitation où j'habite s'apprête à s'effondrer si personne ne fait rien. Je me sens calme et n'éprouve aucune crainte. Des hommes s'affairent à réparer tout ça. Finalement tout est remis en place.
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99
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Roger Ripert
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14/3/99
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La
femme au rouge à lèvres voyant et au parfum enivrant
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Fin du rêve. La scène se passe à l'intérieur, dans
une pièce où il y a déjà pas mal de monde, dont mon
amie. Débarque une femme incendiaire, provocante, avec un rouge à
lèvres très marqué, débordant même sur les joues,
un peu comme celui d'un clown. D'une certaine manière, je lui signale
que je l'ai remarquée et elle s'approche de moi, venant presque s'agenouiller
à mes côtés et collant son visage contre le mien afin de
me faire découvrir son parfum ! "Ouh !" dis-je en le reniflant
longuement et en mimant un évanouissement tant l'odeur est enivrante
(une senteur forte et suave à l'indienne). Et j'ajoute : "What
is the trademark ?" "[Institute for] Making love to Virgins",
me répond-t-elle !
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Laurence
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14/ 03/99
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Je vis dans une grande maison aux volets fermes. Elle contient quantité d'objets, mais elle est si immense qu'elle parait vide quand même. Je monte au premier étage pour ranger un peu. Il y a là dans une pièce une très grande couronne de fleurs comme des tournesols multicolores; je prends un vase de fleurs et je le pose devant la couronne. Ça fait un effet bizarre, on dirait une couronne mortuaire J'ouvre le frigo, des lapins en sortent. D'autres lapins courent déjà dans les pièces. Je me dis que ce n'est pas drôle pour eux d'être enfermes dans cette maison noire et a l'abandon, mais ils ont l'air heureux et ne sont pas affames. Je sors des carottes; le temps que j'en lave une pour un des lapins, les autres se sont débrouillés tout seuls, ils mangent des carottes non lavées ni pelées.
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