LA BDO PAGE 9
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81. Être libre mais les bras coupés
83. Une petite fille assassinée
84. Court-circuit
85. Départs
86. Le panier plein
87. Le zoo
89. L'important, c'est de participer...
90. Prise au piège
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Abdul
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s.d.
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La seconde guerre mondiale. Dans ce rêve, je n'ai pas
vraiment d'existence, de corps... Je ne suis qu'un observateur, qui flotte
autour des protagonistes de l'histoire. Celle-ci se déroule de l'autre
côté des lignes ennemies, dans des camps de prisonniers de guerre
ou politiques. Les nazis prennent leurs possessions, dépouillent
leurs maisons et emportent tout ce qui est précieux ou valable vers
Berlin, dans de gros camions qui partent à la lumière blafarde
de l'aube, sous la rosée, dans la boue. Commentaires Par contre, je n'ai aucune explication pour ce rêve, je n'avais pas spécialement vu ou lu quoi que ce soit sur la guerre, la déportation... Mystère !
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Allard Denise
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23 /10/01
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Je me vois dans une bibliothèque. On dirait qu'il n'y a pas de mur.
C'est comme si on flotte dans les airs et il y a plein de livres. Je suis
debout devant une rangée de livres et je lis un livre et je vois
que plein de gens font comme moi. Commentaires Et depuis ce jour mes rêves se ressemblent et aucun n'est sensé.
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Manon
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31 /03/98
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J'étais à l'intérieur d'une chambre à coucher, je regardais par la fenêtre, dehors je voyais une petite rivière, la vision que j'avais me disait que j'étais au troisième étages d'un bâtiment. Des adolescents étaient étendus sur le gazon sur l'autre rive de la rivière. Il faisait très beau c'était le printemps, la période d'un dégel, je ne voyais pas de neige mais je sais que la neige avait fondu il y avait pas longtemps.
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Roger Ripert
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31 /03 /98
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Je me dis en moi-même : "On y va !" Et j'avance jusqu'à un porche où se tient une jeune femme inconnue en train de modifier un branchement électrique relié à un appareil qui m'appartient et que j'allais récupérer... Elle veut simplifier ce branchement en supprimant un raccord. Une autre femme plus âgée s'approche sur ma gauche et vient me taquiner en me tirant les poils au niveau de la barbe ! Suspense : la jeune femme inconnue s'apprête à appuyer sur le commutateur pour rétablir le courant. Va-t-elle provoquer un court-circuit et faire tout sauter ? Fin du rêve.
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Georgette J.
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1998
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Je suis à la maison avec une collègue (prof) qui déplie un double rideau en velours tâché. Il faut le laver afin qu'elle puisse le raccrocher dans la classe. Nous sommes debout, près de la machine à laver. Mon mari entre, il est très chargé et ne passe pas facilement par la porte. Il est gêné par les deux sacs qu'il porte dans chaque main et le sac à dos qu'il a sur le dos. Il enjambe le double rideau posé sur le sol et va poser les sacs sur la table de la salle de séjour. Il les ouvre et en sortent 3 jeunes enfants (8-9 ans, debout sur la table. Les enfants s'ébrouent, se donnent la main et exécutent des cabrioles, la roue, des sauts arrière et divers équilibres que nous regardons admiratifs. Je demande à mon mari qui sont ces enfants; il me répond les avoir trouvés, que se sont des petits roumains (?) orphelins. Je lui demande si nous allons les garder. Il ne sait pas. Ma collègue doit partir, je lui promets de ramener le double rideau lavé et séché lundi. Je pars également. Je roule sur l'autoroute. Je me rends compte que j'ai raté la bretelle de sortie. Je décide de faire demi-tour et sachant que c'est interdit, je cherche à faire la manoeuvreà partir d'un bas côté en angle droit qui me permettrait de reculer sans gêner les voitures qui me suivent. Je me gare, commence à reculer dans l'angle; la voiture jaune et neuve qui me suit est contrainte de me doubler et emboutit une autre voiture. Je me dis que je suis responsable et je descends de mon véhicule. C'est une voiture en bon état qui date un peu, à laquelle est accrochée une caravane. Je détache la caravane que je tire à la main facilement pour la ranger sur un terre plein proche de l'autoroute. Un policier arrive et me demande si je tracte la caravane avec cette voiture (en désignant mon véhicule garé ). Je lui dis oui. Il me désigne une autre voiture, garée un peu plus loin, une grande voiture blanche qu'il me propose plutôt d'utiliser. Je monte dans cette voiture (sans la caravane) et le policier me fait faire demi-tour sur l'autoroute. Je pars. Commentaires Peut-être : "Départs", mais je n'en suis pas bien
convaincue. En fait, je le ressens avec une impression vague de "Voyage".
Je n'arrive pas vraiment à le titrer.
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Lise Arr.
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1998
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Je suis dans un supermarché. Il semble que
je suis une nouvelle employée. Je dois remplir des chariots d'épicerie
pour les gens qui n'ont pas le temps de le faire. Ils doivent prendre ces
commandes telles quelles. Je remplis donc un chariot. La seule chose que je me souviens y avoir mise est un sac de litière pour chat. Le panier plein, je me rends voir la patronne. Elle me dit qu'il ne peut servir pour l'instant. Il semble que je n'ai pas assez d'expérience dans ce travail. Je suis fâchée et frustrée et lui rétorque : "Quand va-t-il servir alors ? Dans 20 ans ?" |
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Claude-Alice Mar.
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24 /05/98
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J'accompagne le directeur d'un zoo modèle où les animaux vivent en liberté, suivant ses dires. Dans une grande salle d'exposition, 'rangés' sur des socles jaune vif, des animaux de toutes sortes sont ficelés par des chaînes faites de trombones (attaches-lettre) géants... Certains sont furieux, d'autres résignés. Je vois au fond un éléphant, et sur la gauche une tigresse qui essaye d'atteindre un jeune tigre - pour le secourir ou l'agresser ? Nous sortons, le directeur est furieux; il avait confié un tour de garde à trois nouveaux employés, des attardés mentaux; ces jeunes gens qui sont assis sur la pelouse trouvent tout ça très drôle. Ils ont attaché les bêtes pour avoir la paix. La secrétaire fait remarquer que le directeur est aussi responsable, il n'aurait jamais dû laisser de nouveaux employés seuls pour une première garde. Je cherche les animaux dans le parc forestier qui entoure le bâtiment - il y a des arbres magnifiques, très hauts. Un énorme gorille noir me suit dans une allée bordée d'un grillage vert, je crains qu'il m'agresse; je pense monter dans un arbre, mais je l'imagine me suivant très facilement. Alors, je décide de voler, tout simplement. Je m'élève, et je plane vers la cime des arbres, tout est calme, l'air est frais et parfumé...
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Lise
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17 /06/98
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Je fais visiter à un ou une amie la nouvelle maison que nous venons
d'acheter. C'est une maison superbe et très grande. Le salon est
en forme de L et je lui désigne la petite partie du L en lui disant
que c'est là que je ferai mon bureau. Ce n'est pas très grand
et il n'y a pas de fenêtre. Ce n'est pas non plus très intime,
étant une partie du salon, et en plus, il semble que ma mère
habitera le salon. Soudain, je réalise que je peux installer mon
bureau dans une pièce beaucoup plus spacieuse et bien éclairée.
Les enfants étant partis de la maison, d'autres pièces sont
disponibles. Nous sortons à l'extérieur et je lui montre comme
c'est bien paysagé, entouré d'arbres matures. Il semble que
six maisons font parties de ce petit paradis. Il y en a une juste en face
de la mienne, mais assez éloignée pour préserver l'intimité,
et deux à droite et à gauche. Je suis très heureuse de
cet achat. Commentaires
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Gilles P.
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3 /11/ 98
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Je suis sur une planète aride, sèche et particulièrement ensoleillée (tout est dans des tons orangers). Il y a foule. Je suis dans une ville, en train de marcher sur le trottoir d'une grande avenue de terre battue. Les abords de cette avenue sont noir de monde (il est très difficile de se déplacer), par contre, l'avenue en elle-même est totalement déserte. Personne n'ose s'y aventurer. Tout le monde est complètement excité, joyeux, énervé, hurle à tue-tête... l'animation est à son comble ! Lorsque j'arrive à l'intersection d'une rue (elle aussi déserte) un doute m'assaille... Vais-je ou non oser la traverser pour rejoindre l'avenue qui continue...? Dès que je sors de la foule pour fouler du pied le sol de terre battue, la foule hurle plus que jamais. Je comprends aussitôt que quiconque ose déambuler dans les rues ou l'avenue, doit en accepter les conséquences, à savoir participer à un jeu mortel, dont je ne comprends pas encore ni le comment, ni le pourquoi. Au même instant, un gars complètement allumé se détache de la foule du trottoir d'en face, et fonce sur moi en hurlant armes à la main avec la ferme intention de me massacrer ! Ok, ok, me dis-je..., je le laisse me traverser (je me dématérialise tout en restant physiquement présent), et continue ma marche jusqu'au trottoir suivant sans me préoccuper du dingue qui voulait me tuer.... Petit à petit, je comprends ce qui se passe : deux peuples sont en guerre ouverte. Une sorte de concours doit décider de qui va remporter la victoire. Tout est un petit peu flou (pas le rêve, mais mes souvenirs) : le fait est qu'une vue aérienne (je ne vole pas) me permet de comprendre la disposition stratégique de chacun des camps... alors que je n'en vois qu'un, celui auquel je vais faire appel pour m'aider à sauver les personnes que j'ai laissées derrière moi (c'est pour cette raison que je suis dans cette ville, pour chercher de l'aide). Le problème est que personne ne souhaite m'apporter de cette aide si précieuse. Du moins, pas tant que la résolution du conflit ne se soit effectuée. Pour cela, il leur faut décider quel sera le camp qui aura réussi à préparer les plats cuisinés les plus étonnants, les plus goûteux, les plus esthétiques, les plus colorés, les plus beaux, etc. Tous les plats sont là, et je ne sais même pas de quoi il s'agit (ce sont des plats d'origine extra-terrestre). Il y en a tellement qu'ils jouent le rôle de fortifications de la ville (à nouveau une vue aérienne), et font la liaison de par un pont avec l'énorme stand sur pilotis où se trouve la tribune des Juges... Ce sont eux qui doivent décider ! Tout le monde attend leur décision, attend, attend... pendant que je trépigne d'impatience (j'ai toujours besoin d'aide). Le pire, et personne n'a l'air de s'en rendre compte, c'est que les juges sont déjà morts (et depuis longtemps). C'est pour cette raison qu'ils sont toujours absents, comme d'ailleurs la plupart des chefs d'états des deux camps rivaux. J'en ai marre, je défonce tout et commence à tout bouffer ! Il faut que ce jeu stupide cesse d'une manière ou d'une autre. Il s'en suit une bagarre/guerre généralisée. C'est le chaos... Pendant que tout le monde guerroie de son côté, je continue à manger un peu de tous les plats tout en prenant (surtout) plaisir à apprécier la finesse de leurs décorations (je ne pense plus du tout au personnes qui avaient besoin d'aide et je n'en éprouve aucun regret).
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90 |
Laurence |
4/ 10/1998 |
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J'étais avec ma mère dans une forêt qui était également un cimetière. Nous regardions des photos de mon enfance et ma mère marquait des commentaires au verso des photos. Puis, ma mère voulue aller se promener dans la forêt pour se divertir pendant que j'étais occupée. Le sentier ne m'inspirait que des inquiétitudes, un long sentier dont on ne voyait pas le bout. Je lui dis de ne pas y aller, que c'était dangereux car la nuit allait tomber.
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