Réveil à 5 H 15
S1 (1ère séquence), à l'extérieur.
Je me retrouve dans une rue très animée. Mon regard est attiré par un pigeon qui essaie de traverser la rue malgré la circulation. Une voiture fait très attention à ne pas l'écraser.
En contrebas du trottoir, je vois une sorte de refuge où différents animaux se sont mis à l'abri. ll y a là plusieurs chats, dont notre chat noir Kotik, ce qui me rassure.
Il fait des «?», dis-je, en ajoutant, «ce n'est pas le bon mot». Un mot en rapport avec la toilette (oublié au réveil).
S2 (2ème séquence), à l'intérieur.
Je me retrouve dans une petite pièce remplie de personnes, entassées. Posé au sol, un panier de prunes avec quelques guêpes, ce que je fais remarquer. Je m'assois à une table où vient me rejoindre ma cousine Nicole avec laquelle j'échange quelques mots. «De retour de vacances ?», lui dis-je. Elle se montre aimable. Son expression diffère de celle d'aujourd'hui.
Puis je me retrouve près d'une fenêtre de la pièce où je vois une guêpe, qui finit par partir, mais remplacée par une grosse araignée au corps jaune rayé de noir (comme celle que l'on voit ici dans les champs), qui finit elle aussi par partir.
S3 (3ème séquence), à l'extérieur.
Je grimpe un escalier étroit et à hautes marches, suivi par une femme. «ll faut y aller doucement, dis-je, car l'escalier est très long et difficile à grimper.»
Je lui parle de goitre (maladie à la gorge) à propos de X.
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S1 - Le début de cette première séquence, en rapport avec le thème de l'incubation du Rêve planétaire, s'inspire apparemment de l'article de presse publié en annexe "Roulez moins vite la nuit pour sauver la chouette effraie". La chouette est remplacée dans mon rêve par un pigeon.
Au sujet de notre chat Kotik, que nous venons d'emmener au vétérinaire pour le traitment d'une grave griffure par un autre chat, il s'était justement enfui cette nuit-là.
S2 - Le fait qu'il y ait beaucoup de monde renvoie au Rêve planétaire. Les guêpes et l'araignée-frelon illustrent une hantise personnelle au sujet des guêpes-frelons qui nous envahissent régulièrement durant l'été et dont nous avons toujours du mal à nous débarrasser. Nous avons dû faire appel aux pompiers l'année dernière ! La présence de ces insectes peut aussi dénoter un trouble somatique.
S3 - L'idée associée à cette séquence est qu'il faut ménager sa monture pour aller loin.
23/12/11
(2ème nuit d'incubation)
6 H 40 - La scène se passe à l'intérieur, dans l'ancien appartement de mes parents, au 391 rue des Pyrénées.
Mon père et ma mère sont dans la salle à manger et on parle d'aménagement de l'appartement. Avec ma mère, on va dans la chambre où je demeurais avec mon frère (plus vaste qu'elle n'était en réalité). Au fond, il y a un meuble que je pense être un lit. Ma mère l'examine. il s'agit en fait d'une sorte de buffet en plaqué acajou. «En le poussant contre le mur, cela laisserait un bel espace», dis-je.
Mon regard se tourne alors vers le balcon qui donne sur la rue. Avec la grande baie vitrée, c'est très lumineux. Mais avec la treille, le problème ce sont les guêpes ! «Il faudrait toujours traiter, dis-je. Le mieux c'est d'avoir une variété de treille hybride, insensible aux maladies.»
Puis je parle d'aller à la cave pour y voir l'espace disponible afin d'y ranger des meubles. Ma mère me donne la clef et je prends une lampe de poche. En descendant à la cave, regardant l'immeuble dans son ensemble, je me dis que mes parents ont la chance d'avoir cet appartement bien placé, très chic et ensoleillé. Arrivé en bas, je cherche l'entrée de la cave en me disant que j'aurais dû emmener un plan car je ne suis pas sûr, à présent, de la retrouver, de mémoire et juste avec une lampe de poche.
En contrebas d'un petit escalier, j'aperçois une belle femme que je connais, vêtue très élégamment, la poitrine un peu dénudée, comme si elle allait sortir. Je lui demande de m'aider car en voulant saisir la lampe de poche dans ma poche je n'arrive pas à la retirer et me retrouve ligoté avec les bras coincés dans mon pull !
Commentaires
L'appartement du rêve est une sorte d'amalgame entre les deux appartements de mes parents où j'ai vécu jusqu'à ma majorité.
Celui de la rue des Pyrénées (en location, dans un immeuble modeste avec une disposition des pièces identique à celle du rêve) et le souvenir un peu traumatisant de la cave où, adolescent, je devais aller chercher le charbon dans le noir, et l'appartement du 69 rue Haxo, dans un bel immeuble résidentiel, acheté ensuite par mes parents.
Encore des guêpes dans ce second rêve où il est question de traitement, cette fois.
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23/12/11
(3ème nuit d'incubation)
4 H 50 - En voiture, je conduis seul la Clio. Je me retrouve tout en haut de la route menant du Maréchal au Moulinot (non loin du village ou je demeure), juste avant le premier virage sur la droite. Arrive en face une autre voiture et, comme la route est à un seule voie, je dois me ranger au maximum sur le côté pour l'éviter.
Je vois alors en bas de la route un tas de voitures, comme s'il y avait un embouteillage, ce qui m'étonne énormément car il n'y a pratiquement jamais personne sur cette petite route de campagne. Je freine car la route est très pentue (comme en réalité).
Finalement, les voitures se mettent à avancer et la route se dégage. Diverses choses sur le côté me font penser qu'il se passe quelque chose d'inédit.
Je me gare un peu plus loin, sur la droite, à l'entrée de ce qui semble être une vaste propriété entourée par une muret. J'aperçois pas mal de personnes marchant à l'intérieur de cette propriété qui m'évoque un parc laissé un peu à l'abandon.
Dans mon esprit, il s'agit d'une sorte de camp de vacances où des jeunes viennent travailler l'été pour remettre en culture un terrain
Pour m'informer, je m'adresse alors à un jeune homme, posté à l'entrée et, pensant aux Amis de la terre, je lui pose la question : «Sont-ils affiliés à une organisation bio ?».
Commentaires
L'idée de rassemblement évoque le Rêve planétaire.
Les Amis de la terre est une ancienne association vouée à l'agriculture biologique, une forme d'agriculture dont j'ai toujours été un fervent défenseur en tant qu'écologiste.
Cette question de terrain et de culture fait partie de mes préoccupations actuelles car j'ai un champ de deux hectares que j'aurais dû relouer cette année à un nouvel exploitant mais mon cousin, Roger (qui devait partir à la retraite cette année) l'a donné en sous-traitance sans m'en avertir !
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