Voici le récit dun rêve que jai fait le 25 décembre, à la suite de séances dincubation précédant le rêve planétaire.
Je suis dans le train qui va vers une grande ville. Mais le train ne doit pas aller jusquà son terminus. A partir dune station intermédiaire, il doit revenir en sens inverse. Dans le train, je fais la connaisance avec un Américain qui porte un nom à consonnance orientale (un nom libanais). Il est astrologue et fait des mots croisés. Je lui prête mes jumelles sans réfléchir que jai peu de chances de le revoir.
La ville vers laquelle va le train est Chambéry (ville où jai résidé et où habite ma soeur). La station intermédiaire sappelle Chelle (à quelques kilomètres de Chambéry, il y a Chelles-les-eaux).
LAméricain y habite. Il a écrit un livre que je veux me procurer. Je décide daller chez lAméricain, mais il y a deux stations qui portent le même nom, Chelle. Je choisis la plus proche de Chambéry. Le train va jusquà une station intermédiaire, puis rebrousse chemin et retourne sur Chelle. J'observe le paysage qui défile en sens inverse. Le train sarrête à Chelle. Je descends. Comme le train sarrête un moment, je tente de récupérer mes jumelles. A tout hasard, je donne à lAméricain ladresse de ma soeur pour quil me les renvoie. Je trouve une autre paire de jumelles, mais elles sont démodées, et ce ne sont pas les miennes.
Je pars seul dans la compagne. Il nest que dix heures du matin et Chambéry nest quà 6 kilomètres. Jai le temps daller à pieds et je serai rentré pour midi. La campagne est belle et ensoleillée. Jarrive à une bifurcation. Je mégare et entre dans un village. Jentre dans un édifice en béton où je nai rien à faire et décide de demander mon chemin à un passant. Le premier que je rencontre est une femme, mais elle a une allure un peu simplette et je mengage sur la route. Au sommet dune colline je découvre un paysage magnifique. Sur la droite, la route qui senfonce au loin dans la montagne, et devant moi une immense place herbeuse au milieu de laquelle croît un arbre énorme, aux troncs multiples, comme un baobab. Le lieu est désert : personne.
Commentaires/Comments
Lépisode des jumelles me semble évident : je dois moccuper seul de mon avenir et éviter de suivre les avis dautres personnes.
Quitter le train pour aller à pieds signifie que je dois prendre mon propre chemin sans me soucier de ce que font les autres.
Le train qui repart en sens inverse me déconcerte. Je narrive pas à lui donner une interprétation sensée.
Je serais curieux de savoir si dautres rêveurs ont expérimenté des séquences analogues.