11. Robert Crépin
Louviers (France)


11. Un parcours mouvementé (25/12/98)


Voici le récit d’un rêve que j’ai fait le 25 décembre, à la suite de séances d’incubation précédant le rêve planétaire.

Je suis dans le train qui va vers une grande ville. Mais le train ne doit pas aller jusqu’à son terminus. A partir d’une station intermédiaire, il doit revenir en sens inverse. Dans le train, je fais la connaisance avec un Américain qui porte un nom à consonnance orientale (un nom libanais). Il est astrologue et fait des mots croisés. Je lui prête mes jumelles sans réfléchir que j’ai peu de chances de le revoir.
La ville vers laquelle va le train est Chambéry (ville où j’ai résidé et où habite ma soeur). La station intermédiaire s’appelle Chelle (à quelques kilomètres de Chambéry, il y a Chelles-les-eaux).
L’Américain y habite. Il a écrit un livre que je veux me procurer. Je décide d’aller chez l’Américain, mais il y a deux stations qui portent le même nom, Chelle. Je choisis la plus proche de Chambéry. Le train va jusqu’à une station intermédiaire, puis rebrousse chemin et retourne sur Chelle. J'observe le paysage qui défile en sens inverse. Le train s’arrête à Chelle. Je descends. Comme le train s’arrête un moment, je tente de récupérer mes jumelles. A tout hasard, je donne à l’Américain l’adresse de ma soeur pour qu’il me les renvoie. Je trouve une autre paire de jumelles, mais elles sont démodées, et ce ne sont pas les miennes.
Je pars seul dans la compagne. Il n’est que dix heures du matin et Chambéry n’est qu’à 6 kilomètres. J’ai le temps d’aller à pieds et je serai rentré pour midi. La campagne est belle et ensoleillée. J’arrive à une bifurcation. Je m’égare et entre dans un village. J’entre dans un édifice en béton où je n’ai rien à faire et décide de demander mon chemin à un passant. Le premier que je rencontre est une femme, mais elle a une allure un peu simplette et je m’engage sur la route. Au sommet d’une colline je découvre un paysage magnifique. Sur la droite, la route qui s’enfonce au loin dans la montagne, et devant moi une immense place herbeuse au milieu de laquelle croît un arbre énorme, aux troncs multiples, comme un baobab. Le lieu est désert : personne.



Commentaires/Comments

L’épisode des jumelles me semble évident : je dois m’occuper seul de mon avenir et éviter de suivre les avis d’autres personnes. Quitter le train pour aller à pieds signifie que je dois prendre mon propre chemin sans me soucier de ce que font les autres. Le train qui repart en sens inverse me déconcerte. Je n’arrive pas à lui donner une interprétation sensée. Je serais curieux de savoir si d’autres rêveurs ont expérimenté des séquences analogues.




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