1. Roger Ripert (France)
Mardi 21/12/04, Yerevan (Arménie),
UT+4
Extinction des feux de la saint Jean
R1 - 2 H 30
Je me rends compte que je viens de manquer la fête des feux de la saint
Jean.
Les feux viennent d'être éteints, ce qui me chagrine un peu.
J'en fait la remarque à une femme. La scène se passe en ville.
Contexte et commentaires
L'extinction des feux de la saint Jean pourrait correspondre à la
fin du solstice d'été (la saint Jean descendante) et marquer le
solstice d'hiver : la saint Jean ascendante avec le début de l'allongement
des jours...
*
Le maillot de bain oublié
R2 - 4 H 55
Je me trouve au bord d¹une grande piscine. Un occupant vient de se baigner.
J¹ai envie de faire de même, mais je m¹aperçois que je n¹ai pas de maillot de
bain au moment où je m¹apprête à plonger tout habillé...
Je décide alors d¹aller chercher des maillots de bains à la maison en interpellant
mon frère à ce sujet. Il est allongé un peu plus loin et ne semble pas disposé
à se bouger. Ma fille, Uranie, est là également. Je les pousse vers la sortie
où je me renseigne auprès du contrôleur des tickets sur l¹heure de fermeture
car il se fait tard. La piscine ferme à 19 heures et, regardant ma montre, je
vois qu¹il est quelque chose comme 17 heures. Je me dis que nous avons le temps.
Je parle au jeune contrôleur en lui expliquant que nous voulons juste nous baigner
un peu car il pensait que nous allions plonger avec des bouteilles...
Je vérifie si j¹ai bien les clefs de la maison - apparemment, l¹appartement
de vacances où nous résidons - et m¹aperçois que j¹ai aussi, bizarrement une
petite rustine bleue à vélo dans la poche...
Je retourne à la maison pour y chercher nos maillots de bain. J¹y vais avec
mon frère, parti devant, et ma fille, Uranie, qui transporte un grand sac bleu
avec du pain dedans que je lui demande de me passer car elle semble embarrassée.
La scène se déroule en ville et se termine juste au moment où je vais traverser
une rue ou avenue où règne un fort traffic. Bizarrement, un jeune homme, me
prend le bras pour traverser sans risque.
*
Retour à la maison difficile
R3 - 8 H 10 (rappel difficile)
Il fait nuit. Je vais pour rentrer à la maison et me demande si j¹ai bien les
clefs. Je vais pour en essayer une. Je m¹aperçois alors qu¹on vient d¹ouvrir
le hall d¹entrée. Deux personnes y échangent quelques mots. L¹entrée même de
la maison, fermée par une sorte de porte de garage avec un panneau métallique
pivotant, n¹est pas éclairée. Le gardien, j¹imagine, parle d¹un problème électrique
à cause d¹une photocopieuse. Je vais alors éclairer en appuyant sur le commutateur,
me félicitant intérieurement de ce geste.
Mercredi 22/12/04, Yerevan (Arménie), UT+4
L¹insecte dessiné
R4 - 2 H
«Comment appelle-t-on cet animal ?», demande la femme qui se met à le dessiner
en suivant son contour avec un crayon. Une femme d¹origine modeste, apparemment,
qui semble néanmoins douée d¹un certain talent artistique. L¹animal en question
est un insecte qui ressemble à une grosse mouche, à la couleur noire lie de
vin, mais ce n¹est pas une mouche.
Contexte et commentaires
Cet insecte pourrait figurer mon abcès dentaire que je vais découvrir une semaine
plus tard !
*
A la pêche
R5 - 4 H 35
Je me trouve au bord de l¹eau, à la gauche d¹un pêcheur et d¹une autre personne
à côté de lui. Il a une belle touche et sort un joli poisson. Je pense à un
gardon mais c¹est en fait un petit lieu, comme je le fais remarquer.
Je me dis que je vais devoir me remettre à pêcher d¹autant que la nuit va tomber
et que les plus gros poissons risquent de venir mordre. Mais en arrière-plan,
je pense aussi que j¹ai quelque chose d¹autre à faire (le Rêve planétaire)...
*
Dérangement
R6 - Une autre séquence de rêve a eu lieu auparavant, mais je
ne me suis pas levé pour la noter.
Je me trouve dans une chambre avec Susanna, mon épouse. Dérangé, je décide de
me lever. J¹ai du mal à éteindre la lumière car il y a trente six boutons, ce
dont je me plains.
Je traverse la pièce du vaste appartement où je me trouve pour me rendre une
une autre où se trouvent mes affaires en désordre. Je me mets à les ranger consciencieusement
et m¹apprête à me recoucher malgré le bruit en provenance des autres pièces
à cause de la mauvaise isolation.
Arrive alors la propriétaire, apparemment. ²Je ne te dérange pas ?, lui dis-je.
Elle ne répond pas...
Contexte et commentaires
Le rêve évoque bien la réalité. Pour noter mes rêves, je dois effectivement
me rendre difficilement dans la cuisine, mal isolée. Le dérangement de mon épouse
est bien réel.
*
La constance des Rêves planétaires
R7 - 7 H 40
A l¹intérieur. Je me trouve au milieu d¹un tas de gens, assis par terre. Nous
attendons je ne sais trop quoi. Avec une responsable de l¹organisation que je
connais, j¹entame la conversation au sujet des Rêves planétaires. «Ils sont
constants d¹une année sur l¹autre », dis-je. Une information intéressante qu¹elle
partage. Elle a envie de raconter ses propres rêves et je lui dis que l¹on peut
les mettre en ligne dès à présent.
Elle m¹emmène alors à l¹extérieur de cet ensemble « alternatif» dont l¹une des
enseignes, qui attire mon attention, porte l¹indication «Songeurs». Nous nous
éloignons un peu pour arriver à une « école alternative » d¹où sortent des adolescents.
Je les observe rapidement en pensant qu¹ils ne me paraissent pas différents
des autres.
Cherchant alors une information au sujet d¹un prix de 628 (ou 638 ?) euros,
elle me fait traverser la rue pour demander à un enseignant dénommé Carballo
(un nom qui me dit quelque chose). Elle demande à ce que l¹on aille le chercher...
Contexte et commentaires
Finalement, un rêve qui se rapporte explicitement au Rêve planétaire et à son
inscription dans le cadre du « mouvement alternatif ». Carballo est le nom du
héros d¹une bonne série policière télévisée. Je ne sais ce que symbolise le
nombre 628 ou 638. La caractéristique de constance des Rêves planétaires - le
premier eut lieu en 1982, année de lancement du Réseau onirique (Dream network),
et le plus important en 1990 - souligne la (leur) continuité, et l¹absence de
changement, tant en rêve qu¹en réalité.
*
Ambiance de festival
R8 - Une autre séquence de rêve a eu lieu auparavant, mais je ne me suis pas levé pour la noter. Ambiance de festival. Je rencontre un ami. Il me demande si je suis venu pour vendre et tenir un stand. Je lui réponds que oui. Nous décidons alors de nous installer ensemble et de mettre en place les posters....
Contexte et commentaires
L¹idée de festival et de rassemblement est associée dans mon esprit au Rêve
planétaire. Un moment festif pour l¹association Oniros et l¹occasion pour les
Rêveurs d¹exposer leurs rêves de manière collective.
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