LA GOUVERNANCE DES PEUPLES ET DES CITOYENS,
NON CELLE DES ÉTATS/NATIONS
*
A propos de :
CONTRE
LA VIOLENCE HÉGÉMONIQUE DE L'EMPIRE US-OTAN : LA SECTE PENTAGONISTE DE L'AXE AMERICANO-SIONISTE (ET SES VALETS) |
B/B (Bush/Blair) : l'alliance de l'hypocrisie (double discours) et du cynisme (immoralité) :
celle de l'Impérialisme et du Fascisme
Pour preuve :
Londres : réquisitoire cinglant contre le gouvernement par la famille Kelly LONDRES (AFP) - 25/9/3 - Le gouvernement britannique a été accusé jeudi
d'"abus cynique de pouvoir" par l'avocat de la famille du scientifique
David Kelly, ajoutant encore au discrédit qui affecte le Premier
ministre Tony Blair à propos de sa gestion de la crise irakienne.
Le juge Brian Hutton rendra ses conclusions définitives en novembre
ou décembre de cette enquête spectaculaire dans les rouages du pouvoir
destinée à faire la lumière sur les raisons du suicide à la mi-juillet
de l'expert en armement irakien. |
Il en aura fallu du temps à L'ONU pour admettre l'illégalité de la guerre en Irak * US GO HOME ! - Kofi Annan : la guerre en Irak était "illégale" NATIONS UNIES (AP) - 16/9/4 - La décision américaine d'entrer en guerre
en Irak sans l'accord du Conseil de sécurité des Nations unies était
"illégale", a affirmé mercredi le secrétaire général Kofi Annan sur
les ondes de la BBC. |
Un oléoduc saboté par la rébellion (1), près de Kirkouk Un oléoduc a été saboté près de Kirkouk, dans le nord de l'Irak. Notes du rédacteur (Roger Ripert) 1. La "rebellion" [sic] : de fait, la résistance irakienne à l'occupation illégale
de l'Irak par les forces US-OTAN. |
BLAIR/BERLUSCONI : OUT OF EUROPE !
A l'heure du réchauffement climatique/effet de serre (provoqué par le SIC - Société Industrielle de Consommation), défi sans précédent auquel l'humanité se voit à présent confrontée, il semblerait que la perfide Albion (le gouvernement britannique en place), par la voix de son porte-parole Tony Blair (le valet principal de l'axe américano-sioniste), ainsi que le sieur Berlusconi n'aient pas encore compris le message populaire qui leur a été adressé : le temps du double discours, du colonialisme et des croisades sont révolus... Agitons encore davantage les drapeaux alternatifs arc-en-ciel pour nous débarrasser au plus tôt du couple Blair-Berlusconi, ces néo-fascistes qui ternissent l'image de l'Europe et qui nous mènent droit au mur. Roger Ripert LONDRES (AFP) - 11/4/4 - Le Premier ministre britannique
Tony Blair, qui se rend cette semaine à Washington pour s'entretenir
avec le président George W. Bush, a déclaré samedi que la crise actuelle
en Irak était une "lutte historique" que la coalition menée par les
Etats-Unis devait remporter. |
C'est ça l'image de la démocratie européenne ?! British go home ! Et le néo-fasciste Blair continue
à parader, tout sourire aux lèvres, Des soldats britanniques à leur tour accusés de sévices sur des prisonniers LONDRES (AFP) - 1er mai AN4 - Après les
Marines américains, des soldats britanniques se trouvaient à leur
tour accusés de sévices sur des prisonniers irakiens suite à la publication
de photos dégradantes à la Une d'un tabloïd, suscitant la colère de
Downing Street et de la hiérarchie militaire. A la Une du Daily Mirror,
quotidien pro-travailliste mais très opposé à la guerre en Irak, un
prisonnier irakien est assis à l'arrière d'un camion militaire, le
torse partiellement nu, la tête recouverte d'un sac en toile de jute.
Debout devant lui, de dos, un soldat britannique lui urine sur le
corps. En pages intérieures, d'autres photos, toujours en noir et
blanc, illustrent dans le détail le calvaire de ce prisonnier de 18
à 20 ans, arrêté pour vol. Sur l'une d'entre elles, l'homme, encore
habillé d'un tee shirt, est frappé à coups de crosse de fusil dans
les parties génitales. Sur deux autres photos, il semble recevoir
des coups de pied en pleine tête. |
L'alternative : la
Paix entre les citoyens et les peuples
par
delà les états-nations
et les groupes multinationaux du libéralisme
Mille mercis messieurs Bush and Blair "Mon ami, c'est Ali, pas
les yankees, Roger Ripert * BOY BOMB VICTIM STRUGGLES AGAINST DESPAIR Voice of the Mirror - Apr 8 2003 By Samia Nakhoul ALI Ismaeel Abbas, 12, was fast asleep when war shattered
his life. A missile obliterated his home and most of his family, leaving
him orphaned, badly burned - and blowing off both his arms. With tears
running down his face he asked: "Can you help get my arms back ? Do
you think the doctors can get me another pair of hands? If I don't get
a pair of hands I will commit suicide. "I wanted to be an army officer
when I grow up but not any more. Now I want to be a doctor - but how
can I ? I don't have hands." Lying in a Baghdad hospital, an improvised
metal cage over his chest to stop his burned flesh touching the bedclothes,
he said: "It was midnight when the missile fell on us. My father, my
mother and my brother died. My mother was five months pregnant. "Our
neighbours pulled me out and brought me here unconscious. "Our house
was just a poor shack. Why did they want to bomb us?" He did not know
the area where he lived was surrounded by military installations. Hospital
staff were overwhelmed by the sharp rise in casualties since US troops
moved on Baghdad and intensified the aerial assault. * Mille mercis aux 75%
d'étatsuniens ("Américains") qui soutiennent
la guerre engagée en Irak par la coalition américano-britannique * Mille mercis à l'ONU pour son laisser faire Mille mercis au gouvernement français pour sa politique pétainiste |
Enfants à l'hôpital
BAGDAD (AFP) - 20/4/3 - Dans une salle bondée de l'hôpital Saddam
de Bagdad, Ibrahim Ahmed Mohamed gît recouvert d'un linceul moite, au-dessus
duquel bourdonnent les mouches comme s'il était mort. "Rendez-moi mes
yeux !", hurle-t-il en vain. La dernière chose qu'ait vue ce garagiste
de 27 ans, c'est une bombe à fragmentation américaine, couleur
jaune brillant, tombée tout près de son garage du quartier d'al-Chaab,
au sud de la capitale irakienne. Il l'a ramassée. Sa main droite et
plusieurs doigts de son pied droit ont dû être amputés. Sa main gauche
est enveloppée dans d'épais bandages, et des fils métalliques médicaux
émergent de ses doigts. Il a les dents cassées, et des plaies ouvertes
sur son visage, son cou et sa poitrine indiquent les autres endroits
où il a été touché. * Quatre soldats américains et un enfant irakien blessés
BAGDAD (AP) - Quatre soldats américains en patrouille
dans Bagdad et une petite Irakienne ont été blessés samedi lorsque la
petite fille leur a tendu une "bombelette" issue d'une bombe à fragmentation,
qui a explosé, ont annoncé des responsables de l'armée, qui ont parlé
"d'accident" [sic]. La vie d'aucuns des blessés n'est en danger, a précisé le
colonel Michael Linnington, commandant de la 3e brigade de la 101e aéroportée,
l'unité des soldats atteints. L'un d'entre eux a dû se faire amputer
d'une jambe.
|
US GO HOME ! Invités à envahir/occuper l'Irak ??? Washington entend conserver le contrôle militaire de l'Irak au-delà du 30 juin 2004... BAGDAD (AP) - 13/3/4 - Le premier anniversaire de la guerre en Irak
approche, mais c'est une autre échéance qui retient l'attention : dans
moins de quatre mois, un gouvernement souverain sera en mesure d'imposer
des restrictions aux forces américaines déployées sur le sol irakien,
voire de réclamer leur départ. |
Journée anti-guerre en Irak et dans le monde 20/3/4 - Manifestation anti-guerre à Amsterdam, avec un drapeau américain
barré d'un slogan "La guerre, c'est le terrorisme". Journée anti-guerre en Europe, manifs à Rome et Madrid Par Andrew Cawthorne
ROME (Reuters). "L'HEURE DE VERITE" A LONDRES "Votre guerre. Nos morts", pouvait-on
lire sur l'un des nombreux calicots brandis par des manifestants très
critiques à l'égard du président des Etats-Unis, de son allié britannique
Tony Blair et du chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, partisan
de la première heure du recours à la force. Les autorité italiennes,
qui n'ont fourni aucune estimation quant à l'ampleur de la mobilisation,
se sont contentées de déplorer la paralysie de la capitale. |
US GO HOME !
Des opposants à la guerre en Irak, samedi à Washington
Le rassemblement de Washington a réuni environ 20.000 personnes, soit le plus important depuis la fin des principales opérations de combat annoncée par le président George W. Bush le 1er mai. A San Francisco, plus de 4.000 manifestants ont marché pour "la fin de l'occupation de l'Irak"
Luke Frazza
WASHINGTON (AFP) - 26/10/3 - Quelque 25.000 opposants à la guerre en Irak ont manifesté samedi
à Washington et à San Francisco aux cris de "Bush menteur" pour réclamer le
départ des troupes américaines d'Irak, alors que l'opinion publique aux Etats-Unis
se dit de plus en plus inquiète de la situation dans ce pays. Le rassemblement
de Washington a réuni environ 20.000 personnes, soit le plus important depuis
la fin des principales opérations de combat annoncée par le président George
W. Bush le 1er mai.
A San Francisco, plus de 4.000 manifestants ont marché pour "la fin de l'occupation
de l'Irak". Ces manifestations se voulaient au diapason d'une opinion publique
de plus en plus réservée sur les opérations en Irak: selon une étude publiée
mardi par l'Institut de recherches Pew, 39% des Américains souhaitent que
les troupes quittent le pays dès que possible, contre 32% en septembre. A
Washington, les manifestants se sont rassemblés sur le "Mall", la pelouse
qui s'étale au pied du Congrès, à quelques centaines de mètres de la Maison
Blanche, en brandissant des banderoles pacifistes rédigées en arabe, en hébreu,
en espagnol, en coréen et en anglais. "Bush a menti, des gens sont morts",
et "ramenez les boys à la maison" ont scandé les opposants, en brandissant
des pancartes montrant des caricatures du président Bush et du vice-président
Dick Cheney. "Nous voulons être entendus jusqu'à Bagdad", a lancé l'une des
organisatrices, Nancy Lessen, suscitant des cris d'enthousiasme de la foule
qui brandissait des ombrelles marquées de symboles pacifistes. L'un des neuf
candidats démocrates à l'élection présidentielle de 2004, le révérend Al Sharpton,
a accusé M. Bush de "mensonges". "Nous avions raison lorsque nous disions
que Bush induisait la population en erreur et nous avons encore raison aujourd'hui",
a lancé M. Sharpton. "Vous devez cesser de nous mentir. Nous voulons que cesse
le gaspillage des vies américaines en Irak", a-t-il ajouté, en appelant le
Congrès à ne pas débloquer de fonds pour la poursuite des opérations en Irak.
L'ancien ministre de la Justice de l'administration de Lyndon Johnson (1967-69)
Ramsey Clark, à l'origine d'une campagne pour destituer M. Bush, a accusé
le président d'avoir fait des Etats-Unis "des hors-la-lois internationaux".
"La plus grande menace à la paix et à la sécurité, c'est la politique de George
W. Bush, pas le terrorisme", a lancé M. Clark, qui avait rendu visite à Saddam
Hussein en février dernier pour marquer son opposition à la guerre alors imminente.
"Aujourd'hui, personne n'a encore trouvé d'armes de destruction massive, le
régime irakien n'était pas Al-Qaïda et Saddam Hussein n'était pas Oussama
ben Laden", a hurlé au micro un ancien combattant d'une unité d'infanterie
servant en Irak, Michael McPherson. Une chanteuse a entonné a capella "Masters
of War", célèbre hymne anti-militariste de Bob Dylan que chantaient dans les
années 60 et 70 les opposants américains à la guerre au Vietnam. "C'est le
mois du Ramadan", a souligné Mahdi Bray, qui dirige la fondation Muslim American
Society Freedom. "Ce n'est pas une guerre contre le terrorisme, c'est une
guerre contre les musulmans et contre l'Islam", a-t-il affirmé.
La manifestation, organisée par l'association United for Peace and Justice
(UFPJ) et par l'organisation ANSWER (Agir maintenant pour arrêter la guerre
et mettre fin au racisme), s'est ébranlée en cortège vers le département de
la Justice, dont le ministre John Ashcroft a été sévèrement critiqué par les
pacifistes qui l'accusent d'avoir pris prétexte des attentats du 11 septembre
2001 pour piétiner les libertés individuelles.
Manifestation contre la guerre en Irak
Manille - 28/3/3 -En Indonésie, des manifestants se sont rassemblés devant des restaurants McDonald's, dont ils réclament le boycottage comme symboles des Etats-Unis, dans l'île de Java. Joel Nito.
*
Manifestations en Grèce contre la guerre en Irak
ATHENES (AP) - 3/4/3 - Quelque 10.000 personnes ont manifesté
jeudi à Athènes pour protester contre la guerre en Irak, tandis que 15.000
personnes défilaient à Salonique, dans le nord de la Grèce.
Des rassemblements de moindre ampleur ont également été recensés dans tout
le pays. "Américains, assassins !", scandaient notamment les manifestants.
*
L'anti-américanisme ressurgit en Amérique Latine
MONTEVIDEO (AFP) - 5/4/3 - L'anti-américanisme, omniprésent
en Amérique latine au temps des dictatures militaires, dans les années 1970-80,
a ressurgi avec force dans la région à la faveur de la guerre lancée par les
Etats-Unis en Irak. Comme dans d'autres régions du monde, "il y a un renouveau
certain de l'anti-américanisme en Amérique Latine", constate Carlos Malamud,
directeur d'études sur l'Amérique Latine à l'Institut Universitaire Ortega
y Gasset en Espagne. Depuis le début du conflit en Irak, de nombreuses manifestations,
aux cris de "dehors l'impérialisme yankee" ou de "Bush fasciste, tu es le
terroriste", mais aussi des attentats, visant des entreprises symboles des
Etats-Unis, telles McDonald's, Coca Cola et Esso, ont marqué cette résurgence
du sentiment anti-américain du Cône sud au Mexique.
Les gouvernements des Etats-Unis et de Grande-Bretagne, pays également engagé
dans la guerre contre l'Irak, ont sous-estimé la mobilisation contre la guerre,
qui "d'un mouvement social pour la paix s'est transformé en un mouvement contre
les Etats-Unis", estime César Montufar, l'éditorialiste du journal équatorien
El Comercio. Les manifestations démontrent que "l'Amérique Latine est préoccupée
et qu'elle a des motifs pour l'être", a pour sa part déclaré le Prix Nobel
de la Paix 1980, l'Argentin Adolfo Perez Esquivel.
Avec leur attaque contre l'Irak, "les Etats-Unis sont en train de dire qu'ils
peuvent intervenir dans nos pays, comme ils l'ont déjà fait au Panama ou en
Colombie avec le Plan Colombie", ajoute Perez Esquivel, président de l'organisation
humanitaire Service de paix et de justice (SERPAJ).
La différence avec les années 70, lorsque les latino-américains gouvernés
par des dictatures militaires lançaient des diatribes contre les Etats-Unis
soutenant ces régimes, "c'est que maintenant les manifestations sont plus
généralisées; avant elles étaient surtout le fait de groupes radicaux", souligne
Perez Esquivel. De fait, des secteurs conservateurs du continent, encouragés
notamment par la condamnation de la guerre par le Vatican, ont joint leurs
forces à celles des partis et des intellectuels de gauche, traditionnellement
enclins à exprimer leur sentiment anti-américain. Selon James Cockcroft, historien
américain à l'Institut international de recherche d'Amsterdam, certains latino-américains
considèrent que la doctrine "choc et stupeur" du Pentagone, préconisant une
domination rapide du champ de bataille par l'utilisation d'une force écrasante
dès le début des hostilités, constitue "la version militaire de la thérapie
de choc qu'appliquent le FMI et les autres institutions de la globalisation
capitaliste néolibérale".
En Argentine, le 21e anniversaire du débarquement de troupes argentines sur
les Iles Malouines (Falkland), ayant entraîné une guerre avec la Grande-Bretagne
en 1982, a été commémoré mercredi par des cérémonies et des défilés d'anciens
combattants qui ont comparé leur lutte à celle du peuple irakien face à l'armée
américaine. "Les Malouines hier, l'Irak aujourd'hui: un même ennemi", ont
scandé plusieurs milliers de manifestants, anciens combattants et "piqueteros"
(chômeurs et pauvres radicalisés), sur l'historique place de Mai, au coeur
de Buenos Aires. Le rejet de la guerre, teinté d'un fort anti-américanisme,
s'est également manifesté par des simulacres de bombardement, avec des mises
en scène "choc" faisant intervenir des pseudos cadavres sanguinolents, au
son de vols d'hélicoptères, de sirènes, de tirs d'armes et d'explosions, devant
l'ambassade des Etats-Unis à Mexico et le ministère des Affaires étrangères
à San José de Costa Rica.
*
Manifestation anti guerre à Mexico
5 avril 2003 - L'anti-américanisme, omniprésent en Amérique latine au temps des dictatures militaires, dans les années 1970-80, a ressurgi avec force dans la région à la faveur de la guerre lancée par les Etats-Unis en Irak. Jorge Uzon.
*
A quand un TPI pour les USA et la Grande-Bretagne ? AL-HILLAH (Irak) (AFP) - 2 avril 2003 - Les opérations
militaires ont elles étaient marquées par de nouveaux bilans d'importantes
pertes civiles consécutives à des actions de la coalition américano-britannique.
Le porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR)
à Bagdad, Roland Huguenin-Benjamin, a qualifié mardi d'"horreur" les
bombardements dans la matinée sur la ville d'Al-Hillah, au sud de Bagdad.
"Notre équipe de quatre personnes s'est rendue à l'hôpital d'Al-Hillah.
Ce qu'elle a vu là-bas est une horreur. Il y a des dizaines de corps
déchiquetés", a déclaré à l'AFP M. Huguenin-Benjamin. Selon le directeur
de l'hôpital, 33 civils, dont des enfants, ont été tués et 310 blessés.
Sur les lieux du bombardement, des dizaines de débris de ce qui semblait
être des bombes à fragmentation équipées de petits parachutes jonchaient
le sol, a constaté un journaliste de l'AFP. "Il s'agit de femmes
et d'enfants. Tous sont des civils, des agriculteurs et leurs familles
qui se trouvaient dans leurs champs ou chez eux", a poursuivi le porte-parole
du CICR dans la capitale irakienne. Amnesty International condamne l'utilisation de bombes "en grappe" PARIS (AP) -Jeudi 3 avril 2003 - Amnesty International
a mis en cause jeudi l'utilisation par les avions américains en Irak
de bombes "en grappe", des petits explosifs de la taille d'une canette
de boisson qui se dispersent sur une grande superficie et qui n'explosent
pas toutes. |
Mille mercis, président Bush Paulo Coelho Merci à vous, grand dirigeant. Merci, George W. Bush. Merci de montrer
à tous le danger que représente Saddam Hussein. Nombre d'entre nous
avaient peut-être oublié qu'il avait utilisé des armes chimiques contre
son peuple, contre les Kurdes, contre les Iraniens. Hussein est un dictateur
sanguinaire, l'une des expressions les plus manifestes du Mal aujourd'hui. Paulo Coelho est écrivain. Traduit du portugais (Brésil) par Françoise
Marchand Sauvagnargues © Paulo Coelho - |
Madrid 16/2/3
Coliseum 16/2/3
***
Italian protesters to block U.S. arms shipments
by Shasta Darlington
ROME, Feb 23 (Reuters) - Anti-war protesters on Sunday vowed
to block all movement of U.S. arms by rail between American bases in Italy,
dubbing the convoys "trains of death", while dock workers pledged to stop
handling U.S. war cargo.
A day after demonstrators squatted on railway tracks and forced long delays
in two shipments, organisers said they were gearing up for a full assault
on similar convoys next week. "The government should be ashamed that preparations
for an American war on Iraq are being made on Italian soil," anti-war
protest leader Luca Casarini told Reuters on Sunday. "We're taking matters
into our own hands. We're taking stock of all shipments between U.S. bases
planned this week and we're going to try and block them all."
The Defence Ministry has given the United States clearance to use military
bases and ports in Italy in line with long-standing NATO commitments. Italian
Prime Minister Silvio Berlusconi has been one of Washington's staunchest allies
in the Iraq crisis, but polls show 70 percent of Italians oppose war,
even if sanctioned by the United Nations. The labour union that represents
almost 90 percent of dock workers said it would boycott the loading and unloading
of all shipments of U.S. arms coming in and out of Italian ports. "We don't
want our workers involved in the transport of arms," Guido Abbadessa, secretary
general of the union, told La Stampa in an interview published on Sunday.
Last week, more than a million people took to the streets in Rome to protest
against war preparations and peace flags have been hung from balconies and
windows around the country. Protesters and labour unions are hoping to hamper
war preparations being carried out at the seven U.S. military bases in Italy
and its ports. They have focused on the biggest base, Camp Darby, home
to huge ammunitions stocks in Livorno, Tuscany.
On Saturday, more than a thousand demonstrators positioned themselves on railway
tracks across northern Italy, forcing two convoys of U.S. military trucks
and other cargo headed from Vicenza to Camp Darby to change routes. "Today
we're organising and planning how to prevent next week's shipments," Casarini
said, adding protesters were expecting 21 shipments from Vicenza to Camp Darby.
No one at Camp Darby or the U.S. embassy was available for comment. Local
media has said the shipments may be guarded by military personnel next week.
Millions worldwide rally for peace Huge turnout at 600 marches from Berlin to Baghdad
Angelique Chrisafis, David Fickling, Jon Henley, John Hooper, Giles Tremlett, Sophie Arie and Chris McGreal
Monday February 17, 2003 - The Guardian - Huge waves of demonstrations
not seen since the Vietnam war jammed more than 600 towns and cities around
the world over the weekend as protesters from Tasmania to Iceland marched
against war in Iraq. Up to 30 million people demonstrated worldwide,
including around 6 million in Europe, according to figures from organisers
and police, although most conceded there were too many people in too many
places to count.
Action began on Friday when 150,000 protesters filed into Melbourne, with
thousands more gathering across the rest of Australia and in New Zealand.
Protests were still swelling yesterday in Sydney, San Francisco and in Oman
- where 200 women filled the streets in the sultanate's first all-female demonstration.
Smaller demonstrations choked streets from Cape Town, Dhaka and Havana to
Bangkok. Tens of thousands filled the streets of Iraq. In Baghdad, students,
housewives and volunteer militia, many waving Kalashnikovs and giant pictures
of Saddam Hussein, were presided over by leaders of the ruling Ba'ath party
and watched over by heavily armed police.
US Last night's protest in San Francisco was the last in a weekend of American
mass demonstrations. In New York on Saturday organisers counted 400,000 demonstrators
who, forbidden by a court order from marching, rallied within sight of the
United Nations amid heavy security. They were joined by the South African
archbishop Desmond Tutu, and actors Susan Sarandon and Danny Glover. In Chicago
3,000 gathered and in Philadelphia 5,000 more carried anti-Bush banners. Other
marchers massed in more than 100 towns and cities, including Seattle, Miami
and Los Angeles.
Australia Yesterday's anti-war protest in Sydney was the biggest demonstration
in Australia's history, surpassing even the record set by Friday's demonstration
in Melbourne. Around 250,000 marchers were addressed by American singer Jackson
Browne, journalist John Pilger and Green party senator Bob Brown. There was
a typically Australian strand of irreverence about parts of the protest, with
organisers giving out prime minister John Howard's office phone number. The
prime minister was unimpressed by the protests. "I don't know that you can
measure public opinion just by the number of people that turn up at demonstrations,"
he said.
Spain Two marches in Spain - in Madrid and Barcelona - each brought out around
a million people on Saturday evening, with dozens more gatherings countrywide,
taking the total number of protesters towards the 3 million mark. It was the
biggest outpouring of popular political sentiment - with the possible exception
of some anti-Eta marches - since Spaniards took to the streets to protect
their fragile young democracy after a coup attempt in 1981. The protest was
not directed so much at George Bush as at his faithful ally, the conservative
Spanish prime minister, Jose Maria Aznar. "The Pope says no to war, the People's
party says yes", "Aznar, Bush's doormat" and "USA global coup" were among
the slogans on display. "We don't understand the concept of a preventive war.
The only preventive war is called peace," film-maker Pedro Almodovar told
the Madrid march.
France Between 300,000 and 500,000 anti-war protesters marched through some
60 towns across France on Saturday, many carrying banners declaring "Proud
to be French" and waving US flags scrawled with the words: "Leave us in peace".
Police said 200,000 people attended a Paris march, the largest such gathering
since the anti-National Front protests of last spring. Some 15,000 gathered
in Lyon, 7,000 in Toulouse, and 5,000 in Strasbourg, Rennes and Marseille.
President Jacques Chirac said yesterday that "no option was excluded" if the
UN weapons inspectors failed or were unable to complete their task, but a
new survey found that 81% of the French wanted him to use the country's UN
security council veto against any US-led military attack on Iraq. Among those
marching in the capital to support Mr Chirac's stance were some of his most
bitter political opponents, including the Communist leader Marie-George Buffet
and the anti-globalisation activist José Bové.
Germany Berlin's peace march turned out to be five times bigger than expected
by police and organisers - and twice as large as the biggest previous demonstration
in post-war Germany. By the time Saturday's protest reached its peak, an estimated
500,000 people were packed into the Tiergarten, Berlin's central park. Three
members of Chancellor Gerhard Schröder's centre-left cabinet defied his express
wishes and joined the march.
Italy Rome's ancient monuments were draped with peace flags on Saturday and
the city swarmed with anti-war campaigners, producing what organisers said
was the biggest turnout in Italy's long history of mass popular protest. The
music of Bruce Springsteen blasted over a crowd of leftwing opposition politicians,
film stars, Catholic church representatives, human rights groups and Iraqi
exiles. March campaigners claimed three million pacifists "invaded" Rome.
Police said the true figure was around 650,000, though it was "difficult to
count". The centre-right prime minister, Silvio Berlusconi, who has pledged
Italy's support for a US-led war, made no official comment on the march. His
deputy and leader of the far-right National Alliance, Gianfranco Fini, said
the protests had brought the world no closer to peace because "ideological
anti-Americanism" and "totalitarian pacifism" would not convince Saddam Hussein
to disarm. State television, RAI, did not broadcast the protest live, saying
it would put "undue pressure on politicians".
Saddam Hussein's deputy prime minister Tariq Aziz, on a controversial trip
to rally support for Iraq, was in Assisi to see the tomb of St Francis, the
patron saint of peace. "May God the almighty grant peace to the people of
Iraq and of the whole world," Mr Aziz, a Chaldean Catholic, wrote in the visitor's
book.
Israel The small turnout for Saturday's peace march through Tel Aviv confirmed
that nowhere is there more support for an American attack on Iraq than in
Israel. About 1,500 people rallied at the Tel Aviv museum of art. Some were
Arabs whose chants were anything but peaceful, with calls for retaliation
against America and denunciations of George Bush and Ariel Sharon as terrorists
more dangerous than Saddam Hussein. Other protesters included Jews who focused
their anger on the policies of their own government.
*
Grande manifestation au Soudan contre une guerre en Irak
KHARTOUM, Soudan (AP) - 26/2/3 - Plus d'un demi-million de personnes ont manifesté mercredi à Khartoum, la capitale du Soudan, pour protester contre une éventuelle offensive militaire des Etats-Unis contre l'Irak. La plupart des partis politiques et des fédérations professionnelles ont participé à la marche, escortée par plusieurs centaines de policiers. Le cortège s'est rendu au bureau des Nations unies et y a déposé une lettre ouverte au secrétaire général Kofi Annan, l'exhortant à empêcher qu'une guerre n'éclate et à ne pas suivre la voie de "l'axe tripartite du mal: l'Amérique, la Grande-Bretagne et l'Espagne". Les manifestants ont également appelé au boycottage des produits américains et israéliens, brûlé des drapeaux américains et brandi des portraits de Saddam Hussein. C'était la deuxième marche de ce genre en deux mois dans ce pays musulman.
*Plus de 250 pacifistes en tenue d'Adam en Australie
SYDNEY (Reuters) - 23/2/3 - Plus de 250 hommes se sont entièrement
déshabillés dans une ville australienne pour protester contre une participation
de leur pays à un conflit armé avec l'Irak. Etendus sur un terrain de football,
ils ont formé les mots "peace man" dans la ville côtière de Byron Bay, où
plus de 750 femmes s'étaient dévêtues voici peu en formant un coeur autour
des mots "No War" pour une photographie aérienne. "Des hommes de toutes formes
et de toutes tailles ont déposé les armes et surmonté leurs appréhensions
pour cette manifestation", a déclaré Cameron Sparkes-Carroll, l'un des organisateurs,
à l'Associated Press australienne. "De notre part, il s'agit aussi d'un commentaire
ironique sur le syndrome du petit homme qui a besoin de gros fusils."
L'Australie a dépêché des troupes dans la région du Golfe mais ne s'est
pas encore engagée dans une opération militaire en Irak sous commandement
américain. La semaine dernière, des centaines de personnes étaient descendues
dans les rues des principales villes australiennes dans le cadre d'un mouvement
de protestation mondial contre une guerre en Irak.
Selon un sondage publié dimanche, un nombre croissant d'Australiens seraient
toutefois favorables à une participation de leur pays à une guerre contre
l'Irak, avec ou sans le feu vert des Nations unies.
*
Immense manifestation pacifiste à Florence par Luke Baker
FLORENCE, Italie (Reuters) - samedi 9 novembre 2002 - Un demi-million
de pacifistes défilent à Florence Par Luke Baker FLORENCE, Italie (Reuters)
- MOBILISATION DISCRETE DE LA POLICE |
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La porte de Brandebourg à Berlin ornée d'une banderole contre la guerre
BERLIN (AP) - 10/3/3 - Les opposants à une guerre en Irak ont accroché lundi une banderole proclamant "la Vieille Europe dit : "non à la guerre" au sommet de la porte de Brandebourg, monument symbolique de la ville de Berlin. Trente militants de l'organisation écologiste Greenpeace ont déployé une banderole de sept mètres sur neuf au sommet du monument pour appeler le gouvernement du chancelier Gerhard Schröder à rester ferme dans son opposition à une intervention militaire contre Bagdad. AP
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NON A L'INVASION DE L'IRAK PAR L'EMPIRE US-OTAN ! Derrière les faux prétextes
invoqués par l'Empire pour attaquer l'Irak, Selon Charles Saint-Prot, spécialiste de l'Irak, les excuses
invoquées par les Etats-Unis pour justifier leur probable attaque sur
Bagdad, ne sont que des prétextes. Derrière cette décision, se cacherait
plutôt la volonté américaine d'asseoir encore plus son hégémonisme et
son impérialisme dans les pays arabes et les états producteurs de pétrole.
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Lubrifier la machine de guerre par Charles-André Udry
Mardi 5/11/02 COURRIEL D'INFORMATION ATTAC n°37 (http://attac.org/index) Quand la guerre, conduite sous la houlette des Etats-Unis, va-t-elle
commencer ? Du si, les «observateurs» ont passé au quand. Le monopole de la puissance Le marché de l'énergie du XXIe siècle « Alignez-vous » James Woosley éclaire un autre aspect de la politique d'alliance des Etats-Unis en vue d'«éliminer les armes de destruction massive» et de «changer de régime» en Irak. J. Woosley, ancien directeur de la CIA, déclare sans ambages que les négociations entre les membres du Conseil de sécurité de l'ONU s'effectuent sur un fond de froids marchandages : ceux qui s'alignent avec les Etats-Unis auront droit au partage des dépouilles, les autres devront réfléchir à leurs futures alliances. Or, le contrôle du pétrole irakien permettra non seulement aux Etats-Unis de disposer de «dépôts» garantissant la régularité d'approvisionnement en cas de crise avec l'Arabie saoudite, mais aussi d'un instrument de pression sur le prix du pétrole. Suivant le volume extrait - ne serait-ce que pour payer la guerre - l'OPEP sera affaiblie, et avec elle le Venezuela de Chavez. Quant à l'Arabie saoudite, lorsque le cours du pétrole trouera le plancher des 18 dollars le baril, sa stabilité financière sera ébranlée. Les Etats-Unis disposeront ainsi d'un bras de levier efficient pour accompagner un autre type de changement de régime. Suivant les cours du pétrole, les investissements en Russie peuvent être rapidement dévalorisés - le coût d'extraction en Sibérie étant élevé. Toute l'économie russe s'en ressentirait. Poutine et ses acolytes de Lukoil le savent. Les Etats-Unis ont déjà réussi à ébrécher le monopole russe sur le transport du pétrole avec le lancement de l'oléoduc Bakou (Caspienne)-Tbilissi (Géorgie)-Ceyhan (Turquie). La grogne d'un Schröder face aux initiatives musclées de Bush se révélera vite fortement électorale. Sa visite à Blair le 24 septembre marque la première étape d'un réalignement. L'appel à l'ordre du PDG du puissant groupe Siemens, Heinrich von Pierer, sera entendu :« Les relations de l'Allemagne avec les Etats-Unis sont particulièrement importantes : l'accord sur les valeurs politiques fondamentales et l'orientation économique ne doit pas être froissé à la légère [...]. Les récents commentaires de M. Schröder sur la politique américaine en direction de l'Irak étaient indiscutablement nourris par la chaleur d'une campagne électorale. » (6) Les alignements sur la position américaine se feront plus vite que d'aucuns le pensent. Les prises de position des impérialismes européens ne méritent pas la flatterie d'une certaine gauche. Bush et l'industrie d'armement «Au moins 32 importants responsables de l'administration [Bush] sont
soit d'anciens membres de conseils d'administration, soit des consultants,
soit des actionnaires importants de sociétés fournissant de l'armement
; et 17 de ces responsables[nommés par le cercle présidentiel] ont des
liens avec des fournisseurs décisifs du système de défense par missiles
: Lockheed Martin, Raytheon, Boeing et Northrop Grumman. » Voilà ce
que l'on pouvait lire dans le Washington Postdu 18 août 2002. 1. Los Angeles Times, 10 septembre 2002. |
Iraq War Could Be a Toxic Nightmare La guerre en Irak risque d'être un cauchemar toxique By Katherine Stapp AlterNet (http://www.alternet.org/) - November 7, 2002. Major casualties of a war with Iraq would be the region's fragile
environment and the health of its inhabitants and combatants, if the
last Persian Gulf conflict is anything to judge by, arms experts and
activists say. Eleven years ago, both sides in the Gulf War left Kuwait's
ecosystems in chaos -- Iraq by torching oil wells as its soldiers retreated,
and the United States by littering the desert with thousands of rounds
of depleted uranium (DU) munitions.
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HALTE AUX BOMBARDEMENTS SUR L'IRAKLes bombardements sur l'Irak de la coalition anglo-américaine se poursuivent (mais la France, notamment, les condamnent enfin !) Pour connaître le point de vue irakien, aller à l'adresse
suivante de l'agence de presse irakienne : INA
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L'Empire US se heurte à des résistances...
KOWEIT (AFP) - lundi 18 mars 2002 - Le vice-président américain
Dick Cheney s'est heurté à des résistances à une frappe contre l'Irak, principal
thème de sa première tournée dans neuf pays arabes, plus préoccupés par le
cas d'Israël. Même le Koweit, un fidèle allié de Washington et ennemi juré
du régime du président irakien Saddam Hussein, a opposé une fin de non-recevoir
à une offensive militaire contre l'Irak. "Nous n'allons pas soutenir cela
(une frappe) contre l'Irak, non pas parce que l'Irak est un ami du Koweit
mais parce que les circonstances actuelles ne sont pas propices", a déclaré
lundi à la presse le ministre des Affaires étrangères du Koweit, cheikh Sabah
Al-Ahmed Al-Sabah, en présence de M. Cheney. "J'espère que le régime irakien
mesurera la portée de ce qui pourrait arriver à son peuple s'il refuse d'autoriser
le retour des inspecteurs de l'ONU" en désarmement, a cependant ajouté le
ministre koweitien. M. Cheney, qui a achevé à Koweit une tournée dans neuf
pays arabes, était venu sonder ses interlocuteurs sur une offensive militaire
d'envergure, que l'administration du président George W. Bush menace de lancer
pour renverser le régime irakien, qu'elle soupçonne de développer des armes
de destruction massive. De l'Egypte aux monarchies du Golfe, en passant par
le Yémen, Dick Cheney s'est vu publiquement répondre qu'une telle attaque
était inappropriée pendant que les violences israélo-palestiniennes faisaient
rage. "Le vice-président américain a entendu ce discours: l'Amérique doit
arrêter le terrorisme israélien et empêcher Israël de posséder des armes de
destruction massive. C'est là la priorité des pays de la région, et non pas
une frappe militaire contre l'Irak", écrivait dimanche le quotidien saoudien
Al-Watan. L'Arabie saoudite, principal allié des Etats-Unis dans le Golfe,
a même affirmé qu'elle n'autoriserait pas, de même que pendant la guerre en
Afghanistan, l'utilisation de son sol pour une attaque contre l'Irak, par
la voix de son prince héritier Abdallah ben Aziz.
"Pour la première fois depuis longtemps, l'Amérique essuie un refus collectif
(de sa politique) de la part de pays qu'elle considère comme des amis",
écrivait pour sa part lundi le quotidien émirati Al-Khaleej, relevant que
"la plupart de ses alliés européens ont rejeté ouvertement le projet de frappe
contre l'Irak". Se retrouvant sur la défensive, Dick Cheney a répété ces derniers
jours que sa tournée n'était pas destinée à préparer une offensive contre
l'Irak, affirmant que "beaucoup de spéculations infondées", circulent à propos
de son périple. "D'aucuns croient qu'il y a une seule question qui m'intéresse
ou que je suis ici pour organiser une opération militaire contre l'Irak, mais
cela n'est pas vrai", a-t-il dit lundi à Manama, ajoutant toutefois: "Il est
vrai que l'Irak nous préoccupe, mais ce n'est qu'un sujet parmi d'autres".
"L'Irak a le devoir de se conformer aux résolutions internationales", a-t-il
dit à Koweit. Les responsables du Golfe, comme de l'ensemble des pays arabes,
partagent ce point de vue. "Tout ce que l'Irak a à faire, c'est de se conformer
aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et de respecter ses voisins",
a déclaré à l'AFP un responsable du Golfe sous couvert d'anonymat. L'Irak,
qui a lancé une contre-offensive diplomatique dans le monde arabe à celle
de M. Cheney, a tenté une ouverture, en laissant entendre à plusieurs reprises
qu'il accepterait sous conditions le retour des inspecteurs en désarmement
de l'ONU.
"L'Irak refuse le retour des inspecteurs tant que l'on a pas défini les sites
à inspecter et un calendrier précis", a déclaré le vice-président irakien
Taha Yassine Ramadan au quotidien saoudien Asharq Al-Awsat.
100 jets join attack on Iraq
6 septembre 2002
About 100 American and British aircraft took part in an attack
on Iraq's major western air defence installation yesterday in the biggest
single operation over the country for four years. The raid appeared to
be a prelude to the type of special forces operations that would have to begin
weeks before a possible American-led war.
It was launched two days before a war summit between President George W Bush
and Tony Blair in America. The Prime Minister promised that Britain would
be alongside the Americans "when the shooting starts".
The raid seemed designed to destroy air defences to allow easy access for
special forces helicopters to fly into Iraq via Jordan or Saudi Arabia to
hunt down Scud missiles before a possible war within the next few months.
Although only 12 aircraft dropped precision-guided bombs on to the H3 airfield,
240 miles west of Baghdad and close to Jordan, many support aircraft took
part. The strikes were carried out by nine American F15 Strike Eagles and
three RAF Tornado GR4 ground attack aircraft flying from Kuwait. At least
seven types of aircraft took part. Fighter cover was provided by US F-16 Fighting
Falcons and RAF Tornado F3s from Saudi Arabia. RAF VC10 tanker aircraft flying
from Bahrain were among the support aircraft. These also included EA6b Prowlers,
which send out signals to confuse enemy radar, and E3a Awacs aircraft that
co-ordinate operations and carry out reconnaissance of any response. RAF Tornados
also took part in the reconnaissance. American central command refused to
go into detail about the number of aircraft involved in the raid. It said:
"Coalition strikes in the no-fly zones are executed as a self-defence measure
in response to Iraqi hostile threats and acts against coalition forces and
their aircraft."
The Pentagon said that the raid was launched in "response to recent Iraqi
hostile acts against coalition aircraft monitoring the southern no-fly zone".
Iraq had made 130 attempts to shoot down coalition aircraft this year. The
Ministry of Defence in London refused to confirm that RAF aircraft had taken
part, but defence sources said that Tornado ground attack and reconnaissance
aircraft played a key role. The attack on what the American central command
described as an "air defence command and control facility" was the first time
that a target in western Iraq had been attacked during the patrols of the
southern no-fly zone. Until yesterday, all strikes had been against air defence
sites in the south, around Basra, Amara, Nassairya and Baghdad.
Central command said it was still assessing the damage caused by the attack.
If the air defence installation was not destroyed, a second raid is expected.
As well as blinding Iraqi radar to any special forces helicopters, the loss
of the H3 installation would allow allied aircraft mounting major raids on
Iraq a trouble-free route into the country. In a further sign that America
was preparing for war, a Pentagon official confirmed that heavy armour, ammunition
and other equipment had been moved to Kuwait from huge stores in Qatar.
Thomas White, the army secretary, said: "We have done a lot with pre-positioned
stocks in the Gulf, making sure that they are in the right spot to support
whatever the president wants to do." Any war on Iraq is likely to begin with
a gradual intensification of attacks on air defences. But yesterday's raid
appears more likely to be related to the special forces Scud hunts. It was
the SAS which specialised in the attempts to hunt down the Scuds during the
Gulf war. Although the raids were largely unsuccessful, they spawned a series
of rival books by former members of the regiment.
Mr Bush, speaking in Louisville, Kentucky, said that, besides having talks
with Mr Blair, he would be meeting the leaders of France, Russia, China and
Canada over the next few days. He would tell them that "history has called
us into action" to oust Saddam Hussein, the president of Iraq.
He said he was looking forward to the talks, but suggested that the US could
do the job on its own if need be. "I am a patient man," he said. "I've got
tools; we've got tools at our disposal. We cannot let the world's worst leaders
blackmail, threaten, hold freedom-loving nations hostage with the world's
worst weapons." By Michael Smith, Defence Correspondent (Filed: 06/09/2002)
Iraq claims civilian targets were attacked
by TIM RIPLEY
7/9/2 - Baghdad yesterday accused Britain and America of attacking
civilian targets during their air raid on Thursday against an airbase in western
Iraq. The raid, reported to have been the biggest such operation in four
years, dramatically raised the stakes in the confrontation with Saddam
Hussein and put some muscle behind George Bush and Tony Blair¹s demands that
weapon inspectors should return to monitor Iraq.
With Washington and London this week stepping up the psychological pressure
on Iraq, the attack served to indicate a carefully co-ordinated policy to
use political, diplomatic and military leverage to increase pressure on Baghdad.
The normally slick Iraqi propaganda machine, however, provided only vague
details of the supposed target of the raid, declaring it to be "civil and
service installations" and providing no details of civilian injuries or deaths.
Both London and Washington reported that all of their aircraft returned safely
to airbases in Gulf states and on the carrier USS George Washington in the
Arabian Gulf. The Pentagon has stressed that the target for the strike by
RAF, USAF and US Navy jets was far from any civilian populated areas. "Coalition
aircraft never target civilian populations or infrastructure and go to painstaking
lengths to avoid injury to civilians and damage to civilian facilities," said
US Central Command.
Four RAF Tornado GR4 aircraft based in Kuwait, participated in the attack
along with USAF F-15E Strike Eagles and US Navy F-18 Hornets. RAF Tornado
F.3 fighters flew escort missions and RAF Tristar tanker planes refuelled
the scores of American and British planes taking part.
Three targets within the sprawling H-3 airbase complex were hit, including
an air defence command bunker, a radar site and fibre-optic communications
cable link. The latter enables the Iraqis to defeat US radio jamming and its
destruction would have been an important objective of the raid.
Western Iraq would be the key launch pad for Iraqi Scud missile strikes on
Israel so the neutralisation of air defences is likely to be a top US priority.
There was some discomfort in London and Washington that media coverage of
the raid had run ahead of the political strategy, with the Ministry of Defence
and Pentagon spending most of yesterday afternoon trying to down-play the
significance of the raid, saying reports had exaggerated the operation.
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L'Irak avertit qu'une frappe américaine enflammera la région
BAGDAD (AFP) - 13/9/2 - L'Irak a averti que toute frappe américaine
contre son territoire "mettrait le feu" à la région, après une mise en demeure
du président George W. Bush qui a évoqué devant l'ONU "une action inévitable"
contre le régime de Saddam Hussein s'il ne désarme pas. Dans une première
réaction irakienne au discours de M. Bush devant l'Assemblée générale de l'ONU
à New York, la télévision d'Etat satellitaire a affirmé que "les Etats-Unis
payeront un prix (fort) car l'Irak ne sera pas une proie facile, comme le
pensent les aventuriers américains".
"Le fait de lancer une telle agression mettra le feu (à la région) et s'il
est allumé, ce feu détruira tout sur son passage et personne ne sera en mesure
de l'éteindre", a ajouté le commentateur de la télévision.
Le vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz a affirmé vendredi que l'Irak
donnerait une "leçon" aux Etats-Unis en cas de frappe américaine contre son
pays. "Nous avons la capacité de défendre notre patrie et nous avons les moyens
de le faire. Nous allons combattre avec courage et nous leur donnerons une
leçon", a déclaré M. Aziz à la chaîne satellitaire arabe Middle East Broadcasting
Center (MBC), basée à Dubaï. M. Aziz a affirmé plus tôt à des journalistes
à Bagdad que le discours musclé contre l'Irak de George W. Bush, jeudi à l'ONU,
était fait de "mensonges et d'affabulations". Le discours de Bush ne comporte
que "des exagérations et des mensonges", a également affirmé Saad Kassem Hammoudi,
un responsable du parti Baas au pouvoir à Bagdad. "Ces exagérations et ces
mensonges flagrants, dont les membres du Conseil de sécurité se rendent compte,
ne doivent pas émaner du président du plus puissant Etat au monde", a ajouté
M. Hammoudi.
M. Bush a mis en demeure le régime irakien de renoncer aux armes de destruction
massive et sommé l'ONU d'agir de manière résolue pour se faire respecter par
Bagdad. Il a demandé une nouvelle résolution de l'ONU pour obtenir le désarmement
de l'Irak, affirmant qu'en cas de refus de Bagdad "le monde doit agir de manière
décisive pour que l'Irak soit mis devant ses responsabilités". Si l'Irak continue
de défier l'ONU, "une action est inévitable", a-t-il dit, dans une claire
menace de recours à l'option militaire. M. Bush a sommé le régime de Saddam
Hussein, s'il "souhaite la paix", de révéler, retirer ou détruire "immédiatement
et sans condition toutes ses armes de destruction massive, tous ses missiles
longue portée et tous les matériels les accompagnant".
"Le comportement stupide de Bush et ses objectifs belliqueux (...) montrent
bien qu'il est irresponsable", a affirmé la télévision irakienne, en soutenant
que le président américain "n'a pas été capable de présenter des preuves (sur
l'arsenal irakien d'armes prohibées) comme il avait pourtant promis au monde".
Bien avant son discours, la presse officielle irakienne a accusé dans la matinée
M. Bush d'exploiter l'ONU pour légitimer une attaque contre l'Irak.
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L'Irak accepte sans conditions le retour des inspecteurs en désarmement de l'ONU
NATIONS UNIES (AP) - mardi 17 septembre 2002- L'Irak accepte
sans conditions le retour des inspecteurs en désarmement de l'ONU, a annoncé
lundi le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan. "Je peux vous confirmer
que j'ai reçu une lettre des autorités irakiennes faisant part de leur décision
d'autoriser le retour des inspecteurs sans conditions pour qu'ils continuent
leur travail", a déclaré M. Annan. "Je transmets dès à présent la lettre au
Conseil de sécurité et ils devront décider ce qu'ils feront ensuite, et bien
sûr, M. Blix et son équipe seront prêts à continuer leur travail", a ajouté
M. Annan, faisant référence à Hans Blix, chargé de diriger la mission en désarmement
des Nations unies.
Dans un communiqué, celui-ci a salué l'offre irakienne, et affirmé qu'il était
prêt à reprendre dans l'immédiat des pourparlers avec les Irakiens afin de
discuter "des arrangements pratiques de la reprise des inspections." "Il y
a des dizaines de détails à régler avant le retour des inspecteurs tels que
le transport, l'interprétariat, l'autorisation d'atterrir pour les hélicoptères,
l'organisation des bureaux et du logement", a estimé Hans Blix, précisant
qu'il était possible que des inspecteurs soient sur le terrain en quelques
jours mais qu'il leur faudrait plusieurs mois d'organisation avant de pouvoir
commencer l'inspection des sites irakiens.
Dans sa lettre adressée aux Nations unies, Bagdad demande aux membres du Conseil
de sécurité de l'ONU -parmi lesquels les Etats-Unis- de "respecter la souveraineté,
l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de l'Irak." "Le gouvernement
de la république d'Irak a basé sa décision concernant le retour des inspecteurs
sur le désir d'appliquer les résolutions du Conseil de sécurité et de lever
les soupçons selon lesquels l'Irak posséderait toujours des armes de destruction
massive", peut-on lire dans ladite lettre. Les autorités irakiennes expliquent
en outre répondre positivement à l'appel lancé par Kofi Annan, la Ligue Arabe
et d'autres pays islamiques.
Kofi Annan a indiqué lundi soir que la Ligue arabe avait joué un rôle clé
et remercié son président Amr Moussa pour "les efforts acharnés" qu'il a fournis
"afin d'aider à convaincre l'Irak d'autoriser le retour des inspecteurs."
Si le secrétaire général de l'ONU a refusé de répondre aux questions de la
presse, un communiqué devait lui être adressé sous peu.
De son côté, la Maison blanche a refusé la proposition irakienne, affirmant
qu'il s'agissait d'un revirement tactique de Bagdad, incapable de modifier
le désir de l'administration Bush d'évincer Saddam Hussein.
Le secrétaire général des Nations unies s'est entretenu lundi soir avec le
ministre irakien des Affaires étrangères Naji Sabri et le chef de la Ligue
arabe Amr Moussa, une rencontre au terme de laquelle l'Irak a donné son accord
au retour des inspecteurs en désarmement de l'ONU. "C'est une bonne nouvelle",
avait commenté un peu plus tôt Naji Sabri, chargé de remettre par écrit à
Kofi Annan l'accord de Bagdad. Ce retour possible des inspecteurs en désarmement
intervient quelques jours après le discours du président George W. Bush devant
l'Assemblée générale des Nations unies, une allocution au cours de laquelle
le chef de la Maison blanche avait demandé à l'Irak d'appliquer les résolutions
du Conseil de sécurité ou, d'assumer les conséquences. "Je pense que le discours
du président a galvanisé la communauté internationale", a estimé lundi soir
le secrétaire général des Nations unies. Les résolutions adoptées par le Conseil
de sécurité de l'ONU stipulent que les sanctions imposées au régime de Saddam
Hussein après l'invasion du Koweït en 1990 par les forces irakiennes ne peuvent
être levées qu'en cas de retour des inspecteurs en désarmement qui constateraient
que toutes les armes de destruction massive ont été détruites en Irak. Le
régime de Saddam Hussein a toujours refusé le retour des inspecteurs de l'ONU
depuis 1998, date à laquelle ils avaient quitté l'Irak, anticipant une vague
de représailles américano-britanniques pour refus de coopérer. AP
Washington rejette la proposition de Bagdad
NATIONS UNIES (AP) - mardi 17 septembre 2002 - La Maison blanche
a rejetté la proposition faite par l'Irak d'autoriser le retour des inspecteurs
en désarmement de l'ONU sans conditions, qualifiant cette décision de revirement
tactique, incapable de modifier le désir de l'administration Bush d'évincer
Saddam Hussein.
Dans un communiqué délivré par la Maison Blanche lundi, l'administration Bush
affirme ainsi que l'offre de Bagdad est "une mesure tactique prise par l'Irak
dans l'espoir d'éviter une réaction forte du Conseil de sécurité des Nations
unies." "En tant que telle, c'est une tactique qui échouera", garantit le
porte-parole de la Maison blanche, Scott McClellan, dans le communiqué. "Ce
n'est pas une question d'inspections. Il s'agit de la disparition des armes
de destruction massive de l'Irak et de l'observation de toutes les autres
résolutions du Conseil de sécurité par l'Irak", affirme-t-il depuis Washington.
L'administration Bush continue de demander aux Nations unies un décret qui
ferait comprendre que l'organisation (des Nations unies) fera respecter les
16 résolutions que Saddam a violées", précise encore le porte-parole. Le communiqué
demande finalement "une nouvelle résolution du Conseil de sécurité des Nations
unies qui soit efficace et qui permette de s'attaquer à la menace que présente
Saddam Hussein pour le peuple irakien, la région et le monde entier."
Selon un responsable de la Maison blanche qui a requis l'anonymat,
la nouvelle proposition irakienne ne satisfait ainsi aucune des demandes exprimées
par l'administration américaine, et les responsables américains ne voient
aucune raison de changer de position. La lettre de Bagdad ne constitue pas
une surprise, en raison du passif historique des communiqués de ce genre mais
aussi parce que des représentants de l'administration Bush avaient obtenu
en avant-première des indications selon lesquelles l'Iraq préparait une telle
proposition, a avancé ce représentant. Celui-ci a confirmé que l'administration
américaine attendait une nouvelle résolution des Nations unies qui établirait
la liste des résolutions antérieures violées par l'Irak, ce dont le régime
de Saddam Hussein a besoin pour les respecter, et les conséquences auxquelles
Bagdad s'expose si elle ne le fait pas. C'est par le biais du secrétaire général
des Nations unies que l'Irak a annoncé lundi qu'elle acceptait le retour des
inspecteurs en désarmement de l'ONU sans conditions. Le secrétaire général
des Nations unies s'était entretenu un peu plus tôt avec le ministre irakien
des Affaires étrangères Naji Sabri et le chef de la Ligue arabe Amr Moussa,
une rencontre au terme de laquelle l'Irak a donné son feu vert.
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Une ministre allemande compare Bush et Hitler :
tollé de l'opposition et de la Maison Blanche
Elle aurait pu aussi comparer lesdites "FS" (Forces Spéciales) aux fameux "SS" du régime nazi !
BERLIN (AP) - 19/9/2 - La tension monte entre Washington et
Berlin, profondément opposées sur l'attitude à avoir face à l'Irak, sur fonds
de campagne électorale allemande. Un membre du gouvernement allemand qui avait
comparé le président américain George W. Bush à Adolf Hitler s'est attiré
les foudres de la Maison Blanche jeudi, tandis que l'opposition, trois jours
avant les élections législatives, réclamait sa démission.
Selon le journal allemand Schwaebisches Tagblatt, qui avait un journaliste
sur place, la ministre de la Justice Herta Daeubler-Gmelin aurait expliqué
à un petit groupe de syndicalistes mercredi que Bush souhaitait attaquer l'Irak
pour détourner l'attention de ses problèmes intérieurs, comme le ralentissement
économique américain. "C'est une méthode populaire. Même Hitler l'avait utilisée",
aurait-elle déclaré. Jeudi, la ministre a estimé que l'interprétation de ses
propos était "tirée par les cheveux" et "calomnieuse", mais n'a pas nié avoir
dit une telle chose. Les dirigeants de l'opposition ont affirmé que ces propos
étaient anti-américains et demandé la démission de la ministre. "Ceci nous
montre ce que Schroeder et ses sociaux-démocrates pensent réellement de nos
alliés américains", a commenté Thomas Goppel, un assistant du candidat conservateur
Edmund Stoiber. A Washington, le porte-parole de Maison Blanche a vivement
réagi. "Ce commentaire de la ministre de la Justice est insultant et inexplicable",
a-t-il déclaré. Il a cependant cherché à calmer le jeu: "Les Etats-Unis et
l'Allemagne ont une relation très longue et solide, et les relations entre
les peuples des Etats-Unis et d'Allemagne sont très importantes pour les Américains",
a-t-il ajouté. De son côté, le sénateur Jesse Helms n'y a pas été de main
morte: il a dénoncé ce genre de critique comme dommageable pour les relations
bilatérales. Il a estimé que si le chancelier Schroeder était réélu et ne
se montrait pas plus constructif vis-à-vis de l'Irak, "alors le Congrès américain
doit sérieusement envisager que les forces américaines quittent l'Allemagne
et s'installent sur le territoire d'autres alliés de l'OTAN qui soutiennent
vraiment les Etats-Unis et souhaitent avoir un rôle dans l'alliance au XXIème
siècle". En pleine campagne électorale, le chancelier Schroeder s'est montré
très ferme dans son opposition à toute intervention américaine contre le régime
de Saddam Hussein. AP
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Paris et Moscou freinent le projet américain de résolution sur l'Irak
NEW YORK (AFP) - Mercredi 23 octobre 2002 - Le projet américain
de résolution de l'ONU sur l'Irak, qui impose des conditions draconiennes
et un calendrier très strict aux inspections en désarmement, a été accueilli
froidement mardi à Paris et Moscou, alors que Washington s'est dit déterminé
à aller de l'avant. L'Irak a appelé de son côté les membres du Conseil de
sécurité de l'ONU à s'abstenir d'adopter une nouvelle résolution concernant
la mission des inspecteurs onusiens en désarmement. Une deuxième réunion mardi
des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le
texte américain de résolution sur le désarmement de l'Irak s'est terminée
en début de soirée sans qu'aucune décision ne soit annoncée. Il s'agissait
de la troisième réunion en 48 heures des ambassadeurs des cinq membres permanents
du Conseil de sécurité (Chine, France, Grande-Bretagne, Russie et Etats-Unis).
Ces contacts "visent à éviter un veto", a déclaré mardi soir à New York l'ambassadeur
des Etats-Unis à l'ONU, John Negroponte, qui s'adressait aux journalistes
à l'issue de la réunion. Les Etats-Unis ont reconnu qu'ils s'attendaient à
des discussions "compliquées" et à des "empoignades" sur le texte qu'ils ont
soumis lundi aux quatre autres membres permanents du Conseil de sécurité à
l'ONU. "Ces discussions vont de l'avant" mais "ce sera un processus compliqué
parce que le texte est long, et il y aura aussi probablement des empoignades",
a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Richard Boucher. La Maison
Blanche a néanmoins averti que les Nations Unies "n'avaient pas tout leur
temps" pour approuver une nouvelle résolution.
Le ministre russe des Affaires étrangères Igor Ivanov a affirmé que le texte
américain ne correspondait pas "pour l'instant" à ce que souhaite la Russie.
De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin,
a déclaré à Luxembourg que "des progrès sont encore nécessaires et qu'il reste
beaucoup de travail à faire" avant d'aboutir à un accord.
Le projet préconise que les inspecteurs en désarmement aient un accès complet
et immédiat à tous les sites qu'ils décident de visiter, quels que soient
les accords qui avaient pu être précédemment passés entre l'Irak et les Nations
Unies à leur sujet. Bagdad aurait sept jours pour accepter officiellement
la nouvelle résolution, une fois adoptée. Il disposerait ensuite de 30 jours
pour fournir une liste de tous ses programmes d'armements.
La Commission de contrôle, d'inspection et de vérification des Nations Unies
(COCOVINU) et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AEIA) auraient
ensuite 45 jours pour commencer leurs inspections. La résolution "ordonne"
aux directeurs exécutifs de ces deux organismes "de faire immédiatement rapport
au Conseil de sécurité de toute violation de l'Irak à l'une des obligations".
Le Conseil se réunirait alors immédiatement "afin d'étudier la situation et
la nécessité de se conformer complètement à toutes les résolutions du Conseil
afin de rétablir la paix et la sécurité internationale".
"Les pays membres permanents du Conseil de sécurité sont appelés à oeuvrer
avec sérieux pour empêcher l'adoption de projets maléfiques américains", a
affirmé le commentateur politique de la télévision d'Etat irakienne.
Le Pentagone a par ailleurs annoncé un renforcement des forces navales et
aériennes au Moyen-Orient, notamment avec le déploiement anticipé du porte-avions
USS Constellation qui croisera en décembre en même temps que le USS Abraham
Lincoln.
Le guide suprême de la République islamique d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei,
a mis en garde contre une frappe des Etats-Unis en Irak, qui serait "nuisible
à long terme pour les Américains à cause du sentiment d'anti-américanisme
croissant". Même son de cloche à Damas où le président syrien Bachar al-Assad
a demandé mardi aux Etats-Unis de se comporter avec "sagesse" vis-à-vis de
l'Irak, lors d'un entretien avec l'émissaire américain William Burns, a rapporté
Radio-Damas.
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A Nuclear Nightmare in Baghdad
By Gar Smith
The-Edge - December 2, 2002 "The United States has conducted
two nuclear wars. The first against Japan in 1943, the second in Kuwait and
Iraq in 1991." Dr. Helen Caldicott. Takashi Morizumi wasn't sure he'd be
allowed into the United States because his passport was stamped with so many
entry marks from the Iraqi customs agents. Fortunately, this courageous Japanese
photojournalist was allowed to visit the U.S. in late October and, at a packed
meeting at the Asia Resource Center in Oakland, California, he hosted a slideshow
that gave his audience a stunning and oft-times harrowing view of life
inside Iraq. But the shock of Morizumi's photos does not lie in revelations
of domestic persecution or social privation at the hands of elected Iraqi
strongman Saddam Hussein. The evil force that fills the most unsettling
frames of Morizumi's photos has its roots in America. That evil finds form
in a legacy of twisted bodies, cancer-blistered faces and the silent screams
of dying children children who have come in contact with the residue of
depleted uranium that U.S. forces rained on Kuwait and Iraq during the Gulf
War, 11 years ago. Morizumi's photos of downtown Baghdad capture scenes
that look surprising like the core of any large metropolis. Tall buildings
festooned with commercial advertising and brand-names tower over crowds of
shoppers and commuters shuffling between busy lanes of traffic. There are
a few telling differences, however. The distinct dome of a mosque rises between
the skyscrapers, signaling that the city lies in the Middle East. And the
huge portraits of Saddam Hussein stretched across the facades of downtown
high-rises testify that the city is, most definitely, Baghdad. Morizumi noted
with amusement that the portraits of Saddam are not deployed merely for self-aggrandizement.
They are also functional. "They tell you something about what goes on inside
the building," Morizumi discovered. If the building served the needs of farmers,
there would be a huge picture showing Hussein working in the fields. If the
high-rise hosted an office of the state telephone company, the portrait would
show Hussein cradling a phone to his ear. Asked his impression of the average
citizen's feeling toward Saddam (who is seldom seen in public), Morizumi stated
that the Iraqi leader appears to be thought of as something like "a national
"mascot."
A Land of Buried Terror Despite his nonpartisan role as an independent photojournalist,
Morizumi was not completely free to wander about and take photos. Outside
the cities he frequently had to deal with security officers assigned to escort
him or military personnel who tried to discourage his efforts. He recalled
one occasion when he spotted a Bedouin family off the side of the road. He
bolted from his official car and began running into the desert to capture
a photo. As he approached the family, the man suddenly pulled a sword from
his side and began to brandish it in a threatening manner. At the same time,
the Iraqi guards who had been escorting Morizumi's vehicle began firing rifle
shots over his head. It was a good thing he reflexively froze in his tracks.
As the Bedoins and guards soon explained, he had just run out into the middle
of a minefield. Despite this close brush with death, Morizumi continued to
seek out people in poor villages and was overcome with their generosity as
they welcomed him into their homes and treated him to meals of grain, small
portions of meat and home-baked breads. And a Land of Buried Children But
it was the memory of the children whose wide eyes and bright smiles surrounded
him in cities and villages that stayed with him. And it was the memory of
the other children that has haunted him children confined to hospital beds
with swollen limbs and distended bellies who looked out at the world through
sunken eyes as the hair died and fell from their heads. These were the
children dying from radiation poisoning dying in extended agony in hospitals
that had no pain-killing medicines because of U.S.-imposed economic sanctions.
Every day outside the city's children's hospital, Morizumi watched as small
wooden coffins were strapped to the roofs of vehicles that carried the small
withered bodies away for burial. There are so many Iraqi children dying from
cancer now that a special children's cemetery had to be created to accommodate
their remains. In 1983, childhood cancers were virtually unknown in Iraq.
Immediately after the end of the Gulf War, however, Iraq's children started
to die from cancers in the hundreds. Last year the toll topped 600 and the
numbers have been rising steadily each year since the war ended. For the children
of Iraq and the parents who grieve for them, the 1991 war has never ended.
Morizumi has made numerous return trips to Iraq to document the tragic toll
of the U.S. resort to nuclear warfare. Perhaps his saddest observation is
the following: "Whenever I return, I am surprised on those rare occasions
when I meet a sick child I met before who is still alive." Sadly, most of
the youngsters in Morizumi's photos have since died. The faces of these children
and the frozen-in-time record of their suffering should be studied by
every saber-rattling member of the White House and Pentagon and Senate and
Congress.
Gar Smith is the editor of The-Edge and former editor of Earth Island Journal.
Takashi Morizumi's photos are now on exhibit across the U.S., thanks to an
organizing effort by Japanese anti-nuclear activist Yumi Kuchki. Morizumi's
extraordinarily wrenching collection of images and recollections are also
available in a 36-page booklet called "A Different Nuclear War: Children of
the Gulf War."
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Le parlement irakien se désavoue sous la pression de l'Onu
Bel exemple de "démocratie" [sic] à la sauce de l'Empire US-OTAN !
BAGDAD (Reuters) - 5/10/5 - Sous la pression de l'Onu, le parlement irakien est revenu sur sa décision de recourir à deux poids deux mesures lors du référendum du 15 octobre sur le projet de nouvelle constitution.
L'Onu s'était insurgée mardi contre une décision prise dimanche par les députés qui rendait l'adoption de ce texte plus aisée en réduisant les perspectives de veto pour les sunnites qui s'y opposent.
Pour qu'elle soit rejetée, avaient-ils estimé, il fallait que les deux tiers des "inscrits" - et non des "votants" - disent "non" dans trois de 18 provinces du pays.
En revanche, pour qu'elle soit adoptée, il suffisait qu'une majorité simple des "votants" - et non pas des inscrits - disent "oui" au niveau national.
Jose Aranaz, conseiller juridique de l'équipe observateurs de l'Onu pour le scrutin, avait déclaré mardi que l'organisation mondiale s'était émue auprès du gouvernement et du parlement de ces doubles critères.
"Nous leur avons dit que la décision prise n'était pas acceptable et qu'elle ne répondrait pas aux normes internationales", avait-il souligné.
Mercredi, les députés ont "rectifié le tir" en parlant dans tous les cas de "votants".
"Nous avons voté une résolution précisant que votants voulait dire ceux qui sont inscrits sur les listes électorales et qui ont exercé ce droit, c'est-à-dire qu'ils ont voté au référendum", a annoncé le vice-président du parlement, Hussein Chahristani.
Saïd Arikat, porte-parole de l'Onu en Irak, s'est dit satisfait de la décision des députés de faire machine arrière. "Ils sont revenus sur leur décision comme nous espérions qu'ils le feraient", a-t-il dit.
"UNE DECISION MAUVAISE, INIQUE, ANTI-DEMOCRATIQUE"
Chahristani a dit toutefois ne pas comprendre que les Nations unies se soient inquiétées si tard de cette formulation alors que le parlement les avait abondamment consultées avant son vote de dimanche.
Le parlement, où les chiites disposent de la majorité, a toutefois inséré mercredi trois conditions dans sa nouvelle résolution qui reviennent à se réserver le droit de contester les résultats s'il pense que, dans certaines régions, les électeurs ont été intimidés.
Chahristani s'est déclaré particulièrement préoccupé des conditions de vote dans les régions où coexistent sunnites et chiites comme à Bakouba, au nord-est de Bagdad, où la guérilla a menacé les électeurs.
Le gouvernement a accepté les trois conditions du parlement, a-t-il dit, en précisant que l'une d'elles était que les forces de sécurité soient déployées dans les lieux à risques durant et après le scrutin afin d'éviter toutes représailles contre les électeurs.
La seconde condition est que les assesseurs fassent l'objet d'enquêtes minutieuses pour éliminer toute personne susceptible de transmettre à l'extérieur des informations sur ceux qui votent.
La troisième exigence des parlementaires est que, s'ils estiment que les opérations de vote dans une zone donnée ont été faussées par des violences ou des menaces, ils puissent contester le résultat devant la justice sous la supervision de la commission électorale indépendante.
"La décision de l'autre jour était mauvaise, inique et anti-démocratique", a déclaré à Reuters un parlementaire kurde indépendant, Mahmoud Osman, en se félicitant qu'elle ait été rectifiée.
Pratiquement absents du parlement pour avoir largement boycotté les législatives de janvier dernier, les sunnites combattent le fédéralisme proclamé par le projet de constitution.
Ils sont en théorie en mesure de réunir deux tiers des votants dans au moins trois provinces.
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A la botte de l'Empire US-OTAN
l'Onu prolonge la force multinationale en Irak jusqu'en 2006 !
NATIONS UNIES (Reuters) - 8/11/6 - Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté mardi à l'unanimité une résolution autorisant le maintien jusqu'à la fin de l'année 2006 de la force multinationale sous commandement américain en Irak.
Le gouvernement irakien avait demandé aux 15 Etats membres du Conseil d'approuver cette résolution, nécessaire à la prolongation du mandat de cette force de 178.000 militaires au-delà du 31 décembre 2005, date à laquelle un nouveau gouvernement démocratique doit entrer en fonctions à Bagdad.
Après l'adoption d'une nouvelle Constitution lors du référendum du 15 octobre, des élections législatives sont prévues le 15 décembre en Irak pour couronner le processus de transition.
La résolution adoptée mardi autorise le gouvernement irakien à mettre fin quand il le souhaite à la présence militaire étrangère. Le Conseil de sécurité peut également revenir sur cette présence, quand bon lui semble, jusque fin 2006.
La force multinationale sous commandement américain est aussi autorisée à détenir ses propres prisonniers en Irak.
Les autorités irakiennes doivent pour leur part continuer à verser leurs revenus tirés du pétrole dans un fonds géré par un "organisme indépendant" [sic]. Ce compte, et l'organisme de surveillance, ont été créés en mai 2003 par le Conseil de sécurité afin de garantir que les forces étrangères sur place ne détournent pas à leurs profits les ressources pétrolières irakiennes.
La force multinationale est composée de 157.000 militaires américains, d'après les chiffres du Pentagone. Ceux-ci sont soutenus par 21.500 militaires d'autres pays, dont 8.500 Britanniques.
L'ambassadeur des Etats-Unis à l'Onu, John Bolton, a qualifié le vote unanime du Conseil de sécurité de "démonstration éclatante du large soutien international en faveur d'un Irak fédéral, démocratique, pluraliste et uni".
Selon lui, des "progrès importants" ont été accomplis dans la formation des forces de sécurité irakiennes, préalable posé par les Etats-Unis à tout retrait de forces américaines. Cependant, a reconnu John Bolton, "il reste encore beaucoup à faire de ce côté là".
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"Un horizon doit être fixé" pour le départ des troupes étrangères d'Irak, plaide Jacques Chirac
RIYAD (AP) - 4/3/6 - Dans un entretien au quotidien arabe "Al Hayat" publié samedi, Jacques Chirac estime qu'"un horizon doit être fixé" pour le départ des troupes étrangères de Bagdad "pour permettre aux Irakiens d'entrer dans une logique de responsabilité".
"La perspective d'un retrait des forces étrangères, dont la présence suscite l'hostilité d'une partie de l'opinion irakienne, est aussi un des éléments susceptibles de contribuer au dialogue national", souligne le président français dans le quotidien arabe, au premier jour de sa visite d'Etat à Riyad, en Arabie saoudite.
"La France pense qu'un horizon doit être fixé pour permettre aux Irakiens d'entrer dans une logique de responsabilité", plaide-t-il. Face au regain de violences entre sunnites (minoritaires en Irak) et chiites (majoritaires) dans le pays, il ajoute qu'"un conflit intercommunautaire aurait des répercussions dramatiques".
Dans son discours sur l'état de l'Union du 1er février dernier, le président américain George W. Bush n'avait pas donné de date pour un retrait futur des troupes d'Irak.
Et, pendant ce temps, des avions AC-130 de retour en Irak...
UNE BASE AERIENNE EN IRAK (AP) - 3/2/6 - L'armée de l'air américaine a commencé à acheminer des avions de combat AC-130 dans une base en Irak [?], à un moment où les chefs militaires cherchent de nouvelles armes pour s'opposer à la résistance irakienne, a appris l'Associated Press (AP).
Un journaliste d'AP a vu le premier AC-130 après son atterrissage sur le terrain d'aviation de la base cette semaine. Quatre autres appareils sont attendus.
L'armée américaine n'a pas fait de commentaires. Mais des responsables de l'armée ont affirmé que le fait de révéler l'endroit où se trouve cette base violerait les règlements en matière de sécurité.
En novembre 2004, des AC-130 avaient soutenu l'attaque américaine qui a pris la ville de Falloujah (ouest) aux insurgés.
Ces avions avaient également été déployés au Vietnam où, selon l'armée de l'air américaine, ils ont détruit pendant la guerre quelque 10.000 camions ravitaillant les combattants nord-vietnamiens.
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Une guerre civile en Irak serait le pire scénario pour les USA
BAGDAD (Reuters) - 3/2/6 - Si l'Irak devait basculer dans la guerre civile, les Etats-Unis seraient confrontés à la pire des situations depuis l'invasion de mars 2003 et pourraient même être contraints à un retrait de leur contingent.
Le risque s'est accentué depuis la destruction, le 22 février, du dôme de la Mosquée d'Or de Samarra, haut lieu de culte des chiites.
L'attentat a déclenché un cycle de violences et de représailles entre chiites et sunnites irakiens, portant en lui les germes d'un conflit plus meurtrier encore que l'insurrection à caractère sunnite de ces dernières années contre les forces américaines et les nouvelles autorités irakiennes.
Selon les informations communiquées par le Pentagone, près de 2.300 soldats américains ont déjà payé de leur vie l'intervention militaire décidée par George Bush contre le régime de Saddam Hussein.
"Si une guerre civile totale éclate - et l'Irak semble en être extrêmement proche -, les 134.000 hommes du contingent américain pourraient se retrouver dans une situation de haute vulnérabilité, surtout si on considère le nombre de troupes de combats dont nous disposons vraiment là-bas", relève Ted Carpenter, spécialiste des questions de défense au Cato Institute de Washington.
La question du nombre de soldats américains rompus aux affrontements présents en Irak est taboue mais le Pentagone a annoncé avoir réduit de 17 à 15 le nombre de ses brigades de combat dans le pays. Et le reste du contingent américain est formé de soldats affectés à des missions de soutien ou de logistique, sans formation spécifique au combat.
Dans l'hypothèse de cette guerre civile et religieuse, les unités de combat britanniques et australiennes présentes en Irak ne suffiraient pas.
DEGRÉ DE LOYAUTÉ
Une des options dont disposent les stratèges de l'armée américaine serait alors d'appuyer les forces irakiennes de sécurité, qui montent lentement en puissance, en déployant en renfort une division de forces de combat d'environ 20.000 hommes ou des éléments des forces spéciales.
Mais ce scénario repose sur un préalable : la loyauté des soldats et des policiers irakiens au gouvernement irakien, par-delà leur appartenance ethnique, tribale ou religieuse.
Condition loin d'être acquise pour Ted Carpenter, qui juge tout à fait plausible des affrontements de grande envergure entre factions rivales.
"Si ces divisions explosent en violence massive, les Etats-Unis seront dans une situation désespérée", ajoute-t-il, suggérant un retrait contraint et précipité des troupes américaines sur le modèle du Liban, d'où les forces américaines sont parties en 1983 après l'attentat contre le QG des "marines" à Beyrouth.
Leur départ laisserait cette fois chiites, sunnites et Kurdes s'affronter à huis clos, et mettrait sérieusement en question la préservation de l'intégrité territoriale du pays.
MILICES ET AUTODÉFENSE
Affichant la méfiance absolue qu'ils vouent aux forces de sécurité irakiennes, où les Kurdes sont très présents, plusieurs milices, dont l'Armée du Mehdi de l'imam chiite Moktada Sadr, ont d'ores et déjà annoncé leur attention d'assurer la protection de leur territoire.
"Les sunnites irakiens considèrent l'armée 'nationale' et la police comme une milice chiito-kurde sous stéroïdes", écrivait récemment Stephen Biddle, spécialiste des questions de défense au Council on Foreign Relations. "Faire descendre les Etats-Unis de la scène reviendrait à éliminer l'acteur le plus fidèle à l'idée d'un Irak stable, hétérogène."
A Bagdad, l'état-major des forces américaines affiche toujours sa confiance même si des officiers reconnaissent que de nombreux Irakiens sont terrifiés par le cours que prennent les événements.
"Nous recevons tous les jours des appels de gens nous signalant qu'une mosquée est en flammes, même s'il s'agit en fait d'un tas d'ordures que l'on brûle. Il y a beaucoup de tension, beaucoup de gens effrayés", souligne le colonel Mike Beech.
A Washington, George Bush insiste sur la nécessité de doter l'Irak d'un gouvernement d'unité nationale et exclut d'annoncer un calendrier en vue d'un éventuel retrait des troupes. "Pour le peuple irakien et ses dirigeants, c'est l'heure du choix", dit-il en refusant toutefois l'idée que le pays est au bord de la guerre civile.
Le général George Casey, commandant en chef des forces américaines en Irak, est moins catégorique. "Tout peut arriver", a-t-il dit vendredi, en ajoutant cependant: "La violence est-elle désormais incontrôlable ? Certainement pas."
"Il est prématuré de se faire une opinion", tranche Anthony Cordesman, analyste militaire du Center for Strategic and International Studies de Washington. "Il faudra quelques semaines pour voir quelle tendance se dégage."
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Le commandant irakien de Bagdad mortellement blessé,
le Parlement convoqué le 12 mars
BAGDAD (AFP) - 6/3/6 - Un des plus hauts gradés de l'armée irakienne a été "assassiné" [sic] lundi dans la série noire d'attentats meurtriers en Irak, où la séance inaugurale du Parlement a été fixée à dimanche en dépit des divergences.
Le général Moubder Hatem Hdaya al-Doulaïmi, chef de la sixième division chargée de la protection de Bagdad, a été mortellement atteint d'une balle dans la tête tirée par franc-tireur alors qu'il circulait en voiture dans l'ouest de Bagdad, a indiqué une source du ministère de l'Intérieur.
Il s'agit du plus haut gradé de l'armée irakienne tué depuis la chute du régime de Saddam Hussein en avril 2003.
Le général, qui était à la tête de 10.000 hommes, se trouvait dans un convoi avec ses gardes du corps quand il a été tué. Sa division est la plus importante et la mieux équipée de l'armée car elle assure la sécurité de la capitale.
Dix-huit autres personnes ont été tuées et plus de 60 blessées dans plusieurs autres attaques à travers le pays, dont sept à la voiture piégée, selon des sources policières et hospitalières.
Dans la plus meurtrière, sept civils ont été tués et 22 personnes blessées dans l'explosion d'une voiture piégée à Baaqouba, à 60 km au nord-est de Bagdad. Des badauds s'étaient attroupés dans un marché aux légumes autour du corps d'un homme assassiné et à l'arrivée de la police, une voiture garée à proximité a explosé.
Six autres voitures bourrées d'explosifs ont explosé dans différents quartiers de Bagdad et sa région, tuant quatre personnes dont deux policiers.
Trois employés chiites d'une sandwicherie ont été tués par balle à Hawijah, à 220 km au nord de Bagdad, tandis qu'un chef tribal sunnite est mort dans l'explosion d'un engin piégé.
Sur le plan politique, le président irakien, le Kurde Jalal Talabani, a annoncé que la session inaugurale du Parlement issu des élections de décembre aurait lieu dimanche.
"Je vais m'entretenir aujourd'hui (lundi) avec les chefs des blocs parlementaires pour convoquer dimanche le Parlement car c'est la date limite pour sa tenue", a-t-il dit en recevant Nichirvan Barzani, Premier ministre de la région autonome kurde.
Il a réitéré son opposition à une reconduction de l'actuel Premier ministre, Ibrahim Jaafari, car, a-t-il souligné, il ne fait pas l'unanimité. "Nous voulons que tous les groupes parlementaires soutiennent le prochain Premier ministre car il faut un gouvernement d'union nationale".
"Notre relation avec l'Alliance unifiée irakienne (AUI, chiites conservateurs) est stratégique et profonde et nous cherchons une solution qui satisfasse les deux côtés. Nous sommes optimistes, nous aboutirons à une solution", a-t-il ajouté.
En février, l'AUI, qui compte 128 députés sur 275, avait choisi Ibrahim Jaafari comme candidat au poste de Premier ministre, lors d'un vote au cours duquel il a battu d'une seule voix le candidat du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak, le vice-président, Adel Abdel Mahdi.
Ce choix est contesté par l'Alliance kurde (53 sièges), le Front de la Concorde sunnite (44 sièges) et la liste du chiite laïque Iyad Allaoui (25 sièges).
Largement sollicitée dans le conflit autour du choix du Premier ministre, la plus haute autorité religieuse chiite d'Irak, Ali Sistani, a maintenu une position de neutralité
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L'Empire US-OTAN alourdit les charges contre l'Iran en Irak
en prévision de son offensive dite "ciblée" !
WASHINGTON (AFP) - 13/3/6 - Le président américain George W. Bush a alourdi lundi les charges contre l'Iran en l'accusant en termes virulents de contribuer à l'une des plaies des troupes américaines en Irak, les engins explosifs artisanaux.
La République islamique aggrave encore son cas en fournissant aux "terroristes" du matériel pour confectionner les engins explosifs improvisés (Improvised Explosive Devices) qui tuent les Américains sur les bords de route, a déclaré M. Bush au moment où le Conseil de sécurité de l'Onu examine la réaction de la communauté internationale au défi nucléaire iranien.
Dans le premier des trois discours qu'il doit prononcer à l'occasion du troisième anniversaire du début de la guerre, M. Bush a aussi défendu une nouvelle fois sa stratégie irakienne, de plus en plus contestée.
Il a reconnu que la situation restait tendue. Il a prévenu les Américains, de plus en plus opposés à cette guerre, qu'ils devaient s'attendre à "voir encore des images de chaos et de carnage dans les jours et les mois à venir" [sic] .
Mais il a assuré qu'il avait vu lors de la récente flambée de violences confessionnelles "les signes d'un avenir plein de promesses" et que les Irakiens s'étaient détournés de "l'abîme" de la guerre civile.
Il a écarté le retrait prématuré que réclame une partie des Américain s: "Nous finirons ce que nous commencé en Irak. Nous achèverons cette mission" [sic] .
Mais rarement l'Iran avait été accusé aussi ouvertement et aussi fortement d'être impliqué dans la mort de soldats américains.
"L'Iran est responsable au moins en partie du nombre croissant de morts causées par les attaques contre la coalition parce qu'il procure aux milices chiites la faculté de fabriquer des engins explosifs improvisés en Irak", a dit M. Bush, en s'appuyant sur des informations du chef du renseignement américain John Negroponte.
"Les forces de la coalition ont saisi des IED et des composants qui, clairement, ont été produits en Iran", a déclaré M. Bush dans cette allocution à l'université George Washington.
"De tels agissements, conjugués au soutien de l'Iran au terrorisme et à sa volonté d'acquérir des armes nucléaires accroissent l'isolement de l'Iran, et l'Amérique continuera à mobiliser le monde pour s'opposer à ces menaces", a-t-il dit.
Plus de 2.300 soldats américains ont été tués depuis le début de la seconde guerre du Golfe le 20 mars 2003.
Au cours des derniers mois, les bombes artisanales plus ou moins sophistiquées, actionnées à distance et pouvant percer les blindages sont devenues l'angoisse des troupes américaines.
Elles ne sont pas non plus étrangères au désaveu croissant de la guerre.
Selon de récents sondages, les trois quarts des Américains pensent que l'Irak va à la guerre civile. Plus de la moitié jugent que l'invasion était une erreur et que les soldats américains doivent à présent commencer à rentrer.
A plusieurs reprises, M. Bush a répété qu'il "restait du travail", il a parlé de "sacrifices", de la menace de "l'anarchie" et de la volonté des "terroristes" de déclencher la guerre civile.
"J'aimerais pouvoir vous dire que la violence diminue et que la route à venir sera plane. Mais je ne le ferai pas", a dit un président retombé plus bas dans l'approbation qu'aucun de ses prédécesseurs au début de sa sixième année de mandat depuis Richard Nixon.
Mais il s'est dit confiant dans la montée en puissance des forces de sécurité irakiennes, dans l'aspiration des Irakiens à la "démocratie" [sic] et dans la faculté des partis à former un gouvernement, qui se fait attendre depuis trois mois. Il a appelé les dirigeants irakiens à "mettre de côté leurs divergences" et à former un gouvernement d'unité. Mais cela "requerra de la patience de la part de l'Amérique et de nos alliés de la coalition".
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TROISIEME ANNIVERSAIRE DE L'INVASION DE L'IRAK
Un manifestant en arrêt devant 100.000 points rouges représentant les morts causés par la guerre en Irak,
le 18 mars 2006 devant le parlement de Westminster
En début de parcours, devant le parlement de Westminster,
les manifestants ont marqué un arrêt devant 1.000 feuilles de papier posées au sol, portant chacune 100 points rouges.
Les 100.000 points représentent les 100.000 morts causés par la guerre en Irak,
selon une estimation récente et contestée du magazine médical The Lancet.
• Ben Stansall (AFP/AFP - samedi 18 mars 2006)
Le troisième anniversaire de l'invasion de l'Irak marqué par des manifestations dans le monde
Manifestation à Londres contre la guerre en Irak, le 18 mars 2006
Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé samedi en Europe pour protester contre la guerre en Irak, trois ans après l'intervention de la coalition dirigée par les Etats-Unis, l'Italie et la Grande-Bretagne rassemblant le plus grand nombre de manifestants.
• Ben Stansall (AFP - 18 mars 2006)
LONDRES (AP) - 18/3/2006 - De Sydney à Londres, de Karachi à New York, des milliers de personnes ont manifesté samedi dans le monde entier à l'occasion du troisième anniversaire du déclenchement de l'intervention américaine contre le régime de Saddam Hussein.
A Londres, capitale du premier soutien des Etats-Unis dans cette guerre, plusieurs milliers de manifestants, entre 80.000 et 100.000 selon les organisateurs, environ 15.000 selon la police, se sont rassemblés autour du Parlement et de Big Ben avant de rejoindre Trafalgar Square pour réclamer le départ d'Irak des forces de la coalition, et particulièrement des 8.000 militaires britanniques stationnés dans le sud du pays.
Certains manifestants portaient des pancartes à l'effigie du président américain George W. Bush avec l'inscription : "Premier terroriste mondial". D'autres brandissaient des photos du Premier ministre britannique Tony Blair en l'appelant à démissionner.
"Nous sommes contre cette guerre, pour des raisons religieuses mais aussi sur le plan humanitaire. Personne ne mérite d'être bombardé", a expliqué dans la foule Imran Saghir, un étudiant de 25 ans.
Plusieurs manifestations ont également été organisées aux Etats-Unis, notamment à Washington et à New York. "Nous disons, assez d'hypocrisie, assez de mensonges, nos soldats doivent rentrer maintenant", a lancé sur Times Square, à New York, Wael Musfar, membre de la Fédération musulmane arabo-américaine. Des manifestants criaient: "Arrêtez la machine de guerre des Etats-Unis, de l'Irak à la Corée et aux Philippines".
Des manifestants brûlent le drapeau américain pour protester contre la guerre en Irak, le 18 mars 2006 à Stockholm
Un millier de manifestants se sont rassemblés dans le centre de Stockholm, en Suède, pour marcher en direction de l'ambassade des Etats-Unis. "USA hors d'Irak", pouvait-on lire sur des banderoles, tandis que certains protestataires étaient grimés comme des détenus cagoulés de la prison irakienne d'Abou Ghraïb.
"Nous n'avons pas besoin de la démocratie d'Abou Ghraïb ou de la liberté de Guantanamo", a lancé Eftikar Hachem Alhusainy, l'un des orateurs de la manifestation.
Quelque 2.000 manifestants ont également défilé à Copenhague, au Danemark.
Des manifestants protestent contre la guerre en Irak, le 18 mars 2006 à Istanbul
Plusieurs milliers de personnes ont également manifesté dans différents villes de Turquie pour protester contre l'occupation de l'Irak.
En Turquie, où l'opposition à la guerre en Irak dépasse tous les clivages politiques, quelque 3.000 personnes ont défilé à Istanbul. "Etats-Unis assassins", accusait une banderole déployée à Taksim, du côté européen de la ville. "Etats-Unis rentrez chez vous", exhortait une pancarte à Kadikoy, sur la rive asiatique.
En Grèce, quelque 600 manifestants ont défilé à Athènes jusqu'à l'ambassade des Etats-Unis, aux cris de "Arrêtez la guerre maintenant", et "Que les tueurs américains sortent d'Irak".
En Italie, le chef de l'opposition de centre-gauche, Romano Prodi, adversaire de Silvio Berlusconi aux prochaines élections, a annoncé que ses partisans ne participeraient pas à la manifestation en raison des risques de violences.
Au Pakistan, des centaines de personnes sont descendues dans les rues de grandes villes aux cris de "A bas les Etats-Unis". A Multan, dans la province du Punjab (est), des drapeaux américains ont été brûlés. "Nous sommes rassemblés pour dire à l'Amérique que nous voulons la paix, pas la guerre", a déclaré Babar Man, un dirigeant islamiste local.
Quelques heures auparavant, environ 500 personnes avaient manifesté dans les rues de Sydney, scandant "Mettez fin à la guerre maintenant" ou encore "Les troupes hors d'Irak". Le rassemblement était toutefois de faible ampleur, comparé aux manifestations de masse organisées dans le pays avant l'invasion de l'Irak.
Cette guerre "est un bourbier et une catastrophe humanitaire pour les Irakiens", a estimé Jean Parker, membre de la branche australienne de la coalition "Stop the War" à l'origine de la marche. "La seule façon d'avancer est de mettre un terme à l'occupation".
L'opposition à la guerre est particulièrement forte en Australie, qui a déployé 1.300 soldats en Irak ou dans les pays voisins. Lors d'une visite cette semaine à Sydney, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a été interpellée par des pacifistes qui l'ont accusée d'avoir "du sang sur les mains".
A Tokyo, environ 2.000 personnes ont défilé dans le centre-ville, portant des pancartes "Stop à l'occupation". "La guerre est illégale", a souligné Takeshiko Tsukushi, membre de l'organisation "World Peace Now", qui a participé à l'organisation du rassemblement. "Nous demandons le retrait immédiat."
En Corée du Sud, troisième contingent de soldats en Irak après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, jusqu'à 3.000 manifestants sont attendus dimanche à Séoul. A Kuala Lumpur, en Malaisie, un rassemblement est également prévu près de l'ambassade des Etats-Unis.
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Des dizaines de milliers de manifestants en Europe contre la guerre en Irak
ROME (AFP) - 18/3/6 - Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé samedi en Europe pour protester contre la guerre en Irak, trois ans après l'intervention de la coalition dirigée par les Etats-Unis, l'Italie et la Grande-Bretagne rassemblant le plus grand nombre de manifestants.
A New York, un millier de manifestants se sont rassemblés samedi à proximité de Times Square, pour dénoncer la guerre en Irak et demander le retrait des troupes américaines qui y sont déployées. Le collectif antiguerre (ANSWER) a appelé à plus de 400 manifestations à travers les Etats-Unis.
Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé samedi dans la capitale italienne. A Milan, dans le nord de l'Italie, une seconde manifestation a réuni plusieurs centaines d'opposants.
A Londres, la police a fait état de la présence de 15.000 manifestants antiguerre, tandis que les organisateurs parlaient de 80.000 à 100.000 personnes.
A Rome, le cortège, clairsemé mais s'étirant sur plusieurs kilomètres, était précédé de pancartes affirmant "non à la guerre du pétrole", "arrêtez la guerre en Irak" ("stop the war in Irak"), "pas en notre nom ("not in our name").
La musique accompagnait les manifestants tout au long d'un parcours balisé par un important service de sécurité de la police avec l'appui d'un hélicoptère et qui s'est achevé sur la célèbre Piazza Navona.
Dans le coeur historique et géographique de Rome, sur la Piazza Venezia, les forces de l'ordre avaient déployé de très nombreux autobus, minibus et voitures avec des dizaines d'agents en tenue anti-émeute en raison de la proximité de la résidence privée du chef du gouvernement Silvio Berlusconi.
La manifestation a été organisée par les partis de la gauche italienne, les communistes du PDCI et du PRC et les Verts, avec le soutien de mouvements d'étudiants.
"L'Irak est au bord de la guerre civile. Il faut arrêter cette guerre avant qu'elle ne dégénère en conflit de civilisations. Cette guerre est une honte, la torture est une honte, Abou Ghraïb est une honte", a déclaré aux journalistes Fausto Bertinotti, secrétaire générale du Parti de refondation communiste (PRC).
Les principaux partis d'opposition comme les Démocrates de gauche (DS, ex-communiste), ou La Margherita, ont refusé de se joindre à cette manifestation car elle avait omis de condamner le terrorisme en Irak.
Le gouvernement italien, qui a déployé près de 3.000 militaires en Irak en dépit de l'opposition de la majorité de la population, est l'un des alliés européens les plus fidèles de l'administration américaine.
De nombreuses autres manifestations se sont déroulées en Europe à l'occasion de l'anniversaire de l'intervention en Irak.
A Copenhague, environ 3.000 personnes ont manifesté samedi pour protester contre la présence militaire danoise en Irak et l'occupation du pays par les Etats-Unis, a-t-on appris auprès des organisateurs et de la police.
"Notre message était le suivant : faire pression pour que les troupes rentrent", a indiqué Gerd Berlev, membre du comité de coordination de l'organisation "Non à la guerre".
Des centaines de personnes s'étaient rassemblées samedi dans le centre de Stockholm.
Près de 2.500 personnes ont manifesté samedi à Athènes et dans d'autres villes grecques à l'occasion du troisième anniversaire "de l'intervention des Etats-Unis" en Irak.
A Athènes, près de 2.000 manifestants se sont rassemblés sur la place centrale Syntagma. Après avoir assisté à un concert, ils ont marché vers l'ambassade des Etats-Unis, située à deux kilomètres du centre de la capitale et protégée par d'importantes forces policières.
Ils étaient quelque 200 à défiler à Salonique, dans le nord de la Grèce.
A Barcelone (nord-est de l'Espagne), environ 2.000 personnes, selon la police, et 4.000, selon les organisateurs, ont manifesté contre la guerre en Irak. A Lisbonne, ce sont plusieurs centaines de personnes qui ont défilé dans le centre de la capitale portugaise derrière une banderole commune demandant "Occupants hors de l'Irak".
Près de 300 personnes ont manifesté samedi à Nicosie pour exiger le retrait des troupes américaines d'Irak à l'appel de diverses organisations de gauche.
Plusieurs milliers de personnes ont également manifesté dans différents villes de Turquie pour protester contre l'occupation de l'Irak.
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Empire US-OTAN : GO HOME !
Irak : au moins 50 morts dans un déchaînement de violences
par Xavier BARON
BAGDAD (AFP) - 16/10/6 - Au moins cinquante personnes ont été tuées dans un déchaînement de violences lundi en Irak, où le gouvernement semble impuissant à endiguer les tueries confessionnelles et les attentats rebelles.
Parmi les victimes figure le frère du procureur au procès pour génocide contre les Kurdes de l'ex-président Saddam Hussein. Imad al-Faroun, un chiite, a été tué à Bagdad par des inconnus, selon une source officielle. En septembre, le beau-frère du juge présidant le procès, qui reprend mardi, a été assassiné.
Malgré les différents plans de sécurité américano-irakiens, les violences continuent de tuer des dizaines de personnes par jour en Irak, où les trois premières semaines du mois de jeûne musulman du ramadan ont été particulièrement sanglantes.
En début de soirée, à la rupture du jeûne, deux voitures piégées ont explosé dans le quartier à majorité chiite d'Ur à Bagdad, tuant vingt personnes.
Quelques heures plus tôt, quinze personnes ont péri dans l'explosion d'une voiture piégée devant une banque à Saouira, à 60 km au sud-est de Bagdad.
Au moins quinze personnes, notamment des civils, ont péri dans une série d'attaques dans et au nord de Bagdad.
Ces attentats surviennent après une vague de violences et d'actes de vengeance dans la région de Balad, à 75 km au nord de Bagdad. Enlèvements de chiites et représailles contre les sunnites ont fait environ 80 morts et disparus pendant le week-end, selon les autorités.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki est sous la pression des responsables militaires et politiques américains pour désarmer les milices, accusés d'implication dans les violences confessionnelles.
Mais M. Maliki a annoncé que le démantèlement de ces milices ne commencerait qu'"à la fin de l'année ou au début de l'année prochaine". "Cela demande du temps", a-t-il dit au quotidien américain USA Today.
La position du Premier ministre est inconfortable du fait que certaines milices chiites sont soupçonnées par les responsables américains d'avoir des liens avec des dirigeants gouvernementaux.
suré M. Maliki de son "soutien total" et lui a demandé "d'ignorer" les rumeurs selon lesquelles les Etats-Unis fixeraient une échéance au gouvernement irakien pour rétablir la sécurité, selon la Maison Blanche.
Dans l'interview, M. Maliki s'est également opposé à une opération d'envergure dans l'immense cité de Sadr City à Bagdad, où la milice chiite, l'Armée du Mahdi, du chef radical Moqtada Sadr est fortement implantée.
Moqtada Sadr a demandé à ses partisans d'aider les sunnites et les chiites déplacés par les violences confessionnelles à regagner leur foyer, après avoir ordonné la semaine dernière à ses fidèles de ne perpétrer aucun acte de violence contre d'autres Irakiens.
Dans un récent rapport, le coordinateur humanitaire de l'ONU Jan Egeland a estimé que la violence et le cycle des représailles tuent en moyenne une centaine de personnes chaque jour en Irak, obligeant un millier d'autres à prendre la fuite.
L'armée américaine, de son côté, a déploré la perte de sept soldats au combat, portant à 57 morts les pertes subies par l'armée américaine depuis le début octobre, l'un des bilans les plus lourds sur une telle période.
Dans ce contexte de violence endémique, l'Armée islamique en Irak, l'un des principaux groupes de la rébellion sunnite, s'est dite "prête à négocier avec les Américains mais pas avec les autorités irakiennes en place".
Cette position a été annoncée à des journalistes à Kirkouk, dans le nord de l'Irak, par un Irakien se présentant comme Abdel Rahmane Abou Khoula et affirmant être dirigeant de ce groupe armé.
Enfin, le Haut tribunal pénal irakien a annoncé que le verdict dans un autre procès de Saddam Hussein accusé de la mort de 148 chiites à Doujaïl au nord de Bagdad dans les années 1980, ne serait pas connu avant le 5 novembre, au plus tôt. Les huit accusés encourent la peine de mort.
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Irak : plus d'un demi-million de morts suite à l'intervention US de 2003
Et l'Empire US-OTAN (et la secte pentagoniste qui le dirige) entend bien, sine die, continuer le massacre !
PARIS (AFP) - 11/10/6 - Environ 655.000 civils irakiens sont morts en Irak entre mars 2003, début de l'intervention de l'armée américaine et de ses alliés, et juillet 2006, estiment des spécialistes de santé publique américains et de l'université de Bagdad, dans un article mis en ligne mercredi par la revue médicale The Lancet.
La précédente estimation, parue dans la même revue médicale britannique en octobre 2004, était d'environ 100.000 morts civils liés à cette intervention, entre mars 2003 et septembre 2004.
Sur ces 655.000 morts environ 601.000 sont dues à des causes violentes, dont 56% à la suite de tirs, souligne l'article. Les morts attribuables aux forces de coalition seraient de 31%, d'après Lancet.
Le taux de mortalité brut est passé de 5,5 pour mille habitants, avant l'intervention américaine, à 13,3 pour mille par an pendant la période d'occupation. Pareille progression constitue une urgence humanitaire, selon les auteurs.
De tels taux de mortalité sont peut être courants en temps de guerre, mais la durée de ce conflit associée à l'importance de la population affectée (le pays compte près de 27 millions d'habitants) ont fait de ce conflit international l'un des plus meurtriers du 21e siècle, d'après les auteurs, dont le Dr Les Roberts de Baltimore (Johns Hopkins), déjà signataire de la précédente estimation.
La guerre du Vietnam a fait 3 millions de morts parmi les civils, le conflit en République démocratique du Congo est responsable de 3,8 millions de morts et au Timor oriential, on estime à 200.000 le nombre de morts sur une population totale 800.000 personnes.
Selon des estimations parues le 15 septembre dans la revue américaine Science, 200.000 personnes sont mortes au Darfour sur une période de 31 mois s’achevant en mai 2006, relèvent-ils.
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L'HORREUR DES FOSSES COMMUNES
Reuters - 3/11/6 - Enterrement dans une fosse commune à Kerbala, au sud de Bagdad.
La police irakienne a retrouvé 56 corps et une tête tranchée au cours des dernières 24 heures dans différents quartiers de Bagdad,
soit le chiffre le plus important pour une seule journée depuis la fin du ramadan.
Photo prise le 3 novembre 2006/REUTERS/Mushtaq Muhammad
BAGDAD (Reuters) - La police de Bagdad a retrouvé 56 corps et une tête tranchée au cours des dernières 24 heures dans différents quartiers de la capitale irakienne, soit le chiffre le plus important pour une seule journée depuis la fin du ramadan, a-t-on déclaré de source proche du ministère de l'Intérieur.
En outre, sept militaires américains ont été tués jeudi, un lourd bilan qui ajoute aux pressions exercées sur ""le président George Bush" [sic] à l'approche des élections de mi-mandat, mardi.
S'il n'est pas sans précédent, ce nombre représente une nette hausse depuis la semaine dernière, quand des forces américaines s'étaient déployées dans l'ensemble de la ville pour y rechercher un soldat américain porté disparu.
Les troupes américaines ont levé mardi les barrages routiers mis en place dans l'immense quartier déshérité chiite de Sadr-City, à la demande expresse du Premier ministre irakien Nouri al Maliki.
Si l'on en croit les sondages, le mécontentement croissant des Américains face à la situation en Irak pourrait faire perdre aux Républicains leur majorité tant à la Chambre des représentants qu'au Sénat.
Dans ce contexte, le coordinateur des services de renseignement américains, John Negroponte, est arrivé inopinément vendredi à Bagdad où il a rencontré le Premier ministre irakien Nouri al Maliki...
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Au lieu d'exiger le retrait des forces d'occupation de l'Irak,
Mme Ségolène Royal tient le discours électoraliste de l'Empire US-OTAN !
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Irak : "la situation n'est pas encore totalement stabilisée" [sic] !
PARIS (AP) - 3/11/6 - La situation en Irak "n'est pas encore totalement stabilisée" mais "le pays est en train de se redresser" malgré une "forme de terrorisme" [sic], a estimé vendredi Ségolène Royal au terme d'une rencontre avec le président irakien Jalal Talabani à Paris.
Interrogée sur le calendrier de retrait de la force internationale, la présidentiable socialiste a estimé que "le moment sera venu lorsque le "gouvernement irakien" [sic] estimera qu'il est venu, c'est-à-dire lorsque toutes les conditions de sécurité et du bon fonctionnement démocratique seront là". "Ce n'est pas aux autres à l'extérieur du pays de décider les formes de cette transition".
"Je crois que le pays est en train de se redresser", a assuré Ségolène Royal au terme de cette entrevue d'une heure dans un grand hôtel parisien. "Il y a à la fois des éléments de lumière" et "en même temps encore le poids des désordres, d'une forme de "terrorisme" [sic] et donc la situation n'est pas encore totalement stabilisée".
Venue adresser à M. Talabani "un message d'amitié entre les peuples", la candidate socialiste a exprimé son souhait "d'une reconstruction rapide dans ce pays qui a été ravagé "par la dictature que l'on sait" [sic], pour que "le peuple irakien qui a tellement, tellement souffert puisse retrouver notamment la dignité, la confiance en lui-même et l'envie de redresser la pente".
"Tout ce que la France pourra faire", que ce soit "par ses propres moyens, mais aussi en redéfinissant une politique diplomatique au niveau de l'Europe" ira "dans la bonne direction", a-t-elle jugé. "Ce sera une contribution à la stabilisation de cette partie du monde".
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GENEVE (AP) - 22/11/6 - Le nombre de civils irakiens tués en octobre est de 3.709 morts, constituant le bilan mensuel le plus lourd depuis le début du conflit en mars 2003, a annoncé l'ONU mercredi.
Saïd Arakat, porte-parole de la mission d'assistance des Nations unies en Irak, a précisé que ce bilan a été établi à partir des chiffres collectés par les organisations de défense des droits de l'homme et qui couvrent les mois de septembre et d'octobre. Le bilan le plus meurtrier s'élevait jusqu'à présent à 3.590 morts en juillet dernier.
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BAGDAD (AFP) - 27/11/6 - Au moins 35 personnes ont été tuées dans des violences en Irak lundi, dont 16 à Bagdad, où le couvre-feu a été levé, permettant au président irakien Jalal Talabani de se rendre à Téhéran où il a rencontré son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Le président irakien Jalal Talabani a demandé une "aide étendue de l'Iran pour lutter contre le terrorisme" [sic] en Irak, en entamant son entretien avec Mahmoud Ahmadinejad, a-t-il indiqué à la presse.
"Nous avons besoin de l'aide compréhensive de l'Iran pour "lutter contre le terrorisme" [sic] et restaurer la sécurité et la stabilité en Irak", a dit M. Talabani, arrivé lundi soir dans la capitale iranienne.
Pour sa part, le président iranien a déclaré : "nous fournirons toute l'aide que nous pourrons apporter à nos frères irakiens pour restaurer et renforcer la sécurité en Irak".
Jalal Talabani doit rencontrer mardi le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, avant de regagner Bagdad.
L'Iran est souvent accusé de fournir armes et logistiques aux milices chiites irakiennes.
Par ailleurs, le ministère français de la Défense a annoncé qu'un sous-officier des services de renseignements (DGSE) a été tué le 21 novembre par des miliciens à un barrage à Bassorah, dans le sud de l'Irak, sans préciser les raisons de la présence de cet agent.
Les Etats-Unis ont annoncé avoir perdu un avion de chasse F-16, "engagé en soutien de troupes au sol", qui s'est écrasé au nord-ouest de Bagdad. Le sort du pilote n'a pas été communiqué par les autorités américaines, qui ont également rendu publique la mort de trois soldats dimanche dans la capitale.
A Bagdad, 9 policiers et 7 civils ont été tués au cours d'attaques dans le sud et l'ouest de la capitale, après la levée du couvre-feu instauré jeudi soir, à la suite des attentats qui ont fait 202 morts dans le bastion radical chiite de Sadr City.
En outre, les corps de cinq personnes assassinées ont été découverts dans l'est de Bagdad.
Dans le reste du pays, 14 personnes ont été tuées par des hommes armés à Khalès (70 km au nord de Bagdad), et quatre à Moqdadidyah (100 km au nord de Bagdad), dont trois dans l'explosion d'une bombe, selon des sources policières.
A Samarra (120 km au nord de Bagdad), c'est un membre du Parti islamique, l'une des principales formations sunnites, qui a été abattu.
Les corps de quatre personnes, le visage masqué et les mains liées dans le dos, tuées d'une balle dans la tête et portant des traces de torture, ont été retrouvés à Haswa, à 60 km au sud de Bagdad.
Le ministre de la Défense britannique Des Browne a affirmé lundi que l'Iran "soutient des groupes qui attaquent nos forces, mais aussi des groupes qui alimentent la violence sectaire. C'est inacceptable".
Il a indiqué qu'il "s'attendait à ce que les troupes (britanniques) en Irak soient réduites de manière significative, de plusieurs milliers" d'ici fin 2007.
Le contingent britannique comprend actuellement près de 7.100 soldats, stationnés dans le sud.
Les autorités italiennes ont de leur côté annoncé que les derniers soldats italiens présents en Irak auront quitté ce pays d'ici le 2 décembre, tandis que le président polonais Lech Kaczynski a indiqué que les soldats polonais quitteraient l'Irak vers la fin 2007.
Fidèle alliée de Washington depuis le début du conflit irakien, la Pologne commande actuellement en Irak une division de près de 2.000 soldats de douze pays, dont 880 Polonais...
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BAGDAD (AP) - 27/11/6 - Un avion de l'US Air Force s'est écrasé lundi en Irak, a annoncé l'armée américaine.
L'appareil appuyait des forces terrestres de la coalition lorsqu'il s'est écrasé vers 13h35, à 32km au nord-ouest de Bagdad, dans la province d'Anbar, ajoute l'armée dans un communiqué.
Elle ne fournit pas de précisions sur le sort du pilote.
FALLUJA, Iraq (REUTERS) - 27/11/6 - An F-16 fighter on a combat mission near Baghdad crashed on Monday, and the pilot appeared to have died after ejecting.
A local journalist who shot film of the wreckage of the plane after it came down north of Falluja in Iraq's western Anbar province said he was in no doubt the pilot was dead.
The U.S. military confirmed the crash but said it had no information on the fate of the pilot or the cause of the crash.
The film showed the bloodied and motionless body of what appeared to be a man in a flight suit wearing a parachute harness lying in a field strewn with the wreckage of the plane.
"A United States Air Force F-16CG engaged in support of coalition ground combat operations crashed approximately 20 miles northwest of Baghdad today at about 1:35 p.m. Baghdad time (1035 GMT) with one pilot on board," a U.S. military statement said.
"A board will be convened to investigate the incident."
Residents in the town of Garma said the crash site had been surrounded by U.S. troops.
While helicopter crashes in Iraq are not uncommon, it is rare for a fixed-wing aircraft to come down.
In January 2005 10 British servicemen were killed when a Hercules transport plane was brought down by ground-to-air fire. In May that year two U.S. fighter jets crashed after apparently colliding in mid-air.
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ROME (AP) - 27/11/6 - Après plus de trois ans de présence en Irak, les derniers soldats du contingent italien vont rentrer dans leur pays d'ici la fin de la semaine, a annoncé lundi le président du Conseil Romano Prodi.
Les quelque 60 à 70 soldats italiens encore présents à Nassiriyah, l'ancien quartier général de ce contingent dans le sud de l'Irak, remettront le contrôle de leurs casernes à la police irakienne vendredi ou samedi, a précisé le chef du gouvernement italien.
Au plus fort de l'engagement italien, l'ex-président du Conseil Silvio Berlusconi (droite) avait envoyé quelque 3.000 hommes en Irak. La taille du contingent avait commencé à être revu à la baisse avant même les élections d'avril.
Le nouveau gouvernement de gauche avait promis de retirer toutes les troupes italiennes d'Irak d'ici la fin de l'année.
Fin septembre, l'Italie avait formellement transmis aux forces irakiennes la responsabilité de la sécurité dans la province de Dhi Qar (sud) où étaient basés ses hommes.
Selon les chiffres du ministère italien de la Défense, 35 soldats italiens ont trouvé la mort en Irak depuis le début de leur engagement, dont 19 en une seule fois lors du bombardement d'une caserne le 12 novembre 2003.
COPENHAGUE (AP) - 28/11/6 - Le Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen [grand pourfendeur d'islamistes] a fait savoir mardi que son gouvernement "ajusterait" le contingent danois déployé en Irak l'an prochain.
"Nous envisagerons un ajustement de nos forces" l'an prochain, a-t-il déclaré sans donner davantage de précisions.
Copenhague a déployé environ 460 hommes près de Bassorah, dans le sud de l'Irak placé sous commandement britannique.
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Afin de proroger l'occupation illégale de son pays par les forces de Empire US-OTAN,
le Premier ministre irakien demande au Conseil de sécurité de l'ONU d'étendre le mandat de "la force multinationale" présente en Irak !
NATIONS UNIES (AP) - 28/11/6 - Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a demandé lundi au Conseil de sécurité de l'ONU d'étendre le mandat de la force multinationale présente en Irak, expliquant que la priorité de son gouvernement était d'assumer la responsabilité de la sécurité et de la stabilité de son pays, mais qu'il avait besoin de temps.
Dans sa demande, Nouri al-Maliki n'a pas donné de calendrier pour la prise en charge des opérations militaires et de sécurité, mais a réaffirmé que "la sécurité et la stabilité en Irak sont la responsabilité du gouvernement irakien".
Les Etats-Unis ont fait circuler une proposition de résolution qui prolongerait le mandat de cette force de 160.000 hommes pour un an à compter du 31 décembre, avec une évaluation soit le 15 juin, soit à la demande du gouvernement irakien.
Le texte, obtenu lundi par l'Associated Press, contient les mêmes provisions que les précédents, notamment que le conseil de sécurité "mettra fin à ce mandat plus tôt si le gouvernement d'Irak le demande".
Richard Grenell, porte-parole de la mission américaine, a déclaré qu'il "ne devrait pas y avoir de problèmes avec" l'extension du mandat, puisque les Irakiens la réclame.
La requête présentée par Nouri al-Maliki intervient alors que les Etats-Unis lancent un effort diplomatique plus nourri pour stabiliser le pays, qui devrait être au centre de la rencontre entre le dirigeant irakien et le président George W. Bush cette semaine à Annan, Jordanie.
Les violences inter-confessionnelles en Irak sont actuellement les plus importantes depuis l'invasion du pays en 2003, et le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a mis en garde contre l'imminence d'une guerre civile.
"Je pense que, compte tenu des développements sur le terrain, si rien n'est fait de manière drastique et urgente pour stopper la détérioration de la situation, nous pourrions en arriver là", a déclaré Kofi Annan. "En fait, nous en sommes presque là."
Kofi Annan s'est entretenu par téléconférence avec les membres du groupe d'étude sur l'Irak, organe bipartisan chargé de réévaluer la politique américaine en Irak, a précisé le porte-parole de l'ONU Stephane Dujarric.
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En dépit de l'accélération du réchauffement climatique, l'Empire US-OTAN (et la secte pentagoniste qui le dirige)
entend bien poursuivre sa "croisade" (ladite "mission" évangélique et ledit "travail", la sale guerre) contre l'Islam !
RIGA, Lettonie (AP) - 28/11/6 - Le président George W. Bush, arrivé à Riga pour le sommet de l'OTAN, a répété mardi qu'il ne retirerait pas les troupes américaines d'Irak "avant que la mission soit achevée".
"Il y a une chose que je ne ferai pas : je ne retirerai pas nos troupes du champ de bataille avant que la mission soit achevée", a déclaré le président américain dans un discours devant l'Université de Riga, la capitale de la Lettonie.
Concernant l'Afghanistan, il a reconnu que, pour battre les forces talibanes, "il faudra l'engagement complet de notre alliance (l'OTAN)". "Les commandants sur le terrain doivent disposer des ressources et de la flexibilité dont ils ont besoin pour effectuer "leur travail" [sic : leur sale guerre], a ajouté M. Bush.
Sur le plan interne à l'Alliance atlantique, le chef de la Maison Blanche s'est montré réceptif à l'idée d'une entrée à terme de l'Ukraine et de la Géorgie dans l'OTAN. "Nous continuerons à soutenir le souhait de la Géorgie de devenir membre de l'OTAN", et l'entrée dans l'Alliance sera aussi "ouverte au peuple ukrainien s'il le choisit".
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WASHINGTON (AP) - 1/1/7 - Une fois de plus, une barre symbolique est franchie. Au lendemain de l'exécution de Saddam Hussein et alors que Washington cherche à réviser sa stratégie pour se sortir du bourbier irakien, le nombre des Américains tués depuis l'invasion en mars 2003 a atteint les 3.000 morts.
Avec au moins 11 morts, décembre aura été le mois le plus sanglant de 2006, portant le bilan total de l'année à 820, selon la comptabilité effectuée par l'Associated Press depuis le début de la guerre.
Le décès d'un soldat originaire du Texas, annoncé par le Pentagone dimanche, dernier jour de 2006, intervient alors que le gouvernement Bush cherche une porte de sortie à ce conflit qui ne montre aucun signe d'apaisement. Le mécontentement des Américains face à la gestion de cette guerre de plus en plus impopulaire a donné la victoire aux démocrates, désormais aux commandes du nouveau Congrès qui se réunit à compter de cette semaine.
Trois mille morts, le chiffre est pourtant loin des bilans d'autres conflits américains: la guerre du Vietnam a tué 58.000 Américains, celle de Corée 36.000. Quant à la Seconde Guerre mondiale, elle aura causé la mort de 405.000 Américains, la Première 116.000.
La guerre d'Irak a changé de forme, désormais principalement un conflit entre chiites et sunnites, et si les forces américaines sont toujours la cible de la plupart des attaques, l'écrasante majorité des victimes sont en revanche irakiennes.
De la mi-août à la mi-novembre, le nombre moyen d'attaques hebdomadaires a augmenté de 22% par rapport aux trois mois précédents.
Le nombre des GI morts en Irak a passé la barre des mille en septembre 2004, des 2000 en octobre 2005. Celle des 3.000 ne donnera pas lieu à un communiqué du président George W. Bush, qui pleure chacune de ces morts, a précisé la Maison Blanche.
Interrogé sur ce nouveau chiffre, le porte-parole adjoint de la Maison Blanche Scott Stanzel a déclaré que le président "veillera à ce que leur sacrifice n'ait pas été en vain". "Nous continuerons pendant des années à combattre des jihadistes violents pour la paix et la sécurité du monde civilisé. Les hommes et femmes courageux de l'armée américaine combattent les extrémistes afin de les empêcher d'attaquer à nouveau notre territoire", justifiait-il.
Pour le sénateur démocrate Edward Kennedy, il s'agit d'un "tragique jalon": Washington doit à ses troupes "une nouvelle politique qui soit à la hauteur de leur héroïsme et leur permette de rentrer sains et saufs à la maison".
Dans ses voeux pour la nouvelle année, le président Bush, qui réfléchit toujours au nouveau cours à impulser à sa stratégie irakienne, a déclaré: "Nous resterons offensifs contre les ennemis de la liberté, ferons progresser la sécurité de notre pays et travaillerons à un Irak libre et unifié. Défaire les terroristes et les extrémistes est le défi de notre temps, et nous répondrons à l'appel de l'histoire avec confiance et combattrons pour la liberté sans faiblir."
Partis en guerre contre l'avis de la majorité du monde, les Etats-Unis n'auront jamais réussi à rassembler une véritable coalition internationale, laissant les soldats américains payer le prix fort au sein des forces étrangères.
Les chiffres des pertes dans les autres contingents le montrent: à la fin décembre 2006, les Britanniques faisaient état de 127 morts, l'Italie 33, l'Ukraine et la Pologne 18 chacune, la Bulgarie 13, l'Espagne 11, le Danemark six. Plusieurs autres pays ont perdu cinq hommes ou moins en Irak.
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Irak: la "nouvelle stratégie" [sic] américaine pourrait impliquer jusqu'à 20.000 soldats supplémentaires
WASHINGTON (AP) - 7/1/7 - Le président américain George W. Bush portait samedi les dernières touches à sa nouvelle stratégie militaire qui pourrait voir le déploiement de jusqu'à 20.000 soldats supplémentaires en Irak et le déblocage des fonds additionnels pour l'emploi et les programmes de reconstruction.
Le président, qui annoncera son plan dans une allocution mercredi prochain, s'est entretenu avec ses conseillers pour la sécurité nationale samedi, alors qu'en Irak, le Premier ministre Nouri al-Maliki annonçait que les troupes irakiennes lanceraient une nouvelle offensive pour tenter de reprendre le contrôle des différents quartiers de la capitale, Bagdad, en proie à la violence des insurgés sunnites et des escadrons de la mort chiites.
Des responsables militaires ont indiqué que George W. Bush envisageait l'envoi de deux à cinq brigades supplémentaires en Irak, soit jusqu'à 20.000 soldats. Le projet de renforcement des effectifs suscite cependant le scepticisme du Congrès et de certains dirigeants militaires, qui ne voient pas de solution militaire aux problèmes en Irak, où 140.000 soldats américains sont déjà présents.
"Sur la base des conseils des dirigeants militaires actuels et passés, nous pensons que cette tactique serait une grave erreur", a déclaré le chef de file des démocrates, majoritaires au Sénat, Harry Reid, lors d'une allocution radiodiffusée samedi. M. Reid et la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, préconisent au contraire le début du retrait des troupes d'ici quatre à six mois.
"Nos troupes et leurs familles ont déjà fait des sacrifices très importants pour l'Irak", a déclaré M. Reid. "Ils ont fait leur part. Il est temps pour les Irakiens de faire leur part".
Selon certains responsables militaires proches des discussions en cours, le président américain pourrait ordonner un déploiement préliminaire de 8.000 à 10.000 soldats à Bagdad, ainsi, éventuellement, que dans la province d'Anbar. Il se réserverait ensuite la possibilité d'envoyer davantage de soldats si la situation ne s'améliorait pas.
A l'opposé des critiques démocrates, les sénateurs John McCain (républicain) et Joseph Lieberman (indépendant) estiment qu'un minimum de trois à cinq brigades doivent être envoyées à Bagdad, ainsi qu'une autre dans la province d'Anbar. Une brigade comporte 3.500 à 4.000 soldats. L'été dernier, l'armée américaine avait introduit 12.000 soldats dans la capitale irakienne pour remédier à la violence. En octobre, l'armée avait conclu que l'offensive n'avait pas atteint les objectifs désirés.
Alors que le volet militaire de la nouvelle stratégie du président Bush a retenu le plus d'attention, il comporte également des mesures politiques et économiques.
Des analystes militaires relèvent que le général Peter Chiarelli, qui a récemment achevé son mandat de second gradé de l'armée en Irak, a recommandé un programme de création d'emplois à court terme. D'autres sources proches du dossier déclarent que M. Bush penche pour les mesures suivantes: un programme pour l'emploi à court terme et l'extension des micro-crédits pour les petits commerces; une augmentation des fonds que les commandants militaires sont en mesure d'affecter rapidement à des projets locaux pour améliorer la vie quotidienne des Irakiens.
George W. Bush devrait poursuivre ses discussions avec les parlementaires américains la semaine prochaine, avant une réunion avec les dirigeants des partis républicain et démocrate mercredi, selon des membres du Congrès et des conseillers.
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L'Empire US-OTAN (la secte pentagoniste) veut une rallonge de 100 milliards de dollars
pour ses "opérations" [sa sale guerre] en Irak et Afghanistan !
WASHINGTON (AP) - 20/12/6 - Le "Pentagone" [sic] cherche à obtenir une rallonge budgétaire de 99,7 milliards de dollars (75,5 milliards d'euros) pour financer ses opérations militaires en Irak et Afghanistan, selon des informations obtenues mercredi par l'Associated Press.
Si cette requête du département américain de la Défense est appuyée par le président George W. Bush et approuvée par le Congrès, le budget consacré par les Etats-Unis à ces deux conflits serait porté à environ 170 milliards de dollars (128,7 milliards d'euros) pour l'année.
Depuis l'invasion de mars 2003, la guerre en Irak, à elle seule, a déjà coûté au total quelque 350 milliards de dollars (266 milliards d'euros) aux Etats-Unis. Si l'on y ajoute les dépenses relatives au conflit en Afghanistan et à la lutte contre le terrorisme à travers le monde, le coût total pour le contribuable américain dépasse les 500 milliards de dollars (378,7 milliards d'euros), selon les calculs établis par le Service de recherche du Congrès, un organisme qui regroupe des républicains et des démocrates.
Si la nouvelle enveloppe réclamée par le département de la Défense est approuvée, les dépenses consacrées cette année à la guerre en Irak atteindraient un niveau sans précédent, avec 50 milliards de dollars (37,8 milliards d'euros) de plus que le précédent record de l'an dernier. En septembre, le Congrès avait approuvé une enveloppe initiale de 70 milliards de dollars (53 milliards d'euros), sur l'exercice budgétaire en cours, pour les opérations en Irak.
Ces informations concernant la demande du Pentagone ont été transmises à l'Associated Press par une source qui a réclamé l'anonymat car n'étant pas autorisée à les communiquer.
Cette requête des experts de l'armée américaine intervient alors que le président Bush étudie de nouvelles stratégies pour la guerre en Irak, dont l'une prévoit d'envoyer rapidement des milliers de troupes américaines supplémentaires en Irak.
BAGDAD (Reuters) - 22/12/6 - Les Etats-Unis renforcent leur présence navale dans le Golfe pour signifier à tous les pays environnants, dont l'Iran, qu'ils ne quitteront pas de sitôt la région, a déclaré vendredi à Bagdad le secrétaire américain à la Défense Robert Gates.
La chaîne de télévision CBS avait rapporté lundi que ce renforcement de l'US Navy visait à répondre aux "provocations" de Téhéran - son programme nucléaire et son soutien aux milices chiites d'Irak - mais Gates a assuré que ce n'était pas une réponse "à qui que ce soit".
"Le message que l'on envoie à chacun, pas juste à l'Iran, c'est que les Etats-Unis seront présents durablement dans cette région du monde", a déclaré "le nouveau patron du Pentagone" [sic], au deuxième et dernier jour de sa première visite ès qualités en Irak.
"Nous sommes ici depuis un long moment. Nous serons encore là pour longtemps et chacun doit s'en convaincre, que ce soient nos amis ou ceux qui se considèrent comme nos adversaires", a ajouté le successeur de Donald Rumsfeld.
Le commandement militaire central chargé des opérations au Moyen-Orient a réclamé l'envoi d'un second porte-avions dans le Golfe, à la fois pour renforcer ses capacités opérationnelles et pour adresser des messages de "dissuasion" à la Syrie et à l'Iran, mais Gates a dit ne pas savoir encore si cette requête serait satisfaite.
"PLANS CONCRETS"
Ebranlé par la défaite de son parti aux élections de mi-mandat le mois dernier, le président George Bush a annoncé pour janvier une nouvelle stratégie en l'Irak, précisant qu'une des hypothèses prévues était l'accroissement à court terme du nombre de soldats américains, actuellement au nombre de 135.000.
Bush a reconnu des revers en Irak, où près de 3.000 soldats américains sont morts depuis l'invasion de 2003 - dont cinq jeudi et vendredi -, mais il a persisté à y prédire une victoire des Etats-Unis, qui, a-t-il assuré, n'abandonneront pas ce pays et ne se laisseront pas chasser de la région.
Quelle que soit la nouvelle stratégie décidée par Bush, le gouvernement irakien à dominante chiite devra prendre en main le rétablissement de la sécurité, notamment à Bagdad, "où la situation est manifestement difficile", a souligné Gates, qui rendra compte au cours du week-end à Bush de son voyage en Irak.
"Il est évident que seul un effort commun dont les Irakiens prendraient la direction permettra d'aboutir à un succès" en matière de sécurité, a-t-il ajouté en faisant état de "plans concrets" du gouvernement de Bagdad pour endiguer les violences intercommunautaires.
Gates a précisé que les modalités de ces projets seraient fixées "dans les jours qui viennent" par les dirigeants irakiens et les responsables militaires américains à commencer par le général George Casey, commandant en chef de l'US Army en Irak.
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Guerre du Vietnam, suite :
un hélicoptère américain "Blackhawk" abattu [par un missile sol-air ?] au nord-est de Bagdad, 13 (ou 12 ?) morts
BAGDAD, 20 janvier (Reuters) - 20/1/7 - Un hélicoptère de l'armée américaine s'est écrasé samedi au nord-est de Bagdad et ses 13 occupants ont péri, ont annoncé les forces américaines dans un communiqué.
"Un hélicoptère des forces américaines s'est écrasé cet après-midi au nord-est de Bagdad. Les "forces d'urgence de la coalition" [sic] sont intervenues et ont "sécurisé" [sic] les lieux.
Treize passagers et membres d'équipage étaient à bord de l'appareil et tous sont morts", lit-on dans le communiqué.
Des dizaines d'hélicoptères se sont écrasés en Irak depuis l'invasion américano-britannique de mars 2003. Un certain nombre d'entre eux avaient été abattus par des insurgés. La région au nord-est de Bagdad a été le théâtre d'intenses combats entre l'armée américaine et les insurgés.
L'armée américaine n'a pas dit quel type d'appareil s'était écrasé. L'hélicoptère "Blackhawk", largement utilisé en Irak, peut avoir à son bord quatre membres d'équipage et une dizaine de passagers...
BAGDAD (Reuters) - 21/1/7 - L'armée américaine a révisé dimanche à la baisse le bilan de l'écrasement de l'hélicoptère "Blackhawk" survenu samedi, qui est passé de 13 à 12 morts.
On ignore pour l'heure si l'hélicoptère a été abattu. Le lieutenant-colonel Josslyn Aberle, porte-parole de l'armée américaine, a déclaré que "l'enquête sur les causes du drame se poursuivait"... [sic].
Des habitants de la région de Bakouba, dans la province de Diyala souvent en proie aux violences, ont dit quant à eux avoir aperçu un hélicoptère en flammes, dans les airs.
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BAGDAD (AP) - 24/1/7 - Un hélicoptère d'une compagnie privée américaine de sécurité s'est écrasé mardi au dessus du centre de Bagdad, tuant les cinq civils américains se trouvant à bord, selon des responsables irakien et américain.
Un responsable militaire américain "ayant requis l'anonymat" [sic] a affirmé que cinq civils avaient été tués dans ce crash d'un appareil de Blackwater USA, crash dont il n'a pas précisé la cause.
Dans un communiqué, la société Blackwater [Eau noire], basée en Caroline du Nord, a confirmé que les cinq employés américains se trouvant à bord avaient été tués.
D'après un haut responsable irakien, qui a lui-aussi requis l'anonymat, un homme armé d'une mitrailleuse a tiré sur le petit appareil qui survolait Fadhil, quartier à majorité sunnite. Le responsable américain a indiqué qu'aucun élément ne permettait à l'heure actuelle de confirmer cette version.
La société Blackwater assure la sécurité des responsables du département d'Etat américain en Irak, ainsi que l'entraînement de militaires de plusieurs pays. Elle travaille également pour des compagnies privées.
Samedi dernier, un hélicoptère Blackhawk de l'armée américaine s'est écrasé au nord-est de Bagdad et 12 militaires sont morts. D'après "une source au Pentagone" [sic], des éléments dans la carcasse de l'appareil indiquent qu'il a été abattu par un missile sol-air.
Par ailleurs, quelques heures avant le discours de George W. Bush sur l'état de l'Union, l'armée américaine avait annoncé la mort de trois nouveaux soldats en Irak, l'un tué dimanche et les deux autres lundi. Ces nouveaux décès portent à 31 le nombre de militaires américains tués en Irak depuis samedi.
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Un poster de Moqtada al-Sadr saisi lors d'une "opération" [sic] le 19 janvier 2007 à Bagdad
BAGDAD (AFP) - 23/1/7 - L'armée américaine [l'Empire US-OTAN] a intensifié la lutte contre l'armée du Mahdi, la plus puissante milice chiite, accusée d'avoir commis la majeure partie des violences en Irak, au lendemain de la mort de 88 personnes dans un attentat à Bagdad attribué aux extrémistes sunnites par les autorités.
Plus de 600 miliciens chiites ont été arrêtés ces dernières semaines par les forces de sécurité irakiennes et leurs conseillers américains et attendent d'être jugés, a annoncé mardi l'armée américaine.
Parmi eux figurent 16 cadres haut placés de cette milice. Un porte-parole de l'armée du Mahdi, dirigée par le chef radical chiite Moqtada Sadr, Abdel Hadi al-Darraji, a notamment été arrêté à Bagdad le 19 janvier, lors d'une opération visant, selon l'armée américaine, "le chef d'un groupe armé responsable d'enlèvements, tortures et assassinats de civils irakiens".
Ces chiffres confirment le changement de stratégie américaine constaté ces derniers jours: après avoir fait d'al-Qaïda et des groupes extrémistes sunnites la cible principale, la menace constituée par les milices chiites a été réévaluée. "Le groupe qui a actuellement l'impact le plus négatif sur la situation sécuritaire en Irak est l'Armée du Mahdi, qui a remplacé Al-Qaïda en Irak comme l'accélérateur le plus dangereux d'une violence confessionnelle potentiellement durable en Irak", a ainsi jugé le Pentagone le 19 décembre 2006, dans son rapport trimestriel sur l'Irak.
Cette nouvelle tendance se confirme sur le terrain: au cours des 45 derniers jours, l'armée américaine et les forces irakiennes ont lancé 52 raids contre l'armée du Mahdi, et seulement 42 contre les extrémistes sunnites.
Pourtant, les chiites continuent d'être les principales victimes de la violence en Irak (77%), comme l'a rappelé le président Jalal Talabani, un Kurde, dans un entretien au quotidien panarabe Al-Hayat. Les Nations Unies estiment pour leur part que plus de 34.000 civils ont péri en 2006 dans des violences en Irak, en grande partie de nature confessionnelle,
Lundi, au moins 88 personnes ont été tuées et plus de 160 blessées dans un double attentat à la voiture piégée dans le centre de Bagdad, aussitôt attribué par les autorités aux extrémistes sunnites. Il s'agit du plus sanglant attentat de l'année 2006 et du plus meurtrier depuis le 23 novembre 2006, quand le quartier populaire chiite de Sadr city, bastion de l'armée du Mahdi, avait été frappé par une série d'attaques coordonnées qui avaient fait 202 morts.
Face à ces attentats, l'armée du Mahdi se présente comme une force d'auto-défense, mais elle est accusée de nombreuses exactions (enlèvements, tortures, assassinats) contre la communauté sunnite. La milice compterait quelques 60.000 hommes, selon l'armée américaine. Mais son chef Moqtada Sadr, un farouche opposant à l'armée américaine, jouissant d'une immense popularité dans les quartiers chiites n'est pas qu'un chef de bande. Ses partisans détiennent 32 sièges sur 275 au Parlement et six ministres et secrétaires d'Etat sur 37 au gouvernement.
Le Premier ministre Nouri al-Maliki, un chiite, a été élu grâce au soutien des sadristes, qui se sont brouillés en novembre 2006 avec lui, après sa rencontre avec le président américain George W. Bush. Mais dimanche, les députés sadristes ont mis fin à leur boycott, après la conclusion d'un accord prévoyant notamment la discussion d'un calendrier de retrait des troupes américaines.
Par ailleurs, l'armée américaine a annoncé mardi la mort de deux soldats, portant à 3.055 le nombre de militaires américains et personnels assimilés morts en Irak depuis l'invasion du pays en mars 2003, selon un décompte de l'AFP établi à partir des chiffres du Pentagone. Huit personnes ont aussi été tuées mardi matin dans des attaques en Irak.
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"Changement de stratégie" et nouveaux uniformes (voir les insignes) :
de l'Empire à la secte pentagoniste !
BAGDAD (Reuters) - 28/1/7 - Les forces de sécurité irakiennes ont affronté dimanche des "activistes" [sic] sunnites au sud de Bagdad, où une série d'attentats à la bombe contre des quartiers majoritairement chiites ont fait au moins 13 morts à la veille de l'Achoura, temps fort du calendrier chiite.
Un hélicoptère américain a été abattu lors de combats survenus près de Nadjaf, a-t-on appris auprès de sources proches des services de sécurité irakiens. L'armée américaine s'est refusée à tout commentaire. Un journaliste de Reuters a vu un hélicoptère tomber, un panache de fumée dans son sillage.
Plusieurs centaines de milliers de pèlerins sont arrivés à Kerbala, autre ville sainte chiite située à 70km au nord-ouest de Nadjaf, pour l'Achoura. Cette fête, qui doit s'achever lundi, commémore le martyre de l'imam Hussein, petit-fils de Mahomet, lors d'une bataille qui a consolidé, au VIIe siècle, le schisme entre sunnisme et chiisme.
A Kerbala, le chef de la police municipale a fait savoir que plus de 11.000 soldats et policiers avaient été déployés dans le secteur par peur d'éventuelles attaques contre les pèlerins. Selon un porte-parole du conseil municipal de Kerbala, Ghalib al Daami, environ 1,5 million de pèlerins sont arrivés en ville. Tous ont dû passer à pied des barrages où ils ont été soumis à des fouilles corporelles.
Le gouverneur de la province de Nadjaf, Assaad Abou Gilel, a déclaré que les forces irakiennes avaient affronté toute la journée un groupe de sunnites comprenant des combattants étrangers qui s'étaient retranchés dans des vergers dans les faubourgs nord de cette ville, QG des principaux dignitaires chiites du pays.
Selon le gouverneur, les autorités ont mis à jour un complot visant à assassiner des dignitaires religieux lundi, à l'occasion de l'Achoura.
PETITES FORMATIONS BIEN ORGANISÉES
Un journaliste de Reuters situé à environ 1,5 km des combats dit avoir entendu d'intenses échanges de tirs puis aperçu de la fumée dans le sillage d'un hélicoptère de combat américain qui est tombé.
Il n'a pas pu voir ce qui était arrivé à l'appareil, mais des officiers de la 8e division de l'armée irakienne et des policiers affirment qu'il s'est écrasé et que les deux membres d'équipage sont morts. L'armée américaine a dit "qu'elle ne commentait pas les opérations en cours" [sic].
Selon l'un des officiers irakiens, les activistes portaient des treillis et, apparemment bien organisés, ils combattaient en petites formations. Vingt-cinq d'entre eux environ ont été capturés, dont un Soudanais. Plusieurs ont déclaré pendant leur interrogatoire qu'ils appartenaient à l'Armée de l'imam Ahmad al Yemeni, un groupe jusqu'ici inconnu.
En fin d'après-midi, des rumeurs circulaient selon lesquelles certains "activistes" [sic] tentaient de gagner Kerbala.
Le journaliste de Reuters affirme avoir vu auparavant deux soldats irakiens blessés et un autre, mort, à l'arrière d'un camion devant une base militaire irakienne. Il a ajouté que des renforts militaires avaient été demandés à la ville voisine de Hilla et que, lors des combats, il avait entendu des soldats demander par radio d'être approvisionnés en munitions.
La violence ne laisse pas non plus de répit aux habitants de Bagdad, où cinq jeunes filles ont tuées et une vingtaine d'autres blessées dans une attaque au mortier dirigée contre un collège du quartier en majorité sunnite d'Adil, dans l'ouest de la capitale, a déclaré à Reuters la principale de l'école.
Cinq personnes, dont des femmes et un enfant, ont en outre péri dans l'explosion d'une bombe dans un minibus, dans un quartier chiite. En tout 18 personnes ont été tuées dimanche par des bombes et des obus de mortier dans la capitale. D'autres ont été tués par balles, dont un haut fonctionnaire du ministère de l'Industrie, sa fille et deux autres personnes.
Des incidents ont par ailleurs été signalés dans un quartier majoritairement kurde de Kirkouk, ville située à 250km au nord de Bagdad, où un attentat à la voiture piégée a fait cinq morts et dix blessés, selon des policiers et des médecins. Un attentat similaire a fait quatre morts et huit blessés sur un marché fréquenté par des Kurdes, d'après des policiers. Enfin une bombe a explosé, faisant un mort et deux blessés.
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Croisade contre le réchauffement climatique ou contre l'Islam ?
Il est urgent de choisir...
Roger Ripert
BAGDAD/WASHINGTON (AP) - 2/2/7 - L'armée américaine a confirmé avoir perdu vendredi un hélicoptère en Irak, le troisième en moins d'un mois.
Le commandant David Small, porte-parole du commandement central américain à Washington, n'a fourni aucun détail sur les victimes éventuelles ni sur les circonstances de la perte de cette appareil.
Toutefois, selon des témoins et la police locale, cet hélicoptère a été abattu dans la région de Taji, site d'une base aérienne, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bagdad.
Selon ces témoignages, deux hélicoptères volaient côte à côte lorsque des hommes armés ont ouvert le feu vers 7h30 du matin, envoyant l'un des deux appareils s'écraser au sol avec une traînée de fumée derrière lui.
La carcasse d'un hélicoptère a été retrouvée près d'un complexe de stockage de carburant dans la zone rurale de Mashhada, près de Taji, a rapporté la police irakienne.
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Le général William Caldwell et ses divers insignes pour la propagande de l'Empire US-OTAN...
BAGDAD (Reuters) - 4/2/7 - L'armée américaine [la secte pentagoniste] a confirmé pour la première fois dimanche que ses quatre hélicoptères ayant chuté en deux semaines en Irak avaient été abattus.
Le général William Caldwell, porte-parole militaire, a déclaré que l'armée américaine avait procédé à un "réajustement tactique" [sic] dans son utilisation des hélicoptères en appui aux forces américaines et irakiennes au sol.
Au total 21 militaires américains et civils travaillant dans le domaine de la sécurité ont été tués dans ces opérations, a précisé Caldwell, confirmant des informations transmises par des témoins ou émanant de fuites à l'intérieur de l'armée.
Des dizaines d'hélicoptères américains ont été abattus en Irak en quatre année de conflit. Mais le bilan anormalement élevé de ces deux semaines a laissé penser que les rebelles avaient peut-être changé de tactique ou qu'ils utilisaient des armes plus puissantes.
"Sur la base de ce que nous observons, nous sommes en train d'ajuster nos tactiques et nos procédures relatives au déploiement de nos hélicoptères", a dit Caldwell aux journalistes à Bagdad.
L'Etat islamique d'Irak, un mouvement armé soutenu par Al Qaïda, a diffusé dimanche sur internet une vidéo montrant selon lui ses combattants en train d'abattre un hélicoptère au nord-ouest de Bagdad. Cette opération, vendredi, avait provoqué la mort des deux membres d'équipage de l'appareil.
L'enregistrement montre les activistes tirant un missile [sol-air] sur un hélicoptère volant à basse altitude. De la fumée s'échappe ensuite de l'appareil qui s'éloigne et disparaît derrière une colline, d'où s'élève peu après une colonne de fumée.
L'armée US s'appuie beaucoup sur ses hélicoptères pour transporter des troupes ou attaquer des "activistes présumés" [sic] retranchés dans des bâtiments...
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Sept soldats US tués dans la chute de leur hélicoptère (une version du Chinook de type Sea Knight)
BAGDAD (Reuters) - 7/2/7 - Sept militaires américains ont péri mercredi dans la chute d'un hélicoptère de transport près de Bagdad, alors que l'armée américaine annonçait le début de l'opération de pacification de la capitale, programmée depuis près d'un mois.
La cause de l'accident, cinquième du genre en trois semaines, "fait l'objet d'une enquête" [sic], mais des témoins ont dit avoir vu l'appareil de type Sea Knight en difficulté alors que des tirs retentissaient au sol. Un mouvement se réclamant d'Al Qaïda a en outre assuré sur un site internet qu'il avait été abattu par sa "brigade anti-aérienne".
Cette version du Chinook, utilisée par le corps des "marines", peut transporter jusqu'à 25 passagers en plus de ses quatre membres d'équipage.
L'état-major US avait annoncé dimanche un ajustement de l'utilisation de ses hélicoptères en Irak, après la perte de quatre appareils abattus en deux semaines.
Au total, 28 soldats et agents de sécurité privés ont été tués dans les cinq incidents.
La vaste opération de sécurité prévue dans la capitale sera progressive, a prévenu l'état-major américain, annonçant son lancement officiel. La veille, le Premier ministre irakien Nouri al Maliki avait invité son armée a en accélérer les préparatifs.
"PAS DE DÉBUT NET"
L'offensive, souvent présentée comme l'initiative de la dernière chance pour enrayer la marche vers une guerre civile entre chiites et sunnites, sera soutenue par 17.500 militaires américains envoyés en renfort par le président George Bush.
"La mise en oeuvre du plan du Premier ministre a déjà débuté et le sera pleinement à une date ultérieure, une fois qu'il disposera de tous les éléments qu'il souhaite", a déclaré le général William Caldwell, porte-parole du corps expéditionnaire américain, s'adressant à la presse à Bagdad.
"Il n'y aura pas de début net pour cette opération", a confirmé Ali al Dabbagh, au nom du gouvernement irakien.
Les renforts continuent à arriver et l'offensive, qui vise en particulier les milices, ne battra pas son plein avant un moment, a souligné Caldwell, précisant que le commandement avait été confié au général irakien Abboud Kanbar. L'armée américaine ne recevra toutefois pas d'ordre de sa part.
Le général David Petraeus, nouveau chef d'état-major du contingent américain en Irak, doit quant à lui prendre ses fonctions samedi. Il succèdera au général George Casey, qui n'a pas caché son scepticisme au sujet de la nouvelle stratégie de la Maison blanche.
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Un 5ème hélicoptère US (un CHINOOK-46) abattu près de Bagdad (par une missile sol-air ?] : sept morts
BAGDAD/WASHINGTON (Reuters) - 7/2/7 - Sept militaires américains ont péri mercredi dans la chute d'un hélicoptère de transport Chinook près de Bagdad, cinquième incident de ce type en trois semaines pour l'armée américaine en Irak, a déclaré un responsable de la secte pentagoniste.
"Je peux vous dire que les premières informations font état de sept morts", a dit ce responsable, répondant sous le sceau de l'anonymat à une question sur le nombre de militaires américains à bord de l'appareil et tués.
"Un CH-46 est tombé", s'est pour sa part borné à déclarer le général William Caldwell, porte-parole de l'armée américaine en Irak.
Cette version du Chinook, utilisée par le corps des marines américains, peut transporter jusqu'à 25 passagers en plus de ses quatre membres d'équipage.
"Il serait inapproprié pour moi de parler de pertes humaines" [sic] , a-t-il ajouté.
Deux témoins ont déclaré à Reuters avoir vu un hélicoptère Chinook tomber immédiatement au nord de la capitale irakienne, alors que des tirs partaient du sol. Ils n'ont pu préciser si l'appareil s'était écrasé ou s'il avait effectué un atterrissage forcé.
Un policier irakien a déclaré en revanche qu'il avait vu des débris au sol.
Des soldats américains se sont déployés dans le secteur, situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Bagdad et l'ont sécurisé, selon le porte-parole militaire américain.
Un groupe sunnite lié à Al Qaïda, l'Etat islamique en Irak, a revendiqué la destruction de l'hélicoptère, abattu selon lui par sa "brigade anti-aérienne". "Nous disons à nos ennemis que ces opérations sont la preuve qu'Allah est en train de nous offrir la victoire", ajoute-t-il dans un communiqué mis en ligne sur un site internet fréquemment utilisé par l'insurrection sunnite.
L'état-major américain avait annoncé dimanche un ajustement de l'utilisation de ses hélicoptères en Irak, après la perte de quatre appareils abattus en deux semaines par des insurgés.
Au total, 21 soldats et employés d'une société de sécurité ont été tués dans ces quatre premiers incidents.
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"Plus profonde compassion" [sic] pour
les huit policiers kurdes tués "par erreur" [sic] par l'armée US en Irak !
BAGDAD (Reuters) - 9/2/7 - Huit policiers kurdes ont été tués et six autres "peshmergas" blessés vendredi, dans le nord de l'Irak, par ce qui semble être des "tirs amis" provenant d'hélicoptères américains, ont fait savoir les autorités kurdes.
Dans un communiqué, l'US Army signale quant à elle la mort de cinq hommes armés, tués par une frappe aérienne à Mossoul, où des soldats américains aux trousses de membres présumés d'Al Qaïda avaient essuyé des tirs en provenance d'un bunker proche du bâtiment qu'ils visaient.
Les victimes, qui ont ignoré les sommations lancées en arabe et en kurde, se sont révélées être des policiers kurdes, déplore l'état-major, qui dit avoir exprimé sa "plus profonde compassion" à leurs familles.
Le président irakien Djalal Talabani, issu de la communauté kurde et fidèle allié de Washington, a demandé une explication à l'armée américaine.
L'incident survient alors que des peshmergas sont attendus à Bagdad où ils doivent prendre part à la vaste opération de pacification annoncée depuis près d'un mois par le Premier ministre Nouri al Maliki.
Selon, Kabir Goran, numéro deux de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) dont Talabani est issu, les hélicoptères américains ont ouvert le feu en direction d'un mirador construit il y a trois ans près de locaux du parti.
"Nous pensons qu'ils nous ont tiré dessus par erreur", a-t-il déclaré à Reuters, assurant qu'aucune sommation n'avait été lancée.
Mossoul se trouve en lisière de la zone kurde autonome et des peshmergas sont présents en certains points de la ville, troisième agglomération du pays.
Les forces kurdes, qui ont combattu aux côtés des GIs au début de l'offensive de mars 2003, entretiennent des liens étroits avec l'armée américaine.
De nombreux peshmergas - terme qui signifie "ceux qui sont prêts à mourir" - ont été versés dans l'armée irakienne, mais beaucoup continuent à servir au sein des forces locales.
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"PACIFICATION" ET "RATISSAGE"... ?
Comme à l'époque de cette sale guerre d'Algérie, contre les "fellaghas" !
Un mutin de la classe 61-2B
Roger Ripert
Irak : des troupes commencent à "ratisser" [sic] des secteurs sud et nord de Bagdad
Par Salam FARAJ
BAGDAD (AFP) - 9/2/7 - Des troupes irako-américaines continuaient à se déployer vendredi à Bagdad où elles ont ratissé deux secteurs, dans le cadre du plan de sécurité destiné à pacifier la capitale.
"Des forces de la police ont ratissé des quartiers de Doura" (sud), un secteur à majorité sunnite situé sur la rive ouest du fleuve Tigre, a déclaré à l'AFP une source au ministère de la Défense.
Le lieutenant-colonel américain Scott Bleichwehl, de l'armée de terre, a aussi fait état d'opérations dans le quartier chiite de Kazimiyah (nord-ouest). "Il y a toute une +mosaïque+ d'activités" dans ces deux secteurs, a-t-il déclaré.
"Nous continuons à déployer des troupes dans la ville", a ajouté un porte-parole de l'armée américaine, Christopher Garver.
L'armée a annoncé avoir saisi quelque 2.000 obus de mortier, des roquettes, de la dynamite, des mines antichar, des fusils ou encore des explosifs artisanaux, lors d'opérations menées depuis le début du mois dans le sud-ouest et le nord-est de la capitale.
Ces opérations surviennent alors que l'armée américaine a annoncé mercredi que le plan de sécurité destiné à pacifier Bagdad commençait à être mis en application.
Il faut obtenir "une participation véritable à ce plan de toutes les composantes du peuple irakien qui adhèrent au processus politique", a souligné le conseil présidentiel irakien.
Ce plan a été abordé lors d'un entretien vendredi entre le nouveau commandant en chef de la Force multinationale sous commandement américain en Irak, le général David Petraeus, qui prendra officiellement ses fonctions samedi, et le président irakien Jalal Talabani, selon un communiqué officiel.
Le porte-parole de l'ambassade américaine a appelé à la patience, alors que la population est épuisée par enlèvements, exécutions sommaires et attentats quotidiens.
"Il faudra des mois avant de voir des résultats concrets" de ce plan, qui prévoit le déploiement d'environ 85.000 hommes dans la ville, a prévenu Lou Fintor lors d'une conférence de presse.
Le général Petraeus avait déjà affirmé, en janvier, qu'il faudrait sans doute attendre la fin de l'été pour mesurer la réussite de "la nouvelle stratégie US" [sic] .
A Bagdad, outre quelques tirs d'armes automatiques, la situation était relativement calme vendredi, grâce au couvre-feu partiel (de 11h00 à 15h00) bannissant le trafic automobile durant la prière hebdomadaire du vendredi.
Ailleurs en Irak, des sources policières ont fait état de la mort d'au moins 14 personnes dans différents actes de violence.
Le ministère de la Défense britannique a de son côté annoncé la mort d'un soldat britannique, tué par l'explosion d'une bombe sur une route proche de Bassorah (550 km au sud de Bagdad), portant à 132 le bilan des pertes britanniques en Irak depuis mars 2003.
Trois soldats américains ont péri jeudi dans la province d'Al-Anbar, foyer de l'insurrection sunnite dans l'ouest de l'Irak, selon l'armée américaine, ce qui porte le bilan des pertes de soldats et personnels américains assimilés à 3.106 en quatre ans.
L'armée a aussi fait état de la mort de cinq peshmergas (forces de sécurité kurdes, alliées aux Américains) à Mossoul (370 km au nord de Bagdad), lors d'une opération visant des terroristes de la branche irakienne d'Al-Qaïda.
La force US a présenté ses condoléances à leurs familles, tout en affirmant avoir agi en "légitime défense", après que ses troupes eurent essuyé des tirs d'armes légères.
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Trois soldats pentagonistes tués et quatre autres blessés en Irak lors d'une opération de "ratissage"...
BAGDAD (AP) - 10/2/7 - Trois soldats US ont été tués et quatre autres blessés par une explosion survenue alors qu'ils fouillaient un bâtiment à la recherche d'une cache d'armes dans la province de Diyala, au nord-est de Bagdad, a annoncé samedi l'armée US.
L'explosion s'est produite vendredi. Les soldats appartenaient à l'unité spéciale "Task Force Lightning" [sic]. Leurs identités n'ont pas été communiquées [encore des soldats anonymes !].
Dans cette province volatile de Diyala, les forces américaines et irakiennes sont engagées depuis des mois dans une lutte sans relâche contre des insurgés sunnites et des milices chiites, notamment autour de la ville de Baqouba.
Ces trois nouveaux décès portent à 36 le nombre de soldats américains tués depuis le début du mois en Irak et à au moins 3.120 depuis le début de la guerre en mars 2003, selon un décompte de l'Associated Press.
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BIZARRE, VOUS AVEZ DIT BIZARRE ?
Un appareil britannique endommagé après "un incident à l'atterrissage" [sic] en Irak : deux blessés
L'avion venait de se poser quand il a été endommagé par une explosion !
LONDRES (AP) - 13/2/7 - Un avion britannique de type C-130 Hercules a subi des dommages lundi soir au moment de son atterrissage dans le sud-est de l'Irak, a rapporté mardi le ministère britannique de la Défense en précisant que deux personnes avaient été légèrement blessées lors de l'incident.
Rien n'indique dans l'immédiat une action hostile, mais cette éventualité n'est pas exclue, selon le ministère...
Le C-130 venait de se poser dans la province de Maysan quand il a été endommagé par une explosion, selon un porte-parole du ministère. "Nous ignorons quelle en est la cause", a-t-il dit.
Un autre C-130 dans le secteur a rapidement atterri au même endroit et a secouru l'équipage, a précisé le porte-parole. Le lieu a été sécurisé et "après une évaluation approfondie des dommages, on a conclu que l'appareil ne pouvait pas être récupéré sans 'exposer notre personnel à des risques indus' [sic]", a-t-il dit.
"Il y avait également un risque potentiel que les forces anti-irakiennes puissent obtenir des informations" en matière d'équipement. Par conséquent, "l'appareil a été détruit par les forces multinationales".
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Irak : "atterrissage difficile" pour un hélicoptère pentagoniste...
BAGHDAD, Iraq (AP) - 21/2/7 - Un hélicoptère américain Black Hawk a fait mercredi un atterrissage difficile au nord de Bagdad, où son équipage a été récupéré par un autre aéronef, selon un porte-parole militaire.
Le général William Caldwell a déclaré qu'une enquête avait été ouverte, précisant sans autres détails que les membres d'équipage du Black Hawk avaient été récupérés par un autre hélicoptère.
Au moins sept hélicoptères américains se sont écrasés ou ont été forcés à atterrir à la suite de tirs hostiles depuis le 28 janvier. Vingt-huit soldats et civils ont été tués dans ces incidents.
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Photo prise le 16 mars 2007 par Kareem Raheem
MOKTADA SADR FUSTIGE LES OCCUPANTS "AMERICAINS" [PENTAGONISTES]
Manifestation de chiites dans le quartier de Sadr City à Bagdad.
L'imam radical chiite Moktada Sadr a exhorté ses partisans à s'opposer aux forces d'occupation, accentuant la pression sur les troupes irakiennes engagées dans une vaste opération de sécurité à Bagdad avec le soutien de l'armée américaine.
BAGDAD (Reuters) - 16/3/7 - L'imam radical chiite Moktada Sadr a exhorté ses partisans à s'opposer aux forces d'occupation, accentuant la pression sur les troupes irakiennes engagées dans une vaste opération de sécurité à Bagdad avec le soutien de l'armée américaine.
Dans un message diffusé lors des prières du vendredi dans le quartier de Sadr City, bastion des miliciens de son Armée du Mahdi, l'imam réaffirme son opposition aux troupes US et semble réagir à des propos récents de responsables militaires américains faisant état d'un esprit de coopération de la part des habitants de Sadr City.
"Je suis sûr que vous les considérez [les forces pentagonistes] comme vos ennemis", dit le communiqué publié par le bureau de Sadr dans la ville sainte de Nadjaf et diffusé à des milliers de fidèles dans Sadr City.
"Je vous demande de vous faire entendre ensemble et de crier d'une seule voix 'Non, non à l'Amérique !'", dit le message, qui dénonce les soldats américains comme des occupants mais ne mentionne pas les forces de sécurité irakiennes. Le mouvement de Sadr a dit soutenir le plan de sécurité pour Bagdad sous réserve que les opérations soient menées par les forces irakiennes.
Le général Joseph Fil, commandant des troupes américaines à Bagdad, a déclaré jeudi que Sadr semblait avoir donné pour instruction à ses partisans de coopérer avec les forces de sécurité irakiennes, sinon avec l'armée américaine.
De son côté, le général William Caldwell, porte-parole principal des forces américaines en Irak, a indiqué que celles-ci gardaient la trace de Sadr et qu'il semblait se trouver en Iran, bien que ses collaborateurs affirment qu'il est toujours en Irak.
Le maire de Sadr City, le cheikh Rahim al Darroudji, a été blessé jeudi par des hommes armés qui ont ouvert le feu sur son véhicule et tué un responsable de police. Darroudji a joué un rôle central dans la coordination entre les forces irakiennes et américaines pour l'opération de sécurité lancée à Sadr City.
Photo prise le 9 avril 2007 par Ali Abu Shish
NADJAF, Irak (Reuters) - 9/4/7 - Quatre ans jour pour jour après la chute de Bagdad, des dizaines de milliers d'Irakiens ont manifesté lundi contre l'occupation américaine dans la ville sainte de Nadjaf, à l'appel de l'imam radical chiite Moktada Sadr. Dans la capitale irakienne même, la circulation avait été interdite afin d'éviter tout attentat, notamment à la voiture piégée, à l'occasion de l'anniversaire de l'entrée des troupes américaines à Bagdad. Le contre-amiral Mark Fox, porte-parole de l'armée américaine, a affirmé que celle-ci avait "libéré l'Irak de la république de la peur de Saddam". Il a cependant reconnu que, malgré des "réalisations remarquables", les quatre années écoulées avaient étaient "décevantes, frustrantes et sans cesse plus dangereuses en bien des régions d'Irak". A Nadjaf, des dizaines de milliers de personnes venues pour la plupart de Bagdad et des villes chiites du sud de l'Irak ont réclamé la fin de l'occupation étrangère en brandissant des drapeaux irakiens, mais l'imam Sadr lui-même n'a pas pris la parole. Les militaires américains le croient réfugié en Iran, ce que son nie entourage. "EXIGENCE DE SOUVERAINETE" C'est un des chefs de son Armée du Mehdi, Abdelhadi al Mohamedaoui, qui s'est adressé aux manifestants pour exiger le départ "du dernier soldat américain" et la fin de toute présence militaire étrangère permanente, tandis que la foule scandait des slogans hostiles à l'occupation. Les journalistes de Reuters ont estimé le nombre de manifestants à des dizaines de milliers alors que les organisateurs faisaient état d'un chiffre bien supérieur. L'armée américaine a pour sa part avancé le chiffre de 15.000 en disant s'appuyer sur les images aériennes de la manifestation. Le président George Bush, qui a décidé de dépêcher 30.000 hommes en renfort en Irak cette année, "a exclu d'en retirer son armée tant que les forces régulières irakiennes ne seront pas en mesure de prendre en main la sécurité du pays" [sic]. Le gouvernement irakien de Nouri al Maliki reste dépendant de la puissance de feu et de la logistique de l'US Army, qui forme le fer de lance des forces de la coalition [pentagoniste] dont le mandat en Irak a été renouvelé en novembre par le Conseil de sécurité de l'Onu jusqu'à la fin 2007. "Cette manifestation est une exigence de souveraineté car nous ne pouvons rester sans rien faire sur cette question. Le gouvernement irakien est capable de tout gérer et on n'a pas besoin que les occupants restent et continuent à tuer des innocents", a toutefois estimé un Bagdadi venu manifester à Nadjaf. La prise de Bagdad n'avait coûté "que" 96 hommes à l'armée américaine. Quatre ans plus tard, celle-ci déplore 3.270 morts, tandis que des dizaines de milliers d'Irakiens ont été victimes des affrontements intercommunautaires qui ne cessent de s'intensifier. |
Le Sénat étatsunien adopte le financement et le retrait d'Irak WASHINGTON (Reuters) - 26/4/7 - Comme la Chambre des représentants la veille, le Sénat américain a approuvé jeudi le projet de loi de financement de la guerre en Irak fixant au 31 mars 2008 l'objectif de retrait de la majeure partie des troupes américaines, malgré la menace de veto présidentiel. Le texte, qui permet le déblocage de 100 milliards de dollars pour les guerres d'Irak et d'Afghanistan (*), a été adopté par 51 voix contre 46. * Au lieu de les consacrer à la lutte urgente contre le réchauffement climatique !!! - Roger Ripert "Bush" [sic] a promis d'opposer son veto à cette proposition de loi, puisqu'elle conditionne le déblocage des fonds à un calendrier de retrait de l'armée américaine, ce qu'il juge inacceptable. Il ne s'agira que du second veto opposé par Bush en six ans de présidence... Le texte prévoit que le retrait commence au plus tard le 1er octobre prochain. * La Chambre des représentants étatsuniens approuve un texte qui fixe le début du retrait des troupes d'Irak à cet automne ! WASHINGTON (AP) - 25/4/7 - La Chambre des représentants américains, profondément divisée, est passée outre la menace de veto et a approuvé mercredi un texte qui obligerait le président George W. Bush à commencer de retirer les troupes d'Irak au 1er octobre. Ce vote par 218 voix pour et 208 voix contre intervient après que le haut-commandant américain en Irak a expliqué aux législateurs américains que le pays demeure sous l'emprise de la violence même s'il existe quelques signes d'amélioration. Après adoption par la Chambre des représentants, ce texte doit encore être soumis au Sénat qui se prononcera avant la fin de la semaine. Il arrivera ensuite, dans les prochains jours, sur le bureau du président George W. Bush qui menace d'y opposer son veto. Ce serait toutefois le premier acte de défiance du Congrès américain à l'encontre de la gestion présidentielle d'un conflit désormais entré dans sa cinquième année. "Nos troupes sont embourbées dans une guerre civile sans ennemi clairement identifié et sans stratégie claire permettant de garantir notre succès", a déclaré le chef de la majorité démocrate à la Chambre des représentants, Steny Hoyer. De leur côté les Républicains ont promis de faire bloc derrière le président pour rejeter ce qu'ils appellent une "date de reddition" offerte à l'ennemi. "Al-Qaïda va considérer ça comme le jour où la Chambre des représentants a jeté l'éponge", a déclaré le représentant républicain Jerry Lewis. Entre autres choses, la loi de financement prévoit d'octroyer 124,2 milliards de dollars (91 milliards d'euros) au financement de la guerre en Irak, mais exige que le retrait des troupes commence le 1er octobre, voire même plus tôt si le gouvernement irakien ne respecte pas certaines conditions. Le texte fixe un objectif non-contraignant de retrait total des troupes avant le 1er avril 2008, autorisant toutefois le maintien de forces pour certaines missions non liées au combat, comme l'attaque de réseaux terroristes ou l'entraînement des forces irakiennes.
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Mais, pendant ce temps, le Département de la défense de l'Empire US-OTAN se donne les moyens de maintenir la présence militaire américaine en Irak jusqu'en décembre 2007... WASHINGTON (AP) - 9/5/7 - Le Département américain de la Défense a annoncé que plus de 35.000 soldats seraient prêts à se déployer en Irak dans cinq mois, ce qui permettrait aux responsables de l'armée américaine sur le terrain de maintenir la présence militaire actuelle "jusqu'à la fin de la guerre si nécessaire" [sic]. Le porte-parole du Pentagone Bryan Whitman a indiqué mardi que les ordres de déploiement, d'ores et déjà signés par le Secrétaire à la Défense Robert Gates, ne signifient pas que l'armée a pris la décision de maintenir une forte présence en Irak, à hauteur de 20 brigades (il y a près de 3.500 soldats par brigade) jusqu'en décembre. Il a cependant ajouté que cette décision donne au Pentagone la capacité d'assumer la mission voulue par le président George W. Bush jusqu'à la fin de l'année. Ces effectifs de remplacement, selon Whitman, donneraient au commandement militaire en Irak la flexibilité nécessaire à l'accomplissement de leur mission. Cette annonce, a-t-il ajouté, n'a "rien à voir" avec une décision d'accroître le nombre de soldats en Irak, observant que le Pentagone "a été très clair sur le fait que la durée des opérations dépendraient de l'évolution de la situation sur le terrain". Département de la Défense: http://www.defenselink.mil |
INFORMATION OU DESINFORMATION DE LA PART DE L'AP (ASSOCIATED PRESS) ?
Les SS de retour ?!Des "assaillants assassinent" 15 hommes dans un village à l'ouest de Bagdad
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Des ONG regroupées au sein du Global policy Forum (GPF)
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Un hélicoptère américain s'écrase en Irak, cinq soldats tués
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Comme aux premier jours de la guerre, les bombardements (lesdites "frappes") reprennent !L'aviation américaine a lâché 18 tonnes de bombes en dix minutes au sud de Bagdad !
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Cinq morts dans le "crash" d'un hélicoptère de l'armée américaine au sud de l'Irak
L'hélicoptère de transport lourd de l'armée américaine, un CH-47 Chinook s'est écrasé à 96 km à l'ouest de Bassorah. Il faisait partie d'un convoi aérien en provenance du Koweït et qui se rendait à Balad, au nord de Bagdad. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l'accident [sic]. AP * Irak : 7 soldats américains tués dans le "crash" d'un hélicoptère
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Irak : fin de la mission polonaise, la coalition se réduit encore un peu plus...
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Deux hélicoptères Blackhawk de l'US Army s'écrasent à Bagdad
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Bon débarras !Le Salvador va retirer ses troupes d'Irak
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Bush échappe à un jet de... chaussures en pleine conférence de presse à Bagdad
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by Jason Ditz
ANTIWAR.COM - 16/11/9 - In yet another sign of the deteriorating security situation in Iraq, gunmen wearing Iraqi Army uniforms marched into the village of Zauba today, rounded up and executed at least 13 civilians, including children.
Iraqi officials confirmed the killings, but dismissed them as “a tribal conflict.” Among those killed was a leading figure of the Iraqi Islamic Party, the nation’s largest Sunni party, and several members of the Awakening Council.
Though the attackers wore Iraqi Army uniforms, they reportedly arrived in the village in civilian vehicles. Locals say that at least five of those slain were beheaded in the attack.
The Awakening Council, a US-backed Sunni militia, has come under increasing fire from all sides in recent months. Sunni insurgents have accused the group of being collaborators, while the Shi’ite led government has questioned their loyalty, citing the large number of members who were formerly insurgents themselves.
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Version pentagonisée de l'Associated Press
AP - 16/11/9 - Treize personnes [dont des enfants] ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi dans un village de l'ouest de Bagdad [Zauba], a-t-on appris lundi après d'un responsable de la sécurité.
Le général Qassim al-Moussawi, porte-parole de l'armée, a précisé dans un communiqué qu'une enquête avait été ouverte. Il pourrait s'agir d'une "querelle de tribus" [sic].
Mohammed Sadoun, un responsable de l'hôpital Abou-Ghraïb où ont été transportés les cadavres, a rapporté à l'Associated Press qu'au moins sept corps criblés de balles leur avaient été emmenés. AP
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Par Patrice Claude
Lemonde.fr - 1/2/10 - Pour Tony Blair, cela ne fait pas l'ombre d'un doute. Saddam Hussein était "un monstre". Le dictateur irakien incarnait "le mal". Puisque la conjoncture internationale, tétanisée par les attaques d'Al-Qaida du 11 septembre 2001 le permettait, il fallait, même s'il n'avait rien à y voir, l'éliminer et renverser son régime pour imposer ensuite, à l'ensemble du Moyen-Orient, la "démocratisation générale" dont rêvaient les néoconservateurs américains, avec la sécurité d'Israël en tête.
Au fond, ni les six heures d'audition de Tony Blair, vendredi 29 janvier à Londres, ni les milliers de pages de témoignages noircies depuis novembre 2009 par la commission Chilcot chargée de faire la lumière sur les motivations et les conditions de l'entrée en guerre du Royaume-Uni en 2003, n'autorisent d'autre conclusion que celle-ci : pétri de religion, pratiquant austère tout récemment passé de l'anglicanisme au catholicisme, l'ancien premier ministre britannique est convaincu depuis toujours, "même si ce n'est plus à la mode de l'affirmer tout haut", écrivait-il en 1994, que le monde se divise entre "le bien et le mal", entre "le juste et l'injuste". La motivation fondamentale de l'invasion anglo-américaine amorcée le 20 mars 2003 est là.
Le reste, la manipulation de l'opinion, l'exagération délibérée du "danger continu et croissant" censément posé par le dictateur, la mise en avant d'une prétendue complicité entre lui et Oussama Ben Laden, la croyance "au-delà du doute" en un programme d'armes de destruction massive (ADM) qui s'avéra inexistant, la non-prise en compte des éléments contradictoires émis ici et là sur la réalité de la menace, voire la légalité de l'invasion, oui, tout le reste a découlé de cette certitude d'avoir raison contre tous. Et d'avoir fait "le bien" d'une humanité aveugle et sourde aux dangers.
Quand Tony Blair, sombre et tendu comme un ressort entre dans la petite salle silencieuse de la commission Chilcot le 29 janvier, "on dirait un fantôme", remarque Patrick Wintour, journaliste au Guardian. Costume sombre, cravate rouge, cheveux gris tirés vers l'arrière, teint hâlé, Tony Blair s'assoit face à des "juges" qui n'en sont pas. Quatre hommes et une femme. Deux sont hauts fonctionnaires à la retraite, un autre est ancien diplomate, deux sont des historiens spécialisés en politique intérieure. Zéro magistrat, zéro juriste, zéro militaire, zéro connaisseur de l'Irak.
Aucun n'y a jamais mis les pieds, plusieurs ont approuvé l'invasion, aucun n'a désapprouvé. Tous ont été choisis par le vieux frère rival de Tony Blair, l'actuel premier ministre Gordon Brown, qui sera lui-même entendu à la mi-février. Toute la presse locale dénonce la composition du panel depuis des mois et fustige "la mollesse et l'ignorance" de ses questionneurs.
Face à eux, l'homme qui a dirigé le pays pendant dix ans, avocat brillant, orateur hors pair et champion universel de la "com". Derrière, soixante personnes silencieuses, vingt membres des familles de soldats tués en Irak, deux dizaines de journalistes et des badauds passionnés venus assister au spectacle. Chacun se dit que "King Tony" va dévorer tout cru ces pauvres pairs fatigués.
Mais l'intéressé se montre courtois, patient, accepte, à la demande, d'interrompre les citations qu'il fait de lui-même. Le "leader" a perdu de sa superbe et de son charme, mais il reste un grand professionnel. En regardant les auditions de ses anciens ministres et conseillers à la BBC, il a compris qu'il ne fallait pas, une réponse précise pouvant entraîner une question gênante, se montrer trop pointu.
Plus de 52 % des Britanniques, selon un sondage, estiment aujourd'hui que l'ex- premier ministre a "délibérément menti" pour les emmener dans une guerre dont ils ne voulaient pas. Menti ? Pas plus qu'un général qui, estimant sa patrie en danger, ravive l'ardeur des troupes en leur racontant que l'ennemi a des cornes et mange les enfants.
"Saddam Hussein a causé la mort de 1 million de personnes dans la région en utilisant des armes de destruction massive pour défaire ses ennemis", rappelle donc M. Blair. Nul ne relève que l'allusion concerne la guerre que se sont livrée l'Iran et l'Irak dans les années 1980, une guerre désirée et soutenue par la Grande-Bretagne, la France, les Etats-Unis et l'Allemagne qui aida l'Irak, via ses industriels, à obtenir les gaz - "ADM", dans la terminologie du XXIe siècle - qui feront des dizaines de milliers de morts du côté de la partie attaquée, l'Iran khomeiniste.
"Il a fait tuer des dizaines de milliers de Kurdes et de chiites", dit encore l'orateur. Personne ne rappelle que les 60 000 chiites massacrés par l'armée du dictateur irakien s'étaient soulevés contre le régime, en 1991, à l'appel du président Bush senior. L'armée américaine, qui venait de libérer le Koweït et occupait alors l'extrême Sud irakien, avait ensuite autorisé Saddam Hussein à utiliser ses derniers hélicoptères pour mater la rébellion à coups de mitrailleuses. A l'époque, ni Washington, ni Londres, ni Paris ne voulaient renverser le régime, il n'y avait pas de solution de rechange.
En 2001, peu après la tragédie du 11-Septembre, George W. Bush, le fils, avait maladroitement évoqué la "croisade" qu'il fallait lancer de toute urgence contre "l'axe du Mal". Tony Blair, qui n'ignorait pas la connotation ultranégative de ce concept dans le monde judéo-arabe, ne l'a jamais fait. Son approche en noir et blanc des relations internationales, vaut bien, à ses yeux, cette autre école de pensée qu'on appelle la realpolitik et qui s'appuie, avant tout, sur la prise en compte des intérêts concrets d'une nation.
Le Royaume-Uni n'avait aucun intérêt national patent de choisir, parmi tant d'autres dictatures, d'attaquer précisément celle de Saddam Hussein. En 2003, le régime était à genoux, ses défenses et industries militaires étaient régulièrement bombardées par la Royal Air Force et l'US Air Force depuis 1998. Des dizaines d'inspecteurs des Nations unies fouillaient partout, à la recherche des fameuses ADM. Cadenassée depuis l'invasion du Koweït, par le régime de sanctions internationales le plus dur - et le plus meurtrier pour les civils - qui se soit jamais vu dans l'histoire des Nations unies, son économie était en lambeaux.
Pour moi, a martelé Tony Blair devant la commission Chilcot, il continuait de représenter une menace. Non seulement pour ses voisins, mais pour le monde entier." Un jour, a-t-il ajouté, "si on l'avait laissé au pouvoir avec ses fils", il aurait "sans doute repris sa quête d'ADM". Pire, "il aurait pu" en fournir "aux fanatiques religieux" d'Al-Qaida. "Dans le monde d'aujourd'hui, il n'est plus possible de prendre ce genre de risques."
Dix fois, au cours de son audition, il l'a répété : "J'étais le chef du gouvernement, je croyais, et je crois toujours, qu'il était juste de renverser ce régime." Il croit aussi que "les dirigeants d'aujourd'hui" vont devoir "s'occuper" de l'Iran aussi tôt que possible. Tony Blair n'est plus aux affaires mais il sait toujours mieux. "L'habitude du triomphe amoindrit le doute", disait Balzac. Tony Blair a vécu pas mal de triomphes et ignore le doute. Brillamment élu en 1997, réélu deux fois par la suite, il voulait faire du Royaume-Uni, "le phare de l'univers". Il est à présent traité comme un paria. Un paria richissime, notez. En trente mois d'activité, depuis son départ de Downing Street, Tony Blair Associates, sa société, affiche un chiffre d'affaires supérieur à 20 millions d'euros.
Au pouvoir, "ce qui compte, c'est ce qui marche ", répétait-il. Il a traité les prémices de la guerre d'Irak avec la même méthode. Une fois la décision prise de traiter la question Saddam, et les historiens retiendront qu'elle le fut lors d'un dîner en tête-à-tête avec George W. Bush le 6 avril 2002 dans son ranch de Crawford au Texas, il ne restait plus qu'à la faire avaliser. Par les Nations unies si possible - mais la France et la Russie s'y opposèrent -, par l'opinion publique si cela se révélait nécessaire. Ce qui fut fait avec célérité.
"Ce qui compte, c'est ce qui marche." Comme son ami George W. Bush, de qui il est plus proche que d'un Bill Clinton, politicien brillant mais réputé cynique et époux volage, "King Tony" monnaye aujourd'hui sa gloire passée. A la tête de sa Fondation de la Foi et de Tony Blair Associates, il convoque désormais moins à l'esprit l'homme d'Etat que le télé-prêcheur version américaine ou égyptienne, fidèle à Dieu et dur en affaires.
Il prononce des conférences à 200 000 euros les 90 minutes. En échange de petites fortunes, il conseille les rois d'Arabie saoudite, du Koweït et d'Abou Dhabi. Il est en affaires avec des milliardaires d'Azerbaïdjan, de Chine et d'ailleurs. Il pratique le lobbying pour la banque JP Morgan et, bientôt, pour son ami Bernard Arnault. Il vient de s'offrir un hôtel particulier à Londres, il n'a rien contre l'idée de représenter le luxe de LVMH. Il est également l'émissaire du Quartet (Etats-Unis, Union européenne, Russie, Nations unies) au Proche-Orient.
Mais sur l'Irak, quand même, "avez-vous des regrets ?", lui demande un membre de la commission Chilcot. De 100 000 à 500 000 Irakiens, personne ne sait, ont été tués pendant et après l'invasion de 2003. De même, 4 500 GI américains et 179 soldats britanniques ont péri en Irak. Le pays le plus développé du monde arabe a été ramené au Moyen Age. Une guerre civile dont les cendres sont encore tièdes a provoqué une hécatombe sans précédent. L'insécurité règne. La corruption est partout, l'avenir, incertain.
Des regrets, des remords, des doutes ? "Non." Héraut et supplétif d'une invasion qui a coûté 7 milliards de livres au contribuable britannique, Tony Blair n'en a pas. Qui est sûr d'avoir sauvé le monde ne peut en avoir.
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http://www.stopwar.org.uk/
Two of the audience who listened to Tony Blair told him he was "a liar" and "a murderer" after he had finished.
For hours the audience had listened in silence. But near the end he was interrupted by a single heckler, quickly stamped on by inquiry chair Sir John Chilcot. After the TV cameras stopped broadcasting, one member of the audience in the chamber shouted at him, "you're a liar"; a second added, "and a murderer".
The families of British military personnel killed in Iraq said that the former prime minister had been "smug". One asked that he look her in the eye and say "sorry" for the loss of her son.
Anne Donnachie, from Reading in Berkshire, lost her 18-year-old son, Paul, killed by a sniper in 2006. She blamed Blair. "From what I have heard this morning, he is just denying everything. He will just not face up to the facts. I believe he made a massive mistake when he sent my son to Iraq."
Therese Evans, from Llandudno in north Wales, lost her 24-year-old son, Llywellyn, when died in a Chinook helicopter crash in 2003. She said: "I would simply like Tony Blair to look me in the eyes and say he was sorry. Instead he is in there smirking."
Afterwards protesters waited for Blair's departure, clasping placards reading "Bliar". In the morning he avoided them by slipping in to the QEII centre in Westminster through a side entrance at 7.30am.
Outside lines of police stood between protesters and the inquiry.
"He does not have the integrity to come and face the people," said Lindsey German, convener of the Stop The War Coalition. "Sliding in by a back door entrance is typical of his lies, deceit and evasion."
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by Jason Ditz
Antiwar.com - 14/12/2011 - As the last few US troops withdraw from Iraq, putting a cap on the latest of innumerable “ends” to the Iraq War, Rep. Duncan Hunter (R – CA) angrily condemned Obama for not being more open in declaring how great a military victory the conquest of Iraq actually was.
Obama did declare the war a “success” however, saying that the nine years of occupation was “an extraordinary achievement” and “one of the most extraordinary chapters in the history of the American military.”
The Iraq he “leaves behind” (putting aside the State Department’s private army and the massive embassy) is starkly different from the Iraq that America found in 2003. The population has dropped considerably, both from refugees fleeing the conquering forces and the enormous death toll, while the cities are much more segregated along religious lines than ever before.
Its an Iraq that’s celebrating, however, if only because the most obvious signs of the US occupation, the ground troops, are leaving. Iraqis took to the streets today celebrating the way much of the world seems to celebrate these days, burning the American flag and celebrating the lack of US troops with guns trained on them.
The demonstrators said today was the “first annual” celebration of its type, aimed at commemorating those Iraqis who resisted the occupation. Whether there will be a second annual celebration without any US troops remains to be seen.
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by Margaret Griffis
Antiwar.com - 15/1/14 - At least 115 people were killed and 145 more were wounded in a continuing bomb spree in Baghdad and ongoing clashes in Anbar province. Several cities near the capital were also targeted today.
Iraqi forces in Anbar province retook Saqlawiya this morning. An oil tanker was blown up on a bridge near there yesterday, killing three soldiers. Gunmen also took over the town and forced police to hand over weapons. Security forces then launched an airstrike. At least 11 insurgents were killed. In Garma, six soldiers were wounded when a booby-trapped building collapsed around them.
In Baghdad, a bomb killed five people and wounded 12 more at a Shoala market. A car bombing in Shabb left four dead and 14 wounded. Two bombs in Karrada killed six people and wounded 24 more. Three more were killed in Maamil, where a woman’s body was also found. Twelve civilians were wounded in a bombing on Palestine Street. A blast in al-Obeidi left two dead and five wounded. A gunman was killed in Albu Soda. A civilian was shot dead in Jisr Diyala. A civilian was shot dead in Rashid. A roadside bomb killed a civilian and wounded a lieutenant colonel in Zaafaraniya, where a separate sticky bomb killed a policeman.
A suicide bomber killed 18 people at a funeral for a Sahwa member and wounded at least 24 more in Shatib village within the Buhriz district.
Five people were killed and 12 more were wounded in a blast in Husseiniya.
A car bomb in Sadr City left three dead and 15 wounded.
In Mosul, at least six soldiers were killed. Two soldiers were shot to death. A car bomb targeting an intelligence official wounded him and killed six bodyguards. Gunmen killed an elections employee.
Gunmen killed seven employees of a brick factory in Muqdadiya.
Seven soldiers were killed and nine others were wounded, including civilians in a blast at Ain al-Janash.
A suicide bomber in Dujail killed five people and wounded seven more.
In Tikrit, a gunman and two bombers were killed in clashes. A sticky bomb killed a policeman and wounded his brother.
Gunmen killed a soldier in Tarmiya. Three dumped bodies were found.
A roadside bomb in al-Hamra killed three policemen and wounded two more.
A sticky bomb in Jalawla killed a civilian.
A dumped body was found in Sinjar.
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by Margaret Griffis
Antiwar.com - 18/2/14 - Bombers again struck Baghdad, but they also hit south of the capital in the Hilla area. Meanwhile fighting continued in Anbar and Salah ad Din provinces. In political news, Moqtada al-Sadr came out of retirement, and a U.S. soldier convicted of heinous acts in Iraq was found dead in prison. Overall, at least 142 people were killed and 163 more were wounded.
In the United States, a U.S. soldier, convicted of rape and murder in Iraq, was found dead in a maximum-security jail cell. Steven Dale Green’s death is being investigated as a suicide. He was serving a life sentence for the rape and murder of a 14-year old Iraqi girl. He also murdered her parents and six-year-old sister.
In a televised speech from Najaf, Shi’ite cleric Moqtada al-Sadr has reemerged into Iraqi politics just days after he announced he would retire. He said he would not give up his influence at this crucial moment before elections. He also criticized the government and even some members of his own coalition.
A series of bomb blasts around Hilla left 35 dead and 90 more wounded. Those blasts took place in Mussayab, Iskandariya, and Haswa. The one in Iskandariya targeted children.
In Baghdad, at least 17 people were killed and 35 more were wounded in a series of bombings. Two dumped bodies were found. A civilian was shot dead in Zaafaraniya. Baghdad Operations Command reported killing 45 militants but did not give details besides that some of the men were foreign nationals.
The Ministry of Defense said that 17 militants were killed in Ramadi. An officer was shot dead.
Troops are still fighting militants in the northern city of Suleiman Bek, where four policemen were killed during a mortar attack. At least two more were wounded.
A car bomb in Haditha wounded the police chief and nine others, including two civilians.
Shelling in Falluja left two dead and 12 wounded. Clashes continued.
In Mosul, gunmen killed a police officer. Two more policemen were gunned down. Two soldiers were shot dead. Gunmen wounded three policemen. A grenade wounded three women.
Three militants were killed while trying to take over a village near Saidiya. Gunmen also killed one civilian and wounded another.
A sticky bomb killed a person in Latifiya.
A roadside bomb in Baquba injured a police officer and a policeman.
A roadside bomb wounded two people in Kirkuk.
Two gunmen were killed in Tal Afar.
Three gunmen were killed and six were wounded in an overnight operation near Hilla in Jurf al-Sakhar.
Security forces in Samarra killed two gunmen.
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by Jason Ditz
Antiwar.com - 9/6/14 - A weekend of bloody fighting in Mosul is going worse than anyone thought for government forces, and the district that is the provincial capital of the Nineveh Province has now fallen to al-Qaeda in Iraq (AQI).
AQI fighters by the hundreds poured into the capital district, briefly trapping Governor Atheel Nujaifi before he was rescued by police and ferried out of the area.
Gov. Nujaifi seems short on ideas at this point, and issued a televised plea for the civilians of Mosul to take up arms and defend their neighborhoods from the outsiders.
Top security officials were even less circumspect about their prospects, saying that without some major change on the ground Mosul could fall outright in a matter of days.
If that happens, it becomes the biggest city in an AQI-held territory that spans the borders of Iraq and Syria, and which includes seemingly large portions of both countries.
AQI’s territory is already a de facto Islamist state, even
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by Jason Ditz
Antiwar.com - 10-6-14- Al-Qaeda in Iraq (AQI) is pressing its military success in northern Iraq, seizing the oil rich city of Mosul and moving eastward toward the Kirkuk Province, overrunning more towns along the way.
Months of fighting in Anbar Province hadn’t gone well, but troops in the north seem even less up to resisting the militants, as many simply dropped their weapons and fled in the face of the offensive.
Prime Minister Nouri al-Maliki is calling for an immediate declaration of a state of emergency by parliament, accompanied by an Interior Ministry statement confirm Mosul is entirely outside of government control now.
The situation in Iraq’s Sunni Arab regions had been growing more and more dire for months now, but now seems to be at a tipping point, where AQI is in a position to seize territory wholesale, and Iraq’s military seems to be struggling mightily to do anything about it.
The territory in Iraq is only part of AQI’s holdings now, which also include a broad swath of northern and eastern Syria, giving them a more or less contiguous empire from the outskirts of Aleppo to Fallujah and Mosul.
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Un djihadiste arbore la bannière de l'Etat Islamique d'Irak et du Levant,
groupe djihadiste ayant pris le contrôle de plusieurs provinces ce mardi. | AFP
E.Pe (avec AFP) | Publié le 10.06.2014
Jamais l'Etat Islamique d'Irak et du Levant n'aura autant crié victoire. En l'espace de 24 heures, les jihadistes de ce groupe radical ont raflé la province de Ninive puis plusieurs parties des provinces Kirkouk et de Salaheddine en Irak (nord et centre). Après la prise stratégique de la ville de Falloujah, en janvier dernier, l'Etat Islamique d'Irak et du Levant (EIIL) - ou «Da'esh», un groupe islamiste réputé ultra-violent gagne dangereusement du terrain et affole l'Occident.
Syrie : l'ex-médiateur de l'ONU prédit une «deuxième Somalie» En alerte, Washington a estimé ce mardi soir que le groupe «menaçait toute la région». Dépassées par ces prises de contrôle successives, les autorités irakiennes veulent donner des armes à tous les citoyens qui souhaiteraient combattre le «fléau» EIIL.
Une «menace régionale», selon Washington
«L'EIIL représente une menace pour la stabilité de l'Irak, mais aussi pour celle de toute la région». La porte-parole du département d'Etat américain, Jennifer Psaki a annoncé dans un communiqué vouloir une «réponse forte pour repousser cette agression». Et d'ajouter : «Les Etats-Unis se tiennent aux côtés du peuple irakien, des peuples de Ninive et d'Al-Anbar qui font face à cette menace». John Kirby, le porte-parole du Pentagone a également rappelé pour sa part que l'armée américaine continuait de former les forces irakiennes à des missions antiterroristes, notamment en Jordanie depuis le début de l'année.
En une seule journée, le groupe a effectué une incroyable percée faisant tomber plusieurs régions les unes après les autres, du centre au nord de l'Irak. La première touchée a été la province de Ninive et son chef lieu Mossoul, au matin. A l'issue d'intenses combats avec l'armée et la police, les combattants ont pris le contrôle du siège du gouverneur, des prisons et des télévisions, avant la chute entière de la ville de Mossoul, indique des responsables irakiens. Cette province pétrolière sunnite est l'une des régions les plus dangereuses d'Irak.
Selon un journaliste de l'AFP sur place, l'EIIL contrôlerait également le réseau internet dans la région de Mossoul.
Plus tard dans la journée, les jihadistes de l'Etat Islamique d'Irak et du Levant ont ensuite pris le contrôle de six secteurs de la région de Kirkouk, également au nord. En fin d'après-midi, c'est finalement une région de la province de Salaheddine (nord de Bagdad) qui est passée sous le giron jihadiste.
EIIL, groupuscule sunnite est né en 2004 en Irak, pays devenu au fil des années une terre d'apprentissage du jihad. L'EIIL attire de plus en plus de candidats à la guerre Sainte, favorable à l'instauration de la Charia. Très actif dans la région, le groupe ultra-violent profite du chaos en Syrie pour y semer la terreur. C'est par ailleurs cette mouvance, autrefois liée à Al-Qaïda, qui aurait «formé» Mehdi Nemmouche, terroriste français ayant abattu quatre personnes au musée juif de Bruxelles, le 24 mai.
Le gouvernement irakien appelle les citoyens à «combattre de terrorisme»
Des milices citoyennes contre «Da'esh». C'est en substance ce que propose le gouvernement irakien ce mardi. Il a en effet annoncé dans un communiqué qu'il fournirait des armes à tous les citoyens se portant volontaires pour combattre les insurgés. Le gouvernement a «créé une cellule de crise pour superviser le (...) volontariat et (...) l'armement» des citoyens volontaires, précise le texte reproduit par la télévision d'Etat, après la chute de l'ensemble de la province de Ninive (nord) aux mains des insurgés.
Sur Twitter, les «prises» ont été commentées et parfois saluées par des djihadistes, comme le relève un journaliste.
Le gouvernement «salue la volonté des citoyens et membres de tribus de se porter volontaires et prendre les armes (...) pour défendre la patrie et vaincre le terrorisme», a précisé ce mardi le Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki.
Depuis le retrait des Etats-Unis d'Irak en 2011, la violence a atteint de tristes records dans le pays. 4 300 Irakiens ont trouvé la mort depuis le début de l'année dans des assauts ou attentats.
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100 morts, 4 000 blessés : que se passe-t-il dans les manifestations contre l'exécutif irakien ?RT - 5 oct. 2019
© Wissm al-Okili Source : Reuters Des hommes portent le cercueil d'un manifestant tué lors de manifestations antigouvernementales à Bagdad, en Irak, le 4 octobre 2019.
Si des journalistes accusent la police de tirer à balles réelles, le ministère irakien de la Défense fait état de «tireurs infiltrés dans la foule», qui veulent créer une sédition. La France a exprimé son soutien au Premier ministre Adel Abdel-Mahdi. Selon un dernier bilan dressé ce 5 octobre par la Commission gouvernementale des droits de l'homme irakienne dans un communiqué, près de cent personnes, en grande majorité des manifestants, ont été tuées et plus de 4 000 blessées depuis le 1er octobre, début d'un mouvement de contestation en Irak. La plupart des manifestants tués l'ont été par balles, selon des sources médicales citées par l'AFP. Au moins six policiers figurent également parmi les personnes tuées lors de ces manifestations antigouvernementales organisées à Bagdad et dans plusieurs régions du sud du pays à majorité chiite, selon des sources médicales et policières. En outre, quelque 500 personnes ont été arrêtées, une grande partie ayant ensuite été libérées. Si le bilan est déjà très lourd, des questions se posent sur l'origine de ces tirs en direction des manifestants, comme en direction des forces de l'ordre. Répression d'Etat ou main de l'étranger ?France 24, qui a une équipe sur place, parle de répression d'Etat, tandis que l'AFP fait état de tirs à balles réelles «très nourris» des forces de l'ordre. Le 3 octobre à Bagdad, «les blindés des forces spéciales repouss[aient] la foule, les forces de l'ordre tir[aient] sur le sol des balles qui ricoch[aient] sur les manifestants», selon le témoignage d'un photographe de l'AFP. Le 4 octobre, au quatrième jour de ces manifestations qui touchent la capitale et une grande partie du sud du pays, des dizaines de personnes, certaines masquées, ont afflué dans le centre de Bagdad, où les forces de sécurité ont tiré à balles réelles à hauteur d'homme sur des protestataires, selon des journalistes de l'AFP. Autre son de cloche du côté des autorités irakiennes, qui évoquent des tireurs non-identifiés se fondant au milieu des manifestants. Cité par le journal arabophone libanais Al-Akhbar,un porte-parole du ministère de la Défense, Tahsin al-Khafaji, évoque ainsi des «tireurs infiltrés dans la foule qui visent à la fois les manifestants et les forces de sécurité afin de créer une sédition». Le journal arabophone cite en outre des «hauts responsables de la sécurité» sous couvert d'anonymat évoquant eux aussi la prolifération «de tireurs isolés inconnus» dans plusieurs quartiers de la capitale. Ces hauts responsables soulignent que les informations dont ils disposent font état de l'implication de l'ambassade des Etats-Unis et du consulat d'Arabie saoudite dans ces troubles. Ces sources auraient notamment assuré au média arabophone qu'«un certain nombre de détenus [arrêtés pendant les manifestations] avaient admis que l'ambassade des Etats-Unis et le consulat d'Arabie saoudite les avaient poussés à plusieurs reprises à semer la confusion dans la rue en prenant part aux manifestations pacifiques». Des informations qui ne sont pour l'heure pas confirmées officiellement par les autorités irakiennes. Paris appelle à «faire la lumière» sur les violences et soutient le Premier ministre irakienDans une déclaration lourde de sens, la France a pour sa part réaffirmé ce 5 octobre son soutien au Premier ministre Adel Abdel-Mahdi pour ses efforts de «stabilisation» et de «reconstruction» du pays, appelant les autorités irakiennes à «faire la lumière» sur les événements [sic]. «La France rappelle son attachement au droit de manifester pacifiquement ainsi que l’importance d’une réponse proportionnée des forces de sécurité ; elle encourage les autorités irakiennes à faire la lumière sur les circonstances des violences», a déclaré le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères. «Dans un pays longtemps meurtri par la guerre et le terrorisme, la France soutient les efforts du gouvernement irakien en matière de stabilisation, de reconstruction et de développement de services publics au bénéfice de l’ensemble de la population irakienne», a-t-il ajouté. «Elle salue la volonté du Premier ministre de répondre aux légitimes aspirations, à la dignité du peuple irakien, ainsi que sa détermination à asseoir l’autorité d’un Etat rassembleur et protecteur, dans le prolongement des efforts déjà accomplis», a-t-il poursuivi. L'opposant Moqtada Sadr réclame la démission du gouvernement qui, lui, demande de la patienceLe 4 octobre, le très influent leader chiite irakien Moqtada Sadr a réclamé la démission du gouvernement d'Adel Abdel Mahdi, qui avait appelé les manifestants à la patience. «Pour éviter davantage d'effusion de sang irakien, le gouvernement doit démissionner et des élections anticipées doivent se tenir sous supervision de l'ONU», a dit ce poids lourd de la politique irakienne, dont la coalition compte quatre ministres au gouvernement. Né d'appels sur les réseaux sociaux, le mouvement de contestation est le premier test pour le gouvernement d'Abdel Mahdi, en place depuis un an. Les manifestants, qui se disent non partisans, protestent contre la corruption, le chômage et la déliquescence des services publics. Les autorités leur ont réclamé du temps pour mettre en place des réformes afin d'améliorer les conditions de vie des 40 millions d'habitants du pays ravagé par les guerres, le chômage et la corruption. Mais les protestataires semblent excédés : de nouvelles manifestations ont lieu ce 5 octobre à Bagdad. Le Parlement irakien devait tenir à 13h locales une réunion après que son président, Mohammed al-Halboussi, a émis des propositions pour l'emploi des jeunes et de nouvelles aides sociales, et s'est même exclamé dans un élan : «Si rien n'est fait rapidement, je rejoindrais les manifestants». L'Iran dans le collimateurAu-delà des revendications sociales apparaît également un grief d'ordre géostratégique qui vise explicitement le voisin iranien. Le rejet de l'influence iranienne dans la politique irakienne semble en effet être un des leitmotiv des manifestants. Le quotidien libanais L’Orient-Le Jour rapporte à cet égard que les protestataires scandent : «L’Iran dehors !» dans les rues irakiennes, de Bagdad aux villes du sud. Fanar Haddad, chercheur au Middle East Institute et à la National University de Singapour, interrogé par ce quotidien francophone, estime qu'«au cœur des protestations, il y a le mécontentement de la population vis-à-vis du système politique dans son ensemble». Or, selon lui, «l’un des garants principaux de ce système est l’Iran». «Les factions les plus puissantes au sein de la classe gouvernante sont liées à Téhéran ou soutenues par elle. Et c’est là que la colère contre le gouvernement converge avec la colère contre l’Iran», poursuit-il. Ce 5 octobre, dans la matinée, les magasins ont ouvert à Bagdad après la levée à l'aube du couvre-feu instauré le 3 octobre. Mais internet est toujours bloqué. Des journalistes de l'AFP rapportent que de nombreux manifestants marchaient dans l'après-midi vers la place Tahrir, centre emblématique de la capitale irakienne. L'Irak, sorti il y a moins de deux ans de près de quatre décennies de conflits, connaît une pénurie chronique d'électricité et d'eau potable. Meriem Laribi
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