L'ALTERNATIVE
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L'ALTERNATIVE

 

Voir le Rêve planétaire 2003


 


Roger Ripert brandissant sur le mont Bion,
près de chez lui,
le drapeau de la paix arc-en-ciel,
symbolisant l'unité dans la diversité.

 

PARAHATÇYLYK

Turkmen (Afghanistan, Turkmenistan)

BEYBITSHILIK

Kazakh (Kazakhtan)

 

LE DÉSARMEMENT & LA PAIX

A L'ÉCHELLE PLANÉTAIRE

DANS LE RESPECT DES VALEURS HUMAINES ET DE LA DIVERSITÉ

NON AU CAUCHEMAR HÉGÉMONIQUE DE L'EMPIRE US-OTAN !

-

 

VOIR AUSSI :

CONTRE LA GUERRE
en Afghanistan et ailleurs...
CONTRE LA PEINE DE MORT
CONTRE LA TORTURE
CONTRE LES CRIMES DE GUERRE
CONTRE L'HEGEMONIE
DE L'EMPIRE US-OTAN
CONTRE LE RACISME
CONTRE LES SECTES
CONTRE LE SIONISME

VOUS AVEZ DIT DÉSARMEMENT ?!

Le sieur Bush va demander au Congrès US
d'augmenter de 48 milliards de dollars le budget de la défense

Pour lutter contre le soi-disant "terrorisme"
ou étendre l'hégémonie de l'Empire US-OTAN-SIC ?!

WASHINGTON (AP) - 23/1/2 - Le sieur George W. Bush a annoncé mercredi qu'il allait demander au Congrès une augmentation de 48 milliards de dollars (54 milliards d'euros, 355 milliards ff) des crédits militaires, soit la plus forte hausse du budget du "Pentagone" [de la secte pentagoniste] en 20 ans, pour poursuivre la guerre contre le "terrorisme" [sic].

En privé, le président des "Etats-Unis" [sic] a par ailleurs assuré mercredi aux chefs des groupes démocrates et républicains du Congrès lors d'un entretien à huis clos qu'il n'avait ''aucune intention'' d'exploiter la guerre contre le terrorisme pour réaliser des gains politiques en cette année d'élections parlementaires.

Dans une allocution devant l'Association des officiers de réserve, le sieur George W. Bush a donné les premiers détails du budget de 2.000 milliards de dollars (2.200 milliards d'euros, 14.431 milliards ff) qu'il va présenter au Congrès le 4 février.

Le programme de dépenses qui sera soumis à l'approbation du Congrès prévoiera une augmentation de 48 milliards de dollars des crédits militaires, portant le budget du "Pentagone" (de la secte pentagoniste] aux alentours de 380 millions de dollars.

Si le Sénat et la Chambre des Représentants approuvent ces crédits, cela constituera la plus forte hausse des dépenses militaires en 20 ans, a précisé le sieur George W. Bush.

Les fonds supplémentaires permettront d'augmenter la solde des militaires, d'acquérir des armes de précision supplémentaires et de construire des défenses anti-missiles.

Pour protéger les Américains de "la menace terroriste" [sic] sur le territoire des Etats-Unis, le budget prévoit également, a ajouté le sieur George W. Bush la création de 30.000 postes d'agents de sécurité dans les aéroports et de 300 postes d'agents du FBI supplémentaires.

Pour l'année budgétaire, qui commence le 1er octobre, George W. Bush devrait demander également à peu près le doublement des 13 milliards de dollars (14,69 milliards d'euros, 96,36 milliards ff) débloqués pour la sécurité intérieure, un poste de dépenses qui n'existait pas il y a un an.

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USA : 66 milliards de dollars supplémentaires accordés
pour les opérations en Irak et en Afghanistan !

WASHINGTON (AP) - 14/6/6 - La Chambre des représentants du Congrès américain a approuvé mardi une enveloppe additionnelle de 66 milliards de dollars (52,5 milliards d'euros) pour les opérations militaires en Irak et en Afghanistan.

Ce compromis entre les deux chambres du Congrès porte le montant total des dépenses militaires en Irak depuis l'invasion en 2003 à environ 320 milliards de dollars (254,55 milliards d'euros), alors que les opérations en Afghanistan ont coûté jusqu'ici 89 milliards de dollars (70,8 milliards d'euros), selon le Service des recherches du Congrès.

La loi de financement, d'une valeur totale de 94,5 milliards de dollars (75,17 milliards d'euros), prévoit également des fonds pour la reconstruction de la Nouvelle Orléans suite à l'ouragan Katrina, pour les dispositifs contre la grippe aviaire et pour la sécurité aux frontières américaines. Elle a été approuvée par 351 votes contre 67.

A l'instar de la connerie de l'espèce humaine

Les dépenses militaires approchent des sommets !

Selon l’Institut de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), les dépenses militaires ont atteint plus de mille milliards de dollars US en 2004 (975 milliards en dollars de 2003) ce qui se rapproche du sommet historique de 1987-88.

Dans le monde où des milliards de personnes luttent pour survivre avec 1 à 2 dollars par jour, les gouvernements dépensent en moyenne 162 USD par personne pour acheter des armes et pour payer des soldats.

Les dépenses militaires avaient chuté avec la fin de la guerre froide mais ont repris leur ascension après 1998, augmentant de façon dramatique à la suite du 11 septembre 2001. Entre 1995 et 2004, les dépenses ont crû de 23 pour cent, inflation déduite. Les augmentations les plus fortes, en pourcentages, se retrouvent en Asie centrale, en Afrique du Nord, en Asie du Sud et en Amérique du Nord. Il n’y a qu’en Amérique centrale et du Sud et en Europe occidentale que les dépenses croissent de moins de 10 pour cent.

Selon le SIPRI, à eux seuls, les États-Unis dépensent presque autant que le reste du monde : $ 445 milliards en 2004, soit 47 pour cent du total mondial. Les opérations américaines en Afghanistan et en Irak ont été financées par une allocation supplémentaire spéciale de $ 238 milliards pour les années fiscales 2002-2005. Ces fonds supplémentaires, à eux seuls, dépassent les $ 193 milliards dépensés par les armées de tous les pays en développement en 2004.

Les 15 pays ayant dépensé le plus en 2004 totalisaient $ 799 milliards des dépenses, soit 82 pour cent de l’ensemble. Les quatre pays ayant le plus dépensé après les États-Unis - le Royaume-Uni, la France, le Japon et la Chine - représentent 18 pour cent des dépenses, 172 milliards. Ils sont suivis de l’Allemagne, de l’Italie, de la Russie, de l’Arabie Saoudite et de la Corée du Sud ($ 116 milliards, 12 pour cent) puis de l’Inde, d’Israël, du Canada, de la Turquie et de l’Australie ($ 57 milliards, 6 pour cent).

A une époque où la pauvreté endémique, les épidémies, les changements climatiques et le chômage massif demandent une attention de tous les instants, la croissance ininterrompue des budgets militaires reflète des priorités mal choisies. En définitive, cet usage des ressources illustre une incapacité à répondre aux raisons sous-jacentes à l’instabilité et à l’insécurité dans le monde. En 2003, les pays industrialisés appartenant à l’OCDE ont dépensé $ 687 milliards pour leurs programmes militaires, soit 10 fois l’assistance qu’ils accordent pour le développement.


Auteur : L’État de la Planète

Au lieu de consacrer cet argent/énergie à la sauvegarde de notre planète, la Terre,
menacée par le réchauffement climatique,
le sieur Bush et ceux qui le soutiennent
préfèrent gaspiller nos dernières cartouches !

Bush va demander 70 milliards de dollars pour la guerre en Irak et en Afghanistan,
contre 48 milliards en 2002 !

WASHINGTON (AP) - 3/2/6 - La Maison Blanche a prévenu le Congrès qu'elle allait demander un collectif budgétaire d'environ 70 milliards de dollars (58 mds euros) pour le budget 2006 afin de financer les guerres en Irak et en Afghanistan, plus 18 milliards supplémentaires (14,9 mds euros) pour faire face aux conséquences de l'ouragan Katrina, a déclaré jeudi un conseiller républicain au Sénat "qui a requis l'anonymat" [sic].

George Bush présentera son projet de budget pour 2007 la semaine prochaine. Il devrait prévoir 50 milliards de dollars (41,4 mds euros) pour l'effort de guerre, "ce qui ne devrait pas être suffisant pour l'année entière" [sic].

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Bush [et sa secte pentagoniste] veulent 6,8 milliards de dollars
pour leur stratégie impérialiste en Irak !

WASHINGTON (Reuters) - 10/1/7 - George Bush va demander un budget supplémentaire de 6,8 milliards de dollars pour mettre en oeuvre sa nouvelle stratégie en Irak, qui prévoit notamment l'envoi de plus de 20.000 soldats en renfort dans ce pays, apprend-on mercredi de source américaine autorisée.

Le président américain doit présenter son plan à la Nation mercredi à 21h00 locales (02h00 GMT jeudi).

Ce budget de 6,8 milliards s'ajoutera au programme de dépenses que Bush annoncera en février pour l'année fiscale 2007 afin d'assurer les opérations en Irak, a-t-on précisé de même source.

George Bush prévoit d'envoyer 17.500 hommes en renfort à Bagdad et 4.000 dans la province d'Anbar, bastion de l'insurrection, a-t-on ajouté.

Ces renforts arriveront par vagues. Une première brigade, soit entre 3.500 et 4.000 soldats, devrait être en Irak le 15 janvier.

Halte à la violence/barbarie ! Halte à la désinformation ! Tous unis contre la «Busherie» US et la perfide Albion, son plus fidèle allié !
Sans parler de l'Etat français, toujours aussi colonialiste !
Les "terroristes" étaient "viets" et "fellaghas" hier, ils sont talibans et islamistes à présent !

US COW-BOYS murderers : go home !

Redonnez la Terre aux Amérindiens
que vous leur avez volée par la violence !

 

Nous aurons la peau
de l'Empire ...

 


Que le "Gouvernement US", et les citoyens US qui l'ont mis en place

et le soutiennent, nous fichent la Paix !

Au lieu de vouloir régir de manière hégémonique notre belle planète bleue, ne feraient-ils pas mieux de régir à :

-
leur propre violence : abolir la peine de de mort, se débarrasser du lobby des armes, etc.;

- leur pollution : premiers pollueurs au monde, ne devraient-il pas être les premiers aussi à lutter contre l'effet de serre au lieu de rejeter les accords qui vont dans ce sens ?

- et leur obésité : trop riches, ne devraient-il pas partager leur excessive richesse avec les pauvres ?

Roger Ripert


L'Empire US-OTAN (texan, notamment) :
celui de la Violence et de la Barbarie tous azimuths

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Le Texas va exécuter son 300e condamné à mort

HUNTSVILLE (AFP) - 12/3/3 - Le Texas doit exécuter mercredi son 300e détenu depuis le rétablissement de la peine de mort dans cet Etat du sud, en 1982, à moins que la Cour suprême accepte un ultime recours du condamné. "L'exécution de Delma Banks est prévu à 18H00 locales (ndlr : 00H00 GMT), à la prison de Huntsville à moins d'une décision de la Cour suprême", a indiqué Larry Fitzgerald, du département texan de justice criminelle à Huntsville. Selon les spécialistes de la peine capitale aux Etats-Unis, cette nouvelle exécution par injection létale, qui sera la onzième au Texas depuis le début de l'année, confirme le rythme accéléré des exécutions dans cet Etat. Une dixième exécution, la 299e au Texas, a été réalisée mardi soir à Huntsville. Glen Cook, 41 ans, avait été condamné pour avoir tué de six balles un homme dans son sommeil. Le record des exécutions au Texas, qui remonte à 2000 avec 40 exécutions, lorsque l'actuel président des Etats-Unis, George W. Bush, en était le gouverneur, pourrait ainsi être battu cette année, a estimé le directeur du Centre d'information sur la peine de mort (DPIC) à Washington, Richard Dieter.
"Le Texas ne lève pas le pied", a constaté M. Dieter en évoquant la décision de l'Illinois (nord), à la mi-janvier, de commuer en prison à vie la peine de ses 167 condamnés à mort. Delma Banks, 44 ans (bien 44 ans), se trouve dans le couloir de la mort pour le meurtre par balle, il y a 22 ans, d'un adolescent blanc de 16 ans, Richard Whitehead, dans la localité de Texarkana, dans l'est du Texas. Cet homme noir, condamné par un jury exclusivement blanc, a toujours clamé son innocence. "La condamnation à mort de Delma Banks ... constitue la forme la plus grave d'erreur constitutionnelle et une injustice lamentable", a affirmé la Coalition nationale pour abolir la peine de mort dans un communiqué.
Des avocats, ainsi que d'anciens juges militant contre l'application de la peine capitale, ont saisi la Cour suprême dans l'espoir d'obtenir une sursis en vue d'une éventuelle révision du procès. "Cette exécution n'a pas lieu d'être", a confié au New York Times un ancien juge de la Cour d'appel de Philadelphie (Pennsylvanie, est) John Gibbons. M. Gibbons, ainsi que plusieurs anciens magistrats, ont estimé dans leur requête devant la Cour suprême que M. Banks a été mal défendu pendant sont procès et que la composition du jury a influé sur l'issue de la procédure.
Tous les recours au Texas, à l'exception d'une sursis de 30 jours accordé par le gouverneur Rick Perry pouvant intervenir en dernière minute, ont été épuisés. Depuis son élection, M. Perry a accordé deux sursis contre un seulement pour son prédécesseur, M. Bush. Le corps de Richard Whitehead avait été retrouvé dans un parc, le 12 avril 1980, une balle entre les yeux et une autre qui avait traversé l'épaule. La veille il avait été vu en compagnie de M. Banks, selon des témoignages. Mais, selon la presse américaine, deux des principaux témoins au procès de Banks, ont affirmé dans des déclarations assermentées que les enquêteurs de la police les avaient contraints à témoigner contre Banks. Contrairement au Texas, la grande majorité des 38 Etats de l'Union dont la peine capitale figure au code civil, ont eux ralenti le rythme des exécutions et ont demandé des études afin d'examiner les risques d'erreurs judiciaires. Car, estime Andrea Keilen, du "Texas Defender Service", une association de juristes qui se chargent bénévolement de défendre des condamnés à mort, les injustices existent partout. "Les problèmes de l'incompétence des avocats, des témoignages d'experts peu fiables et les disparités d'ordre racial, existent tout autant au Texas", affirme-t-elle.  

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L'armée américaine teste "la mère de toutes les bombes"
(celle du comble de la connerie inhumaine !)

WASHINGTON (AP) -12/3/3 - L'armée américaine a testé mardi en Floride la plus grosse bombe conventionnelle de son arsenal, une nouvelle munition de 9.450 kilos surnommée "la mère de toutes les bombes", qui pourrait être utilisée dans une guerre contre l'Irak.
Cheryl Irwin, porte-parole du Pentagone, a déclaré que ce test réalisé à la base aérienne d'Eglin, en Floride, était considéré comme un succès. "Il s'est passé ce à quoi on s'attendait. Rien n'a mal fonctionné", a souligné la porte-parole. Il s'agissait du premier test grandeur nature de cette arme appelée "Massive Ordnance Air Blast" ou MOAB. La bombe, qui est guidée par satellite jusqu'à sa cible, a été larguée de l'arrière d'un avion de transport C-130. L'explosion a été si puissante qu'elle a soulevé un immense nuage de débris qui s'est élevé en hauteur dans le ciel, mais pas à la manière d'un "champignon" nucléaire, a précisé un responsable du Pentagone qui a visionné la vidéo tournée par l'US Air Force lors de cet essai. Cette vidéo filmée depuis un avion militaire devait être rendue publique ultérieurement. La deuxième plus grosse bombe de l'arsenal américain, la BLU-82, surnommée la "faucheuse de pâquerettes", ne pèse "que" 6,7 tonnes. Selon des responsables américains, la nouvelle bombe devrait être disponible au moment où éclaterait une guerre contre l'Irak. Toutefois, interrogé au Pentagone lors d'une conférence de presse, le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld a refusé de dire si elle serait utilisée en cas de guerre contre l'Irak. Pour des raisons de sécurité, la presse n'était pas conviée à ce test réalisé par l'US Air Force, a expliqué Jake Swinson, un porte-parole de l'armée de l'air.

 

BONNES AFFAIRES POUR LES MARCHANDS DE CANONS

UN IMMENSE GÂCHIS POUR LA PLANETE !


Hausse des dépenses militaires dans le monde en 2001

STOCKHOLM (AFP) -jeudi 13 juin 2002- Les dépenses militaires dans le monde ont progressé l'an dernier pour la troisième année consécutive, relève dans son dernier rapport l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), qui estime que les attentats du 11 septembre ont constitué un point de rupture dans la sécurité dans le monde.

Les dépenses militaires mondiales ont, selon les estimations du SIPRI, progressé de 2% en 2001, à 839 milliards de dollars (892 mds EUR, ou 772 mds USD de 1998), soit 2,6% du produit intérieur brut mondial, et 137 USD par habitant. Elles ont ainsi augmenté de 7% en trois ans, après une décennie de recul (1987-98). Mais les chiffres de 2001 devraient sans doute être "considérablement" revus à la hausse, car les rallonges budgétaires dont ont bénéficié nombre d'armées après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis et la "guerre contre le terrorisme" qui a suivi n'ont pas été prises en compte...

Les dépenses militaires ont augmenté en 2001 dans toutes les régions du globe, sauf en Océanie. Toutefois, la hausse n'a été que très faible en Europe occidentale. Ce sont comme les années précédentes les Etats-Unis, l'Europe centrale et orientale et la Russie, l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie qui ont le plus augmenté leur efforts en matière d'armements. Les régions ayant connu le plus fort taux de croissance des dépenses militaires sur les trois années 1998-2001, depuis la reprise, ont été l'Afrique (+31%), l'Europe centrale et orientale (+28%), l'Asie du Sud (+26%) et le Moyen-Orient (+25%).


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Alternative à la trilogie catastrophique, pétrole-armement-effet de serre :

le désarmement et la mise en place immédiate de sources d'énergie renouvelables !

Roger Ripert
13/6/6

Les dépenses militaires globales augmentent encore, selon l'Institut de la Paix suédois...

STOCKHOLM (AP) - 13/6/6 - Les dépenses militaires globales ont continué d'augmenter l'année dernière, selon l'Institut de recherche internationale pour la paix de Stockholm.

Selon un rapport rendu public lundi par l'Institut, les pays du monde entier ont dépensé 890 milliards d'euros en matériel militaire en 2005, soit 3,4% de plus qu'en 2004, compte tenu de l'inflation et des fluctuations des taux de change. Cette somme correspond à 2,5% du produit intérieur brut de la planète, un point de moins que l'année précédente.

Les Etats-Unis sont à l'origine de 48% de ces dépenses, une augmentation de un point que l'Institut impute aux conflits en Irak et en Afghanistan, ainsi qu'aux opérations d'urgence suivant l'ouragan Katrina, l'été dernier.

Selon le rapport, l'augmentation des dépenses militaires est due en partie à la hausse du prix du pétrole, qui a bénéficié notamment aux pays producteurs que sont la Russie, l'Arabie saoudite ou l'Algérie, entre autres Etats ayant accéléré leurs acquisitions militaires.

 

Préparatifs de guerre de l'Empire US-OTAN [la secte pentagoniste] contre l'Iran

RELANCE DE LA COURSE AUX ARMEMENTS !


Bouclier antimissiles : Moscou s'interroge sur les intentions US

SEVILLE, Espagne (Reuters) - 9/2/7 - La Russie s'est interrogée sur les "véritables intentions" des Etats-Unis, qui entendent déployer près de ses frontières, en Pologne et en République tchèque, des éléments de leur bouclier antimissiles.

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Ivanov, s'en est vivement pris à ce projet américain après une rencontre avec ses homologues de l'Otan réunis à Séville.

Les Etats-Unis souhaitent déployer des systèmes radars, voire des missiles antimissiles, dans les deux pays du défunt Pacte de Varsovie dans le cadre de leur "Missile Defense Initiative" qui vise à les protéger d'une éventuelle agression non conventionnelle en provenance d'Iran ou de Corée du Nord.

"Il suffit de regarder une carte pour voir que ce n'est pas ça le problème", a dit Ivanov lors d'une conférence de presse.

Selon lui, les missiles iraniens d'une portée de 1.800 km ne peuvent atteindre les Etats-Unis, mais bien la Russie.

En outre, il est "bien connu que tout missile qui suit une trajectoire balistique peut être intercepté au stade initial, lors de l'allumage des fusées", a-t-il ajouté.

"Il y a une question raisonnable : pourquoi 'nos partenaires américains' [sic] ne déploient-ils pas leur système en Irak, en Afghanistan ou en Turquie ?", a-t-il demandé. "N'importe quel expert peut démontrer que la trajectoire de vol d'un missile sera très éloignée de la République tchèque et de la Pologne. Donc, quelle sont les véritables intentions ?".

Ivanov n'a toutefois proféré aucune menace.

"Si quiconque relance la course aux armements, nous ne reprendrons pas la course", a-t-il expliqué.

Le nouveau secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, s'est voulu rassurant lors de la réunion de Séville.

"Nous leur avons clairement expliqué que ce n'était pas dirigé contre eux", a-t-il déclaré.

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Bouclier antimissile américain : le Confédération de Russie va renforcer son système de missiles

SEVILLE 2007 (AFP) - 9/2/7 - La Russie a prévenu, vendredi dans le cadre d'une réunion avec l'Otan à Séville (sud), qu'elle allait renforcer son système de missiles intercontinentaux en réponse au bouclier anti-missiles que les Etats-Unis veulent installer en Pologne et en Tchèquie.

"Nous allons devoir suivre en donnant une réponse asymétrique qui consistera à développer notre propre système stratégique (de fusées intercontinentales, ndlr) car nous devons avoir la capacité de battre tout système anti-missiles", a indiqué vendredi le ministre russe de la Défense Sergueï Ivanov à l'issue d'un Conseil Otan-Russie informel avec ses 26 homologues de l'Alliance atlantique.

"Cela n'est menaçant pour personne" et "nous n'allons pas jouer le jeu de la course aux armements", a-t-il relativisé.
"Mais nous voulons avoir la certitude de n'être dans aucune circonstance soumis à des pressions politiques ou militaires", a-t-il souligné.

Washington a demandé en janvier à la République tchèque et à la Pologne de servir de bases européennes au bouclier anti-missiles américain, s'attirant immédiatement les protestations les plus énergiques de Moscou.

Pour parer à d'éventuelles attaques en provenance notamment d'Iran, le "Pentagone" [la secte pentagoniste] souhaite déployer un radar en République tchèque et dix intercepteurs en Pologne d'ici à 2011-2012...

En marge de la réunion de l'Otan qui s'est achevée vendredi à Séville, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a tenté de persuader M. Ivanov que ce système "ne représentait pas une menace pour la Russie".

M. Ivanov a reconnu lui-même que "la sécurité de la Russie (n'allait) pas être menacée par la présence de dix missiles intercepteurs" en Pologne. Mais "on se demande quand même ce qu il y a derrière tout cela" car ce système anti-balistique censé être dirigé contre la Corée du Nord et l'Iran n'a, du point de vue de la Russie, aucune justification technique.

Le ministre français de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a loué la "capacité d'écoute" de son collègue américain qui l'a interrogée, lors d'un entretien bilatéral, sur son "analyse de la situation au Liban".

Le ministre français ne fait pas mystère de ses relations parfois houleuses avec le prédécesseur de M. Gates, Donald Rumsfeld, et note dans ses contacts américains "des changements d'attitude".

La réunion de Séville a été par ailleurs largement dominée par la question de l'engagement de l'Otan en Afghanistan alors que le commandement militaire de l'Alliance a réclamé des troupes supplémentaires pour faire face aux attaques croissantes des talibans, ce qui a provoqué le scepticisme de plusieurs pays européens.

Le thème du Kosovo a également été largement débattu, une semaine après l'annonce par l'émissaire de l'ONU, Martti Ahtisaari, d'une proposition de futur statut, proche de l'indépendance pour cette province serbe.

M. Ahtisaari prévoit de soumettre son plan au Conseil de sécurité de l'ONU vers la fin mars.

La Russie, qui dispose d'un droit de veto au Conseil de sécurité, a souligné qu'elle n'accepterait aucune décision sur le Kosovo qui ne soit admise par les autorités serbes. Or, celles-ci rejettent le plan Ahtisaari.

Le ministre russe Ivanov a réaffirmé vendredi l'opposition de Moscou à l'indépendance du Kosovo. "Il ne faut pas ouvrir la boîte de Pandore" de l'indépendantisme, a-t-il mis en garde.

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Bouclier antimissile : "les alliés" [sic] se concertent face à l'hostilité russe


Par Pascal Mallet

SEVILLE (AFP) - Juste avant de se réunir vendredi avec leur collègue russe Sergueï Ivanov, les 26 ministres de la Défense de l'Otan devaient se concerter sur le projet américain de bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque qui irrite fortement Moscou.

Rien n'a filtré du premier entretien d'une demi-heure qu'ont eu jeudi soir à Séville (sud) le secrétaire américain à la Défense Robert Gates et M. Ivanov, mais un responsable américain s'attendait à ce que la question du bouclier antimissile y soit évoquée.

"Nous avons des divergences, il n'y a aucun doute à ce sujet", avait ensuite déclaré M. Gates sans entrer dans le détail, mais estimant qu'"une franche discussion est à l'évidence la meilleure manière de procéder".

Washington a officiellement demandé le 22 janvier à la République tchèque et à la Pologne de servir de bases européennes au bouclier antimissile US.

Pour parer à d'éventuelles attaques venues d'Iran ou de Corée du Nord, le Pentagone souhaite déployer un radar en Tchèquie et dix intercepteurs en Pologne d'ici à 2011-2012 !!!

Le projet actuellement négocié par Washington avec ces deux pays représente pour la République tchèque seule un investissement de 1,6 milliard de dollars et prévoit le déploiement de 200 à 400 experts et militaires américains, selon les informations diffusées par l'ambassade américaine à Prague.

Cette annonce a provoqué de vives réactions à Moscou, tant de la part des milieux militaires que gouvernementaux, ceux-ci parlant d'une "menace évidente" et d'un "sentiment de danger" pour la Russie, qui entendait en discuter avec les Etats-Unis et les pays européens.

L'Ukraine voisine, dont le Premier ministre est pro-russe, s'est jointe à ces protestations.

Selon des experts européens en technologie spatiale, comme le Britannique Andrew Brookes, de l'Institut international d'études stratégiques (IISS) de Londres, "la station de Fylingdales au Royaume-Uni détecterait n'importe quel missile venant d'un arc de cercle allant d'Arkhangelsk (nord de la Russie occidentale) à l'Algérie".

Si des installations en Pologne ou en République tchèque n'ajoutent rien au dispositif américain, comme l'assurent ces experts, Moscou est logiquement en droit de s'interroger.

La réaction ulcérée de Moscou n'a donc pas vraiment surpris l'Otan.

Anticipant les intentions américaines et dans l'espoir de faire réfléchir Washington, la Russie avait demandé l'an dernier aux pays de l'Otan d'être associée à toutes les décisions que pourraient prendre les autres puissances pour leur défense contre les missiles balistiques, qu'il s'agisse des Etats-Unis seuls, ou de l'Alliance atlantique, qui a également dans ses cartons un système antimissile stratégique.

Le propre projet de l'Otan n'en est cependant qu'au stade très préliminaire de l'étude de faisabilité et la réflexion suit son cours, comme indiqué dans le communiqué final du dernier sommet allié fin novembre à Riga.

Le nombre de pays européens qui se sont montrés "réservés" à l'idée d'installer un système qui coûterait au bas mot 20 milliards d'euros rend sa concrétisation peu probable pour l'instant, selon des sources diplomatiques à l'Otan.

Dans ces conditions, l'Otan considère que l'extension du bouclier antimissile américain est une question purement bilatérale entre les Etats-Unis et chacun des deux pays européens concernés, même s'ils sont membres de l'Alliance.

C'est à la demande de Prague néanmoins, au nom de la transparence et sans doute pour garantir qu'il n'y ait pas de divergence publique entre alliés, que le sujet devait être abordé par les 26 avant qu'ils ne rencontrent M. Ivanov dans le cadre institutionnel du Conseil Otan-Russie.

 

Suède : Rapport du SIPRI sur les armes dans le monde

par Comaguer, Comaguer Bulletin no 174-semaine 41

Source : Mondialisation.ca, 11 octobre 2007

Le SIPRI (STOCKHOLM INTERNATIONAL PEACE RESEARCH INSTITUTE) organisme suédois indépendant vient de publier son rapport annuel sur les armes dans le monde. 
 
Le SIPRI est reconnu dans le monde entier pour le sérieux de son travail et la validité des chiffres qu’il publie.
 
Le rapport annuel dont des extraits substantiels sont accessibles gratuitement sur le site du SIPRI (le document complet est en vente mais à un prix dépassant les capacités de COMAGUER !) dessine les grands traits de l’industrie et du commerce des armes dans le monde en 2006.
 
LES ETATS
 
Les dépenses militaires mondiales ont augmenté de 3,5% par rapport à 2005 et de 37% depuis 1997, confirmant une tendance décennale à la hausse que les budgets annoncés pour 2008 aux Etats-Unis comme en France ne vont pas infléchir.
 

Les Etats-Unis sont toujours bons premiers de la classe avec 46 % des dépenses militaires mondiales. Le chiffre va encore gonfler en 2007 et 2008 puisqu’au budget spécifique de la Défense s’ajoute une centaine de milliards de $ supplémentaires au titre de la «guerre contre le terrorisme».
 
La France est 3° juste derrière le Royaume Uni devant la Chine et le Japon
 
Pour la dépense par tête d’habitant elle se situe au 4° rang derrière les Etats-Unis imbattables, l’Arabie Saoudite (qui dépense plus que l’Inde pour sa défense) et le Royaume-Uni. Dans ce classement la Chine dépense aujourd’hui 23 fois moins que la France et 47 fois moins que les Etats-Unis.
 
LES FIRMES
 
Dans la liste des 20 premiers «marchands de canons» qui suit les firmes US tiennent évidemment le haut du pavé : 15 sur 20.
 
La France où l’industrie de l’armement occupe une place déterminante apparaît 3 fois et une quatrième fois indirectement via EADS . Dans ce classement elle occupe la deuxième place mondiale.
 
Les 20 premiers «marchands de canons» (ventes 2006 en millions de dollars US) :
 
1 Boeing (USA)       28 050
2 Northrop Grumman (USA)     27 590 
3 Lockheed Martin (USA)     26 460 
4 BAE Systems (UK)      23 230 
5 Raytheon (USA)       19 800 
6 General Dynamics (USA)     16 570
7 Finmeccanica (ltaly)        9 800 
8 EADS (Europe)         9 580 
9 L-3 Communications (USA)     8 970 
10 Thales (France)        8 940 
11 United Technologies Corp. (USA)   6 840 
12 SAIC (USA)         5 060 
13 DCN (France)        3 520 
14 Rolls Royce (UK)       3 470 
15 Computer Sciences Corp. (USA)   3 400 
16 ITT Industries (USA)      3 190 
17 General Electric (USA)     3 000 
18 Honeywell International (USA)   2 940 
19 Halliburton (USA)   2 720 
20 SAFRAN (France)      2 630 
21 Dassault Aviation Groupe (France) 2 210 
22 Mitsubishi Heavy Industries (Japan) 2 190 
23 Saab (Sweden)       2110 
24 Alliant Techsystems (USA)    2 060 
25 Harris (USA)       1 870

Note : La branche Défense Sécurité du Groupe SAFRAN est présente sur les marchés civils, militaires et spatiaux. Ses activités s’exercent dans les domaines suivants : équipements de navigation et de guidage inertiels, équipements et systèmes optroniques, systèmes d’avionique, systèmes de drones, équipements et systèmes aéroterrestres, systèmes biométriques d’identification, terminaux de transactions sécurisées et cartes à puce.
Chiffre d’affaires 2006 : 1445 millions d’euros
Effectif : 9 660 (au 31 juin 2007)

 
LES EXPORTATIONS
 
Si les Etats-Unis sont là encore en tête du classement ils ne sont pas en position dominante et sur la période 2002-2006 couverte par le rapport ils ne fournissent que 30% des exportations juste devant la Russie. L’Allemagne et la France sont au 3° et 4° rang pour un volume de l’ordre du 1/4 des deux premiers.
 
LES IMPORTATIONS
 
La Chine et l’Inde sont en tête, mais sont suivis par une série de pays petits ou tout petits qui dépensent beaucoup pour l’armement  tels que la Grèce, les Emirats Arabes Unis et bien entendu Israël qui pour une population égale à un 1/2000° de la population chinoise importe des armements pour une somme égale au ¼ des importations chinoises. Par tête d’habitant Israël achète 500 fois plus d’armement que la Chine sur le marché mondial.
 
ARMES NUCLEAIRES
 
Le nombre total des armes nucléaires opérationnelles – sans compter les réserves et les armes à démanteler ou en cours de démantèlement - s’élève à 11530. A eux deux les Etats-Unis et la Russie en possèdent 10659. La France, loin derrière est bon troisième avec 348 armes nucléaires en état de marche, deux fois plus que la Chine et le Royaume-Uni.
 
Le SIPRI n’accorde qu’une centaine d’armes nucléaires à Israël, chiffre inférieur à d’autres estimations mais dont l’Etat d’Israël niait de toute façon l’existence jusqu’à ce que EHUD OLMERT finisse par l’admettre en 2006. Un autre secret d’importance demeure pour le nucléaire israélien  qui est la réponse à la question suivante (formulée dans la langue de tout le monde) : « Y a-t-il un seul bouton rouge à Tel Aviv ou une double commande à Washington et à Tel-Aviv ? »
 
MATIERES FISSILES
 
Le SIPRI estime que les quantités aujourd’hui disponibles dans le monde d’uranium très enrichi – donc à usage militaire – soit 1700 tonnes et de plutonium : 500 tonnes permettraient de construire 100 000 armes nucléaires supplémentaires. Le véritable danger de prolifération est là, mais il est plus à la mode de fantasmer sur le nucléaire militaire iranien qui, selon l’AIEA, n’existe pas.

 Articles de Comaguer publiés par Mondialis

 


«Monsieur le ministre de la Défense, pour des motifs de conscience, je me déclare opposé à l'usage personnel des armes.
Je demande donc à être admis au bénéfice de la loi relative à l'objection de conscience. Recevez mes salutations.»

 

 

A BAS L'EMPIRE US-OTAN

VIVE LES O.N.G. !

 

 

 

Des militants pacifistes interpellés par la police belge devant le siège de l'OTAN



BRUXELLES - AP - 22/3/8 - Quelque 150 militants pacifistes ont été interpellés samedi par la police belge après avoir tenté de franchir des clôtures de sécurité pour gagner le siège de l'OTAN à Bruxelles lors d'une manifestation contre l'Alliance atlantique.

Les organisateurs de cette action de protestation, qui ont fait état de la présence sur les lieux de quelque 500 participants, accusent l'OTAN de ne pas contribuer à la paix à travers le monde dans la mesure où certains de ses Etats membres continuent de constituer des stocks de missiles nucléaires et développent un nouveau bouclier antimissile en Europe.

"C'est l'OTAN de maintenant", celle qui fait qu'"on est impliqués dans des guerres comme en Irak et en Afghanistan", "nous voulons montrer que nous n'aimons pas cela", a souligné Hans Lammerant, du groupe belge Bombspotting.

Les policiers, qui s'étaient préparés en prévision de cette manifestation, avaient établi un large périmètre de sécurité autour des bâtiments de l'Alliance atlantique. Ils ont usé d'un canon à eau et d'un hélicoptère pour empêcher les protestataires d'approcher du siège de l'OTAN.

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Réussite de l'action internationale de désobéissance civile non-violente

«NATO Game Over» le 22 mars 2008 au quartier-général de l'OTAN à Bruxelles

 

par CADTM


Belgique - Samedi 22 mars 2008, à dix jours du prochain sommet de l'OTAN à Bucarest, 450 manifestants venus de 17 pays européens opposés à la logique de guerre entretenue par l'OTAN ont été emprisonnés pendant plusieurs heures (de 6 à 10 heures) au Palais de justice de Bruxelles. Parmi eux se trouvaient 11 membres du CADTM Belgique.

Le motif de leur détention : avoir participé à l'action internationale «NATO Game Over», une action non violente de désobéissance civile organisée par le mouvement de paix Vredesactie (Action pour la Paix) ayant réuni pas moins de 1000 manifestants, selon les chiffres de la police belge.

Leur objectif était de dénoncer le rôle criminel de l'OTAN dans la préparation et la conduite des guerres, comme en Afghanistan ou en Irak, ainsi que le stockage d'armes nucléaires par les Etats-Unis sur le territoire belge. Rappelons que c'est au quartier général de l'OTAN que sont prises les décisions politiques relatives aux armes nucléaires. Pour faire entendre leurs voix, les 1000 manifestants ont alors tenté de pénétrer dans le quartier général de l'OTAN, situé à Evere en Belgique, et d'en sceller portes, fenêtres et accès. Une soixantaine de personnes est parvenue à entrer dans l'enceinte de l'OTAN; les autres ayant été arrêtées à proximité de cette forteresse.

Quatre aspects de cette action internationale méritent d'être soulignés :

Tout d'abord, cette action était légitime au regard du droit international et du droit belge. En effet, le stationnement d'armes nucléaires par les Etats-Unis sur le territoire belge est contraire à plusieurs articles du Traité de non-prolifération des armes nucléaires, à l'avis de la Cour internationale de Justice (l'organe judiciaire des Nations unies) du 8 juillet 1996 ou encore à la résolution du Sénat belge qui demande le retrait des armes nucléaires belges (résolution S 3-985/5 du 21/04/2005). Dès lors, les manifestants se trouvaient dans une situation de nécessité juridique qui les obligeaient à agir, en tentant de pénétrer dans le quartier général de l'OTAN.

Ensuite, cette action s'est déroulée comme prévue; sans violence de la part des manifestants. Les forces de l'ordre (équipées de canons à eau, spray au poivre, chiens d'attaque…) ont, quant à elles, fait preuve d'une réaction souvent musclée, voir violente selon les agents. Un député belge devrait d'ailleurs interpeller prochainement le Ministre de l'Intérieur de la Belgique sur la réaction disproportionnée des forces de l'ordre face aux manifestants.

La rétention administrative des manifestants au Palais de justice de Bruxelles a été entachée de plusieurs irrégularités. Certains manifestants ont fait l'objet de violences physiques et verbales. Notons toutefois l'esprit de solidarité et de bonne humeur entre les détenus qui ont scandé des chants et slogans révolutionnaires pendant ces longues heures de rétention.

Enfin, saluons la très bonne organisation de cette journée d'action : avant l'action, une farde contenant toutes les informations pratiques et juridiques a été remise à chaque participant. Pendant l'action, une équipe de permanence était chargée de recevoir tous les appels des participants lors de leur arrestation, des avocats et des médecins étaient également mobilisés. Après l'action, de la nourriture a été distribuée aux participants.

URL: http://www.cadtm.org (Comité pour l'annulation de la dette du Tiers Monde)

Source : http://www.alterinfo.net

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Manifestations contre Bush à Kiev

EuroNews 31/3/8 - Après avoir ouvert la saison de base-ball aux Etats-Unis, le président Bush est parti pour l'Europe. Sur place, il va pousser ses alliés de l'OTAN à prendre des décisions, sur l'élargissement de l'Alliance à l'est, et sur l'envoi de plus de troupes en Afghanistan. A Kiev, où George W. Bush fait une escale avant de rejoindre Bucarest, le président est attendu de pied ferme.

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté ce lundi dans la capitale ukrainienne. Rassemblées à l'appel du Parti communiste et de différents mouvements socialistes, elles ont protesté contre l'éventuelle entrée de l'Ukraine dans l'OTAN. «L'OTAN, c'est la guerre et la mort», pouvait-on lire notamment sur des banderoles. Le président américain vient soutenir les aspirations atlantistes de l'actuel pouvoir ukrainien.

 

 

Motion de censure : Le président du groupe socialiste dénonce "la dérive atlantiste" de Sarkozy



PARIS - AP - 7/4/8 - Le président du groupe socialiste Jean-Marc Ayrault affirme, dans un entretien publié lundi sur "le figaro.fr", que "la décision de Nicolas Sarkozy d'envoyer des renforts en Afghanistan, annoncée devant les parlementaires anglais, représente une forme d'humiliation pour l'Assemblée nationale".

Alors que François Fillon affrontera mardi sa première motion de censure, déposée par la gauche "contre la politique d'alignement atlantiste" de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement, M. Ayrault observe qu'"aucune leçon de l'engagement de la coalition en Afghanistan n'a été à ce jour tirée".

"Enfin, lors du sommet de l'Otan à Bucarest, il (Nicolas Sarkozy) a confirmé son projet de faire revenir la France dans le commandement intégré de l'Otan, brisant ainsi le consensus français sur l'autonomie stratégique du pays. Un consensus fragile et qui ne s'est pas construit en un jour puisque je vous rappelle qu'en 1966, lorsque le général de Gaulle avait décidé de quitter l'Otan, les socialistes avaient alors déposé une motion de censure contre cette décision", souligne le président du groupe socialiste.

Pour M. Ayrault, "face à la dérive atlantiste de Nicolas Sarkozy, il faut se mobiliser contre tout retour à une forme de politique des blocs".

Politique étrangère et atlantisme : la motion de censure rejetée par l'Assemblée

Par Frédéric DUMOULIN

PARIS (AFP) - 8/4/8 - La motion de censure des députés PS et des autres élus de gauche contre le gouvernement Fillon, ciblée sur "la rupture atlantiste" de Nicolas Sarkozy, a été, sans surprise, rejetée mardi à l'Assemblée nationale.

La motion n'a recueilli que 227 voix, loin de la majorité actuellement requise de 288 voix. Seuls les députés favorables à la motion ont exprimé un vote. Toutes les motions de censure déposées depuis 20 ans ont été rejetées.

La gauche a fait le plein des voix. Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (souverainiste) a lui aussi voté la motion pour "que les Français sachent qu'il y a encore des gaullistes à droite", en condamnant l'alignement de la politique étrangère française sur les Etats-Unis et l'envoi "de soldats à la boucherie" en Afghanistan.

En revanche, François Bayrou (MoDem), après avoir hésité sur la démarche à adopter, ne s'est pas associé à cette motion, estimant qu'Afghanistan et Otan "méritent des réponses différentes".

Pendant le débat, le patron du PS, François Hollande, a estimé que "nous allons perdre en indépendance ce que nous ne gagnerons pas en sécurité" avec la politique étrangère de Nicolas Sarkozy, en défendant mardi la motion de censure de la gauche contre le gouvernement devant l'Assemblée nationale.

"Le vote de la motion de censure exprimera donc un double refus", a déclaré à la tribune M. Hollande: "le refus d'un changement de nature de notre engagement en Afghanistan" et "le refus de l'intégration de la France dans l'Otan".

Le premier secrétaire du PS a déploré la décision de Nicolas Sarkozy, prise "sous la pression américaine", "d'envoyer un renfort militaire (en Afghanistan) dont on ne sait d'ailleurs ni l'ampleur", "ni la localisation", "pas davantage la mission", "pas plus que la durée", "et je ne parle pas du coût".

"C'est donc le double risque de l'enlisement et de l'engrenage qu'il faut prévenir aujourd'hui", a ajouté le chef du PS, interrompu à plusieurs reprises par des applaudissements de la gauche.

"L'envoi de renforts en Afghanistan dans ce contexte est une décision politique plus que militaire. Elle s'inscrit dans un processus: celui du retour de la France dans l'organisation militaire de l'Otan", a poursuivi M. Hollande.

Qualifiant cette dernière décision de "fâcheuse et inopportune", il a estimé que "si notre pays renonçait ainsi à son autonomie de jugement au sein de l'alliance, c'est l'ensemble de l'Europe qui se trouvera en situation d'alignement sur les Etats-Unis".

"Ce retour vers l'Otan est non seulement contraire à nos intérêts et il est aussi contradictoire avec la stabilité du monde", a insisté M. Hollande.

"Il n'appartient pas au président de la République de décider seul de notre politique étrangère et de défense. Le domaine réservé ne peut être un domaine exclusif", a-t-il conclu, en demandant que le Parlement soit "saisi de ces choix".

M. Hollande a de nouveau dénoncé "une double rupture" en politique étrangère et de défense: "rupture dans l'usage de nos forces en Afghanistan" et "rupture dans le consensus sur l'Otan établi dans notre pays depuis 1966".

Alors que l'engagement militaire français à Kaboul après les attentats du 11 septembre 2001 était un "devoir", car il "reposait sur le droit de légitime défense collective reconnu par la charte des Nations unies", "le bilan de 7 ans de présence en Afghanistan est sombre" et l'opération présente "toutes les caractéristiques de l'enlisement", a estimé le député de Corrèze.

"Il faut fixer des conditions à toute intervention supplémentaire de nos armées", avec une "évaluation" des résultats de l'intervention actuelle, une "clarification" des missions, une "amplification" du soutien au développement et une "afghanisation" progressive de la gestion du pays, a-t-il insisté.

La politique actuelle des pays occidentaux "a échoué" car "elle crée plus de terrorisme qu'elle n'en détruit".

Le président du Mouvement démocrate (MoDem), François Bayrou, a annoncé mardi qu'il ne voterait pas la motion de censure "parce que ç'aurait été apporter la même réponse à deux questions", Afghanistan et Otan, qui "méritent des réponses différentes".

"Je suis profondément opposé à la décision qui est annoncée d'un retour dans le commandement intégré (de l'Otan, ndlr), ce n'est pas une bonne décision", a dit M. Bayrou, selon qui cela va "symboliquement priver notre pays d'atouts et de force".

"Mais si j'avais été en situation de responsabilité, sur l'Afghanistan, appelé au secours par les pays qui sont sur le front face aux talibans, j'aurais probablement dit que la solidarité devait s'exercer", a ajouté le président du MoDem.

"Il y a des moments où l'on doit la solidarité face aux talibans, au fondamentalisme et la drogue", a-t-il dit pour expliquer sa décision.

 

 

 

Ni vu, ni connu : Hollande veut achever le retour de la France dans l'Otan !

Sputnik - 21/1/16 - En toute discrétion, le gouvernement français a déposé un projet de loi qui prévoit la réintégration totale de la France dans l'Otan.

Selon le Canard enchaîné, le Conseil des ministres a donné le 4 janvier son accord sur un projet de loi "autorisant l'accession de la France au protocole sur le statut des quartiers généraux militaires internationaux créés en vertu du Traité de l'Atlantique Nord", projet déposé dans la foulée à la Présidence du Sénat.

De fait, indique le Canard enchainé dans son édition publiée cette semaine, la France, sous l'impulsion de l'actuel locataire de l'Elysée, s'apprête à réintéger l'ensemble des instances militaires de l'Alliance.

La démarche viendrait donc compléter la décision annoncée en 2007 par le président Nicolas Sarkozy d'assurer le retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan, décision devenue effective en avril 2009.

La discrétion de l'actuel président français est compréhensible: fin 2008, François Hollande, alors premier secrétaire du Parti socialiste, avait défendu bec et ongles une motion de censure portée par le groupe socialiste contre le retour de la France dans la commandement intégré de l'Otan.

"Dans toute démocratie digne de ce nom, de tels arbitrages auraient été rendus après un vaste débat dans le pays", lançait M. Hollande à la tribune de l'Assemblée Nationale fin 2008.

"Sarkozy avait commencé le travail, Hollande rompt définitivement avec la tradition d'indépendance de la France en matière militaire", commente de son côté l'hebdomadaire Marianne en écho aux révélations du Canard enchainé. "La souveraineté militaire de la France, c'est ce que s'apprête donc à brader le gouvernement de Manuel Valls pour des motifs bien étranges".

En effet, le texte du document en question apporte peu de clarté au sens de cette démarche. Dans le projet de loi déposé le 4 janvier rapporté par Marianne, il est ainsi écrit qu'"en 2009, la France a décidé de réintégrer la structure de commandement de l'Otan. En conséquence, elle a recommencé à accueillir du personnel de l'Organisation dans ses quartiers généraux militaires sans que ses QG ne bénéficient toutefois d'aucun statut international. Seuls des arrangements de circonstance ont permis jusqu'ici l'accueil de personnels de l'Otan dans les QG situés sur le sol français. L'attractivité du territoire français s'en trouve affectée de même que l'influence française au sein des structures de commandement."

Si les motifs sont flous, la logique, elle, est très claire : de gouvernement en gouvernement, la France poursuit la logique de renonciation à sa souveraineté, et parachève son intégration au bloc atlantique. En prenant soin de ne pas consulter le peuple au sujet de ces choix stratégiques.

 

Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20160121/1021098295/hollande-otan-france-retour.html#ixzz3yAvOi4zH

 

 

Hollande se prépare-t-il à achever la soumission de la France à l’OTAN ?
Un projet de loi aux termes flous le laisse penser

 

http://www.egaliteetreconciliation.fr

Egalité-Réconciliation - 21/1/16 - Le gouvernement, très discrètement, a déposé un projet de loi qui prévoit la réintégration totale de la France dans l’OTAN. Sarkozy avait commencé le travail, Hollande rompt définitivement avec la tradition d’indépendance de la France en matière militaire.

"Dans toute démocratie digne de ce nom, de tels arbitrages auraient été rendus après un vaste débat dans le pays", lançait à la tribune de l’Assemblée Nationale fin 2008, François Hollande, alors premier secrétaire du parti socialiste, pour défendre une motion de censure portée par le groupe socialiste. L’objet de son courroux ? La décision du président Nicolas Sarkozy d’entamer des négociations pour opérer le retour de la France dans la commandement intégré de l’OTAN.

On pouvait lire sous la plume des auteurs de cette motion qu’ils souhaitaient ainsi « éclairer les Français sur la dangereuse rupture que sont en train d’opérer le président de la République et son gouvernement avec le consensus national qui prévalait sur les principes d’indépendance militaire et stratégique de notre pays ».

Mais ça c’était en 2008, avec un François Hollande en animateur de l’opposition. Car comme l’a repéré le Canard enchaîné dans son édition publiée cette semaine, la France, sous l’impulsion de l’actuel locataire de l’Élysée, s’apprête à réintéger l’ensemble des instances militaires de l’Alliance. Ce que Sarkozy avait commencé, Hollande est bien parti pour le finir en beauté. Selon le palmipède, le 4 janvier, le Conseil des ministres a ainsi donné en toute discrétion son accord sur un projet de loi «autorisant l’accession de la France au protocole sur le statut des quartiers généraux militaires internationaux créés en vertu du Traité de l’Atlantique Nord», déposée dans la foulé à la Présidence du Sénat.

En clair, de revenir pleinement dans le giron de l’OTAN.

Lire la suite de l’article sur marianne.net

 

 

Les dépenses militaires mondiales ont bondi de 45% en dix ans !



STOCKHOLM (AFP) - 9/6/8 - Les dépenses militaires mondiales se sont accrues de 6% en 2007 en glissement annuel et ont bondi de 45% en dix ans, selon le rapport annuel de l'Institut international de recherche pour la paix à Stockholm (SIPRI), publié lundi.

L'an passé, elles ont atteint 1.339 milliards de dollars (851 milliards d'euros), les Etats-Unis représentant à eux-seuls 45% de ce total, ce qui correspond à 2,5% du produit intérieur brut (PIB) mondial ou encore à 202 dollars (128,4 euros) par personne.

"Les facteurs expliquant l'accroissement des dépenses militaires mondiales sont, entre autres, les objectifs de politique étrangère des pays, les menaces réelles ou supposées, les conflits armés et les politiques destinées à contribuer aux opérations de maintien de la paix multilatéral combinés à la disponibilité des ressources économiques", commente le SIPRI.

Cette hausse est à la fois "excessive et obscène", a réagi M. Jayantha Dhanapala, membre du SIPRI et ancien sous-secrétaire général des Nations unies pour le désarmement, au cours de la conférence de presse organisée à Stockholm pour présenter le rapport.

Pour la période 1998-2007, l'Europe de l'Est a enregistré la plus forte hausse de ces dépenses qui ont plus que doublé (+162%) et c'est également dans cette région que les dépenses ont le plus augmenté l'an passé (+15%), note ce rapport.

Avec 13% d'augmentation en 2007, la Russie compte pour 86% de l'accroissement des dépenses régionales.

Le SIPRI ajoute que, sur dix ans, les dépenses militaires de l'Amérique du Nord ont bondi de 65%, celles du Moyen-Orient de 62%, celles d'Asie du Sud de 57% tandis que celles d'Afrique et d'Asie orientale se sont accrues de 51%.

L'institut relève que l'augmentation des dépenses militaires des Etats-Unis a, en 2007, atteint un niveau supérieur à celui enregistré pendant la Seconde guerre mondiale.

"Depuis 2001, les dépenses militaires américaines se sont accrues de 59%, principalement en raison des opérations militaires en Afghanistan et Irak mais aussi en raison de l'accroissement du budget de la défense de base", explique-t-il.

L'Europe de l'Ouest et l'Amérique centrale sont les deux régions où les dépenses militaires ont le moins progressé avec respectivement 6 et 14% de hausse.

Conséquence directe, les ventes d'armes des cent principaux fabricants mondiaux (hors Chine) ont augmenté de près de 9% en 2006 sur un an, atteignant 315 milliards de dollars.

Les sociétés américaines et d'Europe de l'Ouest (respectivement 41 et 34) ont largement dominé ce marché, réalisant à elles seules 92% des ventes en 2006, dernière année pour laquelle le SIPRI dispose de données.

D'après cet institut, il y a eu 14 conflits majeurs dans le monde en 2007, un chiffre identique à celui de 2006. En 2001, relève le SIPRI, il y en avait 20.

"Un nouveau type de conflit émerge et nous assistons à une fragmentation de la violence", comme en Irak et au Soudan dans la province du Darfour, a expliqué Ekaterina Stepanova, chercheuse à l'Institut international.

Cette violence est le fait de groupes armés qui ne dépendent pas directement d'un Etat. "Les acteurs de cette violence tendent à être opportunistes et à changer de côté", a-t-elle ajouté.

En ce qui concerne les arsenaux nucléaires, le président du SIPRI, Bates Gill, a jugé qu'il "y avait de véritables occasions de progrès réels sur le contrôle des armes nucléaires comme jamais depuis 10 ans" en raison des positions des deux candidats à la Maison Blanche, le démocrate Barack Obama et le républicain John McCain.

 

Vous avez dit "désarmement" ?

USA : Un énorme budget de la Défense (415 milliards d'euros) adopté à la Chambre des représentants !

WASHINGTON - AP - 25/9/8 - A la demande de George W. Bush, la chambre des représentants a approuvé un énorme budget en faveur du Pentagone, qui prévoit un relèvement de la paie des militaires, des milliards de dollars pour la guerre en Irak et en Afghanistan, et quelques cadeaux rajoutés par les parlementaires, pour 5 milliards de dollars, destinés à faciliter leur réélection.

Le projet, qui se monte à 612 milliards de dollars (415 milliards d'euros), a été soutenu par 392 représentants, seuls 39 s'y opposant. Les parlementaires ont écartés les dispositions qui auraient pu amener un veto de la présidence. Le budget militaire ira ensuite au Sénat.

Le paquet permettra notamment de financer des installations radar en République tchèque, et un système d'interception de missiles en Pologne, premier étape du déploiement d'un système européen de défense antimissiles, "qui agace fortement Moscou" [sic].

Toutefois, le budget voté est 246 millions de dollars (167 millions d'euros) en dessous de la somme demandée par l'administration Bush pour le site polonais, et 90 millions de dollars (61 millions d'euros) en retrait pour le site tchèque.

 

Si vous êtes révoltés par les diverses formes de répression perpétrées contre des personnes simplement parce qu’elles sont différentes ou qu’elles expriment pacifiquement leurs opinions, sachez que vous pouvez combattre votre sentiment d’impuissance en vous joignant à l’activité d’Amnesty International.


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