VIGNES-LE-HAUT |
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Dans son Dictionnaire topographique du département de la Nièvre (p. 194) *, Georges de Soultrait écrit : Vignes-le-Haut, hameau de Neuffontaines. * Imprimerie impériale, Paris, 1865. Ouvrage numérisé par la BnF (en grande partie illisible !) et par Google livres (fonds RR). Références de l'auteur : Marolles : Inventaire général des titres de la maison de Nevers, dressé en 1638 et 1639, par l'abbé de Marolles; 7 vol. mss in-fol. Bibliothèque impériale. Chitry-sous-Montsabot (Terrier de) : Manuscrit de 1455; archives de la Nièvre. [Manuscrit à retrouver aux Archives départementales, une fois les travaux achevés, début 2012, en principe !]. Registre des Fiefs : Manuscrit de 1689, contenant la nomenclature de tous les fiefs du duché de Nevers à cette époque; collection de documents originaux sur le Nivernais de M. le comte de Soultrait, au château de Toury-sur-Abron (commune de Toury-Lurcy). Archives de la Nièvre : Ces archives, fort peu riches, n'étant point classées, il n'a pas été possible, à quelques rares exceptions près, d'indiquer les fonds auxquels appartenaient les chartes citées [sic]. |
Vignes-le-Bas et Vignes-le-Haut«Vignes-le-Bas et Vignes-le-Haut, Nièvre, 326 h., commune de Neuffontaines, exc. de Monceaux-le-Comte. A Vignes-le-Haut, qui forme le quartier septentrional et le plus élevé du village, château à tourelles du XVIe s.; chapelle de l'époque renfermant un retable peint, également du XVIe s. (p. 5301 *).» in Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. Vol. 7, Se-Z, publié sous la direction de Paul Joanne. Éditeur : Hachette (Paris). Date d'édition : 1905 |
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Le portail d'entrée du château
(Vue prise de la rue)
© JL DUTHU, Service Patrimoine et inventaire, Région de Bourgogne, 1994
Document conservé au Service Patrimoine et inventaire, Région de Bourgogne
(Reproduction Roger Ripert du 31/5/2011)
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A gauche, avec la grille et l'arcade mutilée (photo RR du 29-7-2010)
A droite, de l'autre côté de la grille (photo RR du 2-9-2011)
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Vue d'ensemble du château - Photo Roger Ripert du 26-8-10
Reconstruction idéale du châteauDessin de Suzanne Lindner * Source : Gianni Selvani, «Histoire d'un château», La Fleur du Nivernais, n° 6, juillet 2001, pp. 7-12. * Pas d'autres précisions. |
La tour ouest démolieDessin de Michel Camusat, en 1941 Source : Gianni Selvani, «Histoire d'un château», La Fleur du Nivernais, n° 6, juillet 2001, pp. 7-12. Fonds Jean-Claude Hernando. Note RR (19/4/2011) : Comme le rapporte M. Selvani, ce dessin de Michel Camusat témoigne du fait que la tour ouest du château existait encore en 1941. Mais après la seconde guerre mondiale : «Les pierres et les poutres furent vendues et les belles pierres de la tour finirent par ceinturer le cimetière du village voisin d'Anthien. ll ne s'agit donc pas d'écroulement [mais d'une démolition] de la partie qui complétait l'ensemble du Château de Vignes-le-Haut.» Selon M. Marc Perdriat (entretien du 10/4/2011), c'est Alexandre Guillien (le grand-père maternel à M. Philippe Connant), propriétaire de cette partie ouest du château (la partie est appartenant, elle, à M. Pierre Perdriat, instituteur à la Maison-Dieu) qui vendit les pierres de la tour à la fin de la guerre 39-45. Des pierres utilisées pour la construction du mur du cimetière d'Anthien. Comme il l'indique dans son article, c'est à l'automne 1972 que M. Selvani fit l'acquisition de la partie est du château (la partie habitable), puis, en 1975, de la partie ouest, en ruine. A noter que selon l'auteur (voir son article ci-dessous publié en 2004 par «La Camosine») l'accès au fameux souterrain aurait été situé au niveau de cette tour ouest, ainsi qu'à partir de l'ancien presbytère. Une hypothèse à examiner in situ.
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Dessins du château par M. ou Mme Begel
© JL DUTHU, Service Patrimoine et inventaire, Région de Bourgogne, 1994
Document conservé au Service Patrimoine et inventaire, Région de Bourgogne
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Notice du Patrimoine de France
Catégorie : Château
Le château qui porte de nombreux vestiges des 15e et 16e siècles a été très reconstruit au 18e siècle puis profondément remanié au 19e siècle, après 1835, date du cadastre ancien. La chapelle, dont les parties les plus anciennes paraissent attester le 13e siècle, a été en grande partie reconstruite au 16e siècle et remaniée aux 19e et 20e siècles (voir sous-dossier). Le grand pressoir à levier du domaine, situé dans la vinée, a été conservé (voir le sous-dossier ci-dessous).
* Note RR : En fait, il s'agit de la pierre tombale de son fils, Jacques Barbier de la Brosse, décédé en 1782, et non de Louis Guillaume BARBIER (1664-1743). Voir la page Famille Barbier. |
Description du château de Vignes-le-Haut par M. Gianni Selvani *
«Le château, que l'on peut estimer être construit au temps des Montmorillon (1), se présentait autrefois comme un bâtiment de bonnes proportions. La façade apparaissant dans une perspective harmonieuse avec deux tours massives d'une hauteur de vingt mètres sur les deux côtés se terminant par la typique toiture en forme de capuchon à feuilles d'ardoise. Au pied de la tour Est, qui a été restaurée par les propriétaires actuels, on trouve une belle entrée à double voûte qui s'appuie sur une imposante colonne; à l'intérieur de cette entrée s'ouvrent deux portes encadrées par d'élégantes petites colonnes et surmontées chacune par une corniche. De là, se déploie un escalier en colimaçon de pierre, belle empreinte arhitecturale du passé. Entre les deux tours il y avait autrefois un passage avec balcon, s'appuyant sur trois colonnes, qui abritait la partie habitation de tout l'édifice. La partie au-delà de la tour Est abrite au rez-de-chaussée un cellier, et là il y a un pressoir que l'on peut vraiment considérer : historique probablement, son origine remonte à l'époque de la construction du château. Sur la grande poutre, on a sculpté la date de la fondation de la République Française [1792], mise ici comme date symbolique, signifiant la fin de l'époque féodale. La vis est en bois de buis et fait quatre mètres de haut; la grande poutre en coeur de chêne à une longueur d'environ huit mètres; une plate-forme, sur laquelle on pressait les raisins, mesure 3,60 sur 3,40 mètres, avec tous les poids supplémentaires de la même époque que le pressoir. A partir du presbytère, mais aussi là où était érigée la tour Ouest, on accédait à "un passage souterrain qui serait arrivé jusqu'aux pentes du Mont Sabot" [?] et qui servait pour offrir aux habitant du château et du village une voie d'évacuation en cas de danger extérieur; on en a trouvé les traces à l'occasion des travaux d'élévation du niveau de la route qui traverse le village.» (2) Extrait de : Châteaux et Manoirs du Nivernais, tome 2 (Neuffontaines, Château de Vignes-le-Haut), La Camosine, Nevers, 2004, pp. 55 à 58. Notes RR : * Propriétaire du château en 2004 et décédé depuis. Son fils, Stephan Selvani, médecin, qui demeure en Suède (à Jârna, au sud-ouest de Stockholm), ainsi que sa fille (Silvia ?), également médecin à Freibourg (Allemagne) en sont par héritage les propriétaires actuels. 1. Ainsi que le note M. Bernard Lauvergeon (voir ci-dessus), la construction primitive du château remonterait au XIIe-XIIIe siècles, à la même époque que celle de la chapelle du Mont Sabot. 2. Cette question de passages souterrains (reliant le château de Vignes-le-Haut à la chapelle du Mont Sabot et/ou la chapelle au château du Bouchet) est souvent évoquée par les Neuffontains. Matériellement parlant, on voit mal cependant comment ces souterrains auraient pu être creusés vu les dénivellations et les distances à franchir. M. Selvani ne précise pas la date des travaux d'élévation du niveau de la route (?). Ils sont apparemment récents puisque M. Hervé Perdriat qui y a participé m'a confirmé tout dernièrement (février 2011), la découverte à cette occasion d'un apparent souterrain (rebouché à la fin des travaux) et celle d'ossements... M. Marc Perdriat parle, lui, de travaux effectués pour la pose des canalisations d'eau potable (au début des années 50 ?) (Entretien du 10/4/2011). De son côté, Mme Jocelyne-Marie Begel parle de la découverte d'un souterrain voûté en pierres, en direction de Vignes-le-Bas, exploré sur une certaine longueur par feu Serge Roumier et rebouché ensuite (entretien du mois d'août 2011). * Autre description du château de Vignes-le-Haut, en 2001, par M. Gianni (avec deux n) Selvani
«Histoire d'un château», article publié dans La Fleur du Nivernais, n ° 6 (revue de la Communauté de communes du canton de Tannay, à l'époque), pp. 7-12. (adressé par J-P Derlon le 25/2/2011). Agrémenté d'illustrations et d'une courte bibliographie, cet article est plus détaillé que celui publié par la Camosine en 2004. Voir le fichier pdf FDN2001. Nous reviendrons sur son contenu, surtout à propos des données partiellement erronées, à mon sens, se rapportant au blason et à la généalogie de la famille des Saladin de Montmorillon (Note Roger R.).
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Photo RR du 3/9/11
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Photo RR du 3/9/11
Les deux blasons sculptés au centre des arcs en accolade au niveau des linteaux des deux portes d'entrée. A gauche, en partie martelé, celui des Barbier de Vésigneux (voir ci-dessous) et, à droite, un autre blason totalement effacé (celui des Saladin de Montmorillon ?) |
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Arcade d'entrée. Détail du blason martelé.
© JL DUTHU, Service Patrimoine et inventaire, Région de Bourgogne, 1994
Document conservé au Service Patrimoine et inventaire, Région de Bourgogne
(Reproduction Roger Ripert du 31/5/2011)
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Restes de l'écusson sur une porte d'entrée du château (porte gauche)
Note Roger R. (19/4/2011 et 4/9/2011) : M. Gianni Selvani parle d'un blason "écartelé à la croix engrêlée" (blason de la porte gauche). Comme le blason a été martelé (sans doute en 1793), il est difficile de dire si le blason est "écartelé" ou non. Mais il est peu probable qu'il le soit car les sculptures des portes, avec leurs arcs en accolade, peuvent être datées de la fin du XV e ou du début du XVI e siècle, alors que l'écartelure en question ne figure apparemment que sur l'écu de Louise de Montmorillon (femme du comte de Bourbon-Busset) peint sur un aveu mentionné par l'abbé de Marolles qui date de 1600 * Ecartelure : aux 1 et 4 d'azur, à la croix engrêlée d'argent (qui est Barbier de Vésigneux); et aux 2 et 3 d'or, à l'aigle de gueules, becquée et membrée de sable (qui est Saladin de Montmorillon). * Inventaire des titres de Nevers de l'abbé Marolles, publié par la Société Nivernaise, Nevers, 1873, p. 162. Quoi qu'il en soit, la croix engrêlée d'argent (le blason de la porte gauche), dont la partie haute demeure bien visible sur la photo, est bien celle de la famille des Barbier de Vésigneux (voir le blason de la chapelle du mont Sabot) comme mentionné par Georges de Soultrait et dans la notice du Patrimoine de France (voir ci-dessus) et non celle des Saladin de Montmorillon comme l'écrit l'auteur, dont le blason, totalement effacé, pourrait être celui de la porte droite : «Histoire d'un château», La Fleur du Nivernais, n° 6, juillet 2001, p. 11. |
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Applique des armoiries des Bourbon-Busset * Note Roger R. (19/4/2011 et 3/9/2011) : Comme l'indique M. Selvani, ces armoiries sont bien identiques à celles qui figurent encore à l'entrée du château de Vésigneux. Voir la rubrique consacrée au Château de Vésigneux. Emportée par l'un des propriétaires du château, selon M. Gianni Selvani, cette applique, néanmoins photographiée par M. Maxime D., aurait disparue ? * Photo prise par M. Maxime D. (propriétaire à Chitry Mont Sabot) et publiée dans «Histoire d'un château», La Fleur du Nivernais, n° 6, juillet 2001, pp. 7-12. |
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Cliquer pour agrandir les photos Différentes vues du bâtiment ruiné De haut en bas et de gauche à droite Vue prise du sud-est (636) - Vue d'ouest (638) Détail de la baie à traverse
© JL DUTHU, Service Patrimoine et inventaire, Région de Bourgogne, 1994 (Reproductions Roger Ripert du 31/5/2011) |
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Restaurer, c'est renaître *Par J. M. Villalta Journal du Centre du 10 juillet 1996
Comment un professeur de littérature comparée, Italien, enseignant en Allemagne, a trouvé sa renaissance en restaurant depuis vingt-quatre ans, le château de "Vigne-le-Haut" à Neuffontaines. Et ce n'est pas fini.
Aux portes du Parc régional du Morvan et à une chevauchée de Bazoches et de Vézelay, c'est sur cette autre colline inspirée de "Vigne-le-Haut", à Neuffontaines, que Giani Selvani, professeur de littérature comparée et allemande, décidait en 1972, d'acheter un château. Une ruine, à vrai dire, mais si fièrement campée à 300 m d'altitude avec vue sur les premiers mouvements du Morvan et la chapelle du Mont Sabot, qu'il se passionna à lui redonner une âme. Destin européen Originaire de Trieste et après des études à Pavie, il entrera dans l'infanterie comme officier et se battra en Egypte, aux côtés de Rommel contre les Anglais dont il sera finalement le prisonnier pendant quatre ans et demi. Premiers enseignements de littérature allemande à Bari et à Bergame avant de gagner l'Allemagne où, tout en poursuivant ses cours à Munich, Tbingen, Bonn et Francfort. Il sera l'attaché culturel auprès du consulat italien pendant dix ans. Il sera le traducteur en allemand de Quasimodo, prix Nobel italien et terminera sa carrière avec les honneurs : médaille d'or de la culture italienne, et grand officier du mérite italien et allemand. Avec un fils médecin en Norvège, une tradition familiale, une fille médecin à Freibourg, Giani, pourtant citoyen du monde, a fini par poser son sac dans le Morvan, six mois par an. «Je me sens bien ici, le paysage, le calme, les relations cordiales avec le village : nous sommes bien intégrés. Je suis membre de l'Académie du Morvan et de la Camosine depuis vingt ans». Tout seul C'est ainsi que, sans rechercher ni classement ni aide, il a entrepris la restauration de ce qui allait devenir sa demeure. Un hectare et demi de terrain et deux cents mètres carrés environ d'habitation : l'équivalent de l'emprise de l'ancienne demeure des maîtres de l'ancien vignoble, dont il a hérité le pressoir antique datant du XVIIIe siècle, les Bourbon-Busset. Une génération plus tard, un manoir élégamment réhabilité, dont une quinconce de jardins, accompagne le visiteur jusqu'aux appartements vastes et reposés dont chaque pierre est un morceau d'histoire, chaque porte, un monde promis. Un exemple L'exemple a gagné le hameau où sont venus depuis s'installer quelques étrangers et des Parisiens, mais dont tous, ou presque, ont eu à coeur de rebâtir à l'identique, pour le plaisir. Ainsi deux familles anglaises du hameau voisin de "Vigne-le-Bas". «C'est notre manière de rendre à la collectivité l'accueil amical qu'elle nous a réservé et d'être utile au village. * Retranscription de la copie de l'article transmise le 10 avril 2011 par Mme Jocelyne Perdriat. Voir l'article au format pdf
Une partie du vaste salon dont chaque recoin regorge de livres, estampes et gravures, l'autre passion du professeur |
Pressoir à vin du château de Vignes-le-Haut
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Photo Jean-Luc Duthu
Pour les distinguer des pressoirs à levier, à corde sur treuil, tel que celui de Charancy, ces deux grands pressoirs sont dits «à levier, à vis». Le levier n'est plus tiré par une corde qui s'enroule autour d'un treuil, mais par une puissante vis retenue au sol par des taissons. C'est par leurs taissons que diffèrent ces deux pressoirs, par ailleurs identiques dans leur structure. Le pressoir conservé au château de Vignes-le-Haut (commune de Neuffontaines) est daté de "1799" [1792 ?!]. Ses taissons sont constitués de deux gros blocs de pierre ancrés dans le sol par de puissantes agrafes de fer forgé et solidarisés par des madriers. En outre, un important bloc de pierre de taille, faisant fonction de contre-poids, alourdit les deux jumelles postérieures du bâti. Comme à Champagne, la vis est actionnée par une roue munie de chevilles. On distingue, posé sur chant, sur la maie, le manteau qui couvrait les marcs pendant la presse. Une trappe de visite permet d'accéder à la fosse du pressoir. Extrait de : Architectures, outillage et traditions viticoles, canton de Tannay, Nièvre. (Images du patrimoine, document émis dans le cadre de l'inventaire général des monuments et richesses artistiques de France). Texte de Bernard Lauvergeon et François Portet. Photographies de Jean-Luc Duthu. Publié par l'Association pour la connaissance du patrimoine de Bourgogne. 2éme trimestre 1996. 64 pages. (document transmis par J-P Derlon, le 25/2/2011). |
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Carte postale du château de Vignes-le-Haut (avant la guerre de 14-18) Série des hirondelles Fonds : La Brocantine (Corbigny) Carte envoyée le 25 juin de Mont Buée par J. Martin à ses parents Indication au verso : "Carte postale à utiliser seulement dans le service intérieur (France, Algérie, Tunisie)" Selon M. Roger Guilloux, le couple de personnages à l'entrée pourrait être Lazare Perdriat et sa femme Jeanne Perdrix (de Poisson), qui demeuraient au château en 1913 [identification erronée, en fait]. M. Marc Perdriat pense, lui, qu'il s'agit de deux femmes, dont Aline Roumier (née Perreau, mariée à Paul Roumier (*), la mère de Serge, Roger et Marcelle Roumier (entretien du 10/4/2011). * Homonyme du Paul Roumier de Chitry mont Sabot, le fils à Léon Roumier (dit Christo) et l'oncle à Roger Ripert. Une identification de M. Perdriat confirmée par Mme Jocelyne-Marie Begel : Précisions généalogiques (courrier du 9/8/2011) Paul Roumier (de Vignes-le-Haut) est né à Chitry-les-Mines en 1892 de Marie Bonnot (Chitry-les-Mines) et d’Edme Roumier (Neuffontaines), a vécu à Neuffontaines avec ses parents agriculteurs et cafetiers, et s’est établi agriculteur à Vignes-le-Haut en se mariant avec ma grand-mère Aline Perreau dont la famille vivait à Vignes, face à la chapelle, dans un bâtiment qui avait été les écuries du château. Pierre Perreau (dit Claude), fermier, né en 1811 aux Bordes (Anthien) et Catherine Dorlet, son épouse, née à Certaines (Cervon) ont eu 7 enfants, dont : |
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La chapelle castrale
Notice du Patrimoine de France
Catégorie : Chapelle |
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Vue sur le côté Ancienne porte d'accès avec un blason effacé sur la clef d'arc - Photo RR 26-8-10 |
Vue et entrée de la route - Photo RR 19-1-9 (pour une visite, s'adresser à M. Roger Guilloux) |
En haut, à gauche : vue d'ensemble de la chapelle et du château
A droite : clef d'arc agrandie et l'écu "bûché" : un aigle, à l'arrière-plan ?
En bas, à gauche : vue intérieure de la chapelle
A droite : photo agrandie des frères Saladin
Photos Sunny Ripert, 13-9-10
(cliquer pour agrandir les photos)
Photo Michel Leconte
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Photo du tableau en noir et blanc, Localisation : Bourgogne; Nièvre; Neuffontaines Source : Base Palissy |
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A droite, le blason correspondant de la ville de Tonnerre (entre autres) :
«De gueules à la bande d'or» (bande jaune sur fond rouge)
Source : Wikipedia
Blason dessiné par Jimmy44 pour le Projet Blasons de Wikipédia francophone, avec Inkscape.
Les dépendances du château de Vignes-le-Haut
Note RR du 20/4/2011 (entretien et visite du 10/4/2011) : C'est à l'étage d'un bâtiment très ancien, à proximité de la maison d'habitation de la famille Perdriat, à Vignes-le-Haut, que l'on peut découvrir avec étonnement cette imposante cheminée à double conduit, avec au centre un étrange blason à une seule bande (voir la photo ci-dessus). Non rapporté, selon le propriétaire, ce blason daterait de la pose de la cheminée, une cheminée semblable à celle de la Maison des Chanoines à Tannay, qui date du XV siècle. Voir la page sur Tannay. Ce bâtiment aurait-il abrité les anciennes cuisines du château ?
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