-
LE MONT BION
Cliquer pour agrandir le cliché
(photo RR du 29-3-11)
Cliquer pour agrandir le cliché
Mont Bion (à gauche) et mont Sabot (à droite)
Photo Roger R. du 2/4/2011, prise du hameau de Fletz (façade sud de la chapelle)
Cliquer pour agrandir le cliché
Mont Sabot (à gauche) et mont Bion (à droite)
Photo Roger R. du 6/4/2011, prise du pied du Tartre (façade ouest de la chapelle)
Edifiée au faîte du mont Bion, la croix (le calvaire) a disparu (peut-être au début du XXème siècle). Il ne reste plus que le socle, entouré par deux cerclages métalliques. A l'arrière-plan, on peut distinguer le hameau de Bonneçon. A la différence du mont Sabot, il est peu question de cette butte dans la littérature historique ou géographique sur la commune de Neuffontaines. D'après la mythologie, il pourrait s'agir de la dépatture du pied gauche de Gargantua. Bien qu'ils soient très proches l'un de l'autre (une centaine de mètres les séparent), tout semble opposer ces deux mamelons d'à peu près même hauteur : - Si le mont Sabot, facile d'accès, revêt un caractère sacré avec sa chapelle et son cimetière, aucun chemin ou sentier entretenu ne mène au mont Bion dont l'abord, hormis le vestige de la croix, présente un caractère profane. - Autrefois dénudé (selon mon oncle, Paul Roumier), le mont Bion s'est naturellement recouvert en partie d'arbres et d'arbustes (pins, genèvriers, buis), mais sa végétation reste moins dense que celle du mont Sabot. Au printemps, on y découvre encore quelques anémones pulsatilles qui, du temps de ma grand-mère (le Berthe Roumier) servaient à teindre les oeufs de Pâques. De bien belles fleurs qu'il faudrait protéger, des pesticides notamment (voir la photo et la notice ci-dessous). Note RR (29-3-2011) |
ZNIEFF 260006364 - MONT SABOT ET MONT BION A NEUFFONTAINE
https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/260006364.pdf
1.5 Commentaire général
1. DESCRIPTION
Date d'édition : 05/07/2018
https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/260006364
Au sein des plateaux de calcaires d'âge jurassique moyen du Vézelien, le site est constitué de deux petites buttes témoins isolées de la cuesta des plateaux de Bourgogne. Pelouses, friches, accrues forestières et plantations de Pin noir se partagent l'espace.
Le Mont Bion est encore largement occupé par des habitats d'intérêt régional avec des pelouses semi-arides sur les versants, des pelouses arides au sommet et localement des végétations pionnières sur dalles calcaires affleurantes. Une lande à Genévrier (Juniperus communis) est également présente. Vers le bas de versant, des fructicées plus mésophiles se développent au dépend de la pelouse. La superficie relativement importante de la pelouse est une caractéristique intéressante, d'autant plus étant donné la diversité apportée par la topographie.
Le Mont Sabot est presque entièrement colonisé par les accrues feuillues à Buis (Buxus sempervirens), Noisetier (Corylus avellana) et érable. Il permet l'expression de petits secteurs de pelouses mésophiles dans un contexte principalement de grandes cultures.
Des espèces déterminantes pour l'inventaire ZNIEFF ont été observées sur le site, notamment : - la Marguerite de la Saint-Michel (Aster amellus), plante protégée réglementairement,
- la Raiponce orbiculaire (Phyteuma orbiculare subsp. tenerum),
- l'Euphraise de Salzbourg (Euphrasia salisburgensis).Les pelouses se boisent rapidement et risquent de perdre leur intérêt pour la faune et la flore des milieux ouverts; une restauration (débroussaillage) et un entretien (pâturage, fauche) permettraient de contrecarrer cette évolution
—
Cliquer pour agrandir le cliché
(photo RR du 29-3-11)
Pulsatilla vulgaris (Miller)
Pulsatille commune; coquerelle; coquelourde Famille : Ranunculaceae C'est une plante que les anciennes flores indiquaient comme commune. Elle se fait plus rare car elle n'apprécie pas les engrais et les pesticides. On la rencontre dans les prés secs et rocailleux. Les feuilles sont divisées en lanières étroites. Les fleurs sont légèrement penchées à la floraison, puis se redressent. Les sépales pétaloïdes sont pourpres. Voir aussi Antiopa, nature et sciences Une timide sous son capuchon, telle est la coquerelle avec son coeur jaune et ses bras poilus... Habitat : l'Anémone Pulsatille aime les terrains calcaires d'altitude comme les plateaux des grands causses ou les pentes des montagnes, pourvu que le calcaire y domine. C'est une plante qui ne s'ouvre qu'au soleil et se referme complètement à la moindre goutte de pluie, prenant le vent comme une petite girouette en attendant que passe l'orage. |
-
Cliquer pour agrandir le cliché
Photo RR du 6-4-11 prise au Tartre.
On trouve aussi cette fleur sur le mont Bion
Potentille rampante ou quintefeuille Famille : Rosacées Voir Mon herbier Plante vivace (et envahissante) de 10 à 40 cm, émettant des stolons pouvant atteindre 1 m 20, très commune dans toute la France au bord des chemins, le long des fossés, dans les friches et autres lieux frais et humides jusqu'à 1700 m, floraison de Juin [avril] à Août. Les feuilles et le rhizome contiendraient des substances astringentes, digestives, fébrifuges et toniques |
-
Cliquer pour agrandir le cliché
Orchidée assez commune, trouvée au pied du Mont Sabot
Photo RR du 24-4-11
Orchis pyramidal
Anacamptis pyramidalis Famille : Orchidaceae Voir WIKIPEDIA
|
_
ANCIENNES CARTES POSTALES & PHOTOS
du Mont Sabot et de sa chapelle
Cliquer pour agrandir les clichés 2 e 3
Hormis la carte en bas à gauche du "Mont Sabau" (façade est de la chapelle) *, ces cartes appartiennent à l'association clamecycoise "Nostalgie du passé", dirigée par M. Jacques Fostier (reproductions transmises par M. Jean-Pierre Derlon le 12/6/10). * Fonds Roger Ripert (achat via le site Delcampe, le 23/3/2011, 7€). N-B : La carte avec un personnage (en haut à droite), prise du chemin de ronde, porte l'inscription manuscrite : 29-9-1911.
|
—
Carte postale de 1960
Les hommes et les choses passent
l'Eglise demeure
Attachons-nous à ce qui demeure
Légende (au dos) Environs de Neuffontaines (Nièvre) - La Chapelle St Pierre du Mont Sabot Les éditions nivernaises - Cosne s/Loire - Une carte postale en couleurs envoyée par ma grand-mère, Carte postale identique à la reproduction en noir et blanc ci-dessus Roger Ripert |
Les arbres du cimetière du mont Sabot
Dans le compte rendu de son voyage au Mont-Sabot, en 1906, Jules Renard fait état de beaux noyers et de "tilleuls dont l'un est foudroyé, mort". (Voir la page 1).
Ces tillleuls, sans doute plantés à l'époque de Sully, comme ceux du cimetière de Neuffontaines et de la Croix-Rouge, furent abattus (après 1906) et remplacés par des sapins que l'on distingue encore, apparemment, sur la carte postale ci-dessus.
Comme en témoigne M. Michel Demarigny, les tilleuls n'existaient plus dans les années 50 :
«Bien qu’ayant été 7 ans enfant de chœur et grimpant à l’église pour diverses autres occasions (catéchisme deux fois par semaine, cérémonies de mariages et d’enterrements, chasse aux lapins avec mon père, etc.), je n’ai pas souvenir du moindre tilleul. Par contre, il y avait bien 3 ou 4 sapins proches du monument aux morts. Un noyer a également existé mais je ne me souviens plus de l’emplacement exact et en particulier s’il avait poussé dans le cimetière ou sur les bords du chemin l’entourant» (Courriels du 14 et 16 déc. 2011).
Cliquer sur la photo pour la télécharger au format véritable Légende (au dos) Neuffontaines (Nièvre) - Vue générale et le Mont Sabot Note RR : Photo sans doute prise de la route de Bazoches |
-
Cliquer pour agrandir la photo (1)
Cliquer pour agrandir la photo (2)
Cliquer pour agrandir les photos (3 & 4)
Pique-nique familial au Mont Sabot, vers 1900
Photos transmises par François Bendell (9/12/2012). Elles ont été prises par Louis Guenot de Corbigny, l'ami du peintre corbigeois Édouard Pail et l'arrière grand-père de François.
De gauche à droite (photo 4) :
Alice Guenot (future épouse Bendell, grand mère de François), Roger Chérion et sa future femme Marie Guenot, Armand Guenot, Léonie Pinot épouse Guenot, mère des trois enfants Guenot et une personne non identifiée.
-
Cliquer pour agrandir la photo
Le mont Sabot (façade ouest) vu du pied du mont Bion
(photo Roger Ripert du 23/3/2011)
Cliquer pour agrandir la photo
Façade sud de la chapelle du mont Sabot
(photo du 14/10/2007)
Mont Sabot et cheval de trait (Auxois ?)
Photo datant de 1964, transmise par J-P Derlon (9/2/11)
-
Cliquer pour agrandir la photo
Le chemin du mont Sabot, en 1963
(les arbres et la haie ont aujourd'hui disparu)
(photo transmise par J-P Derlon, le 23/9/2011)
-
Cliquer pour agrandir la photo
Le Mont Sabot en 1963 (avant le remembrement)
Photo prise du mont Lancioux
(transmise par J-P Derlon, le 23/9/2011)
-
Mont Sabot & coquelicots
Photo Jean-Pierre Derlon, juin 2010
-
Mont Sabot & colza
Photo Roger Ripert, 24 juin 2010
-
E. Pail - Le soir au Mont Sabot
The night at Mont SabotLa reproduction en couleurs sous forme de carte postale
du tableau exposé au Salon de Paris en 1912 (CP non utilisée)Fonds R. Ripert (Achat Delcampe du 28/2/2011).
Reproduction sous forme de carte postale, en noir et blanc, du tableau peint par Edouard Pail et exposé au Salon de Paris en 1912.
(Cliquer sur la photo pour la télécharger au format véritable : 14x9 cm)
Tout au fond, peu visibles, la colline et la chapelle du mont Sabot ?
Un étang au premier plan, derrière les fameux moutons du peintre. Celui du Moulin à Neuffontaines ?
Il pourrait s'agir en fait d'une composition imaginée par le peintre après sa visite du lieu (conseillée par Jules Renard ?).
Carte postale appartenant à Mme Michèle Viderman (Corbigny). Transmise le 27/10/2010
-
Cliquer pour agrandir la reproduction
Dessin de Barat et lithographie de E. Bussière
Publié dans l'ouvrage de MM. Morellet, Barat et E. Bussière : Le Nivernais, album historique et pittoresque, Nevers, 1838, tome 2, pl. 39.
Source : BnF et Archives départementales de la Nièvre
Note RR : la croix de carrefour au premier plan pourrait correspondre à celle des Comes Abbesses, dite d'Origny (voir ci-dessous), avant le remplacement de la croix en pierre (signée par Perrau, début du XIX ème) par une croix en fer forgé (au début du XX ème siècle ?).
A droite, le château du Bouchet.
-
MONT SABOT & MONT BION
L'origine de l'appellation du mont Sabot
Photo RR, 10-4-2010
Le plus grand sabot du monde est à Gouloux (58) !
Le plus grand sabot couvert du monde a été réalisé en Morvan, il a été homologué en 1989. Taillé dans un séquoia géant provenant de la Bresse; il pèse 2,5 tonnes, sa longueur est de 3.80 mètres. Ce sabot géant réalisé par Monsieur Marchand, sabotier à Gouloux, a obtenu en 1989 le titre de plus grand sabot du monde, homologué par le Guiness des records ! |
—
A quoi tient cette appellation curieuse du mont Sabot ?
Trois hypothèses émises par Michel Eit
1. La forme du sabot
D'aucuns prétendent que cela est dû à la forme incurvée que la butte et son promontoir naturel le mont Bion constituent pour ceux qui aperçoivent le site en venant de Nuars. Soit. En y regardant à deux fois, mais cela est peu convaincant.2. Mons Abbonis
Autres hypothèses : elles sont au nombre de deux. Elles ont chacune leurs supporters. Autrefois, à l'époque gallo-romaine, probablement, le site avait appartenu à un certain Abonis [prévôt Abbon]. D'où le nom de Mons Abonis qui par contractions successives nous aurait donné son appellation actuelle de Mont Sabot.Voir le dossier MONS ABBONIS.
3. Mons ab Oth
Cette hypothèse est sérieusement controversée par M. Tony de Vibraye, propriétaire du château de Bazoches tout près [en 1987], et qui avance pour sa port une étymologie un tant soit peu plus plausible dérivée du latin et du... celte. A savoir : Mons - Ab - Oth.
«Mons» comme «mont» il va sans dire... » «Ab» du latin qui signifie «sur», «qui domine» et finalement le celte «Oth» qui se traduit par forêt (tout comme d'ailleurs la forêt du même nom qui s'étend pratiquement de Villeneuve-sur-Yonne à Villeneuve-l'Archevêque)...
Contestation : Ce mélange du latin et du celte peut paraître paradoxal. En fait, pas obligatoirement si l'on veut faire référence à d'autres assimilations du même type en notre langue et si bien sûr on veut se rapporter à l'ancienneté du lieu. Mais alors «Oth» ? Où est la forêt annoncée ?... Il n'y a qu'un malheureux bois qui ceinture le faîte de la butte... Maintenant, certes. Mais autrefois cette région comptait parmi les plus sylvestres qui soient et d'ailleurs les monts du Morvan sont à un jet de pierres. Alors, en définitive, il nous semble que cette étymologie hybride mérite d'être retenue.Hypothèse 3 bis (celle de Roger Ripert) :
Je pense que Michel Eit a raison de contester en partie l'hypothèse émise par M. Tony de Vibraye qui mélange celte et latin.
Pourquoi ne pas se limiter au latin Mons ab Ot : le "mont de l'oreille".
Ot est un préfixe latin qui signifie oreille, comme dans otite.
Mons ab ot peut être aussi l'abrégé de mons ab otus (le mont de la chouette aux oreilles) ou de mons ab otium (mont du repos, de la retraite ou de la solitude).Otus, en latin, désigne la chouette car l'ouïe de cet oiseau est très développée et fait de lui un grand chasseur. Ses oreilles situées asymétriquement (l'oreille droite est plus haute que l'oreille gauche) captent les variations de temps d'arrivée des ondes sonores de ses proies, lui permettant ainsi de les localiser. Ainsi, dans le cas d'une proie qui tente de s'enfuir, la chouette la localise par la provenance des sons et n'a pas besoin de la voir pour la chasser (Source Wikipedia).
Otium peut désigner un lieu de repos ou de retraite.Cette hypothèse semble confortée par le motif de la "chouette-coquille" qui figure tant sur un chapiteau de la chapelle qu'à la brisure du blason des Barbier de Vésigneux (voir ci-dessus). La chouette symboliserait ainsi la fonction primordiale du Mont Sabot et de sa chapelle, celle de sentinelle, en particulier nocturne.
* Michel Eit, «Les Chapelles de la Nièvre», La Camosine, t. 2, n° 53, Nevers, 1987, pp. 15-16. Voir le fichier au format pdf
—
La dépatture du sabot de Gargantua
«Achille Millien avait noté à Saizy, en 1887, une légende semblable (457-1) :
Un jour que Gargantua allait se désaltérer à la fontaine de Chitry (comm. de Neuffontaines), il tenait à la main ses sabots crottés; c'est alors que, s'arrêtant trois fois et posant à chaque fois ses sabots, il fit, de leurs dépattures, les énormes mamelons de Mont Sabot, le Tartre et Mont Bué.»
Source : Folklore du Nivernais et du Morvan - Etres fantastiques, sorcellerie, médecine poplulaire, Jean Drouillet, Ed. Christian Bernadat, Luzy, Nièvre, 2ème édition, revue et complétée, 4ème volume, 1983, relié, 250 p.
Note RR : il faudrait peut-être mieux parler du Mont Bion (en patois morvandiau, "bion" signifie blond, proche de blanc qui se dit "bian") que du Tartre ou parler de quatre dépattures ?! Le Mont Bion correspondant peut-être à la dépatture du pied gauche (le mont Blanc) et le mont Sabot (le mont Noir), à celle du pied droit.
Voir : HISTOIRE, LÉGENDES & TRADITIONS MORVANDELLES & NIVERNAISES
-
La croix du chemin du Mont Sabot
Cliquer pour agrandir les photosCroix de l'ancien chemin du Mont Sabot & l'inscription "MS" figurant sur la croix
(photos RR - 29-11-2008)
—
Notice du Patrimoine de France
Catégorie : Croix de chemin
aire d'étude : Tannay
lieu-dit : Chitry Mont Sabot
adresse : V. C. 11
époque de construction : 17e siècle (?)
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
Description : Soubassement de deux marches de plan carré;
piédestal pyramidal monolithe à arêtes chanfreinées (arêtes verticales postérieures vives);
fût et croix de section octogonale, monolithes.
Gros-oeuvre : calcaire
Dimensions : 380 h
Propriété publique
Date protection MH : édifice non protégé MH
Type d'étude : inventaire topographique
Date d'enquête : 1992
rédacteur(s) : Bernard Lauvergeon
N° notice : IA58000217
© Inventaire général, 1992
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Bourgogne
Hôtel Chartraire de Montigny - 39, Rue Vannerie 21000 DIJON - 03.80.72.53.33http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-16-5760-45008-M126628-105266.html
Note RR : l'inscription "MS" figurant sur la croix pourrait signifier "Mont Sabot" en indiquant le chemin de la chapelle du même nom. Un chemin sans doute existant à l'époque.
Penchée à présent, cette belle croix octogonale templière dressée en haut du village, juste avant la maison des Dameron, demanderait une reprise de son soubassement.
Photo RR du 6/12/8
* Prononcer Coumes
Inscription gravée sur le piédestal : FPM [Fait Par Moi] PERRAU
Piédestal érigé sans doute par le tailleur de pierre Jean Perreau (1788-1858)
Selon Marc Perdriat (entretien du 10/4/2011),
cette croix serait dite "Croix d'Origny".
Note RR : comme je n'ai pu trouver aucune trace de cette croix dans la littérature,
l'orthographe est incertaine : D'Origny, Dorigny ou d'Aurigny ?
Catégorie : Croix de chemin (croix de carrefour) aire d'étude : Tannay lieu-dit : Les Comes Abbesses (près de) adresse : R. D. 281-R. D. 42 époque de construction : 18e siècle auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu historique : Croix en fer forgé moderne scellée sur un piédestal érigé sans doute au 18e siècle [début du 19ème ?]. Inscription gravée sur le piédestal : FPM [Fait Par Moi] PERRAU. gros-oeuvre : calcaire ; fer décor : ferronnerie représentation : ornement géométrique dimensions : 270 h propriété publique date protection MH : édifice non protégé MH type d'étude : inventaire topographique date d'enquête : 1992 rédacteur(s) : Bernard Lauvergeon N° notice : IA58000214 © Inventaire général, 1992 Dossier consultable : service régional de l'inventaire Bourgogne Hôtel Chartraire de Montigny - 39, Rue Vannerie 21000 DIJON - 03.80.72.53.33 |
-
Chitry-sous-Montsabot, en 1869 *
in Dictionnaire géographique, administratif, postal, statistique, archéologique, etc., de la France, de l'Algérie et des colonies... 2e édition. [Volume 1], A-L, par Adolphe Joanne, et précédé d'une introduction sur la France par Elisée Reclus. * Pourquoi cette belle appellation historique, caractéristique du hameau de par sa situation géographique (sous le mont Sabot), ne figure-t-elle pas sur la panneau routier à l'entrée du village qui n'indique plus que Chitry, source de confusion avec Chitry-les-Mines (près de Corbigny) ? ** Voir le fichier pdf de cette page, mal numérisée par la BnF. |
-
Description du Mont Sabot, en 1902
«Sabot (Mont). Petit sommet du Morvan, dans le département de la Nière, dans le massif de l'Yonne et la Cure, commune de Neuffontaines, à 12 km environ de Tannay. Le Mont Sabot porte sur son sommet, à 380 mètres d'altitude, la chapelle de St-Pierre ou chapelle du Mont Sabot, fondée au XIIe siècle et "reconstruite en 1670" [?]; elle est entouré d'un petit cimetière où sont [étaient] quatre tilleuls séculaires. Autour du Mont Sabot se dressent plusieurs petits sommets à peu près de même altitude : le Mont Biou [Bion], le Mont Buée [Bué] (380 m.); le Mont Lancioux (304 m.), le mamelon boisé du Mont Vigne (428 m.), etc.» Cf. Sabot (Mont), in Joanne, Adolphe (1813-1881 ), vol. 6, Q-Sd. - 1902, p. 4017.
|
——
dans la maison de Roger & Susanna
Siège social des éditions et de l'association Oniros
11 rue Saint Pierre, au cœur du village
—
Association Oniros Tél. : 03.86.24.86.41 (répondeur) - Dernière parution : La Résolution des cauchemars, par Roger Ripert Prix de vente : 11 € (au siège des éditions) Voir le catalogue |
—
Photo RR du 14/3/2012
—