- MYTHOLOGIE DU SOMMEIL & DU RÊVE - L'HISTOIRE DU RÊVE ET LE RÊVE DANS L'HISTOIRE |
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Gracieusement fournies et commentées par Mme Renée Koch-Piettre,
voici les représentations d'Oneiros en Grèce, d'après le Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae, VII 2, pl. 44.
1. Selon Philostrate, Imagines, I, 27, p. 402
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AMPHIARAOS
Dans la mythologie grecque, Amphiaraos, fils d'Oïclès (roi d'Argos) et d'Hypermnestre (fille de Thestios), est un héros et devin argien. Il passe parfois pour le fils d'Apollon. Mythe Il joue un rôle important dans les légendes du Cycle thébain relatives à la génération qui précéda celle des héros de la guerre de Troie. Amphiaraos épouse Ériphyle, que Polynice soudoie avec le collier d'Harmonie, afin qu'elle persuade le héros de prendre part à l'expédition des Sept contre Thèbes. Sachant qu'aucun des Sept, à l'exception d'Adraste, n'en reviendrait vivant, Amphiaraos part à regret, non sans avoir auparavant ordonné à ses enfants de venger sa mort en tuant leur mère et en organisant une seconde expédition contre Thèbes. Il attaque Thèbes mais il est repoussé, et, alors qu'il s'enfuit, il est englouti dans un gouffre que la foudre de Zeus avait ouvert dans le sol. C'est l'origine du célèbre sanctuaire oraculaire d'Amphiaraos à Oropos, où l'on rendait des oracles par l'interprétation des rêves (oniromancie). Source : http://fr.wikipedia.org/ |
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Vue de la stoa vers le NE du sanctuaire
L'Amphiaréion d'Oropos est un sanctuaire consacré au héros Amphiaraos, situé dans les collines, à 6 km au sud du port fortifié d'Oropos (actuellement en Attique), où les pèlerins venaient trouver des réponses oraculaires et de guérison. Datant du milieu du IVème siècle la stoa * mesure 11 × 110 m avec 39 colonnes doriques extérieures internes et 17 colonnes ioniques. Il y avait des bancs de pierre à l'arrière des murs de la structure, où peut-être les suppliants du dieu dormaient et attendaient leurs rêves. Les sexes peuvent avoir été isolés et c'était peut-être le cas pour les bains situés au nord de la stoa, traditionnellement appelé «bains des femmes». Voir Wikipedia * Stoa est le terme grec désignant un portique, c'est-à-dire un bâtiment, ou la partie d'un bâtiment couvert, fermé à l'arrière par un mur plein, et ouvert en façade par une colonnade. C'est un lieu de rencontre, destiné à protéger diverses activités des intempéries. Voir Wikipedia — Orope. Temple d'Amphiaraos.Pausanias : L'Attique, Livre 1 : Chapitre 34.
Le pays d'Orope, situé entre l'Attique et Tanagras ; faisait autrefois partie de la Béotie ; il appartient maintenant aux Athéniens, qui, malgré des guerres continuelles au sujet de cette contrée, n'en ont la possession assurée, que depuis que Philippe la leur a donnée après avoir pris Thèbes. La ville est sur les bords de la mer et n'a rien qui mérite qu'on en parle. Le temple d'Amphiaraos est à douze stades tout au plus de la ville. On dit que ce héros ayant pris la fuite après la déroute des Argiens devant Thèbes fut englouti, avec son char, la terre s'étant ouverte sous ses pas. D'autres disent que cela arriva, non dans cet endroit, mais à Harme sur la route de Thèbes à Chalcis. Les Oropiens sont les premiers qui lui aient rendu les honneurs divins, et leur exemple fut bientôt suivi dans tout le reste de la Grèce. Je pourrais nommer d'autres mortels de ces temps-là, à qui les Grecs ont rendu les honneurs divins ; on a même consacré des villes à quelques-uns, comme Eléonte dans la Chersonèse à Protésilas, et Labadie dans la Béotie à Trophonios. Pour Amphiaraos, les Oropiens lui ont érigé un temple, et une statue en marbre blanc, l'autel est divisé en plusieurs parties, dont la première est consacrée à Héraclès, à Zeus et à Apollon Paeon ; la seconde aux Héros et à leurs femmes ; la troisième, à Hestia , à Hermès, à Amphiaraos et à Amphilochos l'un de ses fils, car Alcméon, à cause du meurtre d'Eriphyle, n'est admis à partager les honneurs divins ni dans le temple d'Amphiaraos, ni dans celui d'Amphilochos. La quatrième partie de l'autel est consacrée à Aphrodite, Panacée, Iasios, Hygiée et Athéna Paeônia ; et la cinquième enfin, aux Nymphes, à Pan et aux fleuves Achéloos et Céphise. Source : www.mythes.net
PAUSANIAS CHAPITRE XXXIV. Orope. Temple d'Amphiaraüs.5. Je pense qu'Amphiaraüs s'était particulièrement livré à l'interprétation des songes, car c'est par des songes qu'il fait connaître l'avenir, depuis qu'il est au rang des dieux. Celui qui veut le consulter, se purifie d'abord, par un sacrifice qu'il offre à Amphiaraüs et à tous ceux dont les noms se trouvent réunis au sien ; cela fait, il lui immole un bélier sur la peau duquel il se couche, et il attend en dormant qu'un songe lui apprenne ce qu'il veut savoir. Voir aussi D'Hervey de Saint-Denys, Les Rêves et les moyens de les diriger, éd. Oniros, 1995, p. 31
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Pausanias
Pausanias explore la Grèce, la Macédoine, l'Italie, l'Asie et l'Afrique avant de se fixer à Rome vers 174. Là, il écrit une Description de la Grèce, ou Périégèse, en dix livres.
À la manière d'un guide de voyage moderne, il donne, au fur et à mesure de son itinéraire, la liste détaillée des sites (dont une description de Delphes) qu'il visite et les légendes qui s'y rapportent. L'historien Paul Veyne va jusqu'à en dire, dans son ouvrage Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ? (1983) :
L'œuvre de Pausanias est ainsi un témoignage de première importance sur la Grèce à l'époque romaine, en particulier pour le IIe siècle de l'ère chrétienne, même si Pausanias se complaît souvent à mêler histoire et mythologie. De nombreuses fouilles archéologiques ont confirmé à maintes reprises la véracité de ses informations, surtout en ce qui concerne les sites historiques et les œuvres d'art qu'ils contenaient. Cependant, certaines fouilles se sont avérées en contradiction avec les écrits de Pausanias, ou ceux-ci étaient incomplets en regard des vestiges découverts par l'archéologie moderne, ce qui fait de Pausanias un auteur complexe à utiliser, ses textes n'étant pas toujours des plus fiables. La Description se décompose comme suit : Livre I : l'Attique et Mégare Source Wikipedia : Pausanias |
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«Au passage de l'enceinte il y a sur la gauche un bâtiment double : Hypnos est déposé dans sa première partie; il n'en reste plus rien sauf la tête. La partie qui donne sur l'intérieur est dévolue à Apollon Carneios, et les prêtres seuls ont le droit d'y entrer. On voit déposé dans le portique un os de cétacé marin, d'une taille énorme, puis une statue d'Oneiros, et Hypnos, appelé Dispensateur (Epidotês) faisant coucher un lion. À l'entrée du temple d'Asclépios, il y a de part et d'autre de la porte d'un côté une statue assise de Pan, de l'autre une Artémis debout. À l'intérieur, il y a le dieu, imberbe, en or et ivoire, oeuvre de Calamis… » Note de Roger Ripert : sans doute une allégorie du sommeil apaisant (et réparateur). |
Voir aussi C. A. Meier, Healing dream and ritual - Ancient incubation and modern psychotherapy, Daimon, 4éme edition, 2009, pp. 50-51. Fonds Oniros The god of sleep, Hypnos Epidotes (the generous) and the god of dreams, Oneiros, had statues in the Asclepieium at Sicyon (Pausanias, II. 13. 3 *), and an Attic inscription names Asclepius, Hygieia and Hypnos together (W. Dittenbeger, Sylloge 2, II, N° 776). At Epidaurus, too, ther are many dedicatory inscriptions to Hypnos (Inscriptiones Graecae, IV, Numbers 1048, 1335 and 1336). * In Description of Greece, transl. in english by W. H. S. Jones, 5 volumes, (Loeb classical library) London, 1960-64. [la traduction des livres 1 (Athènes et Attique) et 2 (Corinthe) se trouvent légalement reproduits en ligne sur le site Internet Ancient History Voir : Bibliothèque des Sciences de l'Antiquité Pausanias, une bibliographie sur le périégète, par Christophe Hugot
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Voici également la traduction du texte en question effectuée par M. Gasperazzo Gabriel. Pausanias, Description de la Grèce, La Corinthie, livre 2, Chapitre 10.Temple d'Héraclès. Temple d'Esculape. Temple d'Aphrodite. Paedéros. Gymnase. Version anglaise (voir : http://www.theoi.com/Daimon/Oneiroi.html) : "[In Sikyon, Southern Greece there is] a sanctuary of Asklepios. On passing into the enclosure you see on the left a building with two rooms. In the outer room lies a figure of Hypnos (Sleep), of which nothing remains now except the head. The inner room is given over to the Apollon Karneios; into it none may enter except the priests. In the portico lies a huge bone of a sea-monster, and after it an image of Oneiros (Dream) and Hypnos (Sleep), surnamed Epidotes (Bountiful), lulling to sleep a lion [NB the healing god Asklepios was believed to visit supplicants to the shrine in their dreams]." - Pausanias, Guide to Greece 2.10.2 |
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3. Epigrammata graeca 839 : Il s’agit d’un petit poème servant de dédicace inscrite sur la base d’une statue ou statuette offerte à Asclépios. Pourquoi deux Oneiroi ? Sans doute parce qu’il y a des rêves faux et des rêves vrais, des rêves qui prédisent l’avenir et des rêves qui utilisent les souvenirs de la veille, enfin des rêves nocturnes et des rêves de plein jour (cette dernière opposition pouvant recouvrir les deux premières, cf. le vêtement blanc et noir d’Oneiros dans Philostrate). Pour trier, dans les rêves, entre le vrai et le faux, l’ «onirocritique» est nécessaire, et si l’on se trompe on ne peut s’en prendre qu’à soi-même…
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4. Coupe attique à figures noires, avec deux yeux,
Copenhague, Musée National 13521, cf. Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae, VII 2, pl. 44. On y voit deux figures masculines imberbes ailées, accroupies, chacune ayant un caducée dans une main, et de l'autre main, apparemment, lançant des dés sur un plateau de jeu situé entre eux, tout en échangeant une conversation animée. Les ailes et le caducée figurent la fonction de messager entre l'Olympe et les hommes.
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Moralité (selon Mme Renée Piettre) : «Je ne crois pas qu'Oneiros ait jamais reçu un culte. Oneiros est double : à l'homme de discerner, chaque fois, s'il ne représente que lui-même, c'est-à-dire une ombre vaine, ou s'il cache un dieu, héros ou mort (Athéna, Asclépios...), porteur de vérité. Voir l'article de Mme Renée Piettre, «Oneiros, le dieu-songe», paru dans la revue Uranie, Mythes et et littératures, n° 7, Médiations et médiateurs, Université Charles-de-Gaulle-Lille 3, 1997, pp. 115-140. (BDT Oniros A1365.pdf) Madame Renée Koch-Piettre est Maître de conférences, rattachée au Centre Gustave Glotz. Recherches sur les mondes hellénistique et romain (UMR 8585, CNRS-Paris I-Paris IV-EPHE). Pour plus d'informations, voir aussi le site internet : www.mythes.net |
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Sculpture de Morphée par Jean-Antoine Houdon, 1769
Musée du Louvre, Paris
Dans la mythologie grecque, Morphée est une divinité onirique. Il est, selon certains théologiens antiques, le fils d'Hypnos (le Sommeil) et de Nyx (la Nuit), et selon d'autres l'un des mille Oneiroi engendrés par Nyx seule. Il a pour vocation d'endormir les mortels.
Il est représenté avec des ailes battant rapidement et silencieusement, qui lui permettent de voler. Pour se présenter aux mortels, il se transforme en êtres chers (d'où son nom venant du grec morphè signifiant «forme»), permettant aux mortels l'espace d'un instant de sortir des machinations des dieux.
Il joue un rôle important dans l'histoire de Céyx et Alcyone. On le retrouve notamment dans l'œuvre d'Ovide et d'Homère.
Il fut foudroyé par Zeus pour avoir communiqué des secrets aux mortels.
Son nom est à l'origine notamment :
- du mot morphine, en raison du pouvoir soporifique de cette drogue;
- de l'expression «être dans les bras de Morphée», qui signifie «rêver» et par extension «dormir».
Sculptures
- Morphée de Jean-Antoine Houdon au Musée du Louvre;
- Morphée de Nicolas Poussin dans le bosquet de la Girandole du Château de Versailles.
Source : Wikipedia
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This personification of dreams [sleep] ("Hypnos") is the brother of Death and son of Night and Erebus (the darkness of hell). Hypnos traveled around the world on wings, making the living drowsy. His attributes, opium poppies in his left hand and a small horn [corne] in his outstretched right hand, are lost on this statue. Hypnos, or Sleep, strides towards a figure lying at his feet, who was not shown, to wet his lips with the soothing elixir of the horn. The tree trunk with its two lizards is a Roman addition to strengthen the marble statue. |
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Bronze head of Hypnos (or its twin Thanatos) who stand for Reversible Sleep and Eternal Sleep, c. 325 BC - Personifications of Hypnos or Thanatos, the sons or nurslings of Nix (Night) are relatively rare. This head is one of many versions of the same original. |
Tête en bronze représentant Hypnos, exposée au British Museum de Londres. |
Source : Sandra Shulma, Dreams (Mansell collection)
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Hypnos and Thanatos, Sleep and His Half-Brother Death
by John William Waterhouse.
Dans la mythologie grecque, Hypnos est le dieu du sommeil, connu chez les Romains sous le nom de Somnus.
Fils de Nyx, la Nuit, il est aussi selon l'Iliade le frère jumeau de Thanatos, la Mort (XVI, 671). Selon Hésiode (Théogonie, 759), il vit dans les terres inconnues de l'Ouest ; chez Homère (Iliade, XIV, 230–231), il habite Lemnos. Les scholiastes d'Homère se sont interrogés à ce sujet. Selon certains, les Lemniens appréciaient beaucoup le vin, ils accueillaient donc Hypnos avec plaisir. Selon d'autres, Hypnos était amoureux de Pasithée, l'une des Charites, qui habitait cette cité. Peut-être enfin Hypnos était-il honoré à Lemnos.
Il peut endormir aussi bien les hommes que les dieux. Ainsi, au chant XIV de l'Iliade, Héra lui demande d'endormir Zeus en personne, afin que Poséidon puisse aider les Grecs malgré l'interdiction du maître de l'Olympe. Elle l'appelle «maître des hommes et des dieux» . Hypnos admet qu'il peut endormir tous les dieux, même Océan. Il rappelle aussi qu'il a déjà endormi Zeus auparavant, déjà à la demande d'Héra, afin que celle-ci puisse faire périr Héraclès. Furieux, Zeus avait tenté de le jeter du haut de l'Olympe, et Hypnos n'avait dû son salut qu'à sa mère. Sur la promesse d'Héra de lui donner la main de Pasithée, Hypnos se laisse fléchir. Il se change en oiseau et, encore une fois, endort Zeus.
Hypnos, sur les tombeaux, désigne l'éternel Sommeil.
Hypnos est également considéré comme étant le gardien de la nuit, celui qui reste éveillé quand le monde est endormi.
Source : Wikipedia (portail de la mythologie grecque)
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Dans la mythologie grecque, Thanatos est la personnification de la Mort. Selon Hésiode, il est le fils de Nyx (la Nuit), qui l'avait conçu sans le secours d'aucun autre dieu. Homère en fait le frère jumeau d'Hypnos (le Sommeil).
Mythe
Ennemi implacable du genre humain, il a fixé son séjour dans le Tartare, selon Hésiode, devant la porte des Enfers, selon d'autres poètes. C'est en ces lieux qu'Héraclès l'enchaîna avec des liens de diamant, lorsqu'il vint délivrer Alceste. Thanatos était rarement nommé en Grèce, car la superstition craignait de réveiller une idée fâcheuse, en rappelant à l'esprit l'image de la destruction.
Les Éléens et les Lacédémoniens l'honoraient d'un culte particulier, mais on ne sait rien concernant le culte qu'ils lui rendaient. Les Romains lui élevèrent aussi des autels.
Thanatos avait un cœur de fer, des entrailles d'airain et une âme de bronze. Les Grecs le représentaient sous la figure d'un enfant noir avec des pieds tordus, et caressé par la Nuit, sa mère. Quelquefois ses pieds, sans être difformes, sont seulement croisés, symbole de la gêne quand les corps se trouvent dans la tombe.
Cette divinité apparaît aussi sur les sculptures anciennes avec un visage défait et amaigri, les yeux fermés, couverte d'un voile, et tenant, comme le Temps, une faux à la main. Cet attribut semble signifier que la vie est moissonnée comme le blé.
Les sculpteurs et les peintres ont conservé cette faux à la Mort, et se sont fait un plaisir de lui donner les traits les plus hideux. C'est, le plus souvent, sous la forme d'un squelette qu'ils la représentent.
Les attributs communs à Thanatos et à la Nuit sont les ailes et le flambeau renversé ; mais Thanatos est encore distingué par une urne et un papillon. L'urne est censée contenir des cendres, et le papillon prenant son essor est l'emblème de l'espoir d'une autre vie.
Source : Wikipedia (portail de la mythologie grecque)
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Sommeil et la Mort, emmènent le corps de Sarpedonte, héros mort à la guerre de Troie. Le sommeil et la mort sont jumeaux et constituent deux présentations de la même condition du soi.
(Cratère en calice attique d'Euphronios, Grèce, VIe siècle av. J.-C., exposé au Metropolitan Museum, New York).
in Science et Avenir, Hors-Série, «Le Rêve», 1996.
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