Ressources

 

TOPOGRAPHIE 3

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LES RESSOURCES :

AGRICULTURE, ÉLEVAGE, SYLVICULTURE & VITICULTURE

 

Dans on ouvrage, publié en 1832 *, le sous-préfet Delemare écrit à propos de Neuffontaines :
«Son étendue superficielle imposable est de :

- Terres de labour, 599 h.
- Vignes, 112 h.
- Prés, 46 h.
- Bois, 25 h.
- Pacage et autres terres, 222 h.

Soit au total : 1004 hectares.

Les habitants de cette commune sont généralement pauvres, les terres mauvaises, les vignes et prairies assez bonnes; on a tenté d'y introduire la culture du trèfle, mais il paraît que le succès n'a pas répondu aux espérances, et cette culture a été totalement abandonnée.» (Voir la photo des pages 90-91)

* Satistique de l'arrondissement de Clamecy, Clamecy, Impr. de Cégretin, libraire, pp. 90-91.

 

Notice du Patrimoine de France

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Maisons et fermes à Neuffontaines (58)


Catégorie : Maisons, fermes
Aire d'étude : Tannay
Collectifs : 135 bâti INSEE ; 115 repérées ; 28 étudiées.
Epoque de construction : 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle

Description : au village, comme dans les hameaux, la pierre calcaire d'extraction locale fut abondamment utilisée autant dans le gros-oeuvre que pour les encadrements des ouvertures et les chaînes d'angle. C'est un calcaire de texture grossière, à brèches ocres. Généralement enduit, l'appareil assisé n'est qu'exceptionnellement laissé apparent et seulement sur des bâtiments de dépendance (granges à Chitry-Mont-Sabot et à Vignes-le-Haut).
Gros-oeuvre : calcaire; moellon; enduit.
Couverture (matériau) : tuile mécanique; ardoise; tuile plate.

Typologie : Aucun type n'est majoritaire dans ce village qui s'adonne aujourd'hui à la polyculture mais où la viticulture fut importante jusqu'à la fin du 19e siècle, notamment sur les coteaux de Vignes-le-Bas.
Les maisons repérées dans ce hameau témoignent, par leur structure, de cette culture passée : la rue principale est bordée de logis de vignerons associés ou non à un bâtiment de dépendance. Ces logis, dont les époques de construction s'échelonnent du 16e siècle au 19e siècle, sont desservis par des escaliers massifs perpendiculaires aux façades.

A Chitry-Mont-Sabot et Vignes-le-Haut plusieurs portes charretières sont protégées par un auvent porté par des aisseliers. Le village a conservé quelques logis de la fin du Moyen-Age qui se signalent par des fenêtres étroites, irrégulières et parcimonieuses et des portes couvertes d'arcs en plein-cintre ou déprimé, à arêtes vives ou chanfreinées. On retrouve les mêmes profils sur les portes charretières des granges et les portails.

Type d'étude : inventaire topographique
Date d'enquête : 1993
Rédacteur : Lauvergeon Bernard
N° notice : IA58000547
© Inventaire général, 1993
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Bourgogne
Hôtel Chartraire de Montigny - 39, Rue Vannerie 21000 DIJON - 03.80.72.53.33

 

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VITICULTURE

 

«A la fin du siècle dernier [XIXème], la superficie du vignoble de Neuffontaines était encore presqu'aussi importante que celle de Tannay. La statistique agricole annuelle fait état de 96 hectares pour l'année 1900 [contre 112 h en 1832].

Les vignes couvraient les côtes exposées au sud et sud-ouest de Chitry [Mont Sabot], Flez, Vignes-le-Haut et Vignes-le-Bas
. D'ailleurs le parcellaire comme la toponymie conservent le souvenir du vignoble aujourd'hui envahi par les friches ou remis en culture.

Le bâti de la commune, et tout particulièrement celui des hameaux, a été fortement modelé par la viticulture. A Vignes-le-Bas, les étroites façades des maisons vigneronnes aux logis surélevés s'alignent en bordure de l'unique rue. Plusieurs d'entre elles, regroupées au centre du village, se signalent par un important escalier perpendiculaire à la façade (voir ci-dessous) [...]

C'est la situation surélevée des logis qui signale les maisons viticoles. Ils sont accessibles par des escaliers perpendiculaires ou parallèles à la façade (Charancy, Vignes-le-Bas, Montceau-le-Comte). La structure de ces escaliers est très diverse même si, ici ou là, on peut identifier des variantes locales, tels les escaliers massifs du hameau de Vignes-le-Bas implantés perpendiculairement à la façade.»

* In Architectures, outillage et traditions viticoles, canton de Tannay, Nièvre. (Images du patrimoine, document émis dans le cadre de l'inventaire général des monuments et richesses artistiques de France). Texte de Bernard Lauvergeon et François Portet. Photographies de Jean-Luc Duthu. Publié par l'Association pour la connaissance du patrimoine de Bourgogne, 2éme trimestre 1996, 64 pages (document transmis par J-P Derlon, le 25/2/2011).

Note RR (20/3/11) : selon les dires de divers exploitants de la commune, il ne resterait plus en 2011 qu'1 h de vignes sur la commune constituées d'anciens cépages (Rayon d'or, etc) et d'un peu de Melon.

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Maison viticole

Maison vigneronne à Vignes-le-Bas avec un escalier
perpendiculaire à la façade

L'escalier de la maison est situé dans l'axe de la porte d'entrée. Il dessert un palier régnant dont le massif est traversé par la descente de cave.

Trois poteaux grêles supportent la panne de l'auvent qu'interrompt à gauche le passage qui conduit au comble. On y accède par une échelle de meunier tournante dont la deuxième volée est protégée par une étroite avancée de la toiture. Il est possible que l'auvent ait été transformé quand fut surélevé le comble. Toutefois aucun remaniement n'est perceptible dans les parties basses de ce logis que la structure de l'escalier et le module des ouvertures pourraient faire dater du XVIIème siècle.

In Architectures, outillage et traditions viticoles, canton de Tannay, Nièvre.

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Maison vigneronne
à Vignes-le-Bas
avec logis à l'étage

Il est difficle de dater cette maison vigneronne de Vignes-le-Bas dont l'escalier paraît être postérieur au reste du gros-oeuvre.

La large porte du cellier s'ouvre sous un vaste palier qui dessert le logis situé à l'étage.

La couverture d'ardoises vient buter à gauche sur les dalles de pierre du pignon découvert exposé au nord-ouest. Les pignons découverts avaient une double utilité selon qu'ils étaient associés au chaume ou à la tuile plate. Dans le premier cas, ils faisaient fonction de pare-feu en limitant la propagation des incendies sur les toits des maison contiguës; dans le second cas, ils contribuaient à maintenir les tuiles de rive exposées aux vents dominants.

Le bâtiment des dépendances flanque le logis. Il abrite une remise et une cuverie.

In Architectures, outillage et traditions viticoles, canton de Tannay, Nièvre.

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SYLVICULTURE (BOIS)

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Forêts sur la commune en 1899

Cliquer pour agrandir le texte

in Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. Vol. 5, N-P, publié sous la direction de Paul Joanne. Éditeur : Hachette (Paris). Date d'édition : 1899
Joanne, Adolphe (1813-1881). Directeur de publication - Reclus, Élisée (1830-1905). Préfacier. Ouvrage non numérisé par la BnF.

Fonds Jean-Pierre Trillard (Vignes-le-Bas). Document transmis le 28/10/2011.

 

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