Cartographie

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CARTOGRAPHIE

DE LA COMMUNE DE NEUFFONTAINES

 

Voir aussi :

Les chemins de randonnée

Le marquage des rues

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Carte de Cassini

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Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui

Carte générale de la France [Vezelay-Cosnes-Cours sur Loire]. N°48. Feuille 35

Voir aussi : Les cartes de Cassini

 

Wikipedia

La carte de Cassini ou carte de l'Académie est la première carte générale et particulière du royaume de France. Il serait plus approprié de parler de carte des Cassini, car elle fut dressée par la famille Cassini, principalement César-François Cassini (Cassini III) et son fils Jean-Dominique Cassini (Cassini IV) au XVIIIe siècle.
L'échelle adoptée est d'une ligne pour cent toises, soit une échelle de 1/86400 (une toise vaut 864 lignes).
Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. Les trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail. La carte ne localise pas précisément les habitations ou les limites des marais et forêts, mais le niveau de précision du réseau routier ancien est tel qu'en superposant des photos satellite orthorectifiées aux feuilles de la carte de la France on obtient de spectaculaires résultats.
Le travail des Cassini laissa même son empreinte sur le terrain où l'on trouve encore aujourd'hui des toponymes dits «Signal de Cassini», qui révèlent les lieux où s'effectuèrent les mesures de l'époque. Ces points de repères correspondent aux sommets des mille triangles qui formaient la trame de la carte de Cassini.
De nos jours, les chercheurs consultent fréquemment les feuilles de la carte des Cassini, soit sa forme papier en salle de lecture du département des cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France, soit sa forme numérique en ligne. Elle intéresse tout particulièrement les historiens, les géographes, les généalogistes, les chasseurs de trésors et les écologues qui ont besoin de faire de l'écologie rétrospective ou de comprendre l'histoire du paysage.

 

Voies romaines et sites gallo-romains

 

Carte des principales voies gallo-romaines dans la partie occidentale du territoire éduen
(d’après Meissonnier, 1984, A.P.N. n° 41-42).


Source : Frédéric Devevey, «Une agglomération antique inédite : Chevroches (Nièvre)»,
Revue archéologique de l'Est
, Tome 55, 2006, pp. 103-128. Mis en ligne le 7 sept. 2008.
URL : http://rae.revues.org/index723.html. Consulté le 08 janvier 2011 par Roger Ripert.


Selon Roger Pioux (archéologue, originaire de Vignes-le-Haut), la R. D. 42 *, qui coupe la commune de Neuffontaines en deux, emprunte le tracé de l'ancienne voie romaine Autun-Orléans. **

* Route départementale n° 42 allant de Lormes à Dornecy.
** Voir la notice du Patrimoine de France écrite par M. Lauvergeon (page Neuffontaines du site).

Cette voie romaine menant à Orléans via le carrefour d'Entrains-sur-Nohain (voir la carte ci-dessus) passe par Ouroux où elle a été classée comme monument historique en 1938 (partie comprise entre les bornes 0,500 km et 1,300 km du C.I.C. 132 d'Ouroux à l'Huis-Picard).
On la retrouve à Lormes (voir l'abbé Baudiau) où elle emprunte la D 42. Elle traverse le site gallo-romain de Chevroches, près de Clamecy (voir la carte ci-dessus), avant de rejoindre Entrains-sur-Nohain.
A noter sur la carte l'autre voie romaine partant d'Autun, plus à l'ouest, qui passe, elle, par le site gallo-romain de Compierre (près de Champallement).

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Dans l'ouvrage publié sous la direction d'Hélène Bigeard, Carte archéologique de la Gaule, vol. Nièvre (Académie des Belles Lettres, Paris, 1996, 300 p.), il est aussi question de cette voie romaine*, ainsi que d'un ouvrage défensif gaulois (oppidum) au Mont-Lancioux indiqué par J.-G. Bulliot (voir ci-dessous) ** et d'un tumulus arasé de l'âge de Fer, entre la ferme du Mont Bué et le Mont Bué, signalé par Roger Pioux. Voir la page 202 de l'ouvrage qui m'a été gracieusement photocopiée par Richard Adam, archéologue, co-rédacteur.

Note RR :
* La référence indiquée est introuvable : A. Ruby, 1880, pp. 23-36.
** Essai sur le système défensif des Romains dans le pays éduen (publication de la Société éduenne), Autun, 1856, p 128 :

«Ce n'était qu'en se rapprochant des montagnes du Morvan, derrière le cours de l'Yonne où Montsabo (Mons Abbonis) et Metz-le-Comte (Metoeu) offraient chacun un castellum; ce n'était que derrière le cours de l'Aron et sur celui de la Halène que les retranchemets romains reprenaient une importance marquée. L'accès des vallées, comme à l'est du sol Eduen, était placé sous leur protection.
D'Avallon à Bourbon, ils occupent du nord au sud une ligne presque perpendiculaire. En face du castrum Aballonense, mentionné dans les itinéraires antiques, et dont la position escarpée formait une des clefs du pays, on rencontrait le camp des Alleux, au-delà du Cousin. Plus haut, le castellum de Chastellux dominait la vallée de la Cure et la communication avec Lormes, ville située à l'extrémité occidentale du plateau du Morvan, et désignée dans la Vie de saint Eptade, au cinquième siècle, sous le nom de castrum Maternense ou Elebromense. Dans se environs, un autre petit camp avoisinait le voie romaine d'Autun à Lormes, point d'arrivée d'où elle rayonnait dans différentes directions.»

 

 

Pierre tumulaire au pied du Mont Sabot

Selon Albert Marlière, qui ne donne pas sa source *, «"Au pied de la montagne" [sic], non loin d'une vieille croix de pierre [la croix des Comes Abbesses, dite d'Origny ?] qui pourrait bien remplacer un monument druidique, on a trouvé un grand bassin en pierres de taille, beaucoup d'ossements humains et une pierre tumulaire posée sur quatre bornes, sous laquelle était un squelette. Il y a été trouvé une pièce d'or du millésime de 1610.»

in Département de la Nièvre. Statistique de l'arrondissement de Clamecy, avec notices historiques, agricoles, industrielles, commerciales, administratives, topographiques et géologiques, par Albert Marlière, sous-préfet de cet arrondissement; Clamecy, imprimerie de C. Cégretin, 1859, pp. 315-318 (voir le fichier pdf) (Fonds SSAC : Société Scientifique et Artistique de Clamecy). Ouvrage non numérisé par la BnF ou Google livres. Réédité par Livre d'histoire-Lorisse en 2004 (76 €), sous le titre Clamecy et ses environs.

* Une source d'information qui pourrait provenir de l'ouvrage antérieur de M. Delemare, autre sous-préfet de l'arrondissement de Clamecy, publié en mars 1832 : Satistique de l'arrondissement de Clamecy, Clamecy, Impr. de Cégretin, libraire.
M. Delemare rapporte en effet, p. 91 : «Au pied de la montagne on a trouvé un grand bassin en pierres de taille, beaucoup d'ossemens [sic] et une pierre tumulaire posée sur quatre bornes, sous laquelle était un squelette. Il y a été trouvé aussi une pièce d'or au millésime de 1610 [la date a été corrigée à la main].» (Fonds SSAC : Société Scientifique et Artistique de Clamecy). Voir la photo des pages 90-91.

A noter que M. Delemare ne donne pas sa source, lui non plus !
Une source difficile à retrouver car, à l'époque, celle de la Restauration (1815-1830), les imprimés étaient plutôt rares dans la Nièvre et, comme l'indique Marlière dans ses notes en fin d'ouvrage*, une bonne partie des archives civiles de l'arrondissement de Clamecy ont été vandalisées :

«La plupart des documents historiques que nous avons recueillis proviennent des cartulaires, des pouillés des diocèses de Nevers, d'Autun et d'Auxerre, des chartes du moyen âge, des registres des paroisses et des actes authentiques qui nous ont été communiqués.
Malheureusement, il ne reste pour ainsi dire aucune trace de l'histoire civile de l'arrondissement de Clamecy. Des manuscrits et d'anciens titres précieux, déposés à la préfecture de la Nièvre après la révolution de 1789, ont été vendus comme papier de rebut, de 1815 à 1830, sous l'administration d'un magistrat dont nous voulons taire le nom, persuadé qu'il n'a pas eu connaissance de cet acte de vandalisme.
Ce n'est pas, on le pense bien, dans l'intérêt de ce modeste ouvrage que nous regrettons la perte de ces archives; nous n'avons jamais eu la prétention d'écrire l'histoire du pays, puisque nous n'avons reproduit que des notes détachées n'ayant entre elles aucune corrélation, mais il est déplorable de penser que ces documents feraient défaut à un écrivain qui voudrait exposer dans tous ses détails l'histoire du Nivernais.»

* Voir la page des Notes Marlière

 

Carte Raster

La Départementale 42

Carte de France Raster (Géoportail)

A l'arrière-plan, les limites cadastrales

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L'ancienne voie romaine menant à Vézelay

Source : Carte de randonnée Avallon-Vézelay

IGN - Top 25 n° 2722 ET

Comme indiqué par J-P Derlon, il existe, au sud de la commune de Neuffontaines, une autre voie romaine qui croise au carrefour du Mont Vigne celle d'Autun à Orléans.

Cette voie romaine qui mène à Vézelay [voie Saulieu-Alésia ?] figure bien, elle, sur la carte de l'IGN (voir la carte ci-dessus). Elle passe par le hameau Le Chemin [de Compostelle, d'où le nom], point de départ d'un chemin de Grande Randonnée menant au Mont Sabot (en rouge sur la carte).

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Photos RR du 6-2-2011

Sur la commune d’Anthien, au hameau «Le chemin», une belle croix de mission en pierre datant de 1760 est érigée sur le chemin de St Jacques de Compostelle, reliant Vézelay à Corbigny.
Elle est sculptée de bas reliefs représentant des scènes bibliques.

Notice du Patrimoine de France

Catégorie : Croix monumentale
lieu-dit : Chemin (Le)
adresse : En bordure du C.V. 2
éléments protégés MH : calvaire
époque de construction : 3e quart 18e siècle
année : 1760
Propriété de la commune
date protection MH : 1984/10/08 : classé MH
Croix (cad. NON CADASTRE ; DOMAINE PUBLIC) : classement par arrêté du 8 octobre 1984
type d'étude : Recensement immeubles MH
N° notice : PA00112792
© Monuments historiques, 1992

 

 

Euchon

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Le manoir d'Euchon

Sur la route menant du Moulinot au hameau Le Chemin, un peu en retrait et en cul-de-sac, la ferme d'Euchon (Echon, selon les panneaux) et son ancien manoir (avec une chapelle ?).

Carte postale des éditions L'Hirondelle, publiée avant la guerre 14-18 (fonds Roger Ripert)

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Carte d'État-Major

Commune de Neuffontaines

La carte d'État-Major est une carte générale de la France réalisée, dans sa première version, au XIXe siècle.
Une ordonnance royale de 1827 en confie l'exécution au Dépôt de la Guerre même si des premiers essais eurent lieu dès 1818.
Le terme État-Major est utilisé en référence aux officiers d'État-Major qui ont réalisé les levés. Cette carte peut être vue comme succédant à la carte de Cassini dont l'absence de mise à jour devenait une gêne de plus en plus grande.

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Carte CTannay

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Carte du Canton de Tannay en 1878

(transmise par J-P Derlon, le 25/2/2011)

Source probable : Atlas des cartes cantonales du Département de la Nièvre (à l’échelle 1/40.000), dressé par le Service ordinaire des Ponts et Chaussées chargés du Service vicinal. Nevers, 1878. (Archives départementales de la Nièvre).

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Monts et vallées

Source : Géoportail

Le Mont Sabot et les autres buttes

 

«Sabot (Mont). Petit sommet du Morvan, dans le département de la Nièvre, dans le massif de l'Yonne et la Cure, commune de Neuffontaines, à 12 km environ de Tannay.

Le Mont Sabot porte sur son sommet, à 380 mètres d'altitude, la chapelle de St-Pierre ou chapelle du Mont Sabot, fondée au XIIe siècle et "reconstruite en 1670" [?]; elle est entourée d'un petit cimetière où sont [étaient] quatre tilleuls séculaires.

Autour du Mont Sabot se dressent plusieurs petits sommets à peu près de même altitude : le Mont Biou [Bion], le Mont Buée [Bué] (380 m.); le Mont Lancioux (304 m.), le mamelon boisé du Mont Vigne (428 m.), etc.» *

Note RR :

Parmi les "etc", on peut ajouter le Bois de Montry (374 m), qui fait partie de la commune (à l'est de Neuffontaines, proche du Mont Lancioux), et le Tertre (362 m), situé sur la commune voisine de Saizy, proche du Mont Bion et du Mont Sabot (là où ont été installés le château d'eau et le relais téléphonique). Voir la carte IGN ci-dessus.

* Sabot (Mont), in Joanne, Adolphe (1813-1881 ), vol. 6, Q-Sd. - 1902, p. 4017.
Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, publié sous la direction de Paul Joanne, Hachette, 1890-1905, Paris, 7 vol. (fig., cartes, plans et tableaux).

 


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