Sauvons nos amies les baleines
Le navire japonais Yushin Maru harponne une baleine dans le sud de l'océan Antarctique
le 7 janvier 2006
Des défenseurs des animaux ont menacé mardi d'aborder un navire d'une flotte baleinière japonaise qui fait déjà l'objet depuis plusieurs semaines d'une course-poursuite près de l'Antarctique par l'organisation Greenpeace.
• Jeremy Sutton-Hibbert (AFP/AFP/HO/Greenpeace - mardi 10 janvier 2006.
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HARPONNONS LES NIPPONS,
LE SIEUR HIDEKI MORONUKI
responsable des prises des baleines à l'Agence des pêches japonaise,
et l'"Institut de recherche japonais" [sic] sur les cétacés !
Soutien au "Berger de la mer" pour neutraliser ce baleinier pirate !
Non aux prises dites "scientifiques" de la SIC (Société Industrielle et de Consommation)
pour justifier l'extermination de nos amies les baleines
Non à la barbarie de la "gastronomie" nippone !
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SYDNEY (AFP) - 10/1/6 - Des défenseurs des animaux ont menacé mardi d'aborder un navire d'une flotte baleinière japonaise qui fait déjà l'objet depuis plusieurs semaines d'une course-poursuite près de l'Antarctique par l'organisation Greenpeace.
"Il est temps de grimper d'un cran dans la confrontation avec la flotte baleinière japonaise et de mettre un terme au massacre illégal et sans merci de baleines sans défense dans le sanctuaire baleinier antarctique", écrit dans un communiqué Paul Watson, capitaine du navire Farley Mowat et fondateur du groupe "Le Berger de la mer".
Le militant s'est séparé en 1977 de l'organisation Greenpeace, adoptant une stratégie plus agressive en faveur de la défense des animaux.
Se disant "fatigué des hommes politiques qui font l'apologie de ces criminels" (les baleiniers), le militant assure "vouloir neutraliser tout vaisseau baleinier pirate que nous trouvons".
La flotte nipponne fait déjà l'objet depuis le 21 décembre d'une course-poursuite engagée par deux navires de Greenpeace, dont l'un, l'Arctic Sunrise, est entré en collision dimanche avec un bateau japonais, sans provoquer ni victimes ni dégâts majeurs.
Le gouvernement japonais a demandé mardi aux Pays-Bas, où est basé la flotte de Greenpeace, d'intervenir pour "faire cesser ces activités dangereuses qui s'apparentent à de la piraterie", a déclaré Hideki Moronuki, responsable des prises des baleines à l'Agence des pêches japonaise, à Tokyo.
"La dernière collision a été très dangereuse (...) Si des militants accentuent leur action violente (...) nous devrons envisager des mesures plus sévères", a-t-il menacé.
Le ministre australien de la Défense, Robert Hill, a de son côté rejeté toute intervention de Canberra. "Il s'agit d'une affaire civile. Nous ne voyons pas de rôle pour l'armée australienne (...) Nous n'admettons cependant aucune forme d'action violente de quelque côté que ce soit", a-t-il déclaré à la presse.
Le Japon fait régulièrement l'objet de critiques pour sa pêche à la baleine qu'il continue à effectuer sous couvert de recherche "scientifique". Ce genre de prises est autorisé en dérogation à un moratoire décrété en 1986 sur la chasse commerciale par la Commission baleinière internationale (CBI).
Le Japon a récemment annoncé qu'il allait doubler cette année ses prises "scientifiques" [sic].
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Un film de Greenpeace analysé par le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) montre une baleine harponnée, luttant contre la mort à côté d’un navire baleinier japonais.
Greenpeace s'interpose pour protéger la vie dans les océans
Le 21 décembre 2005, deux bateaux de Greenpeace, l'Esperanza et l'Arctic Sunrise, croisant dans l'océan Austral depuis plus d'un mois, ont fait face à la flotte des baleiniers de l'Agence japonaise des Pêches en leur demandant de quitter le Sanctuaire des baleines situé dans cette région.
Cette intervention de Greenpeace se replace dans le cadre de sa nouvelle campagne "Un an dans la vie des Océans", lancée en novembre dernier au Cap (Afrique du Sud) , dans le contexte dramatique actuel de vagues croissantes d'extinction d'espèces marines, qu'il s'agisse des mammifères, des poissons ou des oiseaux. Cette expédition, qui durera 14 mois, sera menée sur quatre des cinq océans de la planète. La finalité de cette expédition est de montrer la nécessité absolue de créer un réseau mondial de réserves marines.
Cette première étape, en océan Austral, vise à montrer que malgré les rappels à l'ordre de la CBI (Commission Baleinière Internationale) et au mépris des protestations internationales, la chasse baleinière continue, y compris dans des régions déjà protégées comme le Sanctuaire baleinier de l'Antarctique.
Dans certains cas, la situation a empiré, la flotte japonaise a notamment déjà plus que doublé ses prises de petits rorquals, les portant à environ 1000, et des espèces en voie de disparition comme le rorqual commun ou la baleine à bosse risquent de subir des pertes dramatiques les prochaines années.
"Malgré le moratoire sur la chasse commerciale aux baleines, la communauté internationale n'est pas parvenue à mettre fin à ce massacre. Commençant par les baleines les plus faciles à capturer, les flottes baleinières poussent les espèces aux bord de l'extinction les unes après les autres. Greenpeace met le cap sur le Sanctuaire de l'Antarctique pour y défendre les baleines, et appelle à un arrêt immédiat de la chasse" déclare Shane Rattenbury, chargé de la campagne Océans de Greenpeace International, à bord de l'Esperanza.
Les militants Greenpeace sont parvenus à diviser par deux le nombre de prises quotidiennes des chasseurs. En effet, depuis le 24 décembre, étant donné le mauvais temps et les manoeuvres habiles des bateaux de Greenpeace, la flotte de chasse a cessé ses activités pendant 10 jours d'affilée. "Nous avions perdu la trace de la flotte pendant 24 heures environ, après son réapprovisionnement en fuel. Mais nous leur avons remis la main dessus, bien décidés à ce qu'ils n'atteignent pas leurs nouveaux quotas de chasse de 935 petits rorquals et 10 rorquals communs."
Le Japon se cache derrière la "science" pour poursuivre l'intolérable
En dépit de l'interdiction mondiale de la chasse commerciale à la baleine imposée par la Commission baleinière internationale (CBI) en 1986, le Japon capture actuellement 935 petits rorquals dans le sanctuaire de l'océan Austral, ce qui représente plus du double du nombre de baleines prélevées l'an dernier dans une zone que la CBI a désignée comme sanctuaire baleinier en 1994.
Le Japon chasse sous couvert de chasse "scientifique" et prévoit également de harponner 10 rorquals communs (espèce menacée) au cours des prochains mois. Il prévoit de prendre 50 baleines à bosse (espèce menacée également) au cours des deux prochaines années, et d'augmenter les quotas qu'il s'est auto-attribué de manière à inclure 40 rorquals communs au cours des deux prochaines années.
Shane Rattenbury, Chef de l'expédition Greenpeace à bord de l'Arctic Sunrise dans l'océan Austral a été le témoin direct de l'abattage et ses déclarations le confirment : "L'agence japonaise des pêches ne cache pas le fait que son programme de chasse prétendument scientifique est destiné à amener à un retour à la chasse commerciale."
"Si ce programme est autorisé, de nombreuses autres baleines connaîtront un sort identique. Nous espérons que ces images scandaleuses encourageront les gouvernements et le grand public à redoubler d'efforts pour faire arrêter la chasse à la baleine une bonne fois pour toutes."
Ellie Dickson, responsable d'IFAW Royaume-Uni pour les campagnes maritimes, l'atteste : "Ce reportage effroyable donne crûment la preuve de ce que la cruauté est inhérente à la chasse à la baleine et que celle-ci doit être stoppée.
Ces créatures extraordinaires sont tuées au nom de la science, mais c'est une science de second plan et nous pensons que la chasse commerciale des baleines est tout simplement une chasse commerciale déguisée."
Un film montre la cruauté de cette chasse
Greenpeace, qui a filmé un reportage sur les bateaux japonais harponnant des baleines dans le sanctuaire baleinier international qui entoure l’Antarctique, a demandé à IFAW d’examiner ce film car l’association se préoccupe de la cruauté de la méthode de chasse qu’elle observait et de la durée de l’agonie de certaines baleines.
Vassili Papastavrou, scientifique et expert d’IFAW en matière de cétacés, qui a regardé ce reportage, le commente : "Nous savions par Greenpeace qu’il avait fallu 10 minutes à cette baleine pour mourir, et vous pouvez voir dans le reportage que la baleine est attachée par le harpon qui ne semble pas avoir touché un organe vital. Il y a très peu de sang dans l'eau pour un animal de cette taille.
Pendant quelques temps, on voit que la baleine respire rapidement à la surface de l'eau. Elle est ensuite treuillée par la queue à l'intérieur du bateau alors qu'elle est visiblement encore vivante et qu'elle se débat violemment. Elle est peut-être morte d'asphyxie parce que sa tête a été maintenue sous l'eau."
"Voici comment une baleine a été tuée quand les bateaux étaient observés ; que se passe-t-il donc quand ils ne le sont pas?"
Plusieurs films ont été réalisés par Greenpeace et ils montrent effectivement la cruauté de cette chasse mais aussi l'affrontement permanent des chasseurs japonais et des militants de Greenpeace, les baleiniers délivrant un message paradoxal de violence et de science. En effet, ces derniers n'hesitent pas à faire chavirer les zodiacs de Greenpeace tout en brandissant des banderoles attestant que cette nouvelle campagne de chasse est indispensable à la science...
Les décisions de la CBI sont bafouées
Quarante et une résolutions de la CBI critiquant la chasse "scientifique" des baleines ont été votées à la majorité au cours des 18 dernières années, notamment une l'an dernier lors de la réunion tenue à Ulsan, en Corée.
L'Islande chasse également les baleines au nom de la science, et elle a capturé 100 baleines depuis qu'elle a repris la chasse en 2003.
La Norvège pratique également la chasse commerciale des baleines, en opposition au moratoire de la CBI. Elle prévoit d'augmenter le nombre de baleines capturées chaque année de 250, pour passer à 1.052. *
Les frictions entre écologistes et baleiniers japonais sous surveillance
WELLINGTON (AFP) - 11/6/5 - Un avion militaire néo-zélandais surveille les confrontations dans l'Antarctique entre une flotte de baleiniers japonais et des navires d'organisations écologiques mais Wellington refuse d'envoyer un bâtiment militaire sur zone.
Le ministre de l'Ecologie, Chris Carter, a rejeté une demande des Verts d'envoyer une frégate, affirmant que la Marine n'avait aucune autorité légale dans les eaux internationales.
Il a cependant indiqué qu'un avion néo-zélandais surveillait l'évolution de la confrontation entre une flotte de six baleiniers japonais et des navires de l'organisation Greenpeace et d'une autre organisation baptisée "Le Berger de la mer".
Mardi, Paul Watson, un ancien militant de Greenpeace fondateur du "Berger de la mer", a menacé d'aborder la flotte japonaise.
De son côté, le Japon a diffusé mercredi une vidéo afin de prouver que Greenpeace a délibérément provoqué une collision dimanche entre un de ses baleiniers et le navire écologiste Arctic Sunrise non loin de l'Antarctique.
L'Institut de recherches japonais sur les cétacés a accusé les amis des baleines de "violences délibérées visant à obtenir la couverture des médias" [sic].
"L'Artic Sunrise aurait pu éviter la collision. Au contraire, le capitaine a dirigé son bateau dans le sillage du Nisshin Maru et il nous est entré dedans au point le plus vulnérable", a expliqué l'Institut dans un communiqué accompagnant la vidéo.
"On ne saurait appeler ça une manifestation pacifique", a ajouté le communiqué japonais.
L'incident n'a pas fait de blessés.
Les baleiniers font l'objet depuis le 21 décembre d'une course-poursuite engagée par deux navires de Greenpeace, dont l'un, l'Arctic Sunrise, est entré en collision dimanche avec un bateau japonais, sans provoquer ni victimes ni dégâts majeurs.
Le Japon fait régulièrement l'objet de critiques pour sa pêche à la baleine qu'il continue à effectuer sous couvert de recherche "scientifique".
Ce genre de prises est autorisé en dérogation à un moratoire décrété en 1986 sur la chasse commerciale par la Commission baleinière internationale (CBI). Le Japon a récemment annoncé qu'il allait doubler cette année ses prises "scientifiques".
La chasse au cétacé est une tradition du Japon et la consommation de viande de baleine fait toujours partie de la gastronomie nippone.
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Bataille navale entre baleiniers japonais et bateaux de Greenpeace
Le Monde, 10/1/6 - Une course-poursuite en haute mer dans l'océan Austral entre six unités de la flotte baleinière japonaise et deux bateaux de l'organisation écologique Greenpeace a donné lieu, dimanche 8 janvier, à une collision. L'un des bateaux de Greenpeace a été endommagé. Cette collision témoigne du tour plus âpre que prend le jeu du chat et de la souris auquel se livrent depuis fin décembre les baleiniers japonais et les deux bateaux de Greenpeace, Esperanza et Arctic-Sunrise.
A bord de canots pneumatiques, les protestataires se placent dans la ligne de mire des harponneurs entre les baleiniers et leurs proies afin de donner à celles-ci une chance de s'échapper. Une tactique à haut risque. Dimanche, l'Arctic-Sunrise a été heurté par le Nisshin-Maru, le bateau-usine sur lequel sont dépecées les baleines. Une autre collision, également sans gravité, s'était déjà produite il y a quelques jours. Les baleiniers japonais repoussent les protestataires avec des canons à eau dès qu'ils s'approchent de leurs navires. Greenpeace et les autorités baleinières japonaises s'accusent réciproquement d'avoir provoqué la dernière collision.
En dépit du harcèlement de Greenpeace, plus d'une dizaine de baleines ont été péchées depuis le 21 décembre, date à laquelle l'Esperanza et l'Arctic-Sunrise ont repéré la flotte nippone. Greenpeace entend empêcher les Japonais de doubler les prises de petits rorquals (dont le nombre doit passer à 935). Malgré le moratoire instauré en 1986, interdisant la chasse commerciale, le Japon continue de tuer des cétacés en vertu de certaine disposition du moratoire qui autorise un quota de captures à des "fins scientifiques".
"Les baleiniers sont gênés par nos actions et parfois pointent des canons dans notre direction comme s'ils allaient tirer", a commenté par téléphone, à l'agence Associated Press, Shane Rattenbury, qui mène sur place la campagne antichasse. Dans un communiqué, l'Institut japonais de recherches sur les cétacés a mis en garde les protestataires contre toute tentative de monter à bord des baleiniers, qui serait considérée comme un acte de piraterie.
Philippe Pon
Article paru dans l'édition du 11.01.06
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Et, pendant ce temps, le gouvernement conservateur australien
envoie des renforts en Afghanistan...
SYDNEY (AP) - 10/1/6 - L'Australie va envoyer 110 soldats supplémentaires et deux hélicoptères en Afghanistan pour "lutter contre les violences dans ce pays" [sic], a annoncé mardi le ministre de la Défense Robert Hill.
Ces renforts porteront à 190 le nombre de soldats australiens participant à la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) de l'OTAN déployée dans le pays, a précisé M. Hill dans un communiqué.
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A bas les gouvernements japonais et australien
Vive les Aborigènes australiens !
Roger Ripert, CMS, le 11/1/6
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Mort de la baleine égarée dans la Tamise
Son mesage de détresse ne semble pas avoir été entendu par les medias !
* LONDRES (AP) - 21/1/6 - L'opération de sauvetage n'a pas réussi: la baleine égarée dans les eaux de la Tamise est morte samedi alors qu'une équipe tentait de la ramener vers la mer pour la relâcher...
L'effort pour ramener la baleine en lieu sûr a été "courageux mais en fin de compte tragique", a souligné Leila Sadler, de la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals...
La jeune baleine mâle de six mètres de long -la première repérée dans les eaux du fleuve depuis 1913- avait remonté vendredi les eaux sombres de la Tamise près de Big Ben et du Parlement, sous les yeux médusés de centaines de curieux.
Samedi, le cétacé est reparti dans le sens inverse à bord de la barge. Nombre de Londoniens s'étaient massés sur les ponts de la capitale britannique pour l'apercevoir, tandis que des automobilistes s'arrêtaient eux aussi pour assister à l'opération.
Sky News a retransmis l'événement en direct, suivant depuis un hélicoptère la progression de la barge vers l'estuaire du fleuve.
On aperçoit généralement le cétacé dans l'Atlantique Nord, où il évolue dans les eaux profondes. En cas de maladie, de blessure, ou d'âge avancé, les baleines sont souvent désorientées et quittent leur groupe, selon Mark Simmonds, directeur scientifique de la Whale and Dolphin Conservation Society. Mais des témoins ont fait état de la présence d'une deuxième baleine dans une autre section du fleuve vendredi.
La semaine dernière, des responsables maritimes avaient déclaré avoir vu deux baleines dans le nord-est de l'Ecosse, alors que les mammifères sont normalement visibles dans le Nord-Ouest. Ces informations, conjuguées à la présence d'un deuxième animal vendredi dans la Tamise, pourraient laisser supposer qu'un phénomène perturbe les baleines, souligne Laila Sadler, de la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals.
Des températures océaniques fluctuantes, des prédateurs, un manque de nourriture et même les sonars de bateaux sont autant de motifs susceptibles d'entraîner les baleines dans des eaux dangereuses pour ces mammifères marins, selon les scientifiques.
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Echouement du cadavre d'une baleine sur une plage belge
BRUXELLES (AP) - 5/3/6 - Une baleine à bosse s'est échouée tôt dimanche matin sur une plage près de la localité de Niewpoort dans le nord-ouest de la Belgique, sur les côtes de la Mer du Nord.
L'événement, inhabituel, a attiré de nombreux curieux. Des spécialistes ont entamé une autopsie de la jeune baleine femelle, longue de 10,5 m. Selon Jan Haelters de l'Institut Royal de Sciences Naturelles, la nageoire droite du mammifère était profondément entaillée, probablement à la suite d'une collision avec un bateau dans la Mer du Nord.
Les baleines à bosse vivent dans les mers et océans du monde entier, mais leur présence est rare en Belgique. "Nous n'avons connaissance que d'un seul échouement de ce type, en 1751", a expliqué M. Haelters. La police a été alertée par des pêcheurs qui ont repéré la baleine morte au large de la côte.
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A BAS LES ETATS ISLANDAIS, NORVEGIEN ET NIPPON !
L'Islande décide de reprendre la chasse à la baleine commerciale !
REYKJAVIK (AFP) - 17/10/6 - L'Islande a décidé de reprendre la chasse commerciale à la baleine, devenant ainsi le deuxième pays avec la Norvège à chasser ce mammifère, a annoncé mardi le gouvernement islandais.
"Cette reprise ne menace pas les espèces menacées ou en danger", a affirmé le gouvernement dans un communiqué.
L'Islande avait décidé d'arrêter cette chasse en 1990.
Cette décision est intervenue près de quatre mois après la résolution de la Commission baleinière internationale (CBI), jugeant que le moratoire sur la chasse commerciale à la baleine n'était "plus nécessaire dorénavant". Ce moratoire n'a toutefois pas été abrogé.
En 2003, l'Islande avait repris officiellement la chasse "scientifique" après un moratoire de quatorze ans.
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Relance de la chasse à la baleine !
Radio-Canada Ca - 18/10/6 - La décision de l'Islande de relancer de façon limitée la chasse commerciale à la baleine a été chaleureusement accueillie par la Norvège, seul pays au monde à autoriser encore cette pratique.
Le représentant norvégien auprès de la Commission baleinière internationale (CBI) estime que la décision se justifie, et il se félicite qu'elle contribue ainsi à normaliser la question de la chasse à la baleine.
Le Japon, qui pratique pour sa part cette chasse "à des fins officiellement scientifiques" [sic], a rappelé par la voix d'un responsable de l'Agence des pêches qu'elle croit toujours qu'un volet commercial est possible pour certaines espèces.
Le ministre islandais des Pêcheries avance, pour soutenir sa décision, qu'il y a dans les eaux côtières plus de 43 000 petits rorquals et 25 000 rorquals communs, et qu'en conséquence une pêche limitée n'est pas en contradiction avec le principe de développement durable...
Son ministère a commencé à délivrer des licences aux navires baleiniers pour autoriser la prise de neuf rorquals communs et de 30 petits rorquals d'ici le 31 août 2007. Ces cétacés sont sur la liste des espèces menacées.
L'Islande avait cessé la chasse commerciale à la baleine à la suite de l'adoption d'un moratoire international imposé en 1986 par la Commission baleinière internationale (CBI).
Depuis 2003, elle a repris la chasse à la baleine "à des fins scientifiques" [sic], pêchant 161 rorquals dans ce but, une décision condamnée par des organisations écologistes et certains pays. Ce type de chasse se terminera à la fin de 2007.
La Norvège, qui défie depuis 1993 le moratoire international, s'est fait remarquer cette année en autorisant le plus important quota jamais accordé depuis l'interdit, soit 1052 petits rorquals.
Le Japon utilise pour sa part une faille du moratoire qui autorise les prélèvements destinés à la recherche scientifique pour mettre en vente sur son marché local de la baleine, met prisé par les Japonais.
Tant les pêcheurs norvégiens qu'islandais espèrent à long terme pouvoir exporter vers le marché nippon de la viande de baleine, mais une telle pratique est pour l'instant interdite par la Convention internationale sur le commerce des espèces en danger.
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A bas les Viking ! Les chasseurs islandais tuent leur première baleine
Source : IFAW
25/10/6 - L'équipage d'un bateau de pêche à la baleine islandais vient de tuer un rorqual commun, dont l'espèce est menacée. C'est le premier des neuf rorquals communs et 30 petits rorquals dont le gouvernement islandais a autorisé la chasse la semaine dernière. Les protestations internationales continuent de s'accumuler à l'encontre du gouvernement islandais, qui a pris la décision de reprendre la chasse commerciale à la baleine après 20 ans d'arrêt. Le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la France, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Union Européenne ont notamment diffusé des déclarations publiques en ce sens. Les spécialistes des cétacés d'IFAW (le Fonds international pour la protection des animaux – www.ifaw.org) ont également critiqué le soutien apporté par le gouvernement islandais aux chasseurs de baleines.
Le bateau de pêche, qui est la propriété d'un "homme d'affaires islandais important" [sic], Kristjan Loftsson, est arrivé ce matin au Hvalfjördur (qui signifie le fjord des baleines), une crique dont le quai était utilisé autrefois par les chasseurs. La seule usine de transformation de la viande de baleine du pays, construite pendant la deuxième Guerre Mondiale, est actuellement inutilisable. Etant donné qu'il n'y avait aucun lieu pour traiter la baleine, elle a été tirée à terre pour être découpée à ciel ouvert dans le Hvalfjördur.
Les rorquals communs ont été déclarés espèce menacée par l'UICN et seule la baleine bleue les dépasse en taille, puisqu'ils peuvent atteindre des longueurs de 18 à 22m et des poids allant jusqu'à 30 à 80 tonnes. Ils ont été chassés massivement dans le passé, et leur nombre est actuellement inconnu.
Traditionnellement, les rorquals communs n'étaient pas consommés par les Islandais, ce qui renforce les spéculations selon lesquelles l'Islande a l'intention de vendre la viande au Japon. Celà s'oppose aux réglementations en vigueur de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES), qui interdisent le commerce international de toutes les espèces de grandes baleines.
"En soutenant la chasse commerciale du rorqual commun menacé, le gouvernement islandais n'a pas seulement couvert de sang ses eaux vierges, mais aussi sa réputation internationale," a déclaré le Dr. Joth Singh, Directeur de la Protection de la Faune et de l'Habitat d'IFAW. "Le monde ne se contente pas d'observer les bras croisés ; maintenant, il agit. Nous nous réjouissons de la rapidité de réaction des différents pays qui ont condamné cette chasse cruelle et inutile.
"Le gouvernement islandais ne devrait pas mettre en cause la réputation de son pays en tant que destination de l'écotourisme au profit d'un seul homme d'affaires. Des centaines de milliers de gens viennent chaque année en Islande pour observer les baleines. Le gouvernement devrait réaliser que le nombre d'Islandais pouvant profiter des baleines vivantes est supérieur à celui de ceux qui peuvent profiter des cétacés morts," ajoute le Dr. Singh.
IFAW demande aux 2,5 millions de personnes qui le soutiennent dans le monde de s'opposer à reprise de la chasse commerciale décidée par le gouvernement islandais. http://www.futura-sciences.com
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Baleine : l’Islande viole le moratoire international
L'Islande, le Japon et la Norvège sont les trois nations baleinières favorables à la chasse aux cétacés.
Samedi, pour la première fois depuis vingt ans, des pêcheurs islandais ont violé le moratoire de la Commission baleinière internationale (CBI) sur la chasse à ce mammifère marin. L’Union européenne (UE) avait condamné, vendredi, le projet de l’Islande de reprendre la pêche au cétacé à des fins industrielles et commerciales et appelé le pays à revenir sur sa décision. L’Union mondiale pour la conservation des espèces (UICN) a déploré la décision islandaise. Les touristes commencent à annuler leurs voyages en Islande, un pays où le tourisme représente 6% du produit national brut (PNB).
I
«Des pêcheurs islandais ont harponné une baleine, c’est un rorqual commun d’une vingtaine de mètres de long», s’est félicité samedi un porte-parole de la Haute Alliance du Nord, une instance qui représente les intérêts des communautés de chasseurs et de pêcheurs de l’Arctique. L’Islande vient par là-même de violer le moratoire international adopté en 1986 interdisant la capture des baleines à des fins commerciales. Jusqu’à ce jour, d’après la charte établie par la CIB, la chasse aux cétacés n’est autorisée qu’aux aborigènes et n’est admise que pour la recherche scientifique. En annonçant ouvertement sa décision d’autoriser la prise de neuf rorquals communs et de 30 petits rorquals d’ici le 31 août 2007 en vue de l’exportation, le gouvernement islandais signe l’ouverture d’une brèche.
L’Islande s’est toujours montrée ambivalente par rapport à ce moratoire. Il a fallu quatre ans après son adoption, pour que Reykjavik s’engage à arrêter la chasse commerciale et scientifique. Puis, après avoir quitté la CIB en 1992, le gouvernement islandais avait à nouveau rejoint la Commission internationale baleinière en 2002, en promettant de respecter le moratoire. Depuis 2003, il avait repris la chasse en déclarant alors mener, à l’instar du Japon, «un programme scientifique de chasse à la baleine». Cette fois, il ne tergiverse plus et justifie sa reprise d’activité en arguant que les stocks de baleines ont augmenté depuis l’interdiction de la pêche industrielle et que ces mammifères marins sont en assez grand nombre dans l’Atlantique Nord.
Oslo (la Norvège) et Tokyo (le Japon] satisfaites par l’initiative de Reykjavik !
Chaque année le moratoire est au centre d’une vive controverse entre les nations baleinières favorables à une reprise de la chasse (Norvège, Japon, Islande), et les Etats, Australie et Nouvelle-Zélande en tête, qui s’opposent au massacre des cétacés, menacés d’extinction.
En faisant fi de l’appel de la Commission européenne à «reconsidérer sa décision», l’Islande réactive la discussion. Oslo (Norvège) et Tokyo (Japon) ressortent renforcées par la décision islandaise qui leur permet de rompre l’isolement. «La décision islandaise contribue à normaliser la question de la chasse à la baleine», a déclaré Karsten Klepsvik, le représentant norvégien auprès de la CIB. Tout en refusant de commenter l’annonce faite à Reykjavik, le Japon a quant à lui aussitôt rebondi en déclarant qu’il partageait «l’opinion [ islandaise et norvégienne] selon laquelle une chasse commerciale à la baleine soutenable est possible pour certaines espèces». Dans le même temps, Hideaki Okada, responsable de l’Agence des pêches nippones, s’est montré soucieux d’apaiser les esprits échauffés par l’attitude islandaise et a tenu à s’en démarquer : «Le Japon a appliqué le moratoire sur la chasse commerciale à la baleine imposé par la CIB. Notre politique ne va pas changer drastiquement après la décision de l’Islande». Pas «drastiquement» ? Peut-être bien ‘beaucoup quand même’ : le Japon a décidé récemment de doubler ses prises «scientifiques» de 440 à 850 par an, soulignant que la chasse et la viande de baleine sont inscrites dans les traditions -culturelle et culinaire- japonaises.
Bernard Cressin
Directeur scientifique à WWF
«Aujourd’hui si l’Islande reprend la chasse, on peut craindre que les rapports de force à la Commission baleinière internationale fasse que la chasse ne reprenne pas qu’en Islande.»
«Un triste jour pour la planète»
par Dominique Raizon L’Union européenne, quant à elle, condamne catégoriquement cette décision car, souligne-t-elle, «les baleines représentent une composante fragile de l’équilibre biologique de la faune marine, déjà menacée par d’autres activités humaines et par la pollution». Les commissaires européens à l’Environnement et à la pêche, Styavros Dimas et Joe Borg, ont «regretté» cette décision, assurant que «si c’était uniquement à l’UE de décider, la chasse commerciale à la baleine serait abandonnée une fois pour toutes».
La Nouvelle-Zélande a réaffirmé «être totalement opposée au fait que l’Islande s’arroge le droit de reprendre la chasse commerciale», selon les déclarations de Chris Carter, ministre néo-zélandais de l’Environnement. Le ministre a qualifié l’attitude islandaise d’«extrêmement décevante». Autre pays protectionniste, l’Australie s’est indignée : «C’est vraiment un triste jour pour la planète quand un pays développé comme l’Islande foule au pied l’un des grands progrès dans le domaine de la protection de l’environnement du siècle dernier comme l’est le moratoire sur la chasse aux baleines», s’est ému le ministre australien de l’environnement Ian Campbell.
Les associations de Défense de l’Environnement font chorus. L’Union nationale pour la conservation des espèces (UICN) s’est déclarée à la fois «déçue et inquiète» car «le volume de la chasse est en augmentation», a expliqué Justin Cooke, son représentant. Les associations essaient de défendre l’idée que, par ailleurs, la chasse commerciale est «une industrie obsolète et inutile qui aurait dû cesser il y a un siècle tout comme l’utilisation des lampes à huile de baleine», souligne le Dr Joth Singh, directeur de la protection de la faune et de l’habitat d’Ifwa. Il poursuit : «Le gouvernement islandais devrait soutenir l’industrie croissante et florissante de l’observation des baleines sur ses côtes, plutôt que d’engloutir des fonds et sa réputation politique dans la promotion de la chasse», un avis partagé par Greenpeace France.
De fait, la décision de l’Islande aura certainement des effets négatifs sur l’activité touristique du pays. Le tourisme représente environ 6% du produit national brut (PNB) islandais, selon Thorleifur Jonsson, membre de l’association islandaise de l’industrie touristique. Thorleifur Jonsson témoigne que la saison d’observation des baleines, qui touche à sa fin et qui reprendra au printemps, a accueilli cette saison dernière plus de 23 000 touristes. Il déplore : «Nous avons reçu plusieurs mails de touristes affirmant qu’ils ne se rendraient pas en Islande. Les touristes n’approuvent pas la politique du gouvernement et sanctionnent le pays», a expliqué Einar Steinthorsson, directeur du centre qui propose des circuits d’observation des mammifères.
Déjà en juin dernier, lors de la réunion annuelle de la CIB, l’ombre de l’abolition du moratoire planait. Sous l’impulsion d’Oslo (Norvège) et de Tokyo (Japon), la réunion avait permis au Japon de faire voter une résolution nouvelle adoptée à une courte majorité, indiquant que le moratoire n’était «plus nécessaire». Cette motion adoptée à une très courte majorité par 32 voix pour et 32 voix contre, représentait une avancée pour les partisans de la chasse. Les instances dirigeantes de la CIB avaient toutefois décidé qu’une majorité des trois quarts était requise pour abroger la levée totale de l’interdiction.
Source : http://www.rfi.fr/
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L’Islande relance la chasse commerciale à la baleine
18/10/6 - Le ministère de la pêche islandais a annoncé que son pays allait reprendre la chasse commerciale à la baleine, imitant ainsi la Norvège, qui était jusqu’à présent le seul pays à ne pas tenir compte du moratoire de 1986 interdisant cette chasse. Le Japon tue des baleines au nom de la recherche scientifique, tout en faisant pression au sein de la Commission baleinière internationale pour lever le moratoire.
L’Islande avait décidé d’arrêter toute chasse aux cétacés en 1990. Cependant en 2003 le gouvernement islandais a annoncé la reprise de la chasse pour des motifs scientifiques. Cette fois-ci le but commercial est clairement affiché : l’Islande souhaite exporter la viande de baleine, bien que la convention sur le commerce des espèces menacées (CITES) ne le permette pas.
L’Islande a fixé des quotas de 30 petits rorquals (Balaenoptera acutorostrata) et neuf rorquals communs (Balaenoptera physalus) pour la saison allant de l’automne 2006 à l’été 2007. Le ministère de la pêche affirme que cela ne met pas en danger les populations de cétacés [sic].
Lors de la dernière réunion de la Commission baleinière internationale, les partisans de la reprise de la chasse, Japon, Norvège et Islande en tête, ont réussi à faire adopter une résolution affirmant que le moratoire de 1986 n’est plus nécessaire et que "les baleines constituent une menace pour les réserves halieutiques" [sic]. Ils n’ont pas pu réunir la majorité qualifiée nécessaire pour lever le moratoire. Cependant c’était la première fois en 20 ans qu’une résolution aussi clairement opposée au moratoire était votée à la CBI.
C. D.
Source : http://sciences.nouvelobs.com/
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Harponnons les Nippons !
Les baleiniers japonais partent à la chasse pour la saison...
TOKYO (AFP) - 15/11/6 - Six navires baleiniers japonais ont quitté mercredi les côtes de l'Archipel à destination de l'Antarctique pour mener leur campagne de chasse annuelle de cinq mois, au cours desquels ils comptent tuer 860 cétacés.
La saison dernière, les Japonais avaient capturé 853 baleines de Minke de l'Antarctique et dix rorquals communs au cours d'une campagne qui avait parfois viré à la bataille navale avec les bateaux de Greenpeace.
Un militant de l'organisation écologiste avait notamment failli se noyer en tentant d'arracher un harpon planté dans le dos d'une baleine.
Greeenpeace a exhorté mercredi la flotte baleinière nippone à rentrer au port, et a dénoncé une nouvelle fois la pêche à la baleine que le Japon assure pratiquer dans le cadre d'un programme "scientifique".
"Ce programme n'est qu'une excuse fallacieuse pour pousser à la reprise de la chasse commerciale à la baleine, même si aucune demande de la part du marché ne le justifie au Japon", a déploré Greenpeace dans un communiqué.
Le Japon, qui est à la tête des pays qui font campagne pour la reprise de la chasse commerciale à la baleine, milite depuis des années pour l'abrogation du moratoire décreté en 1986 par la Commission baleinière internationale (CBI).
"Arguant que le nombre de cétacés augmente" [sic], le gouvernement japonais a récemment décidé de doubler ses prises "scientifiques" de baleines de Minke (petits rorquals) de 440 à 850 par an.
Tokyo argue aussi que la chasse et la viande de baleine font partie de ses traditions culturelles et culinaires.
La consommation de viande de baleine, qui avait chuté au Japon après l'imposition du moratoire de la CBI, augmente à nouveau depuis quelques années, le gouvernement encourageant sa préparation dans les cantines scolaires.
Outre les 853 baleines prises l'an dernier dans les eaux antarctiques, le Japon a tué cette année 351 cétacés appartenant à quatre espèces dans le nord-ouest de l'océan Pacifique, selon l'Agence des pêches nippone.
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A BAS LES NIPPONS !
Baleines : les militants de Greenpeace lancent leur campagne avec une mise à prix
Par Lawrence BARTLETT
SYDNEY (AFP) - 29/1/7 - Des écologistes ont lancé lundi une nouvelle campagne contre la chasse à la baleine en offrant une récompense de 25.000 dollars à qui permettrait de localiser une flotte de baleiniers japonais en mers australes.
Paul Watson, président de Sea Shepherd ("Le Berger de la mer"), a indiqué à l'AFP depuis un bateau de l'association Greenpeace que la mise à prix avait pour but de l'aider dans sa traque des baleiniers, restée vaine jusqu'à présent.
Sea Shepherd a dépêché deux bateaux dans la zone mais leur autonomie n'est que de deux à trois semaines.
Les Japonais utilisent des moyens technologiques sophistiqués pour échapper à leurs poursuivants. "Nous savons qu'ils ont dépensé 150.000 dollars dans un programme pour répérer les bateaux en mer, grâce aux satellites", a déclaré M. Watson.
"On essaie d'éviter les couvertures des satellites, en tentant de se cacher derrière un iceberg. Mais la réalité est que la situation est à notre désavantage", a-t-il ajouté.
Le "Berger de la mer" a déployé en mers australes le Farley Mowat, de 54 mètres, ainsi qu'un second navire plus rapide, le Robert Hunter, appuyé par un hélicoptère. Au total, 70 personnes de quatorze pays font partie de l'expédition.
Réputé pour ses méthodes radicales, Paul Watson a menacé d'utiliser un bélier conçu pour percer la coque des baleiniers au-dessus du niveau des eaux, donnant le ton d'une campagne qui pourrait une nouvelle fois être émaillée d'incidents.
L'an dernier, des canons à eau avaient été employés contre des militants de Greenpeace.
Un navire de l'organisation, l'Esperanza (72 mètres), a quitté vendredi le port néo-zélandais d'Auckland pour les mers australes. Le bâtiment n'atteindra pas la zone de chasse avant une semaine environ, a indiqué par téléphone la porte-parole de l'expédition, Sara Holden. "Nous pensons pouvoir retrouver" les baleiniers, a-t-elle déclaré.
Dans cette bataille navale, la Nouvelle-Zélande et l'Australie, opposées toutes deux à la chasse, hésitent entre dénonciation et neutralité.
Le ministre australien de l'Environnement, Ian Campbell, avait récemment appelé les baleiniers à faire preuve de modération et à ne pas employer leurs canons à eau contre les écologistes. L'Australie a banni de ses ports les baleiniers.
La Nouvelle-Zélande a diffusé, vendredi, des photos explicites montrant avec force hémoglobine la flotte japonaise harponnant et découpant des baleines. Les autorités de Wellington n'ont cependant pas dévoilé la localisation des baleiniers, un refus qui fait du gouvernement "les complices du crime japonais", selon M. Watson.
La flotte japonaise doit tuer 850 baleines de Minke et dix rorquals communs d'ici le mois de mars.
Un moratoire international sur la chasse commerciale aux baleines est en vigueur depuis 1986 mais le Japon le contourne en invoquant une clause qui autorise des prises à des fins scientifiques
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Baleine : les Nippons forcés d'interrompre sa saison de chasse dans l'Antarctique
TOKYO (AFP) - 28/2/7 - Le Japon a dû prématurément interrompre sa campagne annuelle de chasse au cétacé dans l'Antarctique à la suite de l'incendie de son principal baleinier et d'affrontements parfois violents avec des écologistes anglo-saxons, a annoncé mercredi l'Agence japonaise des pêches.
Une flotte de six navires, parmi lesquels le baleinier endommagé "Nisshin Maru", est en train de rentrer au Japon, a précisé l'Agence.
La saison de chasse au cétacé s'était ouverte en novembre dernier et devait prendre fin le mois prochain.
La flotte baleinière nippone était censée pêcher d'ici la fin mars 850 baleines de Minke sous prétexte de "recherches scientifiques".
Elle devra se contenter des 505 baleines capturées jusqu'au 15 février, lorsqu'un incendie a sérieusement endommagé le bateau amiral japonais, faisant un mort parmi l'équipage.
L'équipage du "Nisshin Maru" est parvenu il y a quelques jours à redémarrer les moteurs du navire mais les dégâts sont trop importants, a précisé l'Agence.
"Après avoir discuté cette semaine de l'état du navire, nous avons décidé de rappeler la flotte au Japon", a déclaré Hiroshi Hatanaka, président de l'Institut japonais de recherches sur les cétacés.
Au moment du sinistre, le "Nisshin Maru", qui transporte 1,3 million de litres de fuel dans ses cales, se trouvait à une centaine de kilomètres de la plus importante colonie au monde de pingouins d'Adélie, au Cap Adare (Terre Adélie) en Antarctique.
Les autorités néo-zélandaises avaient exprimé leur crainte que l'incident n'entraîne une marée noire avant que le baleinier de 8.000 tonnes ne puisse être réparé.
Quelques jours auparavant, de graves incidents avaient opposé des embarcations d'écologistes antichasse extrémistes à la flotte baleinière japonaise.
Dans un communiqué, l'association Sea Shepherd, basée aux Etats-Unis et à l'origine des incidents, s'est réjouie du départ du "Nisshin Maru".
"L'image du Nisshin Maru se retirant de l'Antarctique, sanctuaire de baleines, est une bonne nouvelle pour tous les gens qui aiment les baleines", s'est félicité Sea Shepherd.
"Ce navire est la pire machine à tuer des baleines de tous les temps et rien ne pourrait nous faire davantage plaisir que sa destruction totale", ont ajouté les écologistes.
Du côté japonais, le gouvernement espère que le "Nisshin Maru" sera réparé à temps pour pouvoir prendre part à une autre campagne de chasse à la baleine dans le nord-ouest du Pacifique dans le courant de l'année.
Un moratoire international sur la chasse commerciale des baleines est en vigueur depuis 1986, mais l'Etat nippon le contourne en affirmant pêcher à des fins "scientifiques" [fieffé menteur !].
Le Japon argue aussi que la pêche fait partie de sa culture et que la viande de baleine est une "tradition culinaire" [sic] de l'Archipel.
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Le sieur Hideki Moronuki, chef du département baleinier de l'Agence des pêches nippone.
promet de continuer la pêche à la baleine !
TOKYO (AFP) - 1/3/7 - Le Japon a promis de poursuivre la chasse à la baleine malgré l'interruption de sa campagne annuelle de pêche dans l'Antarctique à la suite d'affrontements avec des écologistes.
Cette campagne a pris fin mercredi prématurément en raison de l'incendie de son principal baleinier, et d'une confrontation parfois violente avec les écologistes anglo-saxons.
Forte de six bâtiments, la flotte baleinière nippone est en train de rentrer au Japon.
Elle était censée pêcher d'ici la fin mars 850 baleines de Minke sous prétexte de "recherches scientifiques", mais devra se contenter des 505 baleines capturées jusqu'au 15 février, lorsqu'un incendie a sérieusement endommagé le "Nisshin Maru", faisant un mort parmi l'équipage.
L'interruption de la mission en Antarctique sera "quasiment sans conséquence" sur les prochaines campagnes de chasses à la baleine du Japon, a affirmé jeudi Hideki Moronuki, chef du département baleinier de l'Agence des pêches.
"La flotte rentrera vers la fin du mois de mars et sera prête pour une nouvelle expédition dans le nord-ouest du Pacifique qui débutera en mai", a-t-il précisé.
"Elle devrait également être en mesure de repartir dans l'Antarctique à partir de l'automne prochain", a-t-il ajouté.
L'endommagement du "Nisshin Maru" à la suite de l'incendie, dont les raisons ne sont pas encore complètement éclaircies, est à l'origine de la suspension de la saison de pêche en Antarctique.
Quelques jours auparavant, de graves incidents avaient opposé des embarcations d'écologistes antichasse à la flotte baleinière japonaise.
L'association Sea Shepherd, basée aux Etats-Unis et à l'origine des incidents, s'est réjouie du départ du "Nisshin Maru".
Mais M. Moronuki a fustigé des actes dignes de "pirates" et de "terroristes" ["islamistes, sans doute", sic], tout en estimant peu probable qu'ils soient la cause du sinistre.
"Nous devons réfléchir à des mesures pour réduire le préjudice infligé à nos campagnes de chasse à la baleine", a-t-il souligné.
Un moratoire international sur la chasse commerciale des baleines est en vigueur depuis 1986, mais le Japon le contourne en affirmant pêcher à des fins "scientifiques".
Avec la Norvège et l'Islande, Tokyo va de nouveau militer pour une reprise totale de la chasse commerciale à la baleine à l'occasion de la prochaine rencontre annuelle de la Commission baleinière internationale en Alaska en mai.
Pour l'organisation écologiste Greenpeace, cette chasse n'est pas nécessaire au vu de la faible consommation de viande de baleine au Japon, argument des autorités de Tokyo qui excipent de la tradition culinaire locale pour justifier la pêche au cétacé.
"Nous voulons que les Japonais réfléchissent à la question. Nous voulons que les Japonais se demandent s'ils ont vraiment besoin de chasser la baleine", a déclaré à l'AFP un responsable de Greenpeace-Japon, Junichi Sato.
L'Australie, en pointe contre les baleiniers japonais, s'est félicitée jeudi du retour prématuré de la flotte nippone et a promis de continuer à se battre pour bannir la chasse dite "à des fins scientifiques" [sic].
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Chasse à la baleine : poursuite du bras de fer avec les Nippons
TOKYO (AFP) - 29/3/7 - L'"Esperanza", bateau de Greenpeace qui a participé à la récente campagne contre les baleiniers japonais en Antarctique, dérivait toujours jeudi au large de Tokyo, pour la deuxième journée consécutive, après s'être vu refuser l'accès du port par le syndicat des marins nippons.
Les écologistes ont fait appel à l'assistance de l'ambassade des Pays-Bas au Japon, l'"Esperanza" battant pavillon néerlandais, afin de tenter de mettre fin au bras de fer avec les autorités japonaises.
La confrontation entre autorités nippones et Greenpeace a désormais pris un tour passionnel : Tokyo, se considérant humilié, estime que l'agressivité de la campagne des écologistes contre sa flotte baleinière a dépassé les limites et "porte atteinte à son orgueil et ses intérêts nationaux" [sic].
Tokyo qualifie Greenpeace de groupe "terroriste" [sic] .
"Cela me blesse quand il m'appelle terroriste. C'est injuste", a déclaré le capitaine de l'"Esperanza", Frank Camp, lors d'une conférence de presse à Tokyo.
"Cette affaire dépasse la seule question de la chasse à la baleine, elle touche au problème plus important de la liberté d'expression et des manifestations citoyennes au Japon", a dénoncé Jun Hoshikawa, président de Greenpeace-Japon.
Le navire écologiste, avec 23 membres d'équipage à bord, devait accoster en baie de Tokyo mercredi dans le cadre de sa campagne anti-chasse au cétacé, mais il en a été de facto empêché à la suite du refus de l'agent japonais chargé de s'occuper de son arrivée.
Ce dernier a été pressé par le syndicat des marins japonais de ne pas assister le bateau de Greenpeace, organisation honnie au Japon, accusée par les autorités de se livrer à une opération de propagande.
Les écologistes souhaitaient venir plaider auprès des Japonais pour la fin de la chasse à la baleine.
"Nous sommes bien déterminés à faire ce que nous avions initialement prévu, à savoir aller à la rencontre des Japonais. Nous ne partirons pas", a assuré Sara Holden, porte-parole de Greenpeace, lors d'une interview par téléphone satellite depuis l'"Esperanza".
"S'ils (les Japonais) n'ont rien à cacher, ils n'ont aucune raison de nous refuser l'accès", a de son côté souligné Karli Thomas, chef de l'expédition de Greenpeace.
"A chaque fois que les baleiniers japonais ont pris la mer, Greenpeace a systématiquement provoqué des incidents. Il n'est pas question de les accueillir ici, encore moins de discuter avec eux, rien à faire", a répondu un délégué syndicaliste, Seizo Hondo.
Le Japon pratique la chasse à la baleine, qu'il considère comme une de ses traditions culturelles et culinaires, ce qui lui vaut la vive inimitié des associations écologistes.
Il contourne chaque année le moratoire international sur la chasse commerciale des baleines, en vigueur depuis 1986, en affirmant pêcher à des fins "scientifiques".
Le 1er mars, les Japonais avaient dû prématurément interrompre leur saison annuelle de pêche dans l'Antarctique à la suite de graves incidents avec des militants écologistes de l'organisation Sea Shepherd.
Ces derniers avaient notamment jeté de l'acide sur le pont d'un baleinier nippon, blessant deux marins. Greenpeace s'est désolidarisée des actions violentes de Sea Shepherd.
Tokyo a promis de poursuivre la chasse à la baleine.
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Au nom de "l'intérêt national"
la Flotte militaire US s'entraînera avec ses sonars
sans se préoccuper des baleines !
Par Lucile Malandain
AFP - 12/11/8 - La Cour suprême des Etats-Unis a autorisé mercredi la Marine américaine à poursuivre ses entraînements au large de la Californie (ouest) et à utiliser un sonar dont la fréquence peut perturber baleines et dauphins, au nom de "l'intérêt national" [sic].
Dans une décision partagée entre les neuf sages, la plus haute juridiction du pays a donné raison à l'armée, qui jugeait que les intérêts de la défense nationale devaient primer sur les exigences environnementales.
"Nous n'écartons pas l'importance des intérêts écologiques, scientifiques et récréatifs des mammifères marins, défendus par les plaignants", explique la Cour dans sa décision rédigée par son président, John Roberts.
"Mais la nécessité pour la Marine de s'entraîner dans les conditions du réel pour s'assurer qu'elle est capable de neutraliser la menace posée par des sous-marins ennemis l'emporte clairement", poursuit-elle.
A l'origine de l'affaire, le constat effectué par des associations environnementales, et partagé par de nombreux scientifiques, que certaines fréquences de sonar provoquent la surdité temporaire des mammifères marins, les désorientant voire les amenant à s'échouer sur la côte et à mourir.
Or, dans une série d'entraînements menés depuis février 2007 au large de la Californie, la Navy utilise un sonar à moyenne fréquence afin de détecter des sous-marins potentiellement ennemis.
Le président Bush en personne est intervenu dans ce dossier, signant un ordre d'exemption au profit des militaires au motif que ces entraînements relèvent de l'intérêt national et qu'une situation d'"urgence" lui permet de passer outre une décision judiciaire en matière d'environnement.
Lors de l'audience début octobre, la Navy avait cependant reconnu que ce sonar pouvait perturber 170.000 mammifères marin, provoquer la "surdité temporaire" de 8.000 baleines et des blessures irréversibles pour environ 430 d'entre elles.
Dans un communiqué, Donald Winter, secrétaire à la Marine américaine, s'est réjoui mercredi de la décision de la Cour et a estimé que celle-ci permettrait à la Navy d'être "certaine que ses équipages sont +prêts pour le combat+ tout en continuant à être les gardiens de l'environnement marin".
Saisi par le Conseil de défense des ressources naturelles (NRDC), un tribunal fédéral californien avait délivré en janvier 2008 une "injonction" ordonnant aux militaires de tenir compte de ce danger.
Dans sa décision mercredi, la Cour estime que ce tribunal a "outrepassé son pouvoir discrétionnaire" en ordonnant aux militaires de réduire le niveau de fréquence dudit sonar et de l'éteindre complètement lorsqu'ils détectent un mammifère marin dans un périmètre de 2 km.
Elle ne s'est en revanche pas prononcée sur les quatre autres parties de l'injonction - pour lesquelles elle n'était pas saisie -, comme éviter les zones connues pour abriter de nombreux mammifères ou respecter une zone tampon le long de la côte, s'est réjoui le NRDC lors d'une conférence de presse.
"La Cour n'a pas soulevé la question sous-jacente que la Navy a probablement violé la loi en ne préparant pas un rapport sur l'impact environnemental de ses entraînements", obligatoire selon la loi américaine, a estimé en outre Joel Reynolds, avocat et directeur du programme mammifères marins de la NRDC.
Les deux juges de la minorité ont d'ailleurs insisté sur cette question de la séparation des pouvoirs. Dans sa décision, Ruth Ginsburg rappelle ainsi qu'au départ, la Marine s'est contentée d'un rapport préliminaire. "Il n'y a aucun doute que les entraînements (de la Navy, ndlr) servent des intérêts cruciaux mais ces intérêts n'autorisent pas la Navy à violer un ordre légal", assure la juge.
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L'Islande intensifie la chasse à la baleine !
Svanborg SIGMARSDOTTIR
AFP - 27/1/9 - L'Islande, qui avait repris en 2006 la chasse commerciale à la baleine, va intensifier cette activité controversée, avec des quotas de prises annuelles multipliés par plus de six pour les cinq prochaines années.
"Le quota de prises est fixé sur recommandation de l'Institut de recherche marine", a déclaré à l'AFP le ministre démissionnaire de la pêche et de l'agriculture, Einar K. Gudfinnsson, précisant que dans son dernier rapport, celui-ci suggérait des prises allant jusqu'à 150 rorquals communs et 100 baleines de Minke (ou petits rorquals, une des plus petites baleines, ndlr).
"J'ai toujours souligné que la chasse à la baleine devait être pérenne, et c'est pourquoi je pense que les baleiniers seront satisfaits de ce quota", a-t-il ajouté.
En 2007, le quota annuel avait été fixé à 9 rorquals communs et 30 baleines de Minke, et à 40 baleines de Minke en 2008.
L'Islande est le seul pays au monde avec la Norvège à pratiquer la chasse de la baleine à des fins commerciales. Le Japon chasse pour sa part les baleines sous couvert de recherche scientifique.
Cette décision intervient alors que la coalition gouvernementale (centre-droit et sociaux-démocrates) a démissionné lundi, et devrait être remplacée par un gouvernement réunissant le parti social-démocrate et le parti Gauche-Verts, opposés à la chasse à la baleine.
Arni Finnsson, membre de l'association pour la conservation de la nature islandaise, a immédiatement critiqué cette décision estimant que "cela allait ruiner les chances de l'Islande à la fois sur le plan national et international".
"J'espère que la personne qui va remplacer Gunnar (Gudfinnsson) aura le courage de revenir sur cette décision", a-t-il déclaré au quotidien Morgunbladid alors que le pays s'efforce de surmonter la crise économique après l'effondrement de son secteur financier en octobre.
La ministre sortante des Affaires étrangères, la sociale-démocrate Ingibjörg Solrun Gisladottir, avait déjà exprimé en mai dernier sa vive opposition à la décision de son propre gouvernement de poursuivre la chasse à la baleine en 2008.
"Il est fondamental qu'on n'interdise pas les Islandais d'utiliser les ressources de l'océan d'une façon durable ou en maintenant l'équilibre entre les espèces", a commenté de son côté la fédération des armateurs de bateaux de pêche.
En dépit des protestations internationales, l'Islande avait annoncé en octobre 2006 la reprise de la chasse commerciale de la baleine après avoir interrompu cette pratique en 1990.
L'annonce de l'Islande ne va pas faciliter la tâche de la Commission baleinière internationale (CBI) qui doit tenir son prochain sommet du 22 au 26 juin sur l'île portugaise de Madère.
La CBI impose depuis 1986 un moratoire illimité interdisant la chasse commerciale à la baleine, mais autorisant, selon des quotas précis, la chasse à des fins scientifiques, que pratique notamment le Japon, et la chasse aborigène de subsistance, pratiquée par des peuples autochtones (Sibérie, Alaska, Groenland).
Les pays "chasseurs" (Japon, Norvège et Islande, qui tuent environ 2.000 baleines par an) voudraient lever ce moratoire, une hypothèse refusée par les "protecteurs".
Les résolutions de la CBI doivent être approuvées par 75% de ses membres pour être adoptées, un système à l'origine du blocage actuel. |